Pour l'amour du go entre autre
Source : Hikaru no Go
Genre: Yaoi. Lemon, lime, la totale lol.
Couple : HikaruXAkira (ça faisait
longtemps ^^)
Auteur : Yuyoko (yuki (je suis en train de changer de pseudo))
Disclaimer: Nan sont pas à moi, on commence à le
savoir.....
Note : Merci à Yun pour sa béta
lect ^^
Chapitre 12
Akira se dépêcha d’entrer dans l’hôpital et couru
presque jusqu’à la chambre d’Hikaru. Il ne prit même
pas la peine de frapper et entra dans la chambre de son petit ami sans ménagement.
Il poussa la porte et trouva Hikaru en jean. Akira sentit le sang lui monter
au nez. La rééducation avait musclé le corps d’Hikaru
davantage et Akira se délectait de voir les courbes sensuelles de son
dos et de ses fins abdominaux. Ses jolie bras musclés étaient mis
délicatement en valeur grâce a son t-shirt noir lui collant au corps
comme si c’était une deuxième peau.
«
Bonjour chaton. » dit il quand le brun entra dans la pièce.
Hikaru allait mettre son 2ème tee shirt coloré, plus large quand
Akira l’arrêta.
«
Tu peux rester comme ça ? » demanda t-il.
«
Pourquoi ? » demanda à son tour Hikaru
«
Je trouve que tu es sexy comme ça. » dit Akira en enlaçant
la taille de son amant.
Hikaru sourit.
«
Vraiment ? » dit-il.
«
Vi, ça te va bien. »
«
Si ça te fait plaisir d’accord. » dit Hikaru en déposant
un doux baiser sur les lèvres du brun aux cheveux longs.
«
vanille. » dit Hikaru en prenant la main d’Akira.
Celui ci sourit sous la remarque et ils sortirent de l’hôpital
en direction du salon de go.
*****************
Isumi regarda le thermomètre.
38.5
Sa température n’avait pas diminué depuis la veille. Isumi
soupira. En le cherchant toute la nuit dans le froid et même la pluie,
Ogata avait du attraper une bonne grippe. Isumi était un peu triste d’aller à la
convention de go et de laisser Ogata tout seul alors qu’il était
malade. Il caressa ses cheveux et le câlina encore un moment. Ogata se
bouinait contre lui et il avait du mal à le quitter, même pour quelques
secondes. Il du se lever quand même pour lui préparer une petite
soupe et des médicaments. Il le prit dans ses bras et lui donna ses gélules.
Puis il changea ses compresses et réajusta ses couvertures. Il s’assit
près du lit et lui prit la main. Il ne lui restait plus que quelques minutes
avant qu’il ne doive partir. Il sentit la main de son amant se refermer
sur la sienne et il entendit sa voix s’élever faiblement.
«
Tu es encore là ? » dit il doucement d’une voix cassée.
«
Tu n’es pas content que je te borde ? »
«
Bien sûr que si, mais tu risques d’être en retard pour la convention. » dit
il avant de partir dans une crise de toux roque
«
J’ai pas envie de te laisser tout seul » dit Isumi en serrant son
amant contre lui.
Ogata se sentait bien dans ses bras si doux. Il ne voulait pas non plus que
le brun le quitte tant il était confortable. Mais s’il n’y allait
pas, il serait éliminé d’office.
«
Si tu restes » dit il « je vais te violer et te filer ma crève »
Isumi rigola. « Je m’en fiche, si ils viennent de toi, je peux même
accepter les microbes »
Ogata sourit et attrapa son visage. Il l’embrassa langoureusement. Isumi
se rapprocha pour approfondir le baisé. Ils se quittèrent enfin,
et Isumi se dirigea vers la sortie.
«
Dès que c’est fini, je rentre directement » dit il en refermant
la porte de la chambre. Ogata sourit faiblement. Ca faisait longtemps qu’on
ne s’était pas occupé de lui quand il était malade.
