Amour interdit


auteur : misao girl
E-mail : misaogirl@aol.com
Disclaimer : ils ne sont pas à moi
genre : yaoi, OOC
couple : INCESTE (Yuki Ayamé); Kyo et Haru, Shiguré et Rin, Hatori et Akito
notes :*...*pour les pensées des persos et italique pour les paroles du narrateur et entre [...]les commentaires de la fanfikeuse complétement tarée^^


Chapitre 8


Akito se réajusta dans les bras puissants et réconfortants du médecin nichant sa tête contre son cou. Hatori se mit à caresser les fins cheveux du jeune homme passant ses bras autour du kimono trop grand d'Akito qui laissait entrevoir ses fines jambes et le torse pâle du jeune homme, il était si désirable ainsi surtout qu'il s'abandonnait totalement à cette douce étreinte. Hatori posa sa tête sur celle de son chef sentant l'odeur de vanille de ses cheveux et se mit à penser à l'attitude du jeune homme.

*Je ne m'attendais pas à une telle déclaration de sa part, je savais qu'il n'était pas si égoïste que ce qu'il voulait faire croire... Mais de là à entendre qu'il était prêt à se séparer de Yuki et à le laisser avec un autre homme si c'était le seul moyen de le rendre heureux... Je suis très surpris et heureux aussi, heureux car il me donne une chance de l'approcher, de soigner les blessures de son coeur... Seulement est-ce que cela va durer ? J'ai l'impression qu'il est encore sous le choc de la révélation de la relation des deux frères... Si c'est réellement le cas que va-t'il se passer quand il aura repris possession de ses moyens ? Va t-il oublier toutes ses bonnes paroles et s'en prendre à Yuki et Ayamé et va t'il me repousser ? Je ne sais plus quoi penser... L'attitude d'Akito m'a toujours intrigué, il est imprévisible... Il est capable d'être très calme et quelques secondes après se mettre dans une colère noire... Et pourtant quand je le vois ainsi dans mes bras, j'ai l'impression qu'il est si innocent, si inoffensif, j'ai tellement envie de le protéger... *

Hatori finit par s'endormir à son tour bercé par la respiration régulière du jeune homme et la chaleur procurée par la proximité de leur corps. Environ une heure plus tard, Akito se réveilla à cause d'un rayon de soleil qui persistait à lui gâcher son sommeil. Il resta attendri devant la vision qu'offrait Hatori, ce dernier tenait possessivement son chef dans ses bras entravant toute possibilité de sortie. *Décidément... pensa Akito.* Le jeune homme put enfin se libérer après de multiples manoeuvres plus habiles les unes que les autres et se faufila sans un bruit hors de la chambre. Il se dirigea vers le salon où il retrouva les deux frères en train de prendre leur petit déjeuner, il ne put s'empêcher de leur lancer un regard noir. Ayamé se mit devant son frère voulant le protéger en cas d'attaque de leur chef alors que Yuki frissonnait devant le regard glacial d'Akito, l'ambiance devint vite étouffante et Yuki avait de plus en plus peur pour son frère. Mais contrairement à toute attente, Akito cessa le duel visuel avec le serpent et sortit du salon se dirigeant vers sa demeure. Les deux frères se regardèrent surpris et soulagés d'avoir échapper à la colère d'Akito.

-Je ne comprend pas sa réaction...

-Moi non plus Yuki.

-Crois-tu qu'il ai abandonné ?

-Je ne sais pas... Peut-être est-ce le calme avant la tempête...

-Ce serait l'hypothèse la plus plausible...

Yuki soupira baissant la tête et Ayamé vint le consoler en le prenant dans ses bras et en parsemant son cou de baisers papillons tandis que Yuki s'abandonnait à cette douce caresse réconfortante.

