Aime-moi
Auteur : Chtite
rikku
Sujet : les Dir en grey ^_____^ (pas ma faute, j'ai lu trop de fic et celle
que
je fais avec Miyou m'a pompé le cerveau T____T)
Genre : des baka qui s'aiment et qui sont co*s loll, yaoi, euuuh.. mouchoirs
? XD
Disclaimer : *se tranforme en chutes du Niagara* Naaaaaaaaan ils m'appartiennent
paaaaaaaaas T_____________T
28/01/2005
***** chapitre II *****
Je ne comprends pas. Pourquoi es-tu si distant avec moi ?
Pourquoi tes sourires me donnent l'impression qu'ils ne sont pas sincères
?
Pourquoi tes yeux sont si tristes ?
Oh, je vois bien que tu caches quelque chose. Ce que je veux savoir, c'est
quoi. Tu sais que tu peux me parler pourtant. On s'était promis de tout
se dire, sans omettre quoi que ce soit. Je le fait moi. Et toi tu t'acharnes à me
tourner le dos, à faire semblant que tu vas bien. Tu me crois donc si
aveugle que ça ? As-tu si peu foi en notre amitié ? Cette amitié si
solide qui n'a fait que se fortifier au fil des années. Elle compte
si peu pour toi ? je me refuse à le croire. A croire que tu n'en a plus
rien à faire du groupe... de moi.
Oui, en fait, c'est ça qui me fait le plus mal. L'idée que je
ne sois plus rien pour toi, rien de plus qu'une connaissance. Te rends-tu compte
que c'est ce qui est en train de se produire ? Peut-être le fais-tu exprès.
Peut-être en as-tu marre de moi. Ce serait logique après tout.
Tu me connais depuis trop longtemps pour pouvoir me supporter plus. Tu m'as
sorti de trop nombreuses déprimes pour être capable de continuer à m'aider.
Mais j'ai besoin de toi.
J'ai toujours eu besoin de toi.
Je dépends entièrement de toi. Alors, s'il te plait, redeviens
comme avant. Redeviens cette personne attentionnée qui était
là pour moi. Redeviens cette personne qui me donnait envie de rire.
C'est égoïste je sais bien. Je n'ai pas le droit de te demander ça.
De te vouloir rien qu'à moi. Tu ne m'appartiens pas, et tu ne m'appartiendras
jamais, il faut que je me fasse une raison.
Alors je passe mes nuits avec ces filles. Je ne les aime pas, du moins, pas
autant que je t'aime toi. Car c'est de l'amour que je ressens pour toi, un
amour si puissant qu'il me fait mal. Que dirais-tu si je te l'avouais ? Tu
me rirais au nez au mieux, je te dégoûterais au pire. Quel homme
ne serait pas choqué en apprenant qu'un de ses amis brûle pour
lui ? Et que diraient les autres ? Non, je préfère me taire.
Il en va de la survie du groupe. Et je ne veux pas te trahir. Surtout pas.
Mais ne suis-je pas en train de te trahir justement ? Je ne suis pas capable
de comprendre ce qui te fait si mal. Tu restes désespérément
muet à ce sujet. Mais je devrais comprendre non ? Un meilleur ami est
censé savoir pourquoi l'autre souffre, ou au moins pouvoir apaiser sa
douleur. J'essaie, je te parle, je t'invite boire un verre. Tu me regardes.
Et j'ai envie de pleurer...
Mais qu'est ce que tu as enfin ! J'ai l'impression que je ne te sers à rien.
Je parviens à peine à te faire décrocher un sourire. Tu
n'es plus que l'ombre de toi-même. Tu me fais mal à être
ainsi. Tu me fais mal à m'ignorer. As-tu compris ce que je ressentais
pour toi ? Est-ce une façon de me dire que je ne suis qu'un sale rat
indigne de toi ?
Mais je sais déjà ce que je suis. Ce n'est pas la peine de me
le répéter.
Je souffre moi aussi, tu sais. De ne pouvoir t'avoir, de ne pouvoir te serrer dans mes bras.. de ne pouvoir être dans les tiens. Je hais les miroirs, ils me renvoient une image que je ne peux supporter : celle d'un être abject. Je ne devrai pas t'aimer, je le sais. Mais je ne peux pas m'en empêcher. J'ai tout fait pour m'éloigner de ce sentiment qui naissait en moi. Je te le jure, j'ai tout fait. Rien n'a marché comme je le voulais, au contraire, et je n'ai pu que me rendre à l'évidence. Tu m'obsèdes. Et j'en crève.
