Pour l'amour du go entre autre

 

 

Source : Hikaru no Go
Genre: Yaoi. Lemon, lime, la totale lol.
Couple : HikaruXAkira (ça faisait longtemps ^^)
Auteur : Yuyoko (yuki (je suis en train de changer de pseudo))
Disclaimer: Nan sont pas à moi, on commence à le savoir.....
Note : Merci à Yun pour sa béta lect ^^

Chapitre 12

 

Akira se dépêcha d’entrer dans l’hôpital et couru presque jusqu’à la chambre d’Hikaru. Il ne prit même pas la peine de frapper et entra dans la chambre de son petit ami sans ménagement. Il poussa la porte et trouva Hikaru en jean. Akira sentit le sang lui monter au nez. La rééducation avait musclé le corps d’Hikaru davantage et Akira se délectait de voir les courbes sensuelles de son dos et de ses fins abdominaux. Ses jolie bras musclés étaient mis délicatement en valeur grâce a son t-shirt noir lui collant au corps comme si c’était une deuxième peau.

« Bonjour chaton. » dit il quand le brun entra dans la pièce.

Hikaru allait mettre son 2ème tee shirt coloré, plus large quand Akira l’arrêta.

« Tu peux rester comme ça ? » demanda t-il.
« Pourquoi ? » demanda à son tour Hikaru
« Je trouve que tu es sexy comme ça. » dit Akira en enlaçant la taille de son amant.

Hikaru sourit.

« Vraiment ? » dit-il.
« Vi, ça te va bien. »
« Si ça te fait plaisir d’accord. » dit Hikaru en déposant un doux baiser sur les lèvres du brun aux cheveux longs.
« vanille. » dit Hikaru en prenant la main d’Akira.

Celui ci sourit sous la remarque et ils sortirent de l’hôpital en direction du salon de go.

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Isumi regarda le thermomètre.
38.5
Sa température n’avait pas diminué depuis la veille. Isumi soupira. En le cherchant toute la nuit dans le froid et même la pluie, Ogata avait du attraper une bonne grippe. Isumi était un peu triste d’aller à la convention de go et de laisser Ogata tout seul alors qu’il était malade. Il caressa ses cheveux et le câlina encore un moment. Ogata se bouinait contre lui et il avait du mal à le quitter, même pour quelques secondes. Il du se lever quand même pour lui préparer une petite soupe et des médicaments. Il le prit dans ses bras et lui donna ses gélules. Puis il changea ses compresses et réajusta ses couvertures. Il s’assit près du lit et lui prit la main. Il ne lui restait plus que quelques minutes avant qu’il ne doive partir. Il sentit la main de son amant se refermer sur la sienne et il entendit sa voix s’élever faiblement.

« Tu es encore là ? » dit il doucement d’une voix cassée.
« Tu n’es pas content que je te borde ? »
« Bien sûr que si, mais tu risques d’être en retard pour la convention. » dit il avant de partir dans une crise de toux roque
« J’ai pas envie de te laisser tout seul » dit Isumi en serrant son amant contre lui.

Ogata se sentait bien dans ses bras si doux. Il ne voulait pas non plus que le brun le quitte tant il était confortable. Mais s’il n’y allait pas, il serait éliminé d’office.

« Si tu restes » dit il « je vais te violer et te filer ma crève »
Isumi rigola. « Je m’en fiche, si ils viennent de toi, je peux même accepter les microbes »

Ogata sourit et attrapa son visage. Il l’embrassa langoureusement. Isumi se rapprocha pour approfondir le baisé. Ils se quittèrent enfin, et Isumi se dirigea vers la sortie.
« Dès que c’est fini, je rentre directement » dit il en refermant la porte de la chambre. Ogata sourit faiblement. Ca faisait longtemps qu’on ne s’était pas occupé de lui quand il était malade. Les rares fois où il l’était, il avait du se soigner tout seul. Pas de paroles réconfortantes, pas de caresses si douces, pas de petites soupes préparées avec amour. Personne pour lui rappeler de prendre ses médicaments…. Comment avait il survécu à ses grippes post Isumi ? Après tout il s’en fichait, le brun était là pour lui, et il ne le laisserait jamais partir. Il resterait ensemble pour toujours et mourraient de vieillesse dans les bras l’un de l’autre. Prenant soudainement conscience que ce qu’il venait de penser revenait tout bonnement à se marier avec Isumi, il se secoua la tête. Il devait vraiment être malade pour se mettre à penser à des choses pareilles.
Ogata attendit d’entendre le bruit de la porte d’entrer qui se fermait, signe qu’Isumi était définitivement parti, pour retomber dans un profond sommeil réparateur, où il espérait laisser ses pensées obscures.