*********************

Hatori se réveilla avec une étrange sensation, une sensation de manque... Il s'étira longuement maudissant les courbatures dues à la position très inconfortable qu'il avait adopté pour dormir. Il se rendit soudain compte de ce qui manquait, Akito n'était pas là... Hatori se leva immédiatement et parcourut des yeux les salles les plus proches sans trouver trace du jeune homme, il se dirigea précipitamment vers le salon mû par une soudaine impulsion et un mauvais pressentiment. Il y trouva les deux frères faisant le ménage [imagine ces deux-là avec un petit tablier blanc et un plumeau^^MDR^^] et leur lança un regard interrogatif, Yuki baissa les épaules en signe de désespoir tandis qu'Ayamé se lançait dans un discours sur les bienfaits du ménage sur la santé. Hatori l'interrompit pendant qu'il était encore temps et leur demanda le pourquoi du comment il leur avait lancé un regard interrogatif c'est-à-dire savoir où était Akito.

-Il est sorti de ta chambre et nous a vu dans le salon, il nous a lancé un regard noir mais n'a pas été violent, il n'a pas cherché à nous blesser que ce soit physiquement ou psychologiquement ... Nous avons trouver son attitude très étrange...

Ayamé répondit à la question du médecin calmement et sérieusement, il voyait très bien que ce dernier était à bout de nerfs et très inquiet à propos de leur chef et ça le serpent pouvait le comprendre étant donné qu'il avait la même attitude avec Yuki, ce besoin de protection toujours présent envers celui qu'on aime... Hatori prit un air soulagé bien qu'il restait soucieux. Il prit congé auprès des frangins et sortit se dirigeant vers la demeure de leur chef.

********************

Akito se prélassait sous la douche depuis une bonne demie-heure réfléchissant à la relation entre Ayamé et Yuki et à ses sentiments envers Hatori. L'eau apaisait ses muscles endoloris et l'aider à se calmer et à réfléchir posément à ses problèmes. Il sortit de cette douche apaisante et enfila un kimono en soie pour ne pas plus abîmer sa peau déjà maltraitée par sa nuit de sommeil hors de son lit, comme toujours son kimono était trop grand pour tenir sur ses frêles épaules et laissait entrevoir une épaule et une partie de son torse. Il frictionna énergiquement ses cheveux qui retombèrent en pagaille sur le front pâle. C'est à ce moment-là qu'il fut rejoint par le médecin qui visiblement avait couru comme le démontrait sa respiration saccadée et ses joues rouges. Akito en fut étonné et lança un regard interrogatif chez le médecin mais celui-ci ne lui répondit pas trop absorbé dans la contemplation de son chef. Hatori avait souvent vu Akito dans des tenues peu habillées après tout il était son médecin mais là... Akito était irrésistible, une telle sensualité se dégageait de lui... Son kimono trop grand laissait entrevoir son torse pâle et son épaule... Cette épaule qui le narguait, cette épaule si délicieuse à sa vue... Akito était le symbole même de la beauté, de la sensualité... Ses cheveux mouillés et désordonnés le rendaient encore plus désirables... Hatori se rapprocha lentement de lui et caressa sa joue, Akito fut surpris par ce geste si tendre et il regarda le médecin avec un air perdu, ce dernier lui sourit en retour et déposa sa tête près du cou du jeune homme respirant l'odeur du shampooing d'amande douce des cheveux tout juste lavés. Le médecin passa ses bras autour de la taille fine d'Akito et le ramena plus près de lui.

-J'ai eu peur en ne te voyant pas au réveil.

-Tu t'es dit que j'en avais profité pour faire une crise répondit Akito avec un ton sarcastique qui blessa Hatori.

-J'y ai songé, je te l'avoue.

-Si tu ne me fais pas confiance,on ne va pas aller loin.

-Ce n'est pas si simple.

-Je sais... A vrai dire je me demande comment tu peux tenir à moi étant conscient de mon attitude par le passé et que j'ai encore aujourd'hui.

-Tout le monde a le droit a une deuxième chance.

-Même après tout le mal que j'ai fait ? Après tout le mal que je t'ai fait... dit Akito en baissant la tête.

