Aime-moi

 

Auteur : Chtite rikku
Sujet : les Dir en grey ^_____^ (pas ma faute, j'ai lu trop de fic et celle que je fais avec Miyou m'a pompé le cerveau T____T)
Genre : des baka qui s'aiment et qui sont co*s loll, yaoi, euuuh.. mouchoirs ? XD
Disclaimer : nan ils ne sont *malheureusement* pas à moi. Parce que si c'était le cas, je m'acharnerai pas à écrire mes idées foireuses sur du papier, ils me joueraient la scène en direct live ! *soupir*

29/01/2005

 

*****Chapitre V*****

 

Qui est-ce qui peut bien vouloir me parler au point de s'endormir sur ma sonnette ? Je ne suis pas là j'ai dis ! je ne veux voir personne, je ne veux pas que l'on me voie dans cet état.. Que dirait-on si on voyait le leader de Dir en grey à moitié mort ? Quand tu es parti de ce bar, tu m'as tué.
la sonnerie retentit de nouveau... C'est bon, j'ai compris je me lève. Il y a intérêt à ce que le parasite qui squatte devant ma porte ait une bonne raison de me déranger. Sinon je passe mes nerfs sur lui.
J'ouvre... C'est toi.

Ca doit bien faire dix bonnes minutes que je sonne. Je sais que tu es là, je t'ai vu tout à l'heure. Je sais aussi que tu n'es pas en train de dormir assez profondément pour ne pas entendre la sonnette. La seule solution reste la douche. Je colle mon oreille à ta porte, mais aucun bruit ne me parvient. Que fais-tu ? J'ai peur. Peur que tu aies fait un acte irrévocable. C'est décidé, si tu n'ouvres pas à la prochaine sonnerie, j'enfonce ta porte.
Je m'apprête à le faire quand te voilà.

Que veux-tu ? Tu es venu te moquer de moi, c'est ça, me rendre encore plus ridicule que je ne suis déjà ? Pour voir ma défaite, pour m'infliger d'autres blessures ? Tu ne crois pas que celle que j'ai me suffit ?
Je soupire. Si c'est ce que tu veux, entre. J'encaisserai tout sans broncher.
Je me dirige vers mon salon et me laisse tomber sur mon canapé. Autant être à l'aise pour ce qui va suivre. Tu me fais face. Tes yeux sont rougis. Pourquoi ? Pourquoi as-tu pleuré ?
A cause de moi ?
Ma main se lève malgré moi et vient essuyer les dernières larmes au bord de tes yeux chocolat. J'ai mal à te voir ainsi...

La seconde où nous nous faisons face me parait durer une éternité. Que vas-tu faire ? Me claquer la porte au nez en m'injuriant ? C'est ce que je mérite, tu as le droit de le faire. Je me fais encore des illusions et je le sais. Il n'y aura jamais rien entre nous, il ne peux rien y avoir, je le sais. Je sais tout ça. Mais j'ai besoin que tu me le dises avec des mots et non pas un regard pour que je comprenne... pour que je me résolve à te laisser.
Tu me parais si triste cette fois encore. Je t'impose de nouveau une épreuve horrible. Mais j'en ai besoin. Pardonne moi.
Ton regard me fuit, tu t'assois sur ton canapé. Tu ne me regardes pas. Regarde moi, s'il te plait.
Là... les yeux dans les yeux.. c'est étrange je me sens bien. J'ai peur et en même temps... Ta main effleure ma joue, essuie mes larmes. Pourquoi fais-tu ça ? Ne me montre pas de marque de tendresse pour mieux me précipiter en enfer. J'y suis déjà. Les larmes coulent...

Ne pleure pas... Pourquoi pleure-tu ? Non s'il te plait... Je te sais incapable de faire semblant de pleurer. Dis moi ta raison. Qu'ai-je encore fait ? Je vois tes lèvres bouger, mais aucun son ne sort. Parle moi, libère toi de ces mots qui t'oppressent. Même si c'est pour me faire mal, sache que je ne t'en voudrai jamais.
Tu ne dis rien. Je sens que les sons s'étranglent dans ta gorge. Tu tentes encore de parler. Je vois ces deux amas de chair bouger encore et encore. Mais je ne sais pas lire sur les lèvres.
C'est si dur que ça pour toi de me dire que tu me détestes ? Allons, je vais t'aider.
Je rapproche mon visage du tien et pose mes lèvres sur les tiennes. Qu'elles sont douces ! Elles me font perdre la raison. Je passe ma langue sur elles, force le passage. Je te goûte pour la première fois. Ma langue rencontre la tienne et entame un ballet enfiévré.
Je tressaille en te sentant me répondre et rouvre les yeux. Tu te recules... Non, reste...

