Amour impossible



amour impossible Auteur : Taku
Genre : romance, shonen-ai
Base : Yugioh !


Chapitre 3 : Souhait



Yugi :

J’ouvris mes yeux et je découvris le plafond de ma chambre. Il faisait sombre donc je déduis qu’il faisait nuit. J’ai dut m’assoupir à cause de mes pleurs.

_Ah ! Tu es réveillé, chuchota une voix grave.

Je tournai ma tête et vis Yami, assis au bord de mon lit, souriant.

_Je commençais à m’inquiéter. Cela fait des heures que tu dors.

_Ah…, fis-je simplement.

Il me regarda, maintenant, avec inquiétude.

_Est-ce que ça va ? me demanda-t-il.

_Oui, oui !

Il ne semblait pas très convaincu de ma réponse.

_Vraiment ?

_Ben, j’ai encore mal.

_Les chagrins d’amour font très mal, dit-il avec un sourire triste. Et il faut beaucoup de temps pour que les blessures se cicatrisent.

Je le regardai dans les yeux. Ils exprimaient de la tristesse et autre chose que j’arrivais pas à déterminer. On dirait qu’il me cachait quelque chose.

_Qu’est-ce qu’il a ? me demanda mon double.

_Rien, rien ! Je…

Je baissai la tête, pour qu’il ne puisse pas voir mon chagrin dans mes yeux.

_Je me disais que tu as beaucoup de chance qu’Anzu t’aime…

Un lourd silence pesait dans ma chambre. Je n’osais pas relever la tête pour le regarder.

_……mais moi, je ne l’aime pas…

Je relevai subitement la tête, les yeux écarquillés. Yami était très sérieux.

_Je veux dire que je ne suis pas amoureux d’elle. J’aime quelqu’un d’autre.

_Quelqu’un d’autre ? m’écriai-je, surpris.

Yami :

Je le regardai dans les yeux. Je venais de lui avouer que j’aimais une personne autre…

_Mais… qui ? me demanda, innocemment, Yugi.

Une panique s’installa soudain dans mon cœur. Le dire ou ne pas le dire ? Je ne réfléchis que de quelques secondes avant de me décider.

_Hm ! C’est…

_AAH ! s’écria soudain Yugi, rouge pivoine. Mais je n’ai pas le droit de te le demander !! Pardon, Yami, pardon !!!!

Il baissa ses yeux, honteux de demander une question si intime. Sa réaction me fit rire. Il était tellement mignon quand il rougit. Décidément, il me faisait fondre.

_Pourquoi ris-tu ?

_Tu es tellement mignon quand tu rougis, Yugi.

Cette remarque le fit encore plus rouge qu’avant. Je pouvais le comparer à tous les fruits rouges qui existent, aucuns ne feraient le poids. Je riais une fois de plus.

_C’est pas drôle, Yami ! Regarde ma tête, maintenant ! On dirait une cerise !

Cette comparaison me fit rire. Je riais tellement que j’avais les larmes aux yeux.

Yugi :

C’était bien la première fois que je le voyais autant rire. Et j’étais tellement heureux qu’il soit comme ça. Je finis par stopper mes réflexions puis sourit de plus belle.

_Merci beaucoup, Yami, dis-je.

_Hein ? fit Yami, qui avait fini de rire.

_Tu es toujours là quand je vais mal, toujours à me protéger, toujours à me soutenir. Me chouchouter aussi même si tu n’as pas de corps.

Je savais très bien que le mot « corps » lui fit mal. « Je vais exaucer son souhait. »

_Tu veux un corps, Yami ?

_Quoi ? dit-il, déconcerté.

_Ton souhait le plus cher, c’est d’avoir un corps ?

Il regarda la moquette et dit finalement :

_Oui……… mais ce n’est pas mon vœu le plus cher.

_Ah bon ? fis-je, très étonné. C’est quoi, alors ?

Il me regarda droit dans les yeux. Ses yeux étaient très visibles malgré la pénombre. Il s’approcha de moi comme un félin près à bondir sur sa proie. Nos visages étaient tellement proches que je rougis même si, je savais qu’il ne pouvait rien faire parce que ce n’était qu’un reflet.

_Mon vœu le plus cher, c’est de pouvoir te toucher, caresser ta chaude peau, goûter à la douceur de tes lèvres, sentir ton odeur sucrée… Voilà, mon souhait le plus cher !

