L'AMOUR D'UN ANGE
amour d'un ange
Auteur : Kitsune
Adresse : a.kitsune@wanadoo.fr
Genre : LEMON; yaoi
Couple : 3x4
Disclaimer : je déclare solennellement qu'aucun de ces bishonen d'amour n'est à moi, mais qu'ils appartiennent à Bandai, Sunrise, et à je sais plus qui d'autre. Vala !
Duo : Ben qu'est-ce qu'on fait là, alors ?
Kitsune: Pose pas de questions stupides.
Note: Ceci contient mon tout premier lemon, alors gomen si c'est un peu raté.
*****
Trowa écarquilla les yeux de stupéfaction. Devant lui se tenait Quatre, le regard rivé sur le sol.
Ce qu'il avait dit était impossible...
Il y avait certainement une erreur...
Quatre...Cher petit Quatre...Héritier de la Winner Corporation...Seul fils naturel des Winner...
Il ne pouvait le croire...
Trowa étrécit les yeux au moment même où l'Arabe levait les siens vers le visage dur et frave privé de sentiment dès l'enfance.
Le Français sentit un sentiment de colère commencer à l'envahir. Il avait déjà suffisamment entendu de bêtises comme cela.
-…Trowa?
-Je ne veux plus t'entendre.
Il tourna les talons et s'éloigna. Il ne vit pas que, derrière lui, Quatre était tombé à genoux, le visage enfoui dans ses mains frêles. Une larme roula lentement sur la joue du petit blond, rapidement suivi par une deuxième.
-TROWAAAAA!
/Qu'il se taise. Qu'il ne me parle plus. C'est tout ce que je lui demande. Je ne veux plus entendre de pareils sottises. /
Trowa se rendit au hangar, afin de terminer les vérifications du Heavyarms. Heero, qui était déjà sur place, ne se retourna pas à son arrivée, préférant se concentrer sur son Gundam. Il remarque néanmoins l'énervement du pilote aux yeux verts.
Celui-ci était furibond, même s'il s'efforçait de ne pas le montrer. Comment…Comment Quatre avait-il pu?
Je t'aime Trowa…JE T'AIME!
Avec ce petit regard bleu cristal…
Cette expression craintive…
Si pure…
Trowa se secoua. Ce ne pouvait être qu'une farce, un mensonge en tout genre. Comment pouvait-on l'aimer, lui, Trowa barton, autrefois connu comme étant "Sans-Nom", même si "Sans-Emotions" aurait été mieux adapté.
Etrangement, il sentait son cœur se serrer dans sa poitrine à l'idée que ce que Quatre lui avait dit ne soit qu'un vulgaire tissu de mensonges.
*****
La bataille faisait rage à la base de Romefeller. Celle-ci était attaquée par cinq Gundam, tous plus puissants les uns que les autres, sauf un, noir et blanc: le Gundam Sandrock. Il n'avait plus cette force et cette ardeur au combat, comme s'il manquait au pilote la raison de se battre.
Soudain, un tir l'atteignit de pleine fouet, le frappant au niveau du cockpit. Sur chaque intercom, la fenêtre représentant Quatre disparut dans des parasites, tandis qu'un hurlement déchirait l'air.
Le cockpit du Gundam s'ouvrit, et une forme en descendit, tombant lourdement sur le sol dur, immobile.
TROWAAAAA!
Le cri lancé la veille revint immédiatement en mémoire au Français. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il se rendit contre de son erreur. Il ne s'en était jamais vraiment rendu compte avant: Quatre Raberba Winner ne mentait JAMAIS. Et lui, il l'avait repoussé, ne l'avait pas cru…
Cette fois, il était certain qu'il ne pouvait pas y avoir pire homme au monde que lui-même. Il se détestait.
La mâchoire crispée, les poings serrés sur ses commandes, il regardait son œuvre: Un adolescent, blessé, et à terre. Un garçon plus pur qu'un ange. Peut-être même les avait-il rejoint.
Par sa seule faute.
Duo vit vit le Gundam Heavyarms se désactiver, et une silhouette mince en descendre. Malgré la bataille qui allait sans discontinuer, le pilote de l'armure rouge se précipita vers le corps inanimé de son compagnon de guerre.
-Quatre! Lève-toi, vite! Quatre!
Mais les appels étaient vains.
Trowa retourna le corps.