Les rares fois où il l’était, il avait du se soigner tout
seul. Pas de paroles réconfortantes, pas de caresses si douces, pas de
petites soupes préparées avec amour. Personne pour lui rappeler
de prendre ses médicaments…. Comment avait il survécu à ses
grippes post Isumi ? Après tout il s’en fichait, le brun était
là pour lui, et il ne le laisserait jamais partir. Il resterait ensemble
pour toujours et mourraient de vieillesse dans les bras l’un de l’autre.
Prenant soudainement conscience que ce qu’il venait de penser revenait
tout bonnement à se marier avec Isumi, il se secoua la tête. Il
devait vraiment être malade pour se mettre à penser à des
choses pareilles.
Ogata attendit d’entendre le bruit de la porte d’entrer qui se fermait,
signe qu’Isumi était définitivement parti, pour retomber
dans un profond sommeil réparateur, où il espérait laisser
ses pensées obscures.
***************************************************
Ca faisait déjà plusieurs parties qu’il jouait et qu’il
gagnait, mais pourtant, il ne se sentait pas plus rassuré pour autant.
Il ne comprenait pas pourquoi, mais quelque chose au fond de son cœur l’empêchait
d’être totalement détendu. Il avait du mal à l’accepter,
mais, il devait l’admettre. Il était stressé. C’était
la première fois qu’il se sentait aussi angoissé. Il avait
déjà ressentit ce sentiment, mais là il le trouvait doublé et
commençait à se sentir mal. Ko Yongha était venu le narguer
et il se sentait frustré de ne pas pouvoir l’affronter devant un
goban. Après, Hon Suyon était venu lui promettre de gagner toutes
ses parties pour l’affronter à son tour. Heureusement, son petit
ami ne l’avait pas quitté, à part pour jouer leur partie
et l’aidait à gérer toute cette pression. Le jeune homme
aux cheveux blonds et bruns, s’assit sur un banc, attendant sa prochaine
partie.
Il essaya de respirer plus doucement et de se calmer, sans résultat. En
plus, ce stress qui avait commencé depuis quelques jours, le frustrait
au plus au point puisqu’il n’arrivait plus à s’exciter.
Il avait essayé de se soulager plusieurs fois, mais n’y arrivait
plus. Il était d’autant plus dégoûté, qu’il
aurait voulu profiter de ce temps pour faire des cochonneries à Akira…
Il soupira.
«
Qu’est- ce qui ne va pas Hikaru ? » demanda Akira qui l’avait
rejoint avec deux boissons en canette.
«
Rien, rien » soupira Hikaru.
«
Tu crois que tu parles à qui là ? » dit Akira « Allez
dis moi tout, tu sais bien que je sais reconnaître quand tu mens. »
«
Je me sens juste un peu stressé. » Dit Hikaru « Mais ça
va, pas de quoi fouetter un chat. »
Akira s’approcha de lui et lui massa les épaules. Hikaru apprécia
le contact et ferma les yeux en essayant de se détendre, mais rien n’y
faisait.
«
Hikaru, peut-être que tu devrais te débarrasser de ton stresse d’une
autre façon. » chuchota Akira à son oreille.
Hikaru lui lança un regard interrogatif, et le jeune homme continua.
«
J’ai envie….. » articula Akira en rougissant. Ca paraissait
bête, mais comme ça faisait un moment qu’ils ne s’envoyaient
plus en l’air comme des lapins, il se sentait un peu gêné.
«
Tu vois… Ca fait longtemps, qu’on a rien fait ensemble… Je
suis un peu frustré… » dit il finalement. « Mais si
tu ne veux pas, c’est pas grave, je peux attendre… » ajouta
t-il précipitamment. Une question traversa l’esprit d’Hikaru.
«
Akira… ça t’arrive de te masturber quand tu es en manque
? »
«
Hikaru !! » gronda Akira
«
Ben quoi!? » demanda Hikaru. « Ce serait normal…. »
Akira s’assit penaud à côté de lui.
