Pour l'amour du go entre autre


Source : Hikaru no Go
Genre: Yaoi, lemon
Auteur : Yuki ^___~
Couple : Hikaru x Akira ; Ogata x Isumi
Disclaimer: C'est un fait, et nous Fikeuses devons nous y résoudre... Ces bishos sont pas à nous (petites larmes)
Note : Je tiens à faire remarquer que l'idée du couple Ogata x Isumi (un de mes couples préférés) m'est venue grâce à la lecture du merveilleux fanfic d'Olessya, "love and go" =^______^=. N'oubliez pas les reviews ^^ kiss


Chapitre 2


Quand il croisa à nouveau Akira, Waya eu du mal à le regarder en face. Mais encore pour lui ce n'était pas trop grave, car leur relation n'avait jamais été bien amicale, et à bien y réfléchir, il ne le regardait pas tellement non plus avant. Là où ça devenait vraiment difficile, c'était quand il voyait Hikaru. Savoir que ce traître avait sympathisé…. Et même plus que sympathisé avec l'ennemi, le mettait dans une rage folle, et pourtant, il ne pouvait pas lui en vouloir. Hikaru était un ami auquel il tenait vraiment, et il ne voulait pas être en froid avec lui. Du coup il en voulait encore plus à Akira. Quand il voyait Hikaru il ne pouvait s'empêcher de les voir ensembles et ça le rendait nerveux. Ne pouvant plus échanger un seul mot avec son ami. Il commençait à s'énerver de cette situation…. Mais que pouvait il y faire..?

Et si leur maître Morishita venait à l'apprendre il serait probablement encore plus furieux que lui.

Waya se demanda comment Ochi et Isumi géraient la situation, mais il n'osait pas vraiment aborder le sujet. Et en fait, ils ne s'étaient pas adressé la parole depuis qu'ils étaient sortis de l'hôtel. Partagés entre la honte et l'anxiété. Anxiété sur ce qu'ils devaient penser de ce qu'ils venaient de voir.

« AAAAAAAAAAAAAAH » cria Waya pour se détendre, « Ca me tue cette histoire !!! »

Et il entra dans le département de go, espérant bien oublier ses pensées en les noyant dans 1 ou 2 parties.

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Isumi reposa le magazine qu'il était en train de lire et qui avait pour titre « les meilleurs espoirs du go japonais » . Il y avait bien sûr en tête d' affiche Akira Toya, puis Shindo Hikaru. La participation de ce dernier à la coupe Hokuto, avait considérablement augmenté l'estime et l'intérêt qu'on lui portait. Isumi rougit en voyant apparaître ces deux noms, ne pouvant s'empêcher de voir se matérialiser dans son esprit deux corps nus enlacés. Il chassa rapidement cette image de sa tête et repris sa lecture. Il parlait aussi un peu de Waya et de Ochi et de quelques autres joueurs, mais malheureusement, son nom à lui n'y était pas. Même si tous les pros n'apparaissaient jamais dans un même article, il se trouvait un peu peiné de ne pas y être alors que Waya avait été mentionné. Heureusement il ne parlait pas non plus de Mashiba, ça aurait été le comble. Un autre nom attira alors son attention. Dans les meilleurs pro actuel, il pouvait lire le nom d'Ogata 11 dan à côté duquel s'étalait une photo en couleur représentant un assez bel homme au cheveux châtains dont le regard profond et froid se cachait derrière des lunettes de vue carrées, lui donnant un air infiniment sérieux et dur. Isumi frissonna. Depuis quelques mois maintenant, Il voyait régulièrement le professionnel de go. Il allait chez lui toutes les semaines, et pour cause, celui ci était devenu son professeur. Comment ? le jeune homme ne le savait pas vraiment. Il avait juste reçu un coup de téléphone un jour lui proposant de participer à son cour. Il y était allé avec joie, heureux de pouvoir rencontrer un joueur de go aussi fort et d'être sous son professorat. Et depuis l'homme lui donnait fréquemment des parties pédagogiques. Mais ces derniers temps, il redoutait les moments où il devait se rendre à ses cours. Il ne comprenait pas pourquoi, mais progressivement, son cœur s'était mis à battre, de plus en plus fort, dès qu'il le voyait, dès qu'il lui parlait. Pourquoi ? Pourquoi ressentait il une telle gène dès qu'il entendait son nom….. ? C'est pourquoi il avait annulé, toutes les sessions qui étaient prévus. Isumi reposa le journal sur l'étalage et passa à la caisse payer ceux qu'il avait choisit. Il décida de passer par le parc pour rentrer chez lui. Plongé dans ses pensées il marchait la tête baissée et pût ainsi éviter une colonie de fourmis en route vers leur propre maison, mais rentra dans un homme qui le croisait. Rouge de confusion, Isumi se noya en excuses, ne regardant même pas le visage de l'homme qu'il avait bousculé.

