Ben et Thomas en Europe
ben et thomas en europe
Auteur : Atomicfrog
Base : Captain Tsubasa et plus précisement l'épisode 85 du même titre.
Genre : Débile et complétement euh Cartoon.
Disclamer : Atf : Bon je passe au plan B./Ed surgissant derriere elle : Qu'est ce que tu fous déguisée en buisson au milieux du terrain ?/Atf : Chuteuh … Tu va me faire reperer !/Mark:Bha qu'est tu fous déguisé …/Atf :Mais chut !!/ Ed :T'arriveras pas à les attraper !/Atf :Fiouch fiouch./Ed+Ml :O.o?/Atf :Bha quoi, J'imite le bruit du ballon !;p/ Ed :N'importe quoi.
Chapitre 3 : Ben et le doctor Frankeinstein.
Ben était allongé dans un brancard un masque sur la figure et Thomas debout à ses côtés lui tenait la main comme pour se rassurer. De l'autre côté de l'ambulance cahotante ; un infirmier tenait l'autre main de Ben en souriant bêtement,dévisageant intensément le visage blanc mangé par le masque à oxygéne.
- Il est mignon votre copain. Hurla l'ambulancier pour se faire entendre du goal.
Celui-ci le foudroya du regard par dessous sa casquette noire significative des grandes occasions stressantes. L'ambulancier eut un mouvement de recul et lâcha la main de Ben.
- Il s'en sortira, ca n'a pas l'air bien méchant. Continua-t-il aussi fort.
- On est bientôt arrivé ?
L'homme tapa contre la vitre et le conducteur lui fit un signe de la main, il leva quatre doigts. L'autre haussa ensuite les épaules et reprenant sa contemplation de Ben il répondit qu'ils seraient arrivés, dans quatre minutes environ. Thomas soupira puis se mit à caresser anxieusement les cheveux bruns du numéro onze.
L'ambulance ralentit soudain et en un ultime soubresaut elle s'arrêta. Dans un éclat de bruits et de lumières les portes du véhicule s'ouvrirent et avant que Tom ait pu dire " grr " Ben avait déjà disparu, gobé par l'immeuble blanc. Même l'ambulancier avait disparu.
- Rha, quelle merde !!! Hurla le goal en enfonçant son poing dans l'acier qui formait la paroi de l'ambulance.
- C'est sur, Man, que de la tôle ! Répondit le chauffeur en humectant les bords d'un join
- J'y crois pas !S'écria-t-il avec horreur en apercevant le toxicoman en herbe.[1]
Thomas sortit du véhicule et courut vers l'hôpital en jurant, grognant, et appliquant à la lettre les préceptes de la grr-attitude. Il pénétra en trombe dans l'établissement bondé de malades en tout genre. Mais il ne se laissa pas démonter, il attrapa une petite vieille en fauteuil roulant et l'envoya dans le tas d'éclopés et de grabaterres. Avec les brides d'énergie qui leurs restaient, ils se poussèrent et la petite vieille finit sa course dans les escaliers qui terminaient le couloir servant de salle d'attente.
Il profita du vide créé pour courir vers l'accueil, mais il ne vit pas l'énorme flaque de vomi laissé par un toxicoman en manque. Il dérapa et regretta amèrement de ne pas avoir mis ses crampons. Alors qu'il moulinait dans les restes d' haricots verts prédigérés, il s'accrocha au déambulateur d'un papy unijambiste à bretelles et chapeau tirolien.
Après avoir repri son équilibre, il continua plus prudement sa route vers le guichet. Il n'y avait personne. Il regarda à droite puis à gauche mais il n'y avait personne à part les malades apeurés.
- Ho ! Il y a quelqu'un pour me renseigner dans ce p***** d'hôpital de m**** !!! Beugla-t-il en cognant sur le guichet.
- Chuteuh !!!! Dit une femme le doigt sur la bouche dans une mimique étrange.
Elle était vêtue d'une blouse blanche retenant avec mal sa poitrine opulante. Elle se recoiffa puis avala une sucette rouge fluo et dévisagea Thomas qui haletait de fureur en lui lançant un regard plus noir que sa casquette.
- Bha quoi mon chou, faut pas crier c'est un hôpital ici. Dit elle en ricanant. Alors qu'est tu cherches ?
- Je cherche Ben Becker, il vient d'être admis il y a même pas deux minutes.Grogna t il.
- Hum, mouai le petit brun mignon … euh … Il est mort.