-…Quatre?! Oh nooooon…
Il avait déjà aperçu quelques traces de sang alors qu'il n'était que de dos, mais là…
La chemise de soie blanche, dont la couleur lumineuse avait été remplacé par une autre plus effrayante, terne et rouge, n'était plus qu'un lambeau de tissu ensanglanté qui masquait à peine les blessures profondes de l'adolescent aux cheveux d'or. Mais ce qui le frappa le plus, ce n'était pas ces blessures trop importantes.
Non.
Ce qui lui faisait le plus mal, c'était les paupières encore ouvertes du garçon, avec ces yeux.
Ces yeux révulsés et dépourvus de vie.
Le brun prit délicatement une des mains fragiles de Quatre dans la sienne.
-Quatre…Pardonne-moi…Je…T'aime…Depuis longtemps…Mais quand…Quand tu me l'as dit…J'ai eu peur…Qu'avec ton empathie, tu…L'ai deviné, et que…Que tu cherches me ridiculiser…Et maintenant,, c'est trop tard…Pardonne-moi…Je t'en prie…
Une larme roula le long de sa joue, descendit la courbe fine de sa mâchoire, et tomba sur le corps.
Le cœur ne battait plus.
Le garçon ferma les yeux.
Plus aucun espoir à garder.
Lorsqu'il rouvrit ses émeraudes, il était seul avec l'Arabe. Il regarda autour de lui, étonné. Le paysage avait disparu. Il se trouvait dans ce qui ressemblait à un cocon. Un large cocon de plumes douces, soyeuses et blanches. Un endroit calme, où avait disparu toute trace d'activité humaines, et de combat. Ils étaient seuls. Mais Trowa s'en souciait guère, et restait à genoux près du corps immobile qui devenait de plus en plus blanc, lui tenant la main, et le suppliant toujours de lui pardonner.
Un écho de cri lui parvint, mais il n'était pas assez net pour qu'il le comprenne.
Duo hurla des avertissements pour Trowa quand un projectiles explosa sur le couple de terroristes. Mais lorsque le nuage provoqué par l'explosion se dissipa, il n'y avait à la place des deux êtres humains qu'une vaste sphère blanche, comme fait d'une multitude de plumes, tel un immense cocon duveteux occasionné par des ailes.
Des ailes d'anges.
Les yeux du jeune Français s'ouvrirent en grand en voyant le corps de Quatre devenir plus lumineux, prenant une couleur d'un blanc presque nuageux, et en sentant la peau jusqu'alors froide commencer à se réchauffer, à devenir presque brûlante. Lentement, les iris reprirent leur place habituelle. Des frissons parcoururent le corps inanimé. Trowa remarqua un léger mouvement au niveau des plaies: elles se refermaient. Le haut du corps de l'Arabe se suréleva, ses lèvres fines esquissant une grimace. Celle-ci s'intensifia, accompagnée d'un petit cri de douleur lorsque, dans son dos, une grande paire d'ailes d'un blanc immaculé déchira le reste du tissu de sa chemise.
Le visage de l'Ange se tourna vers Trowa, le fixant avec un sourire, tandis qu'il se débarrassait des morceaux de tissu de son haut de soie en lambeau.
-Qua…Quatre?!
Le petit blond passa une main sur la joue du garçon, avant de poser délicatement ses lèvres sur celles du pilotes aux yeux verts. Celui-ci écarquilla les yeux, tout d'abord surpris, puis se décontracta pour s'abandonner au baiser. Il tressaillit lorsqu'une langue curieuse s'insinua dans sa bouche, comme dans le même temps deus mains se glissaient sous son pull.
Ils rompirent le contact, et Quatre jeta un coup d'œil au Français.
-Alors?
-Alors je ne dirais qu'une chose: let's go, répondit Trowa.
Le jeune Arabe ne se le fit pas dire deux fois, et lui ôta son pull, qui fut bientôt suivi par le tee-shirt qu'il portait en dessous.
Le plus jeune des pilotes de Gundam s'arrêta brusquement, à califourchon sur le brun allongé sur le sol, ses ailes grand ouvertes dans son dos.
-Trowa…Promet-le-moi, s'il te plait.
Celui-ci lui sourit.
-Quatre, c'est toi que je veux. Sois-en certain.