« C'est bon, ce n'est pas la peine de se mettre dans cet état » maugréa l'homme

« Ogata Sensei ! » dit alors l'adolescent en reconnaissant la personne qui lui faisait face.

« Bonsoir, Isumi kun. » dit l'homme en recrachant une bouffée de fumée. « Ca fait un moment que je ne t'ai pas vu. Il semblerait que tu ais annulé tous les cours qu'on avait prévu. »

« Oui… Je suis désolé, je ne me sentais vraiment pas bien…. » bégaya maladroitement le brun.

« Si tu ne veux pas apprendre avec moi, tu peux le dire tout de suite. Je ne vais pas t'obliger à être mon élève. Peut-être que tu trouves que je ne suis pas un assez bon professeur ? » dit il un sourire ironique aux lèvres.

Isumi avait du mal à garder son calme. Il sentait son cœur battre à tout rompre dans son corps. Au début il ressentait pour Ogata un grand respect, et de l'admiration. Mais plus le temps passait, et plus il prenait des cours avec lui, et plus il se surprenait à aimer être avec lui. Jusque là il ne s'en était pas formaliser, mais depuis qu'il avait espionné Hikaru et Akira ensembles, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il voudrait aussi essayer. A chaque fois il essayait de chasser ses pensées obscènes le plus vite possible de son esprit, mais quand il était avec Ogata il n'arrivait pas à se contrôler. Isumi se demandait même s'il n'était pas en train de dégager des phéromones. Tout ce qu'il souhaitait maintenant c'était de pouvoir s'en aller.

« Non ! Bien sûr que non ! Vous êtes un très bon professeur, et j'ai beaucoup de respect pour vous et votre façon de jouer ! » dit Isumi. « Je crois au contraire que j'ai beaucoup à apprendre de vous… Mais… » Isumi hésita.

Ogata regarda le jeune garçon qui, penaud, n'osait même pas le regarder , il avait l'air sincère alors il ne comprenait pas pourquoi il avait annulé toutes leurs rencontres. Quand le jeune Akira lui avait parlé de cet Isumi que Hikaru considérait beaucoup, il avait été intéressé par un éventuel nouveau génie à suivre. Il cherchait à prendre un élève depuis quelques temps, comme lui avait conseillé le Meijin, mais hésitait beaucoup. Il ne voulait pas se fatiguer avec un gamin chiant ou irrespectueux. Cet Ochi que lui avait présenté Akira ne lui plaisait pas du tout. Il était trop fier et acceptait à peine ses critiques. En plus il était moche et arborait toujours un air supérieur qui l'agaçait prodigieusement. En revanche quand il avait rencontré Isumi, il l'avait tout de suite trouvé très mignon, et avait beaucoup apprécié sa compagnie. Un jeune homme simple, qui voulait progresser plus que tout. Il se disait même qu'il avait enfin trouvé l'élève qu'il cherchait. Alors quand Isumi s'était mis tout à coup à annuler tous leurs cours, ça l'avait vraiment irrité. Il s'était surpris, lui qui avait l'habitude de prendre les choses avec philosophie d'être franchement désappointé.

« Tu dis que tu crois que tu as beaucoup de choses à apprendre de moi, et pourtant tu te permets d'annuler nos cours. » dit il. « Tu n'as pas l'air malade là tout de suite, alors, allons faire une partie. » ordonna Ogata.

Isumi chercha à toute vitesse une excuse pour refuser l'invitation d'Ogata, mais il se voyait mal lui dire combien son esprit pervers le trahissait. Il aurait honte qu'Ogata pense qu'il ne savait pas se contrôler, même si c'était le cas. Mais il ne trouva rien à lui dire et Ogata l'emmena chez lui.

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Akira Toya poussa la porte du salon pour entrer dans une grande pièce à l'ancienne où un homme imposant lisait un journal assis par terre devant une table chauffante. Il vint s'asseoir à côté de lui et sa mère Akiko Toya qui apportait du thé à ce moment lui en servit une tasse avant de s'asseoir à son tour à côté de son mari.

Akira prit sa tasse et but une gorgée de thé en soupirant intérieurement, « la famille Toya au complet » se dit il. Les heures sans Hikaru étaient bien monotones. Il se demandait si son petit ami pensait à lui en ce moment. Ce qu'il faisait, s'il mangeait, ce qu'il mangeait. Est-ce qu'il aurait préféré manger avec lui ? Ces pensées le firent sourire de bonheur. Sourire que son père remarqua.

« _Tu m'as l'air de bien bonne humeur ces derniers temps mon fils, t'es t-il arrivé quelque chose de bien ? » dit il en souriant.