«
Ca m’est arrivé une fois…. » Bégaya t-il.
«
Et tu pensais à moi j’espère ? » demanda Hikaru.
«
Bien sûr !!! » dit Akira instantanément mesurant ensuite l’impact
de ses paroles et rougissant. Hikaru sourit.
«
Dis moi à quoi tu pensais. » lui chuchota t-il doucement à l’oreille.
Akira rougit puis approcha sa bouche de son oreille et commença à lui
chuchoter tout ce qu’il imaginait. Hikaru fut surpris par l’imagination
débordante de son compagnon, et surtout d’y trouver plusieurs éléments
plutôt inhabituelles, particulièrement des jouets très spéciaux.
«
On pourra essayer ton fantasme si tu veux » lui dit il en embrassant
sa joue.
Akira sourit avant de se rendre compte que son érection était toujours
là. Il désirait Hikaru, mais celui ci n’avait pas l’air
prêt, alors Akira posa sa main sur son sexe douloureux en tentant vainement
de le faire rétrécir.
«
Moi aussi j’ai envie de te faire l’amour… » dit soudainement
Hikaru. Il hésita, puis continua en bégayant et rougissant. « Je
me sens stupide, mais je suis impuissant en ce moment…. »
Akira le regardait d’un air ahuris alors il ajouta ;
«
Je n’arrive plus à être excité depuis quelques jours.
Je crois que c’est le stresse. »
Le temps pour Akira de digérer la nouvelle puis il proposa à Hikaru
de le suivre dans les toilettes.
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Hon Suyon aperçu son rival, Shindo Hikaru s’éloigner avec
Akira Toya. Pourquoi se collait il comme ça au fils du Meijin. Il ne comprenait
pas. Il aurait aimé que le décoloré fasse attention à lui
et se concentre pour l’affronter. Mais il passait tout son temps à faire
les yeux doux à l’autre imbécile efféminé.
Bon, il n’était pas très viril lui non plus. Il avait grandit,
mais était resté plutôt petit et élancé. Il
avait troqué sa coupe au bol pour un dégradé court et ses
mèches étaient devenues plus rebelles. Il trouvait en tout cas
qu’il était bien mieux qu’Akira. Franchement qu’est-ce
que Shindo lui trouvait. En parlant de lui. Le joueur aux cheveux blonds était
devenu vraiment magnifique. Un corps finement musclé moulé dans
un petit tee shirt noir. Hon Suyon secoua la tête, se débarrassant
de ces pensées impures. Et décida d’aller parler à Shindo
histoire de voir comment il s’en sortait et s’il était prêt
pour leur match. Il se dirigea donc vers les toilettes où il les avait
vu rentrer.
*************************************
«
C’est peine perdue » dit il. Pourtant Akira posa un doigt sur
sa bouche.
«
Chut… Je veux essayer avant que tu baisses les bras. C’est mon rôle
de te faire jouir. »
Convaincu, Hikaru s’assit sur un des sièges et Akira défit
le pantalon, pour trouver le sexe de son amant inhabituellement inactif. Il la
prit dans sa main et commença à la lécher et à la
sucer. Hikaru sentait la chaleur de ses lèvres se répandre sur
son membre, mais n’arrivait pas à être excité.
Akira le mit en entier dans sa bouche et le suça.
Hikaru sembla triste que les attentions de son ami ne fassent que peu d’effet.
«
Quels sont tes fantasmes Hikaru ? » demanda t-il
Hikaru hésita un instant, puis parla doucement.
