Amour impossible



amour impossible Auteur : Taku
Genre : romance, shonen-ai
Base : Yugioh !


Chapitre 2 : Révélation



Yugi :

Cette journée était vraiment belle. Un temps magnifique et agréable malgré que je sois enfermé dans une classe en train d’écouter le cours ennuyeux de notre prof. Je voudrais tant être dehors, m’amuser avec mes amis que de rester assis sur une chaise pendant des heures. Donc, pour m’occuper un peu, je contemplai et caressai ma pyramide. Cet objet était très important pour moi car il symbolisait le lien qui nous unis mon double et moi. J’avais vraiment de la chance d’avoir un ami comme lui. Parfois même, je me demandais si c’était lui mon meilleur ami et non Jôno-Uchi.

J’ai sentit un regard posé sur moi depuis un bon moment. Je relevai la tête et découvrit au loin que Anzu m’observait. Je rougis un peu et cette dernière détourna sa tête subitement, apparemment gênée. Je ne compris pas cette attitude mais ce n’était pas la première fois que je la surpris en train de me regarder. Avait-elle quelque chose à me dire ou elle regardait quelqu’un d’autre ?

Enfin ! La sonnerie retentit. Je me levai, avec hâte, et rangeai mes affaires. Jôno-Uchi s’approcha de moi.

_Dis, Yugi ! Tu veux venir avec nous ? On va aller dans une boutique qui vient juste de sortir !

_Désolé, fis-je, avec un petit sourire triste. Je dois aider mon grand-père à renouveler la boutique.

_Ah, c’est dommage…, dit-il, déçu.

Il fit un sourire.

_Bah, c’est pas grave ! La prochaine fois, on ira ensemble !

_Oui, dis-je en souriant.

_Allez, Yugi ! A demain !

_A demain, Jôno-Uchi !

Puis il partit rejoindre Honda, Bakura et Otogi qui l’attendaient à la porte de sortie. Anzu ne venait pas avec eux ?

_Yugi.

Je me retournai et découvrit une Anzu souriante.

_Tu ne vas pas avec eux ?

_Non, répondis-je, sentant mon cœur se gonfler. Je dois aider mon grand-père ! Mais et toi ?

_Tu sais bien que je travaille le jeudi !

_Ah oui, c’est vrai !

_Tu veux bien me raccompagner un peu ? On prend le même chemin.

_Avec plaisir !

///

On marcha tranquillement sous les rayons du soleil. Anzu était silencieuse. Une chose inhabituelle pour son caractère.

_Qu’est ce que tu as, Anzu ? T’es silencieuse.

_Rien, rien ! dit-elle, soudainement. Je pensais à quelqu’un.

Je savais très bien qui est la personne… Je baissais la tête, regardant mon ombre.

_C’est mon double ?

_Euh… oui…

Sa voix était hésitante et pleine de gêne.

_Ecoute Yugi ! On doit parler ! s’écria soudain Anzu.

On s’était arrêté de marcher. Je la regardai avec surprise.

_Je sais… je sens que tu as des sentiments profonds envers moi mais c’est impossible entre nous !!!!

Cette phrase était comme si le monde était tombé sur moi. Elle, elle était à la fois triste et dure.

_Pou… pour…

J’essayai d’articuler et de faire ma phrase mais c’était impossible. Je sentis une grosse boule naître dans ma gorge et des larmes commencèrent à me picoter mes yeux mais je les retenais de couler et même, si c’est possible, de les faire apparaître.

_Tu dois comprendre, Yugi !! s’écria Anzu.

Elle se calma aussitôt puis rougit de plus belle.

_J’aime… je suis amoureuse de Yami mais pas de toi…, arriva-t-elle à dire.

Là, c’était trop ! Mes larmes coulèrent à renverse sur mes joues. Mon cœur me faisait mal… tellement mal. Anzu me regarda maintenant avec un regard triste.

_Yugi…, dit-elle avec douceur. Je suis désolée…

Sa main se dirigea vers moi mais avant qu’elle ne m’atteigne, je partis à toute vitesse en lâchant un cri de peine et de souffrance.

Sugoroku :

Je découvris Yugi entrer dans la boutique et monter les escaliers sans même me dire bonjour et sans me regarder. Qu’avait-il ? Je n’avais pas vu son visage. Sa tête était baissée. On dirait un chagrin d’amour… Si c’est le cas, je ne peux rien faire. Pour guérir de la blessure, il doit être seul.

Yami :

J’étais assis sur mon trône dans ma chambre de mon âme. Je restais les yeux fermer et les jambes et les bras croisés comme à mon habitude. J’avais encore mes pensées noires dans ma tête. Las de réfléchir, j’ouvris mes yeux et contemplai la porte qui servait d’entrée et de sortie. Cette porte, avec un œil formé dessus, était sinistre et mélancolique. Des fois, j’attendis que quelqu’un ouvrit cette porte lourde et qui me dise comment je vais. Je rêvais même que c’est Yugi qui l’ouvrit, las d’être dans le monde des hommes, et qui voulait rester avec moi. Cette pensée était stupide. Jamais il restera avec moi même si, apparemment, il m’aimait beaucoup.

