Aime-moi
Auteur : Chtite
rikku
Sujet : les Dir en grey ^_____^ (pas ma faute, j'ai lu trop de fic et celle
que
je fais avec Miyou m'a pompé le cerveau T____T)
Genre : des baka qui s'aiment et qui sont co*s loll, yaoi, euuuh.. mouchoirs
? XD
Disclaimer : Nan ils sont pas à moi.. *pleure toutes les larmes de son
corps*
Spoiler : alors.. Die est avec Kyo mais il va s'appercevoir qu'en fait il est
amoureux de Shinya. Kaoru et Toshiya ne peuvent pas se blairer et Totchi est
raide dingue de Die. Kaoru lui, est aussi amoureux de Shinya.. Pour finir, Shinya
va raler, Kaoru va morfler, Kyo va ronfler, Totchi va draguer et Die va se marrer
^_____^ non mais vous croyiez tout de même pas que j'allais tout vous dire
? è_____é
Déclaration de l'auteur : Tout d'abord, je tiens à dire que ces
baka n'en font qu'à leur tête, que ca devait être un one shot
et que finalement y'a 5 chapitres, mais c'est pas de ma faute, c'est de la leur >_____<,
que Miyou est responsable de mon envie d'écrire des fics yaoi sur Dir
en grey (lol on y crois tous), et que je sens que je suis en train de tomber
malade -____-"
28/01/2005
*****chapitre I*****
Depuis combien de temps je pense à toi comme ça ?
Plus que comme un ami.
Au début j'ai cru que ce n'était que du désir, qu'avec
le temps, j'oublierai. Mais force est de constater que ce sentiment est devenu
de plus en plus fort au fil des jours. Tu m'obsèdes. Ton image me hante
même dans mes rêves. Dans ces rêves où je pourrai
enfin te caresser, te dire combien je tiens à toi, t'embrasser, te toucher.
Finalement, je me demande si ce ne sont pas plutôt des cauchemars...
J'en suis devenu insomniaque. J'ai peur de m'endormir pour rêver encore
de toi et me réveiller le matin, seul dans mon lit, seul comme toujours.
Alors je vais voir d'autres personnes, des filles qui n'attendent que ça.
Mais ton visage se superpose aux leurs quand je couche avec. Leurs corps devient
ton corps. C'est ton nom que je crie à chaque fois. C'est toi que j'étreins
de toutes mes forces, tendrement, amoureusement, désespérément.
Tu me détesterais si tu savais..
Et pourtant j'aimerai que tu le saches, que tu comprennes, que tu me libères
de ce poids qui m'oppresse un peu plus de jour en jour. De ce poids qui m'étouffe,
m'empêche de dormir, me fait haïr la nourriture qui me permet de
rester en vie. Je n'ai pas envie de vivre si je ne peux t'avoir. Mais je reste.
Je reste là à tes cotés, chaque fois que tu as besoin
d'aide, ou même quand tu désires seulement aller boire un coup.
Sais-tu seulement tout ce que j'endure à cause de toi ? Non, tu l'ignores,
bien sûr.. comment pourrais-tu t'en douter alors que je fais tout pour
te le cacher. Et apparemment avec succès car tu ne remarques rien. Tu
ne vois pas mes yeux se poser sur toi avec ardeur, tu ne me vois pas pleurer
chaque soir dans mon lit en pensant que je ne t'aurai jamais, tu ne vois pas
que si je suis encore en vie, c'est uniquement pour toi.
Tu ne vois rien. Ou peut-être fais-tu semblant de ne rien voir ? J'espère
sincèrement que non. Je te préfère ignorant qu'hypocrite.
Hier encore tu es reparti avec elle. Cela va bientôt faire deux semaines
que vous êtes ensemble, ce qui est assez étonnant. D'habitude
elles ne restent pas plus de deux jours avec toi. En deux jours tu te lasses
d'elles. Te lasserais-tu de moi en aussi peu de temps ? Encore une question
qui ne trouvera pas de réponse. Toujours est-il que tu as l'air heureux.
Tu te permets même de l'embrasser devant nous, chose que tu n'as jamais
faite jusqu'alors. Je la déteste. Elle t'éloigne de moi. Car
depuis que vous vous connaissez, vous ne vous lâchez pas d'une semelle.
Tu viens avec elle aux répétitions et tu repars avec elle. Quand
nous allons tous boire au café du coin, elle est là. Et tu la
serres contre toi, tu lui chuchotes des mots doux à l'oreille. Tu l'embrasses..
Tu lui offres tout ce que je n'aurai pas. Et tu me tues. Le vois-tu seulement
que je meure un peu plus chaque fois que tu la regardes ? chaque fois que tu
la touches ? Je suis en train de dépérir sous tes yeux, je crie
ma douleur, mais tu n'entends rien. Tu restes sourd à mes appels.