«
Je t’imagine en te masturbant devant moi, en criant mon nom et en exprimant
le désir sur ton visage et puis le reste…. »
Akira sourit et sortit de la petite cabine pour s’installer sur la plate
forme où était incrustés les lavabos. Il défit sensuellement
sa chemise et Hikaru assit toujours sur son siège n’en croyait pas
ses yeux. Quelqu’un pouvait arriver à n’importe quel moment,
c’était dangereux, mais extrêmement excitant. Le brun maltraitait
maintenant un téton, en décrochant un bouton de son pantalon de
l’autre main. Il fut bientôt complètement nu, et écarta
les jambes. D’une main il impressionna des mouvements de pompe sur son
membre dressé, De l’autre il humecta d’abord ses doigts de
façon sensuelle, puis massa l’anneau de muscle qui constituait son
anus… Il enfonça ensuite les doigts doucement un par un à l’intérieur.
Il gémissait doucement son plaisir à chaque pénétration.
«
Hikaru… » haleta t-il.
Hikaru avait envie de se jeter sur lui mais ne pouvait pas quitter son siège
sans béquilles.
En voyant ce spectacle il sentit une chaleur subite dans son bas ventre.
Il baissa les yeux et se rendit compte qu’il s’était
tendu.
«
Akira » dit il. « Tu as réussis »
Akira sourit et rejoint son amant dans la cabine, Il commença à l’embrasser.
«
Tu es incroyable chaton. Est-ce que tu es conscient que n’importe qui aurait
pu entrer. » lui dit il entre ses baisers.
«
J’étais prêt à tout pour te remettre d’attaque
mon amour, Ca fait trop longtemps que j’attends » dit Akira en continuant
d’échanger de nombreux baisers.
«
On ne pourra pas aller jusqu’au bout… On risque de se salir» dit
il en suçant son menton.
«
J’ai des préservatifs » annonça alors Akira.
«
Tu as tous prévu » sourit le décoloré
«
C’est de ta faute si je suis en manque Hikaru » soupira Akira.
Hikaru donna un dernier baiser au brun mais beaucoup plus long et profond que
les derniers.
«
Laisse moi me faire pardonner. » dit le jeune homme aux mèches
blondes.
Il attrapa un des tétons de son amant entre ses lèvres et celui
ci en soupira automatiquement de plaisir. Il fit jouer sa langue sur le bourgeon
de chair déjà dur et le lécha une dernière fois avant
de faire rouler sa langue jusque dans le nombril d’Akira qu’il lécha à son
tour, tout en caressant doucement son dos.
«
humm… Hikaru… »
Akira soupira et Hikaru le fit s’asseoir sur lui pour reprendre possession
de ses lèvres puis de son cou. Avant d’enfiler les membranes de
plastique. Il suça la peau fine et douce laissant une grosse marque rouge
puis caressa ses lèvres de ses doigts avant de les enfoncer
dans sa bouche pour les humidifier.
«
Tu es sûr que tu veux faire ça ici » demanda Hikaru.
«
Oui » cria presque Akira alors que son compagnon enfonçait un
doigt.
«
J’en ai trop envie pour attendre que tu sortes de l’hôpital » souffla
t-il.
Hikaru enfonça un deuxième doigt puis un troisième et les
ondula à l’intérieur d’Akira.
«
Haa… Hikaru » gémit il.
Le demi blond continuait à faire glisser sa langue sur la peau fine, alors
qu’Akira se mouvait de plus en plus profondément au rythme que lui
imposaient les doigts de son amant. Quand il les retira Akira gémit un
peu plus fort, mais ce fut un long râle de plaisir qui accueillit le membre
gorgé d’Hikaru lorsqu’il le pénétra lentement,
faisant presque durer le plaisir et ainsi souffrir Akira d’impatience.
Hikaru le souleva pour l’enfoncer plus encore soupirant d’extase
en sentant les muscles d’Akira se refermer sur son sexe. Akira se mit à le
chevaucher en criant à chaque fois qu’il sentait le dur pénis
de son amant se frayer un chemin en lui pour atteindre sa prostate. Des ondes
de plaisir se déchargeaient à travers son corps à chacun
de ses mouvements, le faisant gémir de plus en plus fort. Si bien qu’Hikaru étouffa
ses cris par de profonds baisers sans arrêter de caresser la peau douce
et satinée des fesses de son amant
«
On ne doit pas nous entendre » lui susurra t-il bien qu’Akira complètement
perdu dans son plaisir ne devait pas comprendre ses mots.