Tu es arrivé ce matin avec un visage encore plus fatigué que
d'habitude. Mais tu souriais. Tout de suite mon imagination s'est mise en route, à mes
dépends. Je t'ai vu avec une fille, lui faisant tout ce que je voudrai
que tu me fasses. Je l'ai imaginée se cambrer sous ton corps, frémir
sous tes caresses et hurler ton nom. Et je me suis surpris à rêver
d'être à sa place. Ca en devient dingue, je deviens dingue. J'ai
senti mon ventre se tordre au moment où tu ouvrais la bouche.. t'as-t-on
jamais dis que ta bouche est belle ? Que ses courbes sont mélodieuses,
que sa couleur est douce, qu'elle est un appel permanent au baiser ? Me voilà encore
en train de fantasmer sur toi.. Bon sang, ce n'est pas le moment...
Tu as parlé avec Die et tu t'es tourné vers moi en me tendant
une masse de feuilles. J'ai failli soupirer de soulagement. Tu as donc passé ta
nuit à composer.
Je suis chez moi. Seul. Je n'aime pas être dérangé quand
j'écris. Tu le sais, et c'est pour ça que tu ne m'appelles jamais.
Dans le silence le plus total, j'écris mon amour pour toi. Je te hurle
ma souffrance à travers mes mots. Tu ne comprends pas ce que je te dis,
je trouve à chaque fois des tournures pour tout cacher. Il n'y a que
moi qui sait ce que veulent dire mes chansons. Personne dans le groupe, pas
même toi, ne pourrait se douter du véritable sujet. Je suis un
lâche, non ? Un lâche incapable de dire les trois mots à la
personne qu'il aime alors qu'il peut le cracher à des filles de passage.
J'en ai assez de ces filles. J'en ai marre de les voir se succéder dans
mon lit, les unes après les autres. C'est pour ça que je suis
encore avec celle-là. Je ne l'aime pas plus que les autres. Elle n'a
rien de mieux que les autres. Mais elle réchauffe mon lit, me permet
d'évacuer cette frustration de ne pouvoir être avec toi la nuit.
Tu as raison d'être dégoûté par moi. Je me sers des
filles, et je me cache de toi.
Je pleure.. tes mélodies me font pleurer. Je ne vois pas pourquoi je dois écrire dessus. Je ne ferai que gâcher leurs beautés. Tu es cruel avec moi, tu sais. J'ai peur d'écrire, peur de rabaisser cette musique par des mots, par ma voix. Et je tremble quand je te remets mes écrits. Je scrute ton visage, j'essaie de lire ce que tu penses. Je me retiens de t'embrasser quand tu me souris en me disant que c'est magnifique. Merci. Tu ne peux pas savoir à quel point ton accord sur mes chansons m'est vital. Refuses-en une seule et tu me tues.
Je veux bien mourir si tu me dis ce qui ne va pas chez toi en ce moment. J'accepterai les pires tourments pour que ton visage retrouve le sourire radieux que je lui connaissait. Finalement, tu n'as pas besoin de mots pour me blesser. Il te suffit d'aller mal...
Nous nous retrouvons assis à ce bar qui nous est maintenant familier.
Pendant que je te parle, je me maudis de ne pas trouver un autre sujet de conversation
que cette fille dont le nom m'horripile. Tu souris faiblement à ma remarque
sur la nuit que j'ai passé avec elle. Mais tes yeux sont remplis d'une
infinie tristesse. Tu peux faire croire au monde entier que tu vas bien, pas à moi.
Et tu le sais. Tu l'as compris non ? Rassure moi et dis moi que tu as compris...
Je suis donc si nul que ça ? Si nul au point de ne pas parvenir à te
faire comprendre que je serai toujours là pour toi ? Tu ne m'aimes pas,
je le sais bien. mais laisse moi veiller sur toi quand même. Tu me parles,
mais ta voix est sèche. Tes mots sont acérés. Tu te radoucis
face à mon expression et tu me demandes pardon.
Pourquoi ? Qu'as-tu fait de mal ? C'est moi qui suis fautif, moi qui éprouve
des sentiments autres que l'amitié pour toi. Tu n'as rien fait. Pas
un seul geste qui attiserait mon envie. Pas un seul mot qui pourrait prêter à confusion.
Je me suis imaginé ça tout seul. J'ai trouvé des signes
là où il n'y en avait pas. Es-tu triste de voir notre amitié tomber
en morceaux ? Est-ce pour cela que tu es si triste ? Tu as compris, n'est-ce
pas, que je t'aimais. Et tu ne sais pas comment me dire que je suis un monstre...
N'aie pas peur, dis le comme tu le sens. Je ne te montrerai pas ce que ça
me fera. Pour toi, je ferai comme si ça ne m'atteignait pas. Je ne voudrai
pas te blesser encore plus en pleurant devant toi. Tu croirais encore que c'est
de ta faute...
Dis le.. je vois bien que tu n'attends que ça... Soulage toi si ça
peut te faire aller mieux ensuite. Je t'écoute.
A suivre...