-Tu as toi aussi des circonstances atténuantes. Tu subis le plus gros de la malédiction, dès ta naissance on t'a annoncé ta mort prématurée... C'est normal que tu ai pété un plomb... De plus, jamais personne n'a vraiment pris soin de toi, tu n'as jamais eu la chance d'avoir l'amour d'une mère alors une quelconque amitié... Tout le monde s'est toujours comporté avec toi selon le code de la famille, satisfaisant tes moindres caprices mais sans jamais vraiment faire attention à toi, à tes sentiments. La plupart des membres de la famille ne s'intéressent qu'au pouvoir que tu peux leur déléguer, ils ne s'intéressent qu'à l'influence du chef de famille et non d'Akito, le jeune homme fragile apeuré par la malédiction et isolé de tout.

-Pourtant tu n'as pas été ainsi avec moi. Tu t'es toujours préoccupé par moi... Peut-être uniquement car tu es mon médecin...

-Tu sais bien que c'est faux, il me semblait te l'avoir fait comprendre hier et aujourd'hui répondit Hatori en resserrant son étreinte sur le corps frêle et en déposant des baisers papillons sur le cou pâle.

-Je ne m'en étais pas rendu compte... J'ai quelque chose à t'avouer...

Akito s'éloigna du médecin sans le regarder dans les yeux ce qui étonna son aîné. Akito triturait ses mains et ils mordillaient ses lèvres, signes de nervosité. Hatori se rapprocha de lui.

-Quoique tu ai à m'avouer, je te pardonnerais car je tiens à toi... Je t'aime Akito.

Akito fut encore plus blessé par cette révélation et il ne put empêcher quelques larmes de couler.

-Akito ?!

Hatori fut surpris de l'attitude de son compagnon et s'en inquiéta... Qu'est-ce qui pouvait le torturer à ce point ?

-C'est à propos de Kana et la relation que tu avais avec elle...

Hatori leva un sourcil, il ne s'attendait pas à ça.

-Quand vous êtes venus pour me parler de votre relation et du fait qu'elle avait découvert notre secret...

-Et ? Hatori l'incita à continuer.

-Si je me suis mis autant en colère... C'est parce que je me suis laisser emporter par la jalousie. Je me suis senti trahi quand tu me l'as annoncé, je me suis dit que tu allais t'éloigner de moi... Je ne voulais pas perdre un de mes maudits... Mais maintenant je me rend compte que c'était par pur jalousie... Je t'ai blessé car j'étais jaloux... Gomen Hatori.

Akito laissa ses larmes couler, honteux de son attitude. Hatori était trop choqué par réagir... Ce jour-là il avait tout perdu, il avait été tellement malheureux... Il en avait voulu à Akito et à lui-même et il avait même essayer de mettre fin à sa vie pour oublier son chagrin... Mais heureusement ses amis de toujours, Ayamé et Shiguré, avaient été là pour l'empêcher de faire une telle erreur et Hatori leur serait éternellement reconnaissant. Après avoir repris goût à la vie, il avait réfléchi sur la réaction d'Akito et il s'était dit qu'il ne devait pas lui en vouloir car c'était son chef de famille mais aussi parce que le jeune homme avait besoin de ses compétences de médecin et il ne voulait pas condamner davantage Akito qui souffrait déjà assez à cause de la malédiction. Hatori s'était dit que lui avait au moins pu connaître le bonheur et que peu de gens avaient eus ce privilège et qu'Akito faisait parti de ses gens... Il commença à comprendre la raison du comportement violent au quotidien de son chef et essaya de l'aider de son mieux. Puis il s'était peu à peu entiché d'Akito, comprenant sa douleur et la partageant en silence. Il regarda le jeune homme qui pleurait toutes les larmes de son coeur et cette vision l'attendrit. Il s'approcha davantage d'Akito et le serra possessivement dans ses bras.

-Hatori ?

-Tu es pardonné depuis longtemps, maintenant c'est à toi de te pardonner.

-Hatori... Tu es vraiment quelqu'un d'exceptionnel, tu penses toujours aux autres avant toi... Je ne te mérite pas.

-Arrête ça, tu mérites d'être heureux toi aussi.

-Mais tu oublies la malédiction.

-Profitons du temps qui nous reste tout simplement, vivre la vie pleinement c'est la meilleure façon de vivre.

-...

-Tu veux bien tenter l'expérience ?

-Oui. Le jeune homme se bouina davantage contre son aîné et celui-ci l'accueillit avec un sourire.


A SUIVRE



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