Thomas n'eut pas la force de répondre, il était tétanisé par la nouvelle. Il ne voyait plus rien, il se sentait plus le monde qui l'entourait et qui lui semblait si vide. Il tomba à genoux, tout en enlevant sa casquette. Il n'avait même pas la force de pleurer.
Ce n'était pas possible, Ben qui était si débordant de vie, si gentil, il ne pouvait pas mourir. Ses yeux se brouillèrent et il sentit l'amère châleur des larmes qui coulaient sur son visage.
Ce n'était pas possible, pas Ben, pas lui. Le visage dans ses mains, il laissa le desespoir et la solitude l'envahirent comme un lent et mortel poison. Il ne remarqua pas la standartiste qui faisait le tour du guichet en sirotant sa sucette avec lubricité.
Alors que Thomas, prisonnier de sa douleur répétait inlassablement entre ses sanglots " c'est pas possible ", la femme l'entoura de ses bras bronzés et le regarda avec pitié.
- Hé non, c'était une blague, ton petit copain est en salle de réveil.[2]
Thomas releva les yeux vers cette femme qui arborait un sourire narquois. Ses dents crissèrent, tout comme ses doigts qui se refermaient sur sa paume. Il respira lentement, en tentant de reprendre ses esprits.
- Où se trouve la salle de réveil ? Demanda-t-il d'une voix crispée
- Deuxième étage, au fond à droite.
A peine avait elle répondu que Thomas lui fit goutter la dureté légendaire de ses poings. Elle glissa sur le sol, bien ciré, complètement sonnée.
- C'était vraiment pas drôle. Murmura le goal en se relevant.
Il s'épousseta puis monta les escaliers quatre à quatre en pestant encore et toujours. Il croisa de nombreuses infirmières allant et venant à toute vitesse, et aussi de nombreux médecins venant et allant à toute vitesse. Il se dirigea vers le fond à droite et entra dans une vaste pièce blanche remplie de lits et de malades. Il parcourut la salle du regard cherchant la petite frimousse de Ben. Il la trouva tout au fond dans un lit derrière un père noël aux habits déchirés
Thomas approcha de lui sans cacher son empressement. Personne ne le surveillait, personnne ne s'occupait de lui. Le goal était furieux de voir ce pauvre here laissé ainsi à son sort. Ben encore évanoui ne portait pas de masque à oxygène et le débardeur rose lui avait été ôté laissant place à une espèce de blouse blanche à points bleus. Une fine couverture était tirée jusqu'à sa taille, dans son bras s'enfonçait une perfusion reliée à un sac de sérum lui même accroché à un porte manteau en bois verni et à son doigt s'agrippait une pince crocodile qui mesurait les bâttements de son cœur.
Thomas attrapa l'un des rares tabourets bancals en plastique usé et s'assit prudement dessus. Il s'empara ensuite de la main de Ben qui n'y réagit pas à son grand désespoir. Il appuya sa tête sur le matelas aux relents d'amoniaque et soupira. Il ferma les yeux sans lâcher la paume de son ami et s'endomit peu à peu, dévissant doucement sa casquette en enfonçant son visage dans la couverture.
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Sa vieille douleur s'était réveillée, elle le paralysait telle une machoire se resserrant sur sa cheville à chaque mouvement. Il l'avait finalement arreté ce ballon qui menaçait ses buts, mais à quel prix. Accroupi par terre, il ne voyait plus rien, il n'y avait plus que la brûlure qui gagnait toute sa jambe. Grinçant des dents, il enserra sa cheville de ses mains gantées, s'enfermant dans son mal. Mais il savait que rien n'était fini. Il avait laissé repartir le ballon dans les quelques mêtres entourant ses buts. [3] Il entendait déjà le commentateur s'exciter tout seul, signe qu'il devrait encore faire face à une autre attaque. Il respira un grand coup et tenta de se relever, mais un cri s'échappa de sa gorge brûlante. Il l'étouffa mordant sa lévre infèrieure. Un liquide au goût cuivré emplit sa bouche.
Le poteau n'était pas loin, il rampa aussi vite que possible vers lui, vidant son esprit, n'écoutant plus que sa volonté. Il se remit sur pied en s'appuyant sur le poteau vibrant comme pour l'encourager. Il la voyait, cette silhouette jaune et noire [4] qui avait intercepté le ballon. Il le savait, Warner n'était pas du genre à laisser passer une aussi belle occasion. Il aurait fait pareil.