Le père d'Akira, Koyo Toya Meijin, était certes un homme de carrure imposante, et qui inspirait la crainte à beaucoup de gens. Ces colères étaient redoutées par tous et même par son fils. Mais il avait aussi un sourire très doux et Akira l'aimait beaucoup. Il n'osait pas souvent lui mentir, mais quand il s'agissait d'Hikaru il essayait du moins de ne pas dire toute la vérité. Il se voyait mal le présenter à son père en tant que fiancé.

« C'est qu'il a fait très beau aujourd'hui père » se contenta t-il de dire

« Et j'ai pu passer une journée superbe avec Hikaru » termina t-il dans son esprit.

Toya Meijin regarda son fils.

« N'aurais tu pas rencontré quelqu'un par hasard ? » Dit il alors.

Akira parut surpris. Il essaya de sourire à nouveau en demandant.

« Que veux tu dire ? » Mais apparemment il s'y était mal pris car son père renchérit.

« Tu ne sais pas mentir mon fils. Alors comme ça il y a quelqu'un dans ta vie ? »

Akira se sentait mal à l'aise, il ne pouvait pas déguiser la vérité au point de transformer un oui en non. Surtout devant son père. Il aurait aimé avoir la facilité d'Hikaru à mentir à cet instant.

Heureusement, sa mère intervint.

« Allons Allons mon chéri. Tu vois bien que tu le gênes. »

« Je ne l'empêche pas d'avoir des petites amies, après tout il entrera bientôt dans sa 17ème année, mais il doit être au courant des précautions à prendre lorsqu'on sort de façon sérieuse avec une jeune fille. »

Akira était rouge. Si son père savait la nature de sa relation, et son stade, il serait sûrement très choqué.

« Akira est au courant de toutes ces choses » le rassura sa mère.

« N'est-ce pas mon poussin ?»

Akira hocha timidement la tête.

« Très bien, mais j'espère que si tu en viens à ce point avec une fille, tu nous la présenteras, n'est-ce pas Akira ? »

Akira hocha à nouveau la tête.

Il ne mentait pas là, puisqu'il s'agissait d'un garçon…..

Il voulait mettre la tête dans un trou tellement il se sentait gêné. Quand tout à coup un son retentit à l'entrée. Heureux de pouvoir changer le sujet, Akira se proposa pour aller ouvrir la porte. Quelle fut sa surprise quand il ouvrit la porte sur un garçon de son âge.

« Hikaru ? » s'écria t-il. (« mon héros » ajoute l'auteur)

Il était partagé entre la joie et la surprise, et entre l'envie de lui sauter dessus et la peur qu'on le voit s'il faisait ça. Il accepta quand même le baiser furtif que lui donna Hikaru caché dans l'encadrement de la porte et le fit entrer.

« Qu'est-ce que tu fais là ? » demanda t-il.

« Mes parents sont dans un restaurant, comme tu n'habitais pas loin je suis passé te voir. Tu n'es pas content ? »

« Au contraire », répondit Akira, mais tes parents ne seront pas fâchés que tu les laisses ? »

« Tu parles, ils sont bien contents. Par contre, je vais devoir me débrouiller pour rentrer chez moi après » Dit-il en rigolant. « Mais si c'est pour te voir, ça en vaut bien la peine » .

Akira était tellement heureux qu'il aurait voulu l'embrasser mais la voix de sa mère le ramena à la raison.

« Akira ? Qui est-ce ? » cria t-elle alors qu'elle se rapprochait de l'entrée.

Quand elle vit Hikaru sur le pas de la porte elle dit d'une voie douce

« Oh, bonjour jeune homme » Elle était surprise car Akira ne ramenait jamais personne à la maison. Mais elle connaissait cet enfant. Elle l'avait déjà vu de nombreuses fois et se doutait donc qu'il soit un des rares amis de son fils.

« C'est Shindo Hikaru san maman. C'est avec lui que je passe le plus clair de mon temps. » dit alors Akira.

« Oh.. oui, je me souviens, Shindo kun », dit-elle « Merci de prendre soin de mon fils »

Hilaru s'inclina à son tour en disant bonsoir à la mère de son chéri.

« Je suis désolé de vous déranger aussi tard. Je suis juste passer dire bonjour à Toya kun comme j'étais dans le coin. » Dit Hikaru .

« Mais non, vous ne nous dérangez pas le moins du monde » dit elle alors.

« Tu veux faire une partie de go ? » demanda Akira.

« Je ne pourrais pas en faire une longue, parce que je dois attraper le dernier train pour rentrer chez moi. » Dit Hikaru.

« Pourquoi ne resteriez vous pas dormir à la maison ? » proposa alors la mère d'Akira.

« Je ne voudrais pas vous déranger ?» dit Hikaru.

« Au contraire, je suis ravie de vous accueillir. Akira est déjà resté chez vous tant de fois ». Dit elle en souriant.

