Bishônen Basket
Une Corbeille de Bô Mecs
bishonen basket
Auteur: Kitsune
Adresse : a.kitsune@wanadoo.fr
Base: Fruits Basket
Genre: Yaoi, chialando
Disclaimer : sniiif ! Y sont toujours aps à moi, et pourtant, je les ai commandés à Nowel, vous pouvez me crore…Mais une rumeur court comme quoi Papa Nowel est mort dévoré par ses rennes, brutalement atteints par la rage…-________- j'aime pas les rennes, moi…Sinon, les Neg-Z m'appartiennent !!
Note: Les anti-SaumonGirl vont voir l'évolution de l'inévolutif : Tohru devient * presque * intelligente ^^o
Chapitre 12
-Hatori! Mais écoute-moi donc!
-Tu n'as rien à dire!
Le Dragon dévala les escaliers en vitesse, Shiguré sur ses talons.
-Mais il n'est vraiment pas en forme! Il est MALADE!!! S'exclama le Chien.
-Il l'a toujours été! Rétorqua le médecin en se retournant brusquement une fois arrivé au bas des marches.
Shiguré s'arrêta, surpris.
-Comment cela…?
Hatori arrangea ses vêtements et rangea ses petites lunettes dans leur étui, qu'il glissa ensuite dans sa mallette.
-Je veux dire que déjà quand nous étions enfants, il était complètement malade! Il passait parfois des jours sans manger, sans bouger, enfermé dans sa chambre, à clé! Et puis, il revenait après ça, comme une fleur, comme s'il ne s'était jamais passé quoi que ce soit! Et personne n'a jamais su à quoi c'était dû! Ses parents l'ont envoyé chez de nombreux médecins, psychologues, et autres spécialistes, mais il n'a jamais changé! Alors que veux-tu que je fasses, maintenant qu'il est adulte?!
Shiguré baissa les yeux, les lèvres tremblantes. Ayame avait été comme ça…Il ne s'en était jamais rendu compte. Ses longues absences avaient toujours été justifiées pas ses parents comme étant la conséquence d'une santé fragile. Il pensait qu'il était simplement malade, d'un simple virus, comme les autres personnes. Ayame ne lui avait jamais rien dit. Il le lui avait toujours caché.
Il rassembla cependant un soupçon d'espoir.
-Pourtant…Ces dernières années…Il n'était pas comme ça…murmura-t-il.
-"Chassez le naturel, il revient au galop", cita Hatori. Pour une raison quelconque, il a arrêté. Mais maintenant, il s'est replongé dedans. Il va bientôt redevenir comme avant. J'ai comme l'impression qu'il est venu ici exprès pour ça.
Hatori tourna les talons et s'engagea dans le couloir. Shiguré descendit en courant les dernières marches, et se jeta carrément sur lui pour l'arrêter, le renversant sur le sol.
-Aïe!
Le Chien le retourna brusquement, et l'attrapa par le col, à califourchon au-dessus de lui.
-Tu te souviens de la dernière fois?! Il y a quatre ans! Quand on l'a trouvé dans sa chambre!
Hatori essaya de se dégager, sans succès, de la poigne de Shiguré. Lequel continua.
-Tu te souviens de CA?!!
Oh oui, il s'en souvenait. Il faisait encore des études de médecines, mais ce jour-là, il n'y avait que lui qui pouvait faire quelque chose.
-IL A ENCORE ESSAYE!!! TU COMPRENDS CA AU MOINS ??!!!
Hatori cessa aussitôt de se débattre. Encore essayé…? Shiguré se calma légèrement, reprenant son souffle, les rouges rosies d'avoir crié.
-Il a…Essayé de se noyer, cette fois…La porte était fermée à clé…Je l'ai enfoncée…Je savais que je n'aurais jamais dû le laisser seul!
Shiguré secoua la tête au souvenir. Ses yeux le brûlaient, sa vue se troublait.
-Je suis arrivé…Juste à temps…
Sa voix tremblait de plus en plus. Il n'arrivait pas à empêcher les larmes de couler sur ses joues. Hatori regardait, surpris, le "spectacle" de l'un des plus enjoués des douze, pleurant. Jamais il ne l'avait vu dans cet état-là. Shiguré dut plaquer ses mains sur ses yeux pour se cacher, libérant le Dragon. Mais celui-ci ne fit que se redresser, le Chien assis sur ses cuisses ne bougeant pas de sa place. Il soupira, puis l'attira contre lui, l'entourant de ses bras, et passant une main réconfortante dans son dos. Shiguré se laissa complètement aller, sans vraiment se rendre compte que c'était la première fois que l'autre Soma se permettait d'être aussi familier avec quelqu'un, même de sa famille, depuis Kana.