Akira fit glisser ses doigts dans la chevelure du décoloré en rejetant
la tête en arrière et mordit ses lèvres pour ne
plus crier. (1)
Il fut le premier à se libérer dans un cris de jouissance totale
suivit de près par Hikaru.
Akira déposa sa tête contre l’épaule d’Hikaru,
Et ils restèrent ainsi serré l’un contre l’autre,
dans un contact doux et amoureux.
«
Il faut qu’on retourne jouer nos parties chaton » chuchota Hikaru
en embrassant Akira sur l’épaule.
Akira releva la tête et Hikaru lui embrassa le nez. Puis la bouche.
Akira sourit puis se leva.
Quand ils sortirent des toilettes, Akira déposa un nouveau baiser
sur la joue de son petit ami en souriant.
**************************************
MON DIEU….
Qu’est-ce qu’il venait de voir ?
Qu’est-ce qu’il venait d’entendre ?
Il posa une main sur son pantalon devenu soudain serré.
Les images d’Hikaru et d’Akira défilaient dans sa tête,
les sons lui envahissaient les oreilles. Il sentait le sang lui monter au nez.
Franchement, faire ça dans un lieu public, c’est dégoûtant.
Répugnant
Horrible
Vulgaire…
Mais alors, pourquoi il était aussi excité.
On appela son nom pour une partie et il se dirigea vers les goban. Il passa devant
Hikaru et Akira.
«
Bonne chance Hon Suyon, on se retrouvera devant un goban en final. » dit
Hikaru
Le petit coréen regarda Hikaru et se sentit soudain défaillir alors
que son nez commençait à pisser le sang.
«
Hon Suyon !!! ? » cria Hikaru. Une ombre le dépassa et ce fut Ko
Yongha qui rattrapa Hon Suyon alors que celui ci s’évanouissait.
«
Hon Suyon !!? » répéta t-il plusieurs fois.
Le petit brun ouvrit les yeux pour découvrir les visages de Shindo et
Ko Yongha penchés au dessus de lui visiblement inquiet. Il se
redressa.
«
Ca va aller … » les rassura t-il.
Il se leva aidé par Ko Yongha.
«
Tu es sûr que tu peux jouer ? » demanda le roux.
«
Bien sûr » dit il derechef un peu honteux de ne pas avoir su se contrôler.
Concentrons nous pensa t-il.
Hikaru… Akira…. L’un sur l’autre.
NONNNNNNN
CONCENTRATION
Hikaru embrassant un torse imberbe.
NOOOOOOOOOOON
«
Euh…excusez moi.. » Le rappela une jeune fille occidentale. «Vous êtes
sûr que vous voulez continuer. »
Hon Suyon regarda le jeu et soupira de frustration.
« Je n’ai rien….»
******************************************
Isumi sortit ses clés en appelant l’ascenseur. Il avait quitté la
convention dès qu’il avait pu, mais quand il avait été éliminé,
on lui avait proposé d’autres parties amicales qu’il n’avait
pas voulu refuser. Il avait été inquiet pour Ogata toute la journée.
Le pauvre traînait une grippe tenace depuis 2 jours et ça n’avait
pas aidé Isumi à se concentrer sur des parties rapides de le
savoir seul dans leur appartement.
Il ouvrit sa porte et trouva Ogata assis sur le canapé avec une couverture,
en train de lire un livre.
«
J’ai l’impression que tu vas mieux » sourit Isumi en refermant
la porte.
Ogata lui rendit son sourire et posa son livre en ouvrant les bras.