Après ces paroles, les grandes ailes blanches se refermèrent à demi sur eux. Trowa, comme pour appuyer ses dires, inversa leurs places, renversant doucement l'Arabe sur le dos en l'embrassant. Dans le même mouvement, son entrejambe frôla celle de Quatre qui laissa échapper un gémissement. Eprouvant des désirs similaires à ceux de son futur amant, il recommença le mouvement, se demandant si son pantalon allait tenir bon face à son importante érection.
Sa tête enfouie dans le cou de Quatre, ses doigts agiles réussirent à ouvrir le pantalon du petit blond, et commencèrent à le faire glisser le long des hanches fines, quand le pilote aux yeux bleus le fit de nouveau basculer sur le dos, inversant une fois encore les rôles.
Sans interrompre les frottements, il entreprit de défaire les boutons du jean de Trowa, alors que celui-ci achevait de le débarrasser de son pantalon, qui fut bientôt suivi par celui du Français, et leurs sous-vêtements respectifs volèrent se faire voir ailleurs.
Trowa embrassa une nouvelle fois l'Ange à la peau si chaude. Sa main caressa une des fesses fermes du garçon, avant d'introduire un doigt dans l'intimité jusqu'alors inviolée de Quatre, faisant échapper à celui-ci un gémissement. Voyant son amant se détendre, il en ajouta un deuxième, mais ôta les deux quand Quatre se contracta de nouveau. Celui-ci se tourna vers lui, surpris.
-Je te fais mal, souffla Trowa.
-Non. Trowa, s'il te plait…
Le brun hocha la tête, et réintroduisit un doigt, puis un second, et enfin un troisième. Il commença à les mouvoir, cherchant le point sensible qui provoquait le plus de plaisir chez le petit blond. Lorsqu'il l'eut découvert, il les retira, occasionnant un nouveau gémissement de Quatre, les remplaçant par quelque chose de bien plus imposant. Il le pénétra, le plus délicatement possible, les mains crispées sur la taille de l'Ange, celles de celui-ci les serrant fortement.
Après l'avoir habitué à sa présence en lui, il commença une série de va-et-viens réguliers, essayant de ne pas penser aux gémissements à mi-chemin entre la douleur et le plaisir qui lui parvenaient de son Ange.
Les mains de son amant le serraient de plus en plus forts, faisant apparaître des marques blanches sur sa peau.
Trowa l'embrassa, prodiguant les même mouvements réguliers sur le sexe de Quatre dont les hanches suivaient le mouvement. Celui-ci gémit à travers le baiser, son érection devenant de plus en plus douloureuse.
Le brun se retira un instant, puis rentra une seconde fois, plus brutalement, faisant hurler celui qu'il aimait. Le dos du petit blond se cambra brusquement, serrant les dents pour lutter contre la douleur. Dans un dernier cri, il se libéra dans la main et sur le bas-ventre de Trowa. Celui-ci tenta un instant de résister, puis éjacula sous le plaisir trop intense, avant de s'effondrer doucement sur l'Arabe. Il allait se retirer, quand son amant l'arrêta.
-Non, Trowa, reste encore un peu…Je t'en prie…
Celui-ci l'embrassa de nouveau, puis se retira quelques instants après.
Il s'allongea à ses côtés, posant sa tête sur le bord d'une des ailes soyeuses, un bras en travers du torse de Quatre. Le pilote blond tourna la tête vers lui, un sourire heureux sur le visage.
-Dis Trowa…
-Mmh?
-Tu voudras bien venir avec moi? Demanda Quatre d'un ton incertain. Ils sont d'accord pour que tu m'accompagnes.
Trowa fronça les sourcil.
-Où ça?
L'adolescent pointa un doigt vers le haut, en direction du ciel qui leur était caché par la sphère de plumes blanches.
-Bien sûr! S'exclama Trowa en l'embrassant dans le cou.
"Sors salutis et virtutis mihi nunc contraria, est affectus et defectus semper in angaria; hac in hora sine mora cordis pulsum tangite, quod per sortem sternit fortem mecum omnes plangite."
"Le sort salutaire et valeureux en cet instant contraire, est affecté et défait toujours par l'esclavage; en cet instant sans retard tu touches la corde vibrante, alors si le sort détruit ceux qui sont forts pleurez tous avec moi."
Carl Orff
CARMINA BURANA
© 1937 B.Schott's Söhne, Mainz
FIN
Si cette fic vous a plus, faites-le moi savoir !
Et merci d'avoir réussi à suivre jusqu'au bout.
Me contacter: pascal.delavoie@wanadoo.fr
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