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Ca faisait déjà plusieurs parties qu’il jouait et qu’il gagnait, mais pourtant, il ne se sentait pas plus rassuré pour autant. Il ne comprenait pas pourquoi, mais quelque chose au fond de son cœur l’empêchait d’être totalement détendu. Il avait du mal à l’accepter, mais, il devait l’admettre. Il était stressé. C’était la première fois qu’il se sentait aussi angoissé. Il avait déjà ressentit ce sentiment, mais là il le trouvait doublé et commençait à se sentir mal. Ko Yongha était venu le narguer et il se sentait frustré de ne pas pouvoir l’affronter devant un goban. Après, Hon Suyon était venu lui promettre de gagner toutes ses parties pour l’affronter à son tour. Heureusement, son petit ami ne l’avait pas quitté, à part pour jouer leur partie et l’aidait à gérer toute cette pression. Le jeune homme aux cheveux blonds et bruns, s’assit sur un banc, attendant sa prochaine partie.
Il essaya de respirer plus doucement et de se calmer, sans résultat. En plus, ce stress qui avait commencé depuis quelques jours, le frustrait au plus au point puisqu’il n’arrivait plus à s’exciter. Il avait essayé de se soulager plusieurs fois, mais n’y arrivait plus. Il était d’autant plus dégoûté, qu’il aurait voulu profiter de ce temps pour faire des cochonneries à Akira…
Il soupira.

« Qu’est- ce qui ne va pas Hikaru ? » demanda Akira qui l’avait rejoint avec deux boissons en canette.
« Rien, rien » soupira Hikaru.
« Tu crois que tu parles à qui là ? » dit Akira « Allez dis moi tout, tu sais bien que je sais reconnaître quand tu mens. »
« Je me sens juste un peu stressé. » Dit Hikaru « Mais ça va, pas de quoi fouetter un chat. »

Akira s’approcha de lui et lui massa les épaules. Hikaru apprécia le contact et ferma les yeux en essayant de se détendre, mais rien n’y faisait.

« Hikaru, peut-être que tu devrais te débarrasser de ton stresse d’une autre façon. » chuchota Akira à son oreille.

Hikaru lui lança un regard interrogatif, et le jeune homme continua.

« J’ai envie….. » articula Akira en rougissant. Ca paraissait bête, mais comme ça faisait un moment qu’ils ne s’envoyaient plus en l’air comme des lapins, il se sentait un peu gêné.
« Tu vois… Ca fait longtemps, qu’on a rien fait ensemble… Je suis un peu frustré… » dit il finalement. « Mais si tu ne veux pas, c’est pas grave, je peux attendre… » ajouta t-il précipitamment. Une question traversa l’esprit d’Hikaru.
« Akira… ça t’arrive de te masturber quand tu es en manque ? »
« Hikaru !! » gronda Akira
« Ben quoi!? » demanda Hikaru. « Ce serait normal…. »
Akira s’assit penaud à côté de lui.
« Ca m’est arrivé une fois…. » Bégaya t-il.
« Et tu pensais à moi j’espère ? » demanda Hikaru.
« Bien sûr !!! » dit Akira instantanément mesurant ensuite l’impact de ses paroles et rougissant. Hikaru sourit.
« Dis moi à quoi tu pensais. » lui chuchota t-il doucement à l’oreille.
Akira rougit puis approcha sa bouche de son oreille et commença à lui chuchoter tout ce qu’il imaginait. Hikaru fut surpris par l’imagination débordante de son compagnon, et surtout d’y trouver plusieurs éléments plutôt inhabituelles, particulièrement des jouets très spéciaux.
« On pourra essayer ton fantasme si tu veux » lui dit il en embrassant sa joue.
Akira sourit avant de se rendre compte que son érection était toujours là. Il désirait Hikaru, mais celui ci n’avait pas l’air prêt, alors Akira posa sa main sur son sexe douloureux en tentant vainement de le faire rétrécir.
« Moi aussi j’ai envie de te faire l’amour… » dit soudainement Hikaru. Il hésita, puis continua en bégayant et rougissant. « Je me sens stupide, mais je suis impuissant en ce moment…. »
Akira le regardait d’un air ahuris alors il ajouta ;
« Je n’arrive plus à être excité depuis quelques jours. Je crois que c’est le stresse. »
Le temps pour Akira de digérer la nouvelle puis il proposa à Hikaru de le suivre dans les toilettes.