Isumi sourit de plus belle. Ogata était très câlin quand
il était malade (sûrement quelques neurones brûlés)
et Isumi trouvait ça terriblement attendrissant. Il s’approcha
de l’homme et s’assit sur le canapé en le prenant dans ses
bras. Il caressa doucement son dos et ses cheveux, massant doucement son crâne
et l’enserrant tendrement. Il l’embrassa sur le front pour se rendre
compte qu’il était encore un peu fiévreux mais fut heureux
de voir que la fièvre avait beaucoup baissé. Ogata se colla sur
son épaule, appréciant la chaleur de son partenaire et ses douces
caresses. Il rattrapait des années de tendresse refoulée. Etre
malade lui donnait du temps pour réfléchir, sûrement un
peu trop, et le rendait nostalgique du temps où sa maman le bordait
quand il était malade. Il trouverait sûrement ça pathétique à son âge
s’il ne se sentait pas si bien dans les bras d’Isumi, ou s’il
avait toute sa tête.
«
Comment ça s’est passé ? » demanda fébrilement
Ogata.
«
J’ai été éliminé, mais ça va, j’avais
trop envie de te rejoindre de toute façon. »
«
Tu pourras toujours y retourner, il y a plein d’activité prévu
avec les étrangers »
«
Tu as encore un peu de fièvre » dit Isumi. « Tu as bien
pris tous tes médicaments ? »
Ogata grogna en hochant la tête, les médicaments avaient vraiment
un goût de chiotte et le rendait complètement à l’ouest,
mais il les avait quand même tous pris.
«
Tu es une vrai mère poule… » dit il en grognant.
«
Tu as faim ? » demanda alors le brun, ne faisant pas attention à la
dernière remarque de l’homme.
Ogata remua la tête de gauche à droite toujours perdu dans l’épaule
de son amant.
«
Tu veux pas me rendre mes cigarettes ? » demanda t-il.
«
Non ! Tu sais très bien que ce n’est pas bon pour ce que tu as. »
Ogata soupira. Le seul point négatif d’avoir quelqu’un pour
s’occuper lui, était que cette personne prenait vraiment soin
de sa santé, et avait même caché ses cigarettes. Si il
n’était pas interdit de sortie, il en aurait acheté d’autres,
mais curieusement, ça ne lui était même pas venu à l’esprit
de désobéir à Isumi. Ogata sourit dans sa barbe en pensant
combien il était fou du jeune homme. Maintenant qu’il y pensait … Isumi
ne ménageait pas ses efforts pour lui montrer son amour tous les jours...
Mais… Est-ce qu’un jour, il ne lui viendrait pas l’idée
de s’en aller? A quel point leur relation était sérieuse
aux yeux du brun ? Ogata commençait à se faire vieux... Il était
plus proche du 30 que du 20, et c’était en générale
l’âge où on se casait pour de bon, même si l’idée
ne lui avait jamais parut très alléchante. Si c’était
avec Isumi ça ne le gênerait pas... Mais le brun ? Il était
encore jeune, peut-être qu’il avait envie d’essayer autre
chose avant de choisir ce qu’il voulait faire de sa vie… Quelle
horreur... Peut-être q’un jour il l’abandonnerait … Il
fallait qu’il trouve une solution pour le garder avec lui… Un bruit
d’estomac retentit venant d’Ogata et Isumi sourit.
«
Je vais quand même faire à manger » dit il.
Il se levait, et Ogata sentit un vide l’envahir.
Il attrapa sa main et Isumi le regarda étonné ;
«
Isumi » dit il.
«
Est-ce que tu veux bien m’épouser ? »
*******************************************
Le jeune homme brun déposa le livre sur l’étalage et en
pris un autre plus volumineux. Cette convention était vraiment une bonne
idée. Il avait déjà trouvé plusieurs livres de
kifus très intéressants, particulièrement un qui comparait
des techniques anciennes avec d’autres plus modernes. Il ne lui restait
que quelques mois avant de repasser l’examen pro et il commençait à perdre
confiance en lui. Surtout après avoir regardé certaines parties
rapides jouer par deux pro coréens 3ème dan. Certes ce n’était
que des parties rapides et ne permettait pas de se rendre vraiment compte du
niveau du jeu, et oui, c’était des 3ème dan, coréens
de surcroît, mais la fluidité du jeu l’avait laissé pantois.
