Axis

Auteur : Jonsim
Genre : Yaoi, hétéro, aventure, fantastique.
Base : The Gundam Wing’s characters aren’t mine (once again !).
Traduction : Les personnages de Gundam Wing ne m’appartiennent pas, Axis est toujours à moi et la situation n’est plus autant à s’arracher les cheveux je trouve…

 

Chapitre 3 : Explications


« Axel traverse, ce que nous appellerons, des crises, en ce moment, une sorte de mal d’évolution de son état psy, et c’est l’une de ces crises, particulièrement violentes, qui a affecté Duo. Avait expliqué Angel, dans le salon, un peu plus tard, après que Duo se soit remis de son évanouissement et qu’elle ait assuré à Heero que tout irait bien après quelques heures de sommeil. Pourquoi Duo ? Parce qu’il se trouve que son esprit est aligné au sien. Nous avons pu constater, sans pour autant avoir des pouvoirs, psy, et dans d’autres domaines, des similarités entre deux personnes. L’ennui est que dans un cas comme celui qui se présente ici, nous avons quelqu’un qui n’est absolument pas préparé aux pouvoirs mentaux de celui qui se trouve face à cet autre, qui lui possède de nombreux pouvoirs et qui les possède depuis son enfance.
- Ses pouvoirs sont-ils donc si puissants ?! Avait demandé Quatre, impressionné.
- Ils le sont, d’une certaine manière. Avait répondu la jeune fille avec un petit sourire. Tout dépend de ce que tu attribues comme définition au mot puissant mais, oui. Il l’est. Plus que nous quatre réunis dans le groupe. »
Elle avait soupiré et s’était frotté le front, soucieuse.
« Tim, le plus jeune d’entre nous tous, son compagnon Mac, Dotty et moi-même, pouvons lire dans les esprits, déplacer les objets, créer du feu, certains du froid, de l’électricité, tout comme Axel, bref...Avait-elle dit en écartant les mains avec un pauvre sourire devant leurs mines effarées. Je suis désolée, désolée, vraiment, si je vous parais…
- NON ! Ne dis pas cela ! s’exclama Quatre, qui bondit du canapé pour venir vers elle et la prendre dans ses bras. Tu n’es pas un monstre !
- Empathe et pilote de Gundam. Murmura-t-elle en arabe, en le serrant contre elle, plus maternelle qu’amicale. Heureux mélange ! Il va cependant falloir apprendre à renforcer tes défenses mentales, habibi.
- Combien de langues parles-tu ? S’était enquis Trowa, qui n’avait pas compris un mot de ce qu’elle venait de dire mais au vu de l’expression de Quatre, radieuse, il était subjugué par sa facilité d’expression et de communication.
- Quelle importance ? Répondit-elle avec douceur, tandis qu’elle conservait un bras passé autour de la taille du compagnon du jeune homme et que Quatre se nichait contre elle, tel un enfant contre sa mère, heureux. Veux-tu que je t’enseigne, petit homme ? Cela te tenterait-il d’apprendre avec moi ? Ou avec Timothy ? Oui, Tim te conviendrait mieux, il est empathe et le meilleur de nous quatre réunis avec Alex. Tu te sentirais plus fort ensuite, moins vulnérable à ces esprits qui t’environnent, dont tu perçois la souffrance.
- Je veux bien. Accepta l’adolescent avec un sourire timide et Angel déposa un doux baiser sur son front. J’accepte avec joie de le rencontrer !
- Je vais vous laisser, à présent. Axel souffre encore. Il a besoin de moi. Dit-elle avec une lassitude qui n’échappa pas aux jeunes gens, tandis qu’elle se relevait.
- Sa crise va-t-elle encore durer ? Quand prendras-tu le temps de te reposer ? Demanda Quatre, inquiet et elle lui effleura la joue, souriante.
- Tu es gentil mais pour l’instant il est trop tôt pour que je le laisse seul trop longtemps. Je n’aurais en principe pas dû venir mais il a insisté. Déclara-t-elle avec une légère grimace amusante puis elle réfléchit un instant avant de déclarer : Je passerais demain en fin d’après midi, lorsqu’il aura pris une collation et qu’il se reposera. Cela te convient-il ? »
La jeune fille les laissa seuls avec Dotty qui se vit inviter à dîner et cette dernière, qui aurait très bien pu retourner avec ses camarades, était demeurée en arrière sachant parfaitement qu’il y aurait des questions. Puis il y avait un certain jeune chinois pour qui elle venait de se trouver un faible.
« J’ai une faim de loup ! Gronda Duo du fond de son lit, dès qu’il vit arriver Heero, à l’heure du repas du soir les mains encombrées d’un lourd plateau chargé de deux assiettes remplies et d’autres succulentes victuailles.
- Nous avons été particulièrement gâtés ce soir ! Annonça Heero, dont les joues étaient roses. Incroyable ce qu’une femme peut apporter comme changements en peu de temps dans une maison peuplée de mecs !