Je restais muet comme une carpe. Avais-je bien entendu ? Ou était-ce mon imagination ? Si c’était bien vrai alors cela voulait dire que… Je rougis de plus belle.

_M… mais je croyais que tu aimais quelqu’un d’autre…

_La personne que j’aime est devant moi, dit Yami, très sérieux en me regardant droit dans les yeux. Une lueur mystérieuse brillait dans ses yeux.

_Co…

_J’aime la pureté de ton âme, j’aime la finesse de ton corps, j’aime tes yeux d’innocent, j’aime ton sourire d’ange, j’aime le ton de ta voix claire et douce. Même si tu es mon double, même si tu es un homme, je t’aime. Je t’aime à la folie ! Oh oui ! Comme je t’aime, Yugi !

Je restais bouche bée. Qu’est ce qu’il venait de me dire ? Il… il m’aimait ? Il m’aimait de tout son cœur et de toute son âme ? Et moi ? Quels étaient mes sentiments envers lui ? Un ami ? Non, c’était différent. Ce n’était pas la même chose que j’éprouvais envers Jôno-Uchi et même… envers Anzu. C’était tellement étrange… Ses paroles… sa déclaration me réchauffais tellement le cœur. Je ne savais pas pourquoi. Est-ce que je l’aimais aussi, sans que je me rende compte parce que j’avais Anzu dans ma tête ? « Maintenant qu’elle est partit, je… je crois que… je suis même sûr que… » Cette révélation en moi me fit rougir de plus belle. Je regardai mon double. Il me sourit tendrement.

_J’espère que cette révélation ne t’a pas trop déboussolé et que malgré cela, on restera de bons amis, dit-il avec douceur.

« Un ami ? Non ! Je veux qu’on soit plus que des amis ! » Je rougis encore. Pourquoi avais-je cette pensée là ? Mon cœur battait la chamade. C’était tellement différent d’Anzu. Qu’est ce que c’était ?

Yami me fit un sourire chaleureux et tendit sa main vers ma joue. Elle me traversa et je ne sentis même pas son contact. Je fus attristé et lui aussi. Mon double retira sa main et la regarda.

_Oui, c’est vrai, dit-il en baissant les yeux, sa voix était pleine de tristesse. Je ne peux pas te toucher. Je n’ai pas de corps.

_Je veux que tu ais un corps, Yami !!!

Il me regarda, surpris.

_Je veux que tu retrouves ta chair ! ! Je veux que tu me touches, que je sente ta chaleur, ta douceur ! ! ! Je veux que tu m’embrasses, que tu me tiennes dans tes bras !!! Que tu me donnes cet amour que je ne connais pas et que je cherche tant !!!

Je disais cela en criant et je pensais vraiment ce que je disais. Et mon double me regarda, sans bouger.

_JE VEUX QUE TU REVIENNES DANS NOTRE MONDE ! JE T’AIME, YAMI ! !

A peine avais-je prononcé ces mots que ma pyramide brilla de tout son éclat. Son aura dorée inondait ma chambre. Je protégeai mes yeux de cette forte lumière. Quelques secondes plus tard, la lumière disparut soudainement. J’ouvris mes yeux et découvris une chose TRÈS étonnante : les plis de ma couverture sous le poids de Yami. « Oh mon dieu! Cela veut dire que… » Je pleurai de joie alors que Yami regardait les plis de la couverture, l’air stupéfait. Je ne le laissais pas le temps de réfléchir que, je sautai dans ses bras et j’en forçai notre étreinte, trop heureux qu’il soit complètement là.

Yami :

Je ne pouvais pas le croire ! J’avais un corps et Yugi était dans mes bras. Je pouvais enfin sentir sa chaleur… comme c’est agréable. Je passai mes bras autour de sa taille et je caressai sa joue contre la mienne. Elle était mouillée.

_Pourquoi pleures-tu ?

_Je pleure de joie ! Oh mon dieu ! Je suis si heureux que tu sois là !

Je fis un sourire et je le regardai dans ses beaux yeux.

_Tu m’aimes ?

_O… oui… je t’aime, dit-il, timidement.

Je lui fis un sourire tendre et je déposai mes lèvres sur les siennes. Comme elles étaient douces, elles avaient le goût du miel. « Oh mon amour ! Comme je t’aime, je veux rester éternellement avec toi. »


F I N


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