Les larmes coulent et je ne parviens pas à stopper leur course. Je dois te sembler pitoyable à pleurer sans aucune raison. Je me fais l'effet d'être un enfant à qui on vient de confisquer son jouet préféré.
Ta main est toujours là, sur mon visage. Sa chaleur se répand dans tout mon être, et le fait de savoir que dans quelques secondes elle va m'être arrachée me fait souffrir bien plus que je ne l'aurai imaginé. Je remue les lèvres, tente de parler. Rien ne sort. J'étouffe, aide moi Kaoru, s'il te plait, aide moi...
Je sens ton souffle brûlant sur mes lèvres. Tu viens de trouver un autre moyen de me torturer. Me mettre en présence d'une chose que je désire plus que tout au monde sans me l'accorder. Tu es cruel.
Nos lèvres se joignent, mon cœur bat à tout rompre. Qu'es-tu en train de faire ? Je te sens prendre possession de ma bouche et je réponds. Pas longtemps. Je veux savoir pourquoi tu fais ça avant d'aller plus loin et de comprendre que ce n'était qu'une humiliation de plus.
Ton regard perdu quand je nous sépare me rassure. Tu n'as pas fait ça par vengeance. Tu n'as pas fait ça pour me blesser... J'ai compris, enfin.

Cette fois c'est toi qui viens à ma rencontre. Je tremble de tous mes membres. Nos langues se mêlent, jouent ensemble. Ton corps se rapproche près du mien, trop lentement à mon goût. Je passe un bras autour de ma taille et te colle à moi.
J'attends ce moment depuis si longtemps.
J'interromps le baiser et t'entends grogner de dépits. Tu rouvres des yeux pétillants, il n'y a plus aucune trace de douleur. Je caresse tes cheveux et ma main descend lentement sur ton torse, sur son ventre et passe sous le tissu.
Tu frémis. Tu en réclames plus. Tout de suite, mon amour. Je t'appartiens, je suis à tes ordres. Demande et j'obéirai.
Je reprends possession de ta bouche avec plus de passion que précédemment, mes mains courent sur ta peau brûlante, dansent dans ton dos, retirent ton haut. J'abandonne le goût sucré de ta bouche pour partir à la conquête de ton corps offert.

Tu es trop loin de moi, rapproche-toi encore. Embrase-moi de tes baisers, rend-moi fou. Fais de mon corps ce que tu voudras, il est à toi.
Je frissonne au contact de l'air avec ma peau. Le contraste entre la chaleur de ton corps et la froideur de ton appartement fait bouillir encore plus le sang dans mes veines.
Si je n'avais pas réussi à émettre un seul son tout à l'heure, ce n'est plus le cas maintenant. Le silence de la pièce est troublé par mes gémissements de plaisir et d'impatience. Je sens tes mains sur moi, je sens la douceur de tes lèvres. Je ne suis plus conscient de ce qui se passe, juste que c'est enfin toi que j'ai dans mes bras. Tu es beau, tu sais. Et je vais te le montrer. Je t'oblige à relever la tête avant que tu ne sois descendu trop bas pour que je ne puisse t'arrêter. Cette fois, c'est moi qui mène la danse. Je parcours ton corps avec avidité. Il est encore plus parfait que je ne l'imaginais. Il est encore plus délicieux que je ne le pensais. Je ne me lasse pas de te caresser, d'entendre tes cris étouffés. Je te vois te mordre la lèvre. Je sais ce que tu veux, mais je ne te donnerai pas satisfaction tout de suite.