- Je vois ça. Marmonna son compagnon, les sourcils froncés, qui se dit tout à coup que s’il y avait du bon à la présence d’une femme sous leur toit, il pouvait également y avoir du mauvais. Tu m’as l’air tout chose !
- Je n’aime pas les blondes. » Déclara Heero, d’un ton patient, après avoir déposé le plateau sur une tablette qu’il avait pris soin de monter du salon et rapprocher du lit.
Il vint ensuite poser ses poings fermés de chaque côté des hanches de Duo, conservant ses bras tendus, et demeura ainsi, penché au dessus de lui, avec une expression neutre. Regard levé vers lui, son compagnon l’observait, légèrement tendu, rougissant.
« Ce n’est pas ce que je… Commença-t-il et Heero l’interrompit d’un baiser avant de s’asseoir près de lui, souriant.
- Je n’aime que les châtains aux longs cheveux soyeux et j’adore ça lorsque tu rougis. Lui dit-il tendrement, front posé contre le sien, sa main étant venue se poser le long de sa mâchoire.
- J’aime tes baisers ! Soupira Duo lorsque son estomac produisit tout à coup un gargouillement de protestation fort peu romantique qui rompit le charme et son compagnon lui chatouilla le ventre de l’index.
- Ton estomac n’aime que la nourriture ! Nourrissons le et nous verrons pour les baisers plus tard ! » Dit-il amusé et ils s’empressèrent de faire honneur au délicieux repas qu’avait concocté Dotty.
Ils se délectèrent du contenu de leurs assiettes ainsi que de l’excellent dessert qu’elle avait préparé à la hâte avec les fruits trouvés dans la cuisine.
« C’était divin ! Soupira Duo après avoir émis un rot, discret pour une fois, et Heero vint s’installer dans son dos après avoir débarrassé le plateau.
- Ah ? Je trouve ceci divin ! » Affirma-t-il en l’attirant entre ses jambes pour l’adosser contre sa poitrine, puis il prit sa main avant de déposer un premier baiser sur l’envers de son poignet.
La tête légèrement décalée sur le côté, qui reposait sur l’épaule confortable de son compagnon, Duo l’observait tandis que celui-ci pressait ses lèvres avec gourmandise sur son poignet et le contemplait du coin de l’œil.
« Quoi ? Demanda Duo, alangui, détendu, et si parfaitement bien que la planète pouvait exploser, il s’en moquait bien.
- Je t’adore… »
La bouche de Heero quitta son poignet pour venir se poser sur ses lèvres et ils eurent le même soupir lorsqu’ils débutèrent leur baiser, jouant longuement avec leurs langues et leurs lèvres, avec cette sensation que le temps s’arrêtait pour se relancer aussitôt, les battements de leurs cœurs augmentant progressivement avec leur désir.
« Heero…Soupira Duo, ensuite, le visage réfugié dans le cou de son compagnon. Pardon. Je ne pourrais pas. Pas ce soir…
- Je ne demandais rien, mon âme. Tu es fatigué. Lui dit son compagnon avec tendresse avant de se déplacer un peu dans le lit et de se mettre contre lui pour le prendre sur son épaule. Viens là, installe toi et essaie de te reposer. »
Il déposa un baiser sur la chevelure de Duo lorsque celui-ci fut installé puis ils ne bougèrent plus. Le silence était parfait. Il régnait une paix et un calme qui leur faisait un bien immense. Les criquets chantaient. Ils pouvaient s’entendre par la fenêtre ouverte. Les deux jeunes hommes reposaient dans les bras l’un de l’autre comme si cela avait toujours été et se sentaient bien.
Ils repensaient malgré tout aux évènements de la journée et Duo, qui caressait doucement le bras de son compagnon, se sentait inquiet pour lui.
« Heero ?
- Hm ? Répondit celui-ci, d’un ton rêveur.
- Je t’ai fais peur. Je t’ai rendu malheureux, Hee-chan. Pardon. S’excusa-t-il, attristé, les larmes aux yeux, sachant que Heero ne se libèrerait jamais de ce poids s’il ne trouvait pas le moyen de le lui faire dire.
- Duo ! Shh ! Non ! Bredouilla Heero, qui avait entendu les larmes dans la voix et qui baissa son visage vers le sien. Je t’en prie ne pleure pas !
- Cette peur ! Je ne pouvais sentir que cela ! Cela et l’amour que tu me portes ! Dit son compagnon la voix rauque, parcouru de frissons.
- Oui ! Oui ! Ne put qu’affirmer le jeune homme en déposant sur ce visage baigné de larmes des baisers désespérés et tendres. Ne pleure plus ! J’ai eu si peur ! J’ai si peur de te perdre mon amour ! »
Il le serra ensuite dans ses bras pour le bercer longuement, jusqu’à ce qu’il s’apaise et finisse par s’endormir, épuisé. Puis il le regarda dormir.
Sa merveille. Fort et tendre. Si fragile ce soir dans ses bras. Il sourit. Duo était le seul à pouvoir lui faire dire ce qu’il avait au fond du cœur.

A suivre...