Soudain, quelque chose me serrai considérablement mon cœur. Cette douleur était si atroce que j’empoignais ma chemise, au niveau de mon cœur. Je sentis, au plus profond de moi, que quelque chose était arrivé à Yugi. Quelque chose d’horrible ! Yugi… attends-moi ! J’arrive près de toi…

J’apparais, en reflet comme d’habitude, dans la chambre de Yugi, yeux fermés. Des sanglots arrivèrent jusqu’à mes oreilles. J’ouvris mes yeux et découvris, avec horreur, mon hôte allongé sur le ventre dans son lit, la tête dans sa taie d’oreiller. Il pleura, pleura. Oh mon dieu ! Qu’a-t-il ? Qu’a-t-il ? La seule pensée qui traversa mon esprit était de le prendre dans mes bras, de le bercer doucement et de le réconforter. Donc je me précipitai vers lui puis tendis mes bras vers lui. Comme à chaque fois, je le traversai. « Soit maudit, puzzle millénaire ! Même dans ses pires situations, même quand Yugi souffre, tu ne veux même pas me donner un corps pour le réconforter. Qu’est ce que tu veux, saloperie ? » Je crois même qu’il n’avait pas senti ma présence.

Qu’importe ma haine envers la pyramide ! Yugi avait besoin de moi en ce moment.

_Yugi ! Qu’as-tu ?

Tout en pleurant, il releva sa tête et me regarda. Je vis un visage d’ange inondé de larmes. Ses beaux yeux violets commençaient à rougir à cause de la fatigue et du chagrin. En contemplant son visage, je ne sentis que de la souffrance dans mon cœur. Rien que de la souffrance. A l’état pure.

_Ya… Yami ? C’est toi ? bégaya-t-il, avec du mal.

_Oui, c’est moi, dis-je, avec une voix douce. Mais dis-moi, qu’as-tu ?

Ses sanglots redoublèrent. Et moi, je ne pouvais même pas le prendre dans mes bras.

_Je ne pourrais jamais !

_Jamais quoi ?

_Yami ! Je ne pourrais jamais te haïr ! Même si elle est amoureuse de toi ! Je ne le pourrais pas !

Je compris aussitôt ce qu’il voulait dire. Cette garce a…

_Oh mon dieu ! J’ai envie de mourir ! Pleurer ! Pleurer jusqu’à que mes yeux n’en puissent plus !!!

_Qu’est ce qu’a dit Anzu ? m’écria-je, avec une fureur que je dissimule tant bien que mal.

_Je n’aurais AUCUNE chance avec elle !!! Elle t’aime, Yami !! Oui, elle t’aime !!!

Cette garce avait osé dire ces choses-là à Yugi. Lui qui conservait une pointe d’espoir qu’un jour, cette salope l’aimerait. Je bouillonnai sur place. C’est impossible ! Je ne pouvais plus me retenir ! « Je vais la tuer !! »

Sugoroku :

Pendant que je rangeai un jeu de société, j’entendis quelqu’un descendre les escaliers. Je me retourna et découvrit que Yugi, le dos tourné, était sur le point d’ouvrir la porte.

_Yugi ! appelai-je.

Il tourna la tête, me regarda quelque seconde, ouvrit la porte puis partit en courant. La personne que j’avais vue là n’était pas mon petit-fils. C’était Yami qui avait pris sa place. Mais quelque chose m’intriguer. Son regard était rempli de haine et de souffrance.

Anzu :

Je servis une personne tout en pensant à Yugi. Son visage remplit de larmes me serrée le cœur. J’espère qu’il comprendrait que j’ai fait ça pour son bien. Je ne voulais pas qu’il ait en lui mon image dans son cœur pour toujours. Il fallait tout casser pour qu’il soit heureux. Attendre la personne aimée alors qu’elle ne viendra jamais. Tu parles d’une vie ! Même si je lui ai fait du mal, il fallait faire cela. Avec du temps, mon image dans son cœur s’effacera pour apparaître une autre personne qui, à son tour, l’aimera. Je sais que c’est très difficile mais il fallait qu’il comprenne que j’aimais Yami. Malgré cela, j’espérais qu’on restera amis.

_ANZU !!!! hurla une voix grave derrière moi.

Je me retourna avec hâte et découvrit Yami, la personne que j’aimais.

Yami :

La haine pure bouillonnait en moi mais je la dissimulai très bien. « Attend, pétasse ! Je vais te faire souffrir autant que tu fais souffrir mon seul et unique amour. L’âme de Yugi dort donc je ne partagerai pas mes souvenirs avec lui. »


A suivre…


N’hésitez pas à m’envoyer vos commentaires, mon mail est taku.satan@caramail.com



Fics Yu-Gi-Oh

Fanfics