-T'es vraiment un beau salop, murmura Shiguré.
-Pardon? Demanda le médecin, surpris.
Shiguré s'écarta d'Hatori, et, sans aucun signe de prévention, le frappa brusquement au visage. Le Dragon retomba par terre avec un cri de douleur.
-Ourgh…
Shiguré se releva, et s'essuya les yeux du revers de la manche. Il regarda Hatori qui se frottait la joue en grimaçant. Un de ses ongles avait heurté sa peau, y traçant un petit sillon rouge d'où le sang suintait légèrement.
-Je me demande comment il a fait…murmura le brun d'une voix rauque.
"…Pour tomber amoureux de toi!"
Le Chien tourna les talons, et remonta les escaliers quatre à quatre. Ce soir, il retournerait le voir. Il en avait besoin.
* *
*
[-Quand on sera grand, on se mariera, dis ?]
Ils étaient gamins quand il lui avait posé la question…L'autre n'avait jamais répondu. Presque vingt ans s'étaient écoulés depuis. Il avait certainement oublié…
Mais même si c'était le cas, lui n'avait pas oublié. Il s'en était toujours souvenu…
[-J'ai pas envie de jouer, Aya.]
Même adulte, l'autre avait ce même ton dur. Ces mêmes expressions. Ces mêmes réactions.
" Mais ce n'était pas un jeu… " songea-t-il avec dépit.
Il sursauta soudain quand la porte de la chambre s'ouvrit. Shiguré entra et se dirigea vers le placard sans même lui jeter un œil. Ayame se redressa sur le lit. Il était remonté pendant qu'Hatori s'occupait de Kyo.
-Shi-chan ? appela-t-il.
Le Chien avait l'air nerveux. Celui-ci s'arrêta, et se retourna doucement vers lui, un kimono à la main, plus sombre que celui qu'il portait.
-Oui ?
-Ca ne va pas ?
Shiguré replongea aussitôt dans le placard. Ayame était presque sûr que les yeux du Chien étaient rougies. Il regarda son ami prendre encore quelques affaires, puis s'enfermer dans la salle de bain. Il se demandait ce qui avait bien pu arriver.
Peu de temps après, il fixait la porte de la chambre, que Shiguré avait quitté précipitamment.
* *
*
Yuki grogna de mécontentement. Comment diable ce réveil faisait-il pour sonner juste quand il ne fallait pas ?! Un si beau rêve !
En plus, il allait devoir affronter cette saleté d'Allemande dès le petit déjeuner !
Comme tous les matins, il détruisit son pauvre réveil qui ne faisait que remplir son office, et s'assit au bord du lit. Il avait vraiment la tête dans le c…, ce matin. Sûrement à cause de la veille. Il faut dire qu'entre Kyo, Franziska, Tohru et Shiguré, il n'était pas franchement gâté.
Il se leva difficilement, sortant de sa chambre en marchant d'une manière digne d'un zombie [1].
Alors qu'il passait devant la porte de Shiguré, celle-ci s'ouvrit sur Ayame. Le Serpent était quand même en meilleur état que les autres jours, puisque lavé et habillé correctement. Mais il était vraiment maigre.
-Salut Yuki !
-Nh. T'es encore vivant ? grogna la Souris.
-Toujours aussi agréable le matin, hein ?
-Ta gueule.
Yuki continua son chemin en se frottant les yeux, jusqu'à la salle de bain dans laquelle il entra [2].
Il se déshabilla entièrement et leva la tête. Les murs étaient totalement recouverts par un grand miroir, du sol au plafond. Il n'avait jamais compris pourquoi c'était ainsi, car il ne pouvait jamais lever la tête sans se voir. Même dans la douche. Shiguré avait parfois des idées bizarres…
Il entra dans la cabine de douche, et actionna le robinet. Un jet d'eau glacée vint aussitôt lui rougirent la peau. Il s'était encore trompé de sens, puisque mal réveillé. Finalement, il se rendit compte que cette température n'était pas si mal que cela. Sous ce jet froid, sa propre température augmentait énormément. Il avait l'impression qu'il allait brûler de l'intérieur. Mais s'il changeait la température de l'eau, ce serait trop chaud.
Chaud…Cette nuit, il avait fait un rêve. Agréable. Et pourtant, même si le souvenir de la sensation qu'il avait eu était toujours présent, il ne se souvenait de rien. Rien du tout. Sauf, peut-être, d'un visage. Souriant. Rougissant. Cheveux fins. Brun-roux. Yeux de sang.
-…Kyo…murmura-t-il, sans trop s'en rendre compte.
Il écarquilla les yeux lorsqu'une chaleur, plus puissante que l'actuelle, s'empara de lui, s'étalant dans tout son bas-ventre. Une sensation étrange, agréable, et inconnue se fit ressentir aussitôt. Il baissa les yeux.