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Hon Suyon aperçu son rival, Shindo Hikaru s’éloigner avec Akira Toya. Pourquoi se collait il comme ça au fils du Meijin. Il ne comprenait pas. Il aurait aimé que le décoloré fasse attention à lui et se concentre pour l’affronter. Mais il passait tout son temps à faire les yeux doux à l’autre imbécile efféminé. Bon, il n’était pas très viril lui non plus. Il avait grandit, mais était resté plutôt petit et élancé. Il avait troqué sa coupe au bol pour un dégradé court et ses mèches étaient devenues plus rebelles. Il trouvait en tout cas qu’il était bien mieux qu’Akira. Franchement qu’est-ce que Shindo lui trouvait. En parlant de lui. Le joueur aux cheveux blonds était devenu vraiment magnifique. Un corps finement musclé moulé dans un petit tee shirt noir. Hon Suyon secoua la tête, se débarrassant de ces pensées impures. Et décida d’aller parler à Shindo histoire de voir comment il s’en sortait et s’il était prêt pour leur match. Il se dirigea donc vers les toilettes où il les avait vu rentrer.

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« C’est peine perdue » dit il. Pourtant Akira posa un doigt sur sa bouche.
« Chut… Je veux essayer avant que tu baisses les bras. C’est mon rôle de te faire jouir. »

Convaincu, Hikaru s’assit sur un des sièges et Akira défit le pantalon, pour trouver le sexe de son amant inhabituellement inactif. Il la prit dans sa main et commença à la lécher et à la sucer. Hikaru sentait la chaleur de ses lèvres se répandre sur son membre, mais n’arrivait pas à être excité.
Akira le mit en entier dans sa bouche et le suça.
Hikaru sembla triste que les attentions de son ami ne fassent que peu d’effet.

« Quels sont tes fantasmes Hikaru ? » demanda t-il

Hikaru hésita un instant, puis parla doucement.

« Je t’imagine en te masturbant devant moi, en criant mon nom et en exprimant le désir sur ton visage et puis le reste…. »

Akira sourit et sortit de la petite cabine pour s’installer sur la plate forme où était incrustés les lavabos. Il défit sensuellement sa chemise et Hikaru assit toujours sur son siège n’en croyait pas ses yeux. Quelqu’un pouvait arriver à n’importe quel moment, c’était dangereux, mais extrêmement excitant. Le brun maltraitait maintenant un téton, en décrochant un bouton de son pantalon de l’autre main. Il fut bientôt complètement nu, et écarta les jambes. D’une main il impressionna des mouvements de pompe sur son membre dressé, De l’autre il humecta d’abord ses doigts de façon sensuelle, puis massa l’anneau de muscle qui constituait son anus… Il enfonça ensuite les doigts doucement un par un à l’intérieur. Il gémissait doucement son plaisir à chaque pénétration.

« Hikaru… » haleta t-il.

Hikaru avait envie de se jeter sur lui mais ne pouvait pas quitter son siège sans béquilles.
En voyant ce spectacle il sentit une chaleur subite dans son bas ventre. Il baissa les yeux et se rendit compte qu’il s’était tendu.

« Akira » dit il. « Tu as réussis »

Akira sourit et rejoint son amant dans la cabine, Il commença à l’embrasser.

« Tu es incroyable chaton. Est-ce que tu es conscient que n’importe qui aurait pu entrer. » lui dit il entre ses baisers.
« J’étais prêt à tout pour te remettre d’attaque mon amour, Ca fait trop longtemps que j’attends » dit Akira en continuant d’échanger de nombreux baisers.
« On ne pourra pas aller jusqu’au bout… On risque de se salir» dit il en suçant son menton.
« J’ai des préservatifs » annonça alors Akira.
« Tu as tous prévu » sourit le décoloré
« C’est de ta faute si je suis en manque Hikaru » soupira Akira.