« Alors ce sera avec plaisir »

Hikaru alla d'abord saluer le père d'Akira, qui n'avait pas l'air aussi ravi que sa femme de voir le jeune Shindo chez lui. Déjà qu'il n'aimait pas beaucoup que son fils soit aussi proche d'un autre joueur, d'autant plus si celui ci était enclin à devenir son plus farouche rival. Mais si en plus il l'était à ce point, ça ne lui disait rien de bon.
S'il savait……..

Puis ils gagnèrent la chambre d'Akira ou celui ci pu enfin serrer l'élu de son cœur contre lui comme il le voulait depuis qu'il était entré.

« Tu m'as manqué » dit-il en se nichant sur l'épaule d'Hikaru.

« On s'est quitté il y a pourtant quelques heures » dit Hikaru en rigolant.

« Mais tu m'as manqué quand même. » dit Akira en relevant la tête pour accepter un baiser d'Hikaru qui répondit

« Tu m'as manqué aussi. Sinon, je ne serais pas venu jusqu'ici pour te voir, et je n'aurais pas eu à affronter ton père ».

Akira sourit.

« Tu as été très courageux » rigola t-il « Mais ma mère était charmée, tu as été si poli, même moi j'étais étonné »

« Tu exagères, je sais me tenir quand même » Dit il d'abord, avant de penser finalement qu'il avait du un peu changer ces derniers temps .

« Ou c'est peut-être à force d'être avec toi, c'est contagieux la politesse »

Ils rigolèrent ensemble avant d'échanger un autre baiser. Si Hikaru ne savait pas que la mère ou pire le père d'Akira pouvait soudain surgir dans la chambre, il aurait poussé Akira sur le lit pour lui faire l'amour tout de suite. Mais il ne pouvait pas, alors il se retenait le mieux qu'il pouvait essayant d'oublier sa frustration.

« Faisons une partie » dit alors Akira sentant probablement la même chose.

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Isumi posa élégamment sa pierre noire sur le goban et attendit une réponse. Celle ci ne tarda pas. L'homme en face de lui était bien un des meilleurs joueurs du japon. Et un élève de Toya Meijin. Il essaya de se concentrer sur la partie en oubliant la chaleur qui montait à l'intérieur de son corps.

Ogata aspira une nouvelle bouffée de sa cigarette, pour la souffler doucement vers le haut. C'était une belle partie. Depuis qu'il jouait avec lui, il avait remarqué qu'Isumi avait un fort potentiel . C'était intéressant de jouer contre lui, ses parties étaient bien menées, ses coups réfléchis. Quand il jouait il avait une telle concentration qu'on aurait pu penser qu'il était quelqu'un d'autre. Lui si calme et si doux, paraissait dure et froid. Ce qui lui manquait c'était surtout de l'ardeur. Il était trop peureux, peut-être trop gentil, et n'aimait pas prendre de risque.

« Tu n'as vraiment pas un mauvais niveau. Si tu continues comme ça tu auras vite tes dan »

« Je ne sais pas… J'ai des défauts importants…. »

« Je pense que tu es trop sensible » dit Ogata. « Tu m'as dit que tu étais passé pro cette année ? Avec un niveau pareil, tu aurais pu le faire depuis longtemps, il faut que tu sois plus audacieux, moins peureux sur des actions qui peuvent te rapporter beaucoup. Je t'assure que si je continue à te guider, tu deviendras un grand nom du go. »

Ogata s'arrêta, il s'était emporté. Il se doutait que le jeune Isumi avait un problème avec lui. Il ne savait pas ce que c'était, mais était décidé à le découvrir. Il avait enfin trouvé un élève qui lui plaisait, il n'allait tout de même pas le laisser s'enfuir.

« Bon! Je n'ai pas de temps à perdre, je vais te parler franchement. » commença Ogata en écrasant sa cigarette.

« Je suis très intéressé par te prendre officiellement comme élève. Mais il semble que tu aies un problème avec moi. Alors il faut qu'on règle ça maintenant. Tu ne sortiras pas d'ici avant de me dire quel est ton problème. »

Isumi commençait à se sentir mal, pourquoi avait il fallu qu'il ait des sentiments pour son maître? Il en était sûr maintenant, il avait envie que le professionnel de go le prenne dans ses bras et lui fasse les mêmes choses qu'Hikaru faisait à Akira . Mon dieu, comment pourrait il bien dire à l'homme qui lui faisait face ce qu'il ressentait sans que celui ci le déteste. Et que pouvait il inventer pour ne pas lui dire la vérité ?

