Bishônen Basket
Une Corbeille de Bô Mecs
bishonen basket
Auteur: Kitsune
Adresse : a.kitsune@wanadoo.fr
Base: Fruits Basket
Genre: Yaoi, lime, lemon (enfin de l'actiooon !!)
Disclaimer : sniiif ! Y sont toujours pas à moi, et pourtant, je les ai commandés à Nowel, vous pouvez me crore…Mais une rumeur court comme quoi Papa Nowel est mort dévoré par ses rennes, brutalement atteints par la rage…-________- j'aime pas les rennes, moi…Sinon, les Neg-Z m'appartiennent !!
Chapitre 13
A la résidence principale des Soma, une jeune femme ouvrit la porte. Elle se figea en reconnaissant l'homme qui se tenait derrière le lourd panneau de bois.
-M…Monsieur Shiguré…balbutia-t-elle.
Elle ne se souvenait que trop bien de sa dernière visite au chef des Soma, quand il s'était énervé pour peu de choses.
-Akimi, commença-t-il doucement, comment va-t-il ?
Elle baissa la tête. Il parlait encore de lui. A chaque fois, c'était la même chose ! Elle savait qu'il poserait cette question…
-Je…Je ne sais pas…
Elle ferma les yeux, serrant les dents, attendant avec anxiété la colère de l'un des plus