Il commençait à douter qu’il n’ait jamais le niveau
pour parvenir à un tel jeu.
Et puis surtout, il commençait à douter de sa motivation. Il
adorait jouer au go, c’était certain, mais il commençait à se
demander s’il ne désirait pas devenir pro, parce qu’il ne
supportait pas l’échec. Ou si c’était vraiment un
métier qu’il voulait faire.
Comme il fronçait les sourcils un jeune homme s’approcha doucement
de lui.
«
Est-ce que ça va ? » demanda t-il en regardant la couverture du
livre que son compagnon tenait dans les mains.
Le jeune homme eut un léger sourire (ce qui pour lui signifiait un grand
bonheur) à la vue du rouquin.
Il l’enlaça et posa sa tête sur son épaule s’attendant à se
faire repousser, mais étonnement Mitani ne dit rien.
«
Tout va bien… » dit le grand brun.
Mitani n’était pas convaincu. Pas que Kishimoto soit particulièrement
expressif d’ordinaire, mais il avait toujours dégagé une
grande assurance, alors que là il paraissait triste, presque déprimé.
Ca donnait une impression bizarre. En temps normal, en regardant un garçon
comme lui, on avait l’impression de se tenir devant quelqu’un persuadé d’avoir
la science infuse et de tout pourvoir réussir. Mitani prit une grande
respiration intérieur et à la grande surprise de Kishimoto, lui
rendit son étreinte. Il se laissa aller à caresser doucement
ses cheveux.
«
Je vois bien que tu ne vas pas bien. » dit il. « Mais c’est
pas grave si tu ne veux rien me dire »
Il le lâcha
«
Et si on allait ailleurs..? » dit il en rougissant. Il n’appréciait
pas vraiment les démonstrations de tendresse en public.
Kishimoto sourit et prit sa main tendue. Ils s’éloignèrent du stand, l’un pivoine, l’autre tout sourire.
*******
Hikaru se sentait beaucoup mieux maintenant et affrontait ses parties avec
intelligence et technique ; si bien qu’il n’eut aucun mal à éliminer
tous ses adversaires. La médecine par le sexe avait un grand avenir à son
goût.
Il regarda les joueurs qui restaient en liste. Isumi avait perdu contre un
coréen le 2ème jour. Ca n’étonnait pas Hikaru, le
jeune homme n’avait jamais été très bon en parties
rapides. Mais l’intérêt de cette convention faisait que
lors des temps libres, rien n’empêchait les joueurs de se mesurer
entre eux. Bien qu’il ait été réclamé par
quelques joueurs, ce n’était rien comparé à la popularité de
son petit ami qui avait déjà remplie son carnet de bal. Waya
n’était plus en course non plus, lui aussi n’était
pas friand de ce genre de jeu. Mais c’est contre un chinois qu’il
avait perdu. Le demi brun se rappela d’ailleurs que ce dernier, Zhao
Shii avait été capitaine de l’équipe chinoise à la
coupe Hokuto. Il avait d’ailleurs aussi battu Saeki. Hikaru essaya de
se rappeler du nom de ce chinois qui ressemblait tellement à son ami… Le
ping lui semblait il ? Il regarda dans la liste et trouva effectivement le
nom du jeune joueur, encore en course. Il était dans sa catégorie
d’ailleurs. Hikaru ne l’avait pas encore rencontré, mais
puisqu’il ressemblait à Waya, il le reconnaîtrait sûrement
s’il le voyait. Oichi, tout comme Ashiwara avait perdu contre Ko Yongha
ce qui n’étonnait pas non plus Hikaru, par contre il s’inquiétait
pour Hon Suyon. Le petit coréen était sûrement malade après
le saignement de nez qui leur avait fait. Ce n’était pas de chance,
il voulait tellement l’affronter, il devait sûrement être
déçu. Il se promit de lui proposer une partie plus tard.