J'ai compris. Tu l'aimes elle, et tu ne m'aimeras jamais. Comment ai-je pu
caresser cet espoir d'un jour t'avoir à moi ? Je suis fou. Fou de toi.
Et c'est bien là mon malheur. Ce soir encore je retrouverai mon lit
glacial. Ce soir encore je rêverai de toi. Ce soir encore je la maudira,
elle. Je la maudirai.. et je l'envierai. J'envie toutes ces filles qui se retrouvent
dans ton lit. Elles ne te comprennent pas, tu ne leur diras même pas
un dixième de ce que tu es. Mais au moins, elles partageront une nuit
avec toi. Elles auront ton corps, ce corps si parfait que je redessine chaque
nuit, inlassablement. Moi, pour une nuit avec toi, même si ce n'est que
de la chair, je vendrai mon âme au diable, sans aucun regrets. Mais ça,
tu ne le sais pas.
Alors je hurle ma douleur dans mes mélodies. Je compose sans relâche,
je retranscris tout ce que je ressens. Pour toi. Pour te faire part un peu
de tout le mal que tu me fais. Dans ces moments là, je suis presque
serein. Je ne pense plus à rien sauf à la musique. A ces notes
qui s'égrènent et forment une mélodie. La mélodie
de mon amour pour toi.
Je t'aime. Un regard de toi me suffit à illuminer ma journée. Un seul de tes sourires me donne du courage. Je suis pathétique tu ne trouves pas ? Moi si. J'ai l'impression d'être une de ces groupies qui se pressent devant toi en hurlant ton nom. J'en ris. Je suis stupide, il n'y a pas plus stupide que moi. Ces trois mots ne sont pas si difficiles que ça à dire. Tu les dis bien toi. Mais pas à moi. Oh non, certainement pas à moi. Je te regarde, t'admire, te vénère. J'ai terminé. Il ne me reste plus qu'à retrouver ces draps où tu ne seras jamais, en attendant ton approbation pour ce que je viens de faire... Ma dernière pensée avant de plonger dans le sommeil est encore pour toi, tout comme celle que j'aurai en me levant demain...
Tu es en train de lire mes partitions. Est-ce que ça te plait ? Comprends-tu
ce que je te dis à travers elles ? Elles ne sont créées
que pour toi. Peu m'importe l'avis des autres en fait. Je veux le tien. Et
j'angoisse d'attendre ton verdict. J'angoisse rien qu'à l'idée
que tu en refuses ne serait-ce qu'une seule de mes mélodies. Car en
les refusant, tu rejettes une partie de moi.
Tu me souris. Tu les aimes toutes, et elles t'inspirent toutes quelque chose.
Tu vas encore nous écrire une de ces magnifiques chansons dont toi seul
a le secret. Tu es si beau quand tu souris. J'aimerai que tous tes sourires
ne s'adressent qu'à moi seul, comme maintenant. Mon cœur se serre
quand je te vois la rejoindre encore. Qu'a-t-elle de plus que moi ? Ah oui,
c'est une fille.. et je ne suis qu'un homme. C'est péché d'aimer
un autre homme dis-moi ? Je n'ai pas voulu te regarder comme cela moi, je n'ai
pas voulu tomber amoureux de toi. Je n'ai rien voulu de tout ça. Je
me répète comme une litanie que tout est de ta faute, que tu
n'as pas à être aussi pur, aussi beau, aussi... Toi. Je voudrai
te haïr, tu sais. Mais je n'y parviens pas.
Te voir encore avec cette fille me brise le cœur. Tu m'aimerais si j'étais
une fille ? si j'étais une de ces pimbêches qui se pâment
devant toi et te font la cour. Tu m'aimerais ? Je me dégoûte.
Je n'ai plus goût à rien. Même la musique m'ennuie. Je
ne veux qu'une chose.. ou plutôt j'en veux deux, mais je préfère
me focaliser sur ce que je peux avoir. Te voir me devient insupportable. Savoir
que tu l'aimes me donne envie de vomir. Et tu es là, devant moi, dans
ce bar où nous avons l'habitude d'aller. Et tu me racontes comment elle
a fait cramer son gâteau au chocolat en le laissant cuire trop longtemps.
Tu me dis avec un sourire malicieux que c'est aussi de ta faute. Que tu n'avais
pas pu résister en la voyant habillée ainsi et que tu l'as entraînée
dans votre chambre. Votre chambre.. ces mots me transpercent le cœur tels
une flèche empoisonnée. Je ne veux plus être ton ami si
c'est pour avoir droit à tous les détails de votre vie commune.
Je n'espère même plus maintenant.
Si je meure, seras-tu triste ?
A suivre...