-Oh non…gémit-il.
C'était la première fois que cela lui arrivait.
D'un mouvement vif, il tourna le mitigeur du robinet sur une position encore plus froide. Et tenta tant bien que mal de chasser ces pensées qui le mettaient dans un état…hum, dans lequel il lui était impossible de réfléchir de façon cohérente.
Il arrêta le jet et empoigna un gant et le savon.
Il grimaça lorsqu'il frotta le produit moussant sur sa peau rougie. L'eau froide l'avait carrément brûlée. Mais elle l'avait également calmé.
Il réactiva la douche, modérant cette fois la température, un peu plus tiède. Une fois rincé, il sortit de la cabine.
Il allait mieux, mais quelque chose en lui manquait [3].
Une image s'imposa aussitôt dans son esprit. Un jeune homme, allongé sur un lit au drap défait, sa peau mate encore plus assombrie par les ténèbres de la pièce, ses cheveux courts brun-roux en bataille. Il passait sa langue sur ses lèvres entrouvertes, le souffle court. Malgré toutes les ombres et le peu de lumière de la pièce, son corps nu semblait resplendire sur ce lit. " Viens… " souffla-t-il dans la seconde que dura la vision.
La même chaleur que précédemment se fit de nouveau connaître chez le pauvre Yuki, et son érection repris de plus belle.
-OH PUT…
Il entendit soudain des coups frappés à la porte de la salle de bain.
-Yuki ? Tout va bien ?
Merde, Ayame…
-Euh…Oui ! Pas de problème ! répondit aussitôt le jeune homme.
Il attendit que les pas du Serpent se fussent éloignés pour lâcher un soupir de soulagement. Et revenir au problème principal : le juge qui n'arrêtait pas de se lever pour rendre son verdict. Comment faire ? s'il descendait dans cet état-là, les moqueries fuseraient, et ce serait la honte. De plus, même s'il arrivait à faire passer ça (un coup d'eau froide, ça va le calmer), il risquait de penser à l'autre garçon durant la journée. Et là, c'était dangereux…
Il soupira encore, d'agacement cette fois, et retourna de nouveau sous la douche. Glacée, la douche.
" Je veux dormiiiiiiiiiiiiiir ! ! ! " s'écriait en même temps son esprit.
" Pour penser quoi, pervers !? " répliqua-t-il mentalement.
* *
*
Ayame sourit en se sortant e derrière la porte. Son frère ne changerait jamais.
Un grondement sourd le rappela à l'ordre. Grand Dieu qu'il avait faim ! Cela faisait presque une semaine qu'il n'avait pas fait un vrai repas. Il descendit à la cuisine, en se retenant fermement à la rambarde pour ne pas tomber comme il l'avait fait plus tôt.
Dans la pièce, il trouva Tohru attablée aux côtés d'une jeune fille. Tohru…Mais était-ce bien elle ? Cette nouvelle coupe la métamorphosait complètement. Et elle semblait plus…Libérée. Comme son amie.
Tohru leva les yeux vers le Serpent quand celui-ci approcha de la table, et eut un grand sourire.
-Bonjour Monsieur Ayame !
Pour plaisanter, Ayame lui renvoya un sourire de dix mille volts, dont il savait qu'elle le prendrait au sérieux (comme d'hab', quoi…).
-Saluuuuut !
Au même moment, Yuki arriva dans la cuisine.
-'Tain, pour quelqu'un qui mange pas pendant une semaine, t'es vach'ment en forme, toi ! grogna-t-il.
-Oh, Yuki ! Tu me flattes, là, petit coquin ! rougit faussement Ayame.
Yuki s'enfoutit le visage dans les mains.
-Oh merde, il est vraiment revenuuuuu !! gémit-il.
-Ayame, qu'est-ce que vous aviez, durant tout ce temps ? demanda Tohru sans tenir compte des plaintes de la Souris.
-Euuuuh…J'étais malade ^^o. Dis-moi plutôt, qui est ton amie ? Je ne la connais pas…
Ce fut Franziska qui se chargea de répondre.
-Je m'appelle Franziska Schwartz, et je suis dans le même lycée que Tohru et Yuki ! Enchantée !
Yuki, qui entre-temps s'était installé et préparait son petit déjeuner, fit tomber sa tartine par terre en poussant un juron. Il disparut sous la table pour la récupérer, près du pied de Tohru. Ayame lança un regard déçu à son petit frère comme celui-ci se mettait à insulter la Japonaise qui lui écrasait consciencieusement les doigts avec son talon, sans que le Serpent ne le remarque.
-Oh, Yuki, voyons ! Sois plus poli ! Prend donc exemple sur Tohru et Franziska !