A bout de force, il lâcha le poteau s'appuyant sur sa seule jambe valide, mais la douleur le foudroya et dans un grognement il se raccrocha aux cages. Il destestait voir sans pouvoir agir, voir Warner s'avancer, puis frapper de toutes ses forces de la ballon, alors dans un mouvement désespéré et inutile il se laissa tomber les mains vers l'avant. Il était trop loin pour arrêter la balle. Il tomba mollement sur le gazon humide, son front heurta le sol mou alors que sa casquette s'envola. Il resta allongé sur le sol cachant ses larmes de douleur et de honte.
Un frisson de stupeur parcourut la foule assistant au match et un mauvais pressentiment pénétra son cœur. Dans un sursaut, il releva la tête, juste à temps pour voir qu'une ombre passait devant lui, pour apercevoir le ballon foncé vers les filets, pour reconnaître le numéro onze.
- BEN NON !!!! [5] Hurla-t-il.
Tout se passa trop vite, trop violement. Et ce bruit de choc brutal, sec, et cassant résonnait encore dans sa tête, carillon sinistre ne pouvant être oublié.
*BONG*
….
- Bhoueuh !!!
Thomas se releva en sursaut avec ce mal de crâne qui le prenait à chaque réveil depuis trop longtemps. Il cligna plusieurs fois des yeux embrumés, et aperçu le visage souriant et bien réveillé de Ben. Il avait refermé la main sur la sienne et ne la lâchait pas. Quelle honte, de s'être endormi ainsi. Ben l'avait vu dormir, il rougit puis sourit en réalisant enfin que son ami était réveillé et donc peut être guéri. Il était triste et bien trop gentil pour l'avoir réveillé avec un " bou " au fort accent autrichien.
Il releva le nez vers la blouse blanche qui se tenait debout en face de lui derrière le lit. Il faillit tomber de sa chaise en apercevant l'énorme moustache blanche qui hornait le visage rondouillard et rougeaud du médecin aux cheveux blanchâtres hirsutes cachés sous un chapeau vert piqué de plume de faisan typique du tirole.
- Frank ? Qu'est ce que tu fous la ? S'écria-t-il en lâchant la main de Ben.
- Ach, gé zouis médécin !! [6] Précisa Frank avec indignation. Et pouis ce mésieux est mon patienteuh, tu mé l'afait confié.
- Oui, le docteur Einstein m'a tout expliqué. Mais je t'en veux toujours de m'avoir imposé ca. Dit il en boudant. Je deteste les hôpitaux.
- Zé n'est bas zi térrible. ja !
- Mais … ?
- Il est venu dès qu'il a su que j'étais là.
- Mouarf mouarf !! Herr Beneuh est trop pon pur moi. En faiteuh je vien juste dé mé réfeiller.
Thomas le regarda, blasé de cette attitude et cet accent insupportable. Frank était le médecin chargé de l'équipe, il était très bon mais son goût pour la bière et les blagues douteuses faisait fuir ses patients. Il se doutait que le coatch l'avait engagé uniquement pour motiver les joueurs à ne pas se blesser. Thomas secoua la tête avec fatigue.
- Tu as pu voir ce qu'il avait ? dit-il en désignant le patient souriant.
- Ja, éfidament !
- …
- …
- ET ? S'écria le goal exaspéré.
- Und was ? … Ach ja ja, unshuldigung.[7] Aber z'est très délicate, ja… Herr Becker at une grave cancerte … Und il né loui réste plous que trois jours à vivreuh.
Cette fois Thomas tomba de sa chaise comme si la foudre venait de s'abattre sur lui.
A suivre …
SUSPENCE !!!! TA DA !!!
Remarques super nazes et infos a 0.50 € :
1 - Désolé mais j'étais obligé de faire ce jeu de mots.
2 - Je sais pas si c'est le vrai nom de la salle mais en tout cas désolée pour la suspense à la noix.
3 - On appelle ça la zone de réparation (pas le garage attention) mais c'est moche alors je l'ai pas mis.
4 - NON ! C'est n'est pas une abeille, ni un bourdon, c'est Ed !!!
5 - Bon cette citation provient, normalement, de la scène où Ben se fait tacler massivement sur sa cheville blessé … magnifique moment yaoi.
6 - Bon pour comprendre ce qu'il raconte il faut parler avec l'accent allemand. Désolé !
7 - Ca veut dire : Et quoi ? Ah, oui, oui, pardon … Mais ect …
Fics Captain Tsubasa
Fanfics