Akira le rejoint et prit discrètement sa main. Il regarda les résultats
et sourit.
«
Su Hang est toujours en course, tu devrais te méfier de ce coréen. » lui
dit il en montrant le nom du doigt un sourire malicieux aux lèvres.
«
Tu ferais mieux de t’occuper de tes propres coréens à battre
chaton. » dit Hikaru assez mécontent que son petit ami ait l’air
de soutenir son correspondant coréen plutôt que lui.
«
Serais tu jaloux ? » demanda Akira en souriant de plus belle.
«
Ce serait le pompon » soupira Hikaru. « Moi jaloux ?… Pfff »
«
Vous êtes venu voir si je suis toujours en course » dit une voix
dans leur dos.
Ils se retournèrent et trouvèrent Yashiro.
«
Je viens de gagner ma partie. Qui reste t-il en jeu? » demanda t-il
«
Le seul nom que tu as besoin de te souvenir, c’est le mien » dit
Hikaru en souriant.
«
Je préfèrerais, t’affronter en final plutôt que dans
ces ridicules parties rapides. » dit Yashiro.
«
Surtout que je t’ai toujours battu dans ce type de partie. » Sourit
Hikaru.
A la fin de la journée, un tableau s’affichait donnant le nom
des 16 finalistes.
Par ordre alphabétique
Catégorie A 1à 3 dan.
Moline Catherine
Kiyoharu.Yashiro
Le Ping
Shindo Hikaru
Su Hang
Yang Sen
Yeo Ho Kyong
Zhao Shii
Catégorie B 4 à 6 dan
Chang Wufei (2)
Chu Lee
Cheyoung Su
Gun Sen Hang
Newford Kain
Ko Yongha
Kim Young
Touya Akira
En d’autre terme, seul un coréen avait été éliminé et
Akira eu une sueur froide quand il vit que c’était Jeon Sang Ha
, celui qui avait les mêmes mèches que son chéri. Bah,
tant mieux, il n’existait qu’un seul Hikaru de toute façon.
Les autres places se partageaient entre 3 chinois, 1 Thaïlandais et 3
Japonais. Il y avait quand même 2 occidentaux.
Hikaru sourit. Ca s’annonçait palpitant.
Trouvant son compagnon un peu tendu, il lui prit la main et l’embrassa
délicatement.
«
Je suis sûr que tu vas les éclater » dit il doucement.
Akira sourit mais était de plus en plus stressé. D’après
ce qu’il avait vu, les joueurs en course étaient très bons.
Très supérieur à des 6 dan pour la plupart. Même
cet américain jouait de façon surprenante. Et dire qu’il
avait misé son bonheur. Il se reprit.
«
NON ! » se dit il. « Je ne baisserai pas les bras avant d’avoir
tout tenté ! »
Hikaru et lui passèrent le reste de la journée à visiter
les stands et faire d’autres parties amicales. Et d’autres choses
aussi…… Puis Akira raccompagna Hikaru à l’hôpital
où ils se séparèrent avec un dernier baiser, suppliant
le jour de bientôt les réunir.
A suivre
1- Yun : Et il se cogna la tête contre …
Yuyo : N’en rajoute pas >_<
Yun : Lol
2- Yuyo : Ouais… c’est bien lui….
Yun : (J’avais pas fait attention à la 1ère lecture … XD
mdr, )
Yun’ : Bah Fei ?
-Wu :Koa onna ?,
Yun’ :Tu te mets au Go ?
Wu : Ouais, Zechs est pas là, faut bien que je m’occupe
Yuyo : En fait....… je cherchais juste un nom chinois :p