Trop ! C'en était trop !
La Souris se redressa, rouge de colère. Il prit une pomme dans la corbeille de fruits, attrapa son sac qui se trouvait à côté de sa chaise, et quitta la maison en claquant la porte d'entrée.
Tohru et Franziska se regardèrent, puis un sourire complice se dessina sur leur visage. Problème fraternel. Tohru en avait déjà quelque peu parlé, mais sans plus.
-Tohru, commença l'Allemande avec un faux air ennuyé qui était fort bien réussi et insoupçonnable.
-Oui ?
-On a encore oublié de lui dire, pour dimanche.
-…On a encore le temps.
Ayame se tourna vers elles.
-Dimanche ? Qu'est-ce qu'il y aura ?
-Les Soma ont prévu une sortie pour les membres de la famille qui le souhaitent, pour aller au concert des NEG-Z !
" Oh non…Pas ça… "
Il savait que lorsqu'il s'agissait de " ceux qui le souhaitent ", les Soma ne parlaient que des mineurs. Les majeurs étaient obligés de participer à ces sorties, pour surveiller les plus jeunes, qui généralement voulaient tous venir. Les deux jeune filles ne savaient pas cela.
-Ah, super… ! Je n'étais pas au courant ^^o !
" Garde ton caaaalme… ! "
Il s'assit devant un bol et jeta un œil à l'horloge.
-Vous devriez y aller aussi, vous allez être en retard sinon, dit-il d'un ton un peu trop plat que ce qu'il aurait souhaité.
Elles acquiescèrent et se levèrent. Après un petit salut, elle quittèrent la maison en riant joyeusement.
Ayame resta silencieux un long moment. Quelque chose n'allait pas vraiment. Ca clochait quelque part.
Une chose était sûre, Yuki portait quelque'un dans son cœur, Shiguré le lui avait dit la veille en essayant de le dérider. Ce n'était pas un mal en soi, bien au contraire. Seulement, il n'avait, toujours d'après le Chien, réagit qu'au sujet " garçon ", parmi les différentes propositions des filles.
Grrrrrraaooowwww…
-Urgh…-_-" J'ai faiiiim… !!
Et les NEG-Z…il était obligé d'y aller. Saleté ! Remarque, tant qu'ils ne savaient pas qu'il irait, il n'aurait pas à les voir ailleurs que sur scène.
GRRRAAWWWWGRROOOWWW !!!
-Beuh…J'ai pigé, ça va ! J'vais manger !!
A suivre
BONUS
Les tribulations de Kit' à Furuba-land -épisode 5-
Les deux plus grands maux de ce monde se sont rencontrés et alliés. L'un est pervers et sadique, l'autre est obsédée et shootée.
Les furubayiens : 'Tain, le sparasite et Kikito…
Kyo : Akito avait pas buté le narrateur ?
Yuki : il a été remplacé par la direction.
Kyo : Rappelle-moi QUI est à la direction de cette fic de merde ?
Yuki : …Le parasite…
Kyo : Et elle est secondée par Akito…
Tous : oscours…
Kit : * barba papa en main* …^vv^
Akito : * brandi la tronçonneuse* eh eh >______<
Kit : * brandi le panneau " Vive Akito "* Vas-y Kikitooouuuille !!
Les Furbayiens : …-__________-o Et en plus, elle l'énerve exprès…v_v
Mais alors…Quand donc les Furubayiens arriveront-ils à se débarrasser du parasite et de ses acolytes ? Vont-ils se faire décapiter par la Tronçonneuse mortelle du Grand Chef De Famille Akito ? Vont-ils finir trucidés, leurs morceaux éparpillés dans la maison des Soma ? Leurs tripes encore chaudes reposant dans l'eau bouillante d'une marmite appartenant aux deux cannibales ? Leurs têtes rétrécies et rangées dans le tipi d'un chef indien, après leur envoi en Amérique ? Vont-ils…
Shiguré : …on voit bien là un disciple de Kitsune…Toujours aussi rassurant v_v
[1] Kit * montre un zombie à Yuki* : tiens, je te présente Kheops.
Yuki : … ? Uh ?
Kheops * tend deux bouts de bras vers Yuki : MON FILS !!!!!!!!! Je suis ton père !!!!
Yuki : O.O" OSCOURS UN MOOOOOOOONSTRE !!!!!!!!
Kheops : snif T_T je suis un père incompris…Dire que j'avais enlevé mes bandelettes exprès pour cette occasion, snif !
[2] J'aimerai bien y jeter un p'tit gros coup d'œil, pour une fois ^__________________^
[3] Hum hum…Tu crois pas si bien dire, Yuki…C'est bien " en toi ", que ça manque…lol
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