« Alors ? » s'impatienta Ogata. « Tu peux au moins m'expliquer pourquoi, si ta raison est valable, je ne t'embêterais plus. »

Isumi ne tenait plus, la voix d'Ogata résonnait dans ses oreilles, le faisait frémir, il avait l'impression que la pièce atteignait des températures volcaniques. Il avait du mal à trouver sa respiration. En fait, il avait peur que son entrejambe finisse par le trahir. Bien, puisqu'il insistait, il allait lui dire pourquoi il ne pouvait pas être son élève.

« Vous voulez savoir pourquoi je ne peux pas être votre élève ? » dit il en se levant. « Très bien ! »

Ogata surpris regarda le jeune homme habituellement si paisible fondre sur lui et poser délicatement ses lèvres sur les siennes.

Le cœur d'Isumi battait dans sa poitrine. Mon dieu, il était en train d'embrasser Ogata sensei. Doucement, tendrement, il profitait pour la première fois et probablement la dernière, des lèvres de celui qui faisait battre son cœur.

Il s'éloigna enfin ; rouge comme une écrevisse trop ébouillantée, d'un Ogata plus qu'étonné,

« Voilà pourquoi ! » dit Isumi.

Ils restèrent à se regarder comme deux chiens de faïence, Isumi osant à peine respirer, et Ogata les yeux encore ronds d'étonnement. En tremblant, Isumi se releva et se prépara à s'en aller en bafouillent un « au au au re revoir » gêné quand quelqu'un attrapa la manche de sa chemise. Et alors qu'Ogata le faisait basculer par terre, son cœur faillit s'arrêter. Est-ce qu'Ogata allait le frapper ?

« Attends.. » dit Ogata au dessus de lui.

Devant le regard interrogateur et surpris d'Isumi, Ogata se pencha doucement et embrassa passionnément le jeune homme. Il fit glisser sa langue sur la sienne, la caressant, jouant avec pendant de longues et agréables secondes. Il mit fin au baiser après avoir goûté complètement à la cavité buccale du beau brun et le regarda.

Isumi, qui était pourtant l'initiateur de ce qu'il venait de se passer était encore stupéfait et ne disait rien. Quand il avait sentit les douces lèvres d'Ogata frôler les siennes, son rythme cardiaque avait passé la cinquième en oubliant toutes les autres vitesses
Ogata ne dit rien non plus. Il ne savait pas vraiment comment réagir face à cette situation. Non seulement il était en train de tromper sa petite amie, mais en plus…. Avec un homme ! et en plus de plus, Il venait d'y prendre vraiment plaisir.

« Isumi kun, je.. » commença Ogata.

« Shut, ne dit rien…» dit Isumi en enlaçant son nouvel amant , l'embrassant à nouveau.

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« J'abandonne » dit Hikaru en s'étalant par terre.

Akira commença à ranger les pierres en souriant. C'était de plus en plus exaltant de jouer avec Hikaru, il s'améliorait de partie en partie, trouvant à chaque fois de nouveaux coups plus intéressants. Il l'avait surpris dans le coin supérieur droit alors qu'il se concentrait à gauche. Un autre joueur moins fort aurait été terrassé. Lui même il y a quelques mois n'aurait peut-être pas été capable de le contrer. Mais si Hikaru progressait énormément, il le faisait aussi, et peut-être un peu grâce à lui. Akira se sentait un peu partagé. Il était fier de son petit ami, mais en même temps il ne devait absolument pas se laisser distancer. Quelle relation bizarre ils avaient. Akira sourit et poussa le goban. Il vint se coucher sur Hikaru toujours par terre et posa sa tête sur son torse. Hikaru passa la main dans ses cheveux lui caressant la tête.

« Hikaru… »

« humm ?… »

« Est-ce qu'on restera toujours ensemble ? »

« Je ne sais pas »

Akira se releva et regarda Hikaru inquiet.

« Je ne sais pas de quoi demain sera fait, mais pour l'instant j'ai envie de rester avec toi pour toujours »

« Même si nos parents ne sont pas d'accord ?»

« Je te promet de ne pas t'abandonner pour une raison aussi stupide »

Akira fut rassuré à ces mots.

« Mais de toutes façons, tant qu'on jouera au go, on sera ensemble »

Cette phrase finit de lui rendre le sourire, il l'embrassa et s'endormit sur sa poitrine.

Quelques heures plus tard la mère d'Akira vint les chercher pour dîner. Elle fut surprise de trouver son fils endormi à côté de son ami. Elle décida de les laisser dormir puisqu'ils semblaient fatigués.

Heureusement qu'Akira et Hikaru bougeaient pendant leur sommeil se dit l'auteur de la fanfic en terminant de taper les derniers mots sur le clavier.