Tu me rends fou, tu le sais. Je te sens sur moi, je vois tes regards ardents se poser sur mon corps. Tu jubiles de me faire languir, n'est ce pas ? Ce jeu t'amuse. Moi aussi. J'en ai tant rêvé que je me demande si tout ceci est réel. Mon corps se tend quand je sens tes mains sur mon désir. Ne t'arrête pas continue, je t'en supplie.. c'est si bon. Un cri. C'est ta bouche qui a prit le relais. Mes hanches bougent en synchronisation avec tes mouvements de va et vient. Plus vite. Va plus vite.

Tu aimes ça. Je l'entends. Tu n'es plus capable de retenir tes cris, ton corps accompagne chacun de mes mouvements. Tes mains se perdent dans mes cheveux, m'incitent à aller plus vite. J'accède à ta demande... et ralentis de nouveau. Je te frustre n'est ce pas ? Pardon, mais je veux faire durer ce moment le plus longtemps possible. Je m'arrête brusquement et remonte à ton visage. Ta peau est moite, ton souffle est saccadé. Je me colle à toi et ondule légèrement. Ca me rends fou. Prend moi. Maintenant.

Je ne veux pas te faire mal, aussi je te prépare du mieux que je le peux. Je vois que rien que cela te suffit à te mettre en transe. Je souris. De fines mèches retombent sur ton visage et se collent à ta peau. Je les écarte doucement. Il n'y a que moi qui puisse me souder à toi comme ça. Doucement je prends possession de tout ton être. Tu te cambres, gémis, halète, me griffe. Tu m'en demandes plus. Tout ce que tu veux...
La sensation que j'éprouve est vraiment merveilleuse. Je ne croyais pas que t'appartenir un jour pourrait me rendre aussi heureux, que me sentir en toi pourrait me faire tout oublier. J'oublie ma peine, j'oublie ces autres. Il n'y a que toi. J'accélère et déclenche un râle de satisfaction de ta part. J'aime ces râles.
Je sens tes jambes se resserre autour de ma taille. Est-il possible que je te donne autant de plaisir ?

J'aime te sentir en moi. J'aime cette sensation de n'être plus q'un avec la personne que j'aime. J'aime les gémissements que tu émets. Donne-m-en plus. Tout de suite. Donne-moi tout ce que tu as. Je veux t'avoir entièrement comme toi tu m'as. Je veux entendre ton amour dans chacun de tes cris, dans chacune de tes respirations. Je veux m'abreuver de ce qui m'a tant manqué dans mes nuits en solitaire. Embrasse moi. Parcours moi plus profondément. Je veux que tu connaisses toutes les parties de mon être.
J'entoure ta taille de mes jambes, je te pousse à me posséder encore plus, toujours plus. Jusqu'à ce que dans un cri commun nous nous libérions.

Ton corps est secoué de spasmes identiques aux miens. Tu es magnifique en cet instant. Je n'ai jamais rien vu d'aussi beau. Tes yeux sont perdus, un sourire se dessine sur ton visage. Tu colles tes lèvres aux miennes et passes tes bras autour de mon coup. Je n'ai pas envie de bouger. Je voudrai rester pour toujours en toi, comme à cet instant. Je consens enfin à te libérer et tu viens de suite te blottir dans mes bras.
Sais-tu mon amour, à quel point ce que tu viens de faire me chamboule ?

Tout l'étage a du nous entendre. Je m'en moque. Je suis si bien là, au creux de tes bras, nos deux corps encore haletants, peinant à récupérer notre souffle, encore émerveillés de ce qui vient de nous arriver. Je ne t'ai pas quitté des yeux pendant ces quelques secondes où nous avons rejoint le paradis. La vision de ton visage emporté par l'extase m'a ravi. Ton amour a cautérisé toutes mes plaies.
Il ne manque plus qu'une chose à ce bonheur.
Je me redresse et croise ton regard inquiet. Non, je ne vais pas partir. Je vais te faire don de ces mots qui transportent les amoureux dans leur monde à eux.


~OWARI~

Muahahahaha XD
Spécials (oui je sais, on dit "spéciaux", et alors, je fais ce que je veux, c'est ma fic >_____<) remerciements à Miyou et ses commentaires super motivants, à mon super pote Wordpad lol, à mon meilleur ami le Dico et à son copain le Bescherelle, sans oublier l'incontournable correcteur d'orthographe de Works lolll
Et aussi à la gentille personne qui accepte de publier ma petite fic XD
bisouilles !