Hikaru donna un dernier baiser au brun mais beaucoup plus long et profond que les derniers.

« Laisse moi me faire pardonner. » dit le jeune homme aux mèches blondes.

Il attrapa un des tétons de son amant entre ses lèvres et celui ci en soupira automatiquement de plaisir. Il fit jouer sa langue sur le bourgeon de chair déjà dur et le lécha une dernière fois avant de faire rouler sa langue jusque dans le nombril d’Akira qu’il lécha à son tour, tout en caressant doucement son dos.

« humm… Hikaru… »

Akira soupira et Hikaru le fit s’asseoir sur lui pour reprendre possession de ses lèvres puis de son cou. Avant d’enfiler les membranes de plastique. Il suça la peau fine et douce laissant une grosse marque rouge puis caressa ses lèvres de ses doigts avant de les enfoncer dans sa bouche pour les humidifier.

« Tu es sûr que tu veux faire ça ici » demanda Hikaru.
« Oui » cria presque Akira alors que son compagnon enfonçait un doigt.
« J’en ai trop envie pour attendre que tu sortes de l’hôpital » souffla t-il.

Hikaru enfonça un deuxième doigt puis un troisième et les ondula à l’intérieur d’Akira.

« Haa… Hikaru » gémit il.

Le demi blond continuait à faire glisser sa langue sur la peau fine, alors qu’Akira se mouvait de plus en plus profondément au rythme que lui imposaient les doigts de son amant. Quand il les retira Akira gémit un peu plus fort, mais ce fut un long râle de plaisir qui accueillit le membre gorgé d’Hikaru lorsqu’il le pénétra lentement, faisant presque durer le plaisir et ainsi souffrir Akira d’impatience. Hikaru le souleva pour l’enfoncer plus encore soupirant d’extase en sentant les muscles d’Akira se refermer sur son sexe. Akira se mit à le chevaucher en criant à chaque fois qu’il sentait le dur pénis de son amant se frayer un chemin en lui pour atteindre sa prostate. Des ondes de plaisir se déchargeaient à travers son corps à chacun de ses mouvements, le faisant gémir de plus en plus fort. Si bien qu’Hikaru étouffa ses cris par de profonds baisers sans arrêter de caresser la peau douce et satinée des fesses de son amant

« On ne doit pas nous entendre » lui susurra t-il bien qu’Akira complètement perdu dans son plaisir ne devait pas comprendre ses mots.

Akira fit glisser ses doigts dans la chevelure du décoloré en rejetant la tête en arrière et mordit ses lèvres pour ne plus crier. (1)
Il fut le premier à se libérer dans un cris de jouissance totale suivit de près par Hikaru.
Akira déposa sa tête contre l’épaule d’Hikaru, Et ils restèrent ainsi serré l’un contre l’autre, dans un contact doux et amoureux.

« Il faut qu’on retourne jouer nos parties chaton » chuchota Hikaru en embrassant Akira sur l’épaule.

Akira releva la tête et Hikaru lui embrassa le nez. Puis la bouche.
Akira sourit puis se leva.
Quand ils sortirent des toilettes, Akira déposa un nouveau baiser sur la joue de son petit ami en souriant.

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MON DIEU….
Qu’est-ce qu’il venait de voir ?
Qu’est-ce qu’il venait d’entendre ?
Il posa une main sur son pantalon devenu soudain serré.
Les images d’Hikaru et d’Akira défilaient dans sa tête, les sons lui envahissaient les oreilles. Il sentait le sang lui monter au nez. Franchement, faire ça dans un lieu public, c’est dégoûtant.
Répugnant
Horrible
Vulgaire…
Mais alors, pourquoi il était aussi excité.
On appela son nom pour une partie et il se dirigea vers les goban. Il passa devant Hikaru et Akira.

« Bonne chance Hon Suyon, on se retrouvera devant un goban en final. » dit Hikaru

Le petit coréen regarda Hikaru et se sentit soudain défaillir alors que son nez commençait à pisser le sang.

« Hon Suyon !!! ? » cria Hikaru. Une ombre le dépassa et ce fut Ko Yongha qui rattrapa Hon Suyon alors que celui ci s’évanouissait.
« Hon Suyon !!? » répéta t-il plusieurs fois.

Le petit brun ouvrit les yeux pour découvrir les visages de Shindo et Ko Yongha penchés au dessus de lui visiblement inquiet. Il se redressa.

« Ca va aller … » les rassura t-il.

Il se leva aidé par Ko Yongha.

« Tu es sûr que tu peux jouer ? » demanda le roux.
« Bien sûr » dit il derechef un peu honteux de ne pas avoir su se contrôler.

Concentrons nous pensa t-il.
Hikaru… Akira…. L’un sur l’autre.
NONNNNNNN
CONCENTRATION
Hikaru embrassant un torse imberbe.
NOOOOOOOOOOON

« Euh…excusez moi.. » Le rappela une jeune fille occidentale. «Vous êtes sûr que vous voulez continuer. »

Hon Suyon regarda le jeu et soupira de frustration.

« Je n’ai rien….»

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Isumi sortit ses clés en appelant l’ascenseur. Il avait quitté la convention dès qu’il avait pu, mais quand il avait été éliminé, on lui avait proposé d’autres parties amicales qu’il n’avait pas voulu refuser. Il avait été inquiet pour Ogata toute la journée. Le pauvre traînait une grippe tenace depuis 2 jours et ça n’avait pas aidé Isumi à se concentrer sur des parties rapides de le savoir seul dans leur appartement.
Il ouvrit sa porte et trouva Ogata assis sur le canapé avec une couverture, en train de lire un livre.

« J’ai l’impression que tu vas mieux » sourit Isumi en refermant la porte.

Ogata lui rendit son sourire et posa son livre en ouvrant les bras.
Isumi sourit de plus belle. Ogata était très câlin quand il était malade (sûrement quelques neurones brûlés) et Isumi trouvait ça terriblement attendrissant. Il s’approcha de l’homme et s’assit sur le canapé en le prenant dans ses bras. Il caressa doucement son dos et ses cheveux, massant doucement son crâne et l’enserrant tendrement. Il l’embrassa sur le front pour se rendre compte qu’il était encore un peu fiévreux mais fut heureux de voir que la fièvre avait beaucoup baissé. Ogata se colla sur son épaule, appréciant la chaleur de son partenaire et ses douces caresses. Il rattrapait des années de tendresse refoulée. Etre malade lui donnait du temps pour réfléchir, sûrement un peu trop, et le rendait nostalgique du temps où sa maman le bordait quand il était malade. Il trouverait sûrement ça pathétique à son âge s’il ne se sentait pas si bien dans les bras d’Isumi, ou s’il avait toute sa tête.

« Comment ça s’est passé ? » demanda fébrilement Ogata.
« J’ai été éliminé, mais ça va, j’avais trop envie de te rejoindre de toute façon. »
« Tu pourras toujours y retourner, il y a plein d’activité prévu avec les étrangers »
« Tu as encore un peu de fièvre » dit Isumi. « Tu as bien pris tous tes médicaments ? »

Ogata grogna en hochant la tête, les médicaments avaient vraiment un goût de chiotte et le rendait complètement à l’ouest, mais il les avait quand même tous pris.

« Tu es une vrai mère poule… » dit il en grognant.
« Tu as faim ? » demanda alors le brun, ne faisant pas attention à la dernière remarque de l’homme.

Ogata remua la tête de gauche à droite toujours perdu dans l’épaule de son amant.

« Tu veux pas me rendre mes cigarettes ? » demanda t-il.
« Non ! Tu sais très bien que ce n’est pas bon pour ce que tu as. »

Ogata soupira. Le seul point négatif d’avoir quelqu’un pour s’occuper lui, était que cette personne prenait vraiment soin de sa santé, et avait même caché ses cigarettes. Si il n’était pas interdit de sortie, il en aurait acheté d’autres, mais curieusement, ça ne lui était même pas venu à l’esprit de désobéir à Isumi. Ogata sourit dans sa barbe en pensant combien il était fou du jeune homme. Maintenant qu’il y pensait … Isumi ne ménageait pas ses efforts pour lui montrer son amour tous les jours... Mais… Est-ce qu’un jour, il ne lui viendrait pas l’idée de s’en aller? A quel point leur relation était sérieuse aux yeux du brun ? Ogata commençait à se faire vieux... Il était plus proche du 30 que du 20, et c’était en générale l’âge où on se casait pour de bon, même si l’idée ne lui avait jamais parut très alléchante. Si c’était avec Isumi ça ne le gênerait pas... Mais le brun ? Il était encore jeune, peut-être qu’il avait envie d’essayer autre chose avant de choisir ce qu’il voulait faire de sa vie… Quelle horreur... Peut-être q’un jour il l’abandonnerait … Il fallait qu’il trouve une solution pour le garder avec lui… Un bruit d’estomac retentit venant d’Ogata et Isumi sourit.

« Je vais quand même faire à manger » dit il.

Il se levait, et Ogata sentit un vide l’envahir.
Il attrapa sa main et Isumi le regarda étonné ;

« Isumi » dit il.
« Est-ce que tu veux bien m’épouser ? »

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Le jeune homme brun déposa le livre sur l’étalage et en pris un autre plus volumineux. Cette convention était vraiment une bonne idée. Il avait déjà trouvé plusieurs livres de kifus très intéressants, particulièrement un qui comparait des techniques anciennes avec d’autres plus modernes. Il ne lui restait que quelques mois avant de repasser l’examen pro et il commençait à perdre confiance en lui. Surtout après avoir regardé certaines parties rapides jouer par deux pro coréens 3ème dan. Certes ce n’était que des parties rapides et ne permettait pas de se rendre vraiment compte du niveau du jeu, et oui, c’était des 3ème dan, coréens de surcroît, mais la fluidité du jeu l’avait laissé pantois. Il commençait à douter qu’il n’ait jamais le niveau pour parvenir à un tel jeu.
Et puis surtout, il commençait à douter de sa motivation. Il adorait jouer au go, c’était certain, mais il commençait à se demander s’il ne désirait pas devenir pro, parce qu’il ne supportait pas l’échec. Ou si c’était vraiment un métier qu’il voulait faire.
Comme il fronçait les sourcils un jeune homme s’approcha doucement de lui.

« Est-ce que ça va ? » demanda t-il en regardant la couverture du livre que son compagnon tenait dans les mains.

Le jeune homme eut un léger sourire (ce qui pour lui signifiait un grand bonheur) à la vue du rouquin.
Il l’enlaça et posa sa tête sur son épaule s’attendant à se faire repousser, mais étonnement Mitani ne dit rien.

« Tout va bien… » dit le grand brun.

Mitani n’était pas convaincu. Pas que Kishimoto soit particulièrement expressif d’ordinaire, mais il avait toujours dégagé une grande assurance, alors que là il paraissait triste, presque déprimé. Ca donnait une impression bizarre. En temps normal, en regardant un garçon comme lui, on avait l’impression de se tenir devant quelqu’un persuadé d’avoir la science infuse et de tout pourvoir réussir. Mitani prit une grande respiration intérieur et à la grande surprise de Kishimoto, lui rendit son étreinte. Il se laissa aller à caresser doucement ses cheveux.

« Je vois bien que tu ne vas pas bien. » dit il. « Mais c’est pas grave si tu ne veux rien me dire »

Il le lâcha

« Et si on allait ailleurs..? » dit il en rougissant. Il n’appréciait pas vraiment les démonstrations de tendresse en public.

Kishimoto sourit et prit sa main tendue. Ils s’éloignèrent du stand, l’un pivoine, l’autre tout sourire.

 

*******

Hikaru se sentait beaucoup mieux maintenant et affrontait ses parties avec intelligence et technique ; si bien qu’il n’eut aucun mal à éliminer tous ses adversaires. La médecine par le sexe avait un grand avenir à son goût.
Il regarda les joueurs qui restaient en liste. Isumi avait perdu contre un coréen le 2ème jour. Ca n’étonnait pas Hikaru, le jeune homme n’avait jamais été très bon en parties rapides. Mais l’intérêt de cette convention faisait que lors des temps libres, rien n’empêchait les joueurs de se mesurer entre eux. Bien qu’il ait été réclamé par quelques joueurs, ce n’était rien comparé à la popularité de son petit ami qui avait déjà remplie son carnet de bal. Waya n’était plus en course non plus, lui aussi n’était pas friand de ce genre de jeu. Mais c’est contre un chinois qu’il avait perdu. Le demi brun se rappela d’ailleurs que ce dernier, Zhao Shii avait été capitaine de l’équipe chinoise à la coupe Hokuto. Il avait d’ailleurs aussi battu Saeki. Hikaru essaya de se rappeler du nom de ce chinois qui ressemblait tellement à son ami… Le ping lui semblait il ? Il regarda dans la liste et trouva effectivement le nom du jeune joueur, encore en course. Il était dans sa catégorie d’ailleurs. Hikaru ne l’avait pas encore rencontré, mais puisqu’il ressemblait à Waya, il le reconnaîtrait sûrement s’il le voyait. Oichi, tout comme Ashiwara avait perdu contre Ko Yongha ce qui n’étonnait pas non plus Hikaru, par contre il s’inquiétait pour Hon Suyon. Le petit coréen était sûrement malade après le saignement de nez qui leur avait fait. Ce n’était pas de chance, il voulait tellement l’affronter, il devait sûrement être déçu. Il se promit de lui proposer une partie plus tard.
Akira le rejoint et prit discrètement sa main. Il regarda les résultats et sourit.

« Su Hang est toujours en course, tu devrais te méfier de ce coréen. » lui dit il en montrant le nom du doigt un sourire malicieux aux lèvres.
« Tu ferais mieux de t’occuper de tes propres coréens à battre chaton. » dit Hikaru assez mécontent que son petit ami ait l’air de soutenir son correspondant coréen plutôt que lui.
« Serais tu jaloux ? » demanda Akira en souriant de plus belle.
« Ce serait le pompon » soupira Hikaru. « Moi jaloux ?… Pfff »
« Vous êtes venu voir si je suis toujours en course » dit une voix dans leur dos.

Ils se retournèrent et trouvèrent Yashiro.

« Je viens de gagner ma partie. Qui reste t-il en jeu? » demanda t-il
« Le seul nom que tu as besoin de te souvenir, c’est le mien » dit Hikaru en souriant.
« Je préfèrerais, t’affronter en final plutôt que dans ces ridicules parties rapides. » dit Yashiro.
« Surtout que je t’ai toujours battu dans ce type de partie. » Sourit Hikaru.

A la fin de la journée, un tableau s’affichait donnant le nom des 16 finalistes.
Par ordre alphabétique
Catégorie A 1à 3 dan.
Moline Catherine
Kiyoharu.Yashiro
Le Ping
Shindo Hikaru
Su Hang
Yang Sen
Yeo Ho Kyong
Zhao Shii

Catégorie B 4 à 6 dan
Chang Wufei (2)
Chu Lee
Cheyoung Su
Gun Sen Hang
Newford Kain
Ko Yongha
Kim Young
Touya Akira

En d’autre terme, seul un coréen avait été éliminé et Akira eu une sueur froide quand il vit que c’était Jeon Sang Ha , celui qui avait les mêmes mèches que son chéri. Bah, tant mieux, il n’existait qu’un seul Hikaru de toute façon. Les autres places se partageaient entre 3 chinois, 1 Thaïlandais et 3 Japonais. Il y avait quand même 2 occidentaux.
Hikaru sourit. Ca s’annonçait palpitant.
Trouvant son compagnon un peu tendu, il lui prit la main et l’embrassa délicatement.

« Je suis sûr que tu vas les éclater » dit il doucement.

Akira sourit mais était de plus en plus stressé. D’après ce qu’il avait vu, les joueurs en course étaient très bons. Très supérieur à des 6 dan pour la plupart. Même cet américain jouait de façon surprenante. Et dire qu’il avait misé son bonheur. Il se reprit.

« NON ! » se dit il. « Je ne baisserai pas les bras avant d’avoir tout tenté ! »

Hikaru et lui passèrent le reste de la journée à visiter les stands et faire d’autres parties amicales. Et d’autres choses aussi…… Puis Akira raccompagna Hikaru à l’hôpital où ils se séparèrent avec un dernier baiser, suppliant le jour de bientôt les réunir.

A suivre

 

1- Yun : Et il se cogna la tête contre …
Yuyo : N’en rajoute pas >_<
Yun : Lol
2- Yuyo : Ouais… c’est bien lui….
Yun : (J’avais pas fait attention à la 1ère lecture … XD mdr, )
Yun’ : Bah Fei ?
-Wu :Koa onna ?,
Yun’ :Tu te mets au Go ?
Wu : Ouais, Zechs est pas là, faut bien que je m’occupe

Yuyo : En fait....… je cherchais juste un nom chinois :p