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Ogata continuait à embrasser Isumi tout en le portant, les mains sous ses fesses jusqu'à son lit, alors qu'Isumi l'entourant de ses jambes, lui rendait ses baisers. Il le posa sur le lit et commença à retirer la chemise du jeune homme, qui se laissa faire. Aucun des deux n'étaient expérimentés dans ce domaine. Ogata n'avait pour l'instant fait l'amour qu'à des femmes. Ce qui lui paraissait normal. Mais il ne pouvait plus reculer. Il ne savait pas pourquoi il n'avait pas pu résister au bel Isumi. Certes il était mignon. Mais ça restait un homme. En y réfléchissant, il se rendit compte qu'il n'avait jamais ressenti auparavant l'excitation qui faisait trembler ses mains en ce moment, alors qu'elles parcouraient le corps finement musclé du jeune homme. Aucune femme n'avait jamais fait battre son cœur aussi fort. Il embrassa à nouveau les lèvres souples , puis laissa de nombreux baisers le long de son cou et sur son torse glabre tout en caressant sa peau fine et blanche le long de ses formes rondes. Isumi respirait de plus en plus rapidement. Il avait tellement chaud qu'il pensait être capable de réchauffer toute la Sibérie avec son seul corps. Il avait du mal à croire ce qui lui arrivait, mais ressentait déjà un tel bien être aux simples caresses d'Ogata, qu'il perdait toute notion de logique. Il sentit l'homme un peu hésitant tandis qu'il lui enlevait son pantalon alors il passa timidement la main dans ses cheveux et la fit glisser jusqu'à sa chemise pour la lui ôter à son tour, caressant ainsi sa peau douce et chaude. Ogata le regarda. Son visage était rosi par le désir mêlé à sa timidité. Les paupières fermées, la bouche ouverte pour mieux respirer. Il était si sexy. Il avait maintenant trop envie de lui pour réfléchir. Isumi fut soulagé quand Ogata finit enfin d'enlever son pantalon puis son sous vêtement, libérant son érection qui était gêné par ses vêtements. En la voyant, Ogata se surprit à se sentir oppressé au niveau de l'entrejambe. Il enleva lui même son pantalon et écarta les jambes d'Isumi pour s'attaquer à son membre durci. Les gémissements d'Isumi résonnait agréablement dans ses oreilles, tandis qu'il prenait son sexe dans sa bouche, commençant alors un mouvement de va et vient troublant pour le jeune homme qui se contrôlait de moins en moins.

« Isumi » dit doucement l'homme. « Je n'en peux plus. Je vais le faire maintenant »

Isumi comprit la pensée de son partenaire et rougit en acquiesçant. Ogata enfonça un doigt dans l'intimité chaude de son amant et attendit qu'il s'habitue à sa présence pour en mettre un deuxième et les faire onduler doucement. L'expression de douleur sur le visage d'Isumi se transforma bientôt en expression de plaisir, et quand l'homme aux cheveux châtains le pénétra réellement, il ne put retenir un cri.

« Tu es si chaud… » chuchota doucement Ogata

Isumi se mit les mains devant la bouche pour ne pas exprimer trop fort son plaisir mais Ogata les lui enleva doucement.

« Je veux t'entendre…. » s'entendit il lui dire. Il commença à se mouvoir, se rendant compte de l'étroitesse de son compagnon qui accueillait son membre et du plaisir intense qu'il avait à se sentir en lui. Le jeune homme était complètement esclave de ses attentions frémissant et criant à ses moindres mouvements. Il accéléra et Isumi referma ses jambes sur lui pour accentuer la pénétration qui lui faisait tant de choses. Ogata s'occupa également du sexe de son partenaire en le frictionnant sensuellement et de plus en plus rapidement.

« Ogata.. san… je vais… jouir… » réussit à articuler Isumi entre deux halètements.

« Attend un petit peu » dit l'homme. Il donna un dernier coup de rein et se libéra à l'intérieur de son conjoint sans retenir un râle de satisfaction. Isumi sentit la vague de chaleur se déverser en lui et en cria de plaisir, se libérant lui même à son tour.

Ogata se retira et se coucha à côté d'Isumi reprenant son souffle comme celui-ci. Ils restèrent silencieux un moment jusqu'à ce que quelque peu remis de ses émotions, Isumi s'assoie remontant la couverture pour se cacher sa nudité. Il n'osait pas parler malgré toutes les questions qui envahissaient son esprit. Ogata non plus ne savait pas quoi faire. Il se sentait merveilleusement bien. Il se surprenait à vouloir recommencer. Il s'assit à son tour et caressa le visage d'Isumi. Celui ci ferma les yeux, pour profiter au maximum de sa caresse. Ogata déposa un nouveau baiser sur ses lèvres et le prit doucement dans ses bras, l'invitant à se coucher et dormir avec lui.

Isumi se sentait si heureux qu'il n'osait pas y croire. Il enlaça Ogata et trouva rapidement le sommeil dans la chaleur de son corps.

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Hikaru ne se réveilla qu'au petit matin et fut surpris de se trouver sous une couverture, Akira dormant paisiblement à son côté. La mère d'Akira avait dû nous trouver comme ça et ne pas oser nous réveiller pensa t-il. Il en profita pour regarder le visage endormi d'Akira. Il le faisait à chaque fois qu'ils dormaient ensembles et ne s'en lassait pas. Il avait des traits fins et nobles, de longs cilles sur des yeux en peu en amande. Son visage endormi taisait le regard froid qu'il pouvait parfois avoir, autant que celui qui était doux et rieur, ne laissant qu'un visage inexpressif mais incroyablement beau. Il passa sa main sur sa joue remontant jusqu'à ses beaux cheveux noirs et caressa doucement son front. Sa peau était douce et fine, infiniment agréable à toucher.

Il ne put résister à l'envie de déposer un baiser sur ses lèvres fines et chaudes, mais cela réveilla Akira.

En ouvrant les yeux, il vit le visage de Hikaru au dessus de lui, puis sentit sa main contre sa joue. Il la prit dans la sienne, et déposa un baiser sur sa paume.

« Bonjour Hikaru. » dit il simplement.

« Bonjour mon ange » répondit Hikaru avant de l'embrasser à nouveau.

Akira enlaça Hikaru qui approfondit leur baiser, insérant sa langue plus profondément et mêlant sa salive à la sienne. Il passa la main sous sa chemise explorant la peau douce et chaude de sa poitrine pour passer sur ses reins, ses hanches , ses fesses, ses cuisses. Akira perdant quand à lui ses mains dans ses cheveux. Un bruit de pas presque inaudible dans le couloir attira leur attention et Hikaru lâcha brusquement Akira juste avant que quelqu'un frappe à la porte et l'ouvre. La mère d'Akira fut surprise de les voir déjà réveillés et leur proposa de prendre leur petit déjeuner.

Hikaru était inquiet, il se demandait si le père d'Akira déjeunerait avec eux ce matin.

En effet quand ils arrivèrent dans la salle à manger, Koyo Toya était déjà assis devant une tasse de café, caché derrière un journal. Il salua doucement Hikaru et Akira qui en firent de même. Ensuite il déposa son journal, et regarda Hikaru s'asseoir.

Hikaru était assez nerveux. Et dire qu'il n'était même pas là en tant que petit ami. Une délicieuse odeur émanait de la cuisine, et Akiko arriva bientôt avec un énorme plateau de pancakes, de confitures, de chocolats chauds, de cafés et de pain frais. Akira donna un petit coup de coude à Hikaru qui s'apprêtait déjà à se servir. Lorsque enfin Akiko s'assit, Koyo Toya donna le signal du départ. Akira proposa à Hikaru de le servir, ce qui l'arrangeait au fond ne sachant pas trop comment se comporter. Il mourrait de faim, mais dès qu'il croisait le regard examinateur du meijin, son estomac se retournait d'un coup et il avait l'impression de ne plus rien pouvoir avaler.

Finalement le petit déjeuner se déroula sans encombre.

« Est-ce que tu restes jusqu'à la fin de la journée » demanda Akiko un grand sourire aux lèvres.

« Non, je serais parti avant midi, je ne veux pas vous déranger plus que ça » répondit poliment Hikaru.

« Mais tu ne déranges pas du tout, au contraire, il est tellement rare de voir Akira avec un ami »

« Maman…. » souffla un Akira empourpré.

« Mais comme nous devons partir pour la journée, Akira restera seul jusqu'à ce soir, peut-être devriez vous sortir tous les deux » continua t-elle, s'inquiétant vraisemblablement que son fils se sente isolé pendant son absence.

Hikaru sembla beaucoup plus intéressé.

« Ne vous inquiétez pas madame. Je vais bien m'occuper de votre fils. » Pensa t-il.

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Isumi sortait peu à peu des méandres du sommeil. Il ouvrit doucement les yeux, encore un peu amorphe et fut surpris de tomber nez à nez avec un Ogata Sensei endormi près de lui. En même temps tous les souvenirs de la nuit dernière lui revint et il rougit en y repensant. Il regarda à nouveau Ogata. Ses bras finement musclés l'enlaçaient encore. Il put détailler à loisir son visage. Sans lunettes et décoiffé, Il avait l'air beaucoup plus sympathique. Ses mèches châtains claires presque blondes, retombaient de façon désordonnée devant ses yeux fermés. Il avait des traits virils mais encore jeunes et assez fins. Rien à voir avec son visage de chérubin.. se dit il. Il se demanda alors quelle serait leur relation à partir de maintenant. Est-ce qu'ils allaient se quitter et recommencer à agir comme deux parfaits étrangers? Son cœur se serra. Il n'aimait pas l'idée qu'il ait pu avoir une aventure de passage. Pour lui l'amour était quelque chose d'important et il aurait aimé continuer sa relation avec Ogata. D'autant plus que l'homme lui plaisait énormément. L'image qu'il donnait était pleine de force et de charisme, mais la douceur qu'il avait eu pour lui cette nuit le rendait encore plus beau à ses yeux. L'homme en question bougea les paupières et ouvrit à son tour les yeux. Isumi sentit des lèvres l'embrasser sur la joue alors qu'il avait instinctivement refermés les siens pour feindre le sommeil. Il se sentait maintenant un peu stupide d'ailleurs. Quand il se décida à affronter le regard d'Ogata celui ci avait déjà enfilé un pantalon et une chemise et s'apprêtait à quitter la chambre. Quand il fut sorti Isumi s'affala à nouveau sur le lit. Qu'est-ce qu'il pourrait dire à Ogata quand ils se verraient? Ses joues rosissaient déjà et il se maudissait d'être aussi sensible et timide.

Il finit par prendre son courage à deux mains et sortit de la chambre. Il entra dans le salon qui se divisait en deux parties dont l'une, qui faisait office de salle à manger avec sa table ronde et ses chaises autour, était ouverte sur la cuisine. Isumi rejoint timidement Ogata et s'assit en face de lui.

« Tu as bien dormi ? » Demanda Ogata.

Isumi se contenta d'hocher la tête, ne prenant pas en compte le fait que Ogata derrière son journal ne pouvait sûrement pas le voir. Celui ci continua quand même.

« Ca t'intéresse qu'on se revoie ? » dit Ogata le plus naturellement possible, en cachant son rougissement derrière son journal.

Le visage d'Isumi s'éclaircit. Ogata qui avait levé les yeux de sa soit disant lecture, s'amusa de cette expression de surprise mêlée à une certaine joie et en déduit que son jeune partenaire ne serait pas contre. Il pensa aussi qu'Isumi était vraiment expressif et trouvait ça assez cocasse.

« Tu veux dire.. Sortir ensemble ? » Osa demanda Isumi d'une voix timide.

« Kawai » pensa Ogata avant de répondre.

« En fait… J'ai déjà une petite amie.. »

Isumi cru que son cœur allait s'arrêter

« Ah…. » souffla t-il ne pouvant cacher son dépit.

« Mais.. Je veux continuer à te voir… » dit il

Isumi n'en croyait pas ses oreilles. Ogata voulait trahir sa petite amie. Malgré tout ce qu'il pouvait ressentir pour l'homme, ses principes lui interdisait d'accepter. Il avait été stupide, c'était évident qu'un homme comme Ogata avait déjà une compagne. Et en plus c'était lui qui avait tout provoqué. Il se traita de tous les noms d'oiseaux qui lui venaient à l'esprit intérieurement et dit doucement ;

« Je… Je ne crois pas.. que ce soit une bonne idée… »

« Je te promets de rompre avec elle.. » coupa Ogata. « Mais il me faudra probablement un peu de temps. Je voudrais qu'on continue à se voir malgré tout. »… « Par contre… Est-ce que tu veux toujours être mon élève ? Parce que si notre relation vient à se savoir. Ca risque d…. »

Isumi ne le laissa pas terminer sa phrase et lui sauta dans les bras.

« Isumi ? »

« Ce n'est pas grave. Je suis trop heureux ; je me fiche de ce que les autres diront sur moi. »

Isumi était euphorique, il n'avait pas imaginé qu'Ogata serait prêt à laisser sa petite amie pour lui.

Ogata rendit à Isumi son étreinte. Il ne savait pas trop si ce qu'il faisait était correct. Il n'avait pas pu résister à ce jeune homme, et l'avait réellement aimé cette nuit. Comme il n'avait jamais aimé personne avant ça. Et le fait que ce soit un homme, ne l'avait pas gêné, au contraire, ça l'avait plutôt davantage excité. Avant de s'endormir, des milliers de questions s'étaient imposées dans son esprit. Sur sa sexualité, sur ses véritables sentiments, sur le « qu'en dira t-on ? », sur cette nouvelle relation, sur celle qu'il avait déjà. Et le seul point qu'il ne put pas nier et qui fut clair dans son esprit, c'est son envie de garder le jeune homme près de lui. Il avait décidé avant de fermer les yeux pour le pays des songes, qu'il voulait continuer à voir Isumi comme il l'avait vu ce soir..

Le jeune homme brun, quant à lui, tout heureux qu'il était, décida d'être digne d'Ogata. Il se jurait de rendre son nouveau petit ami le plus heureux possible. Il leva la tête et fit au bel homme en face de lui, un magnifique sourire. Ogata sentit une chaleur dans sa poitrine et sans s'en rendre compte, le lui rendit. (dans la limite de ses compétences en matière de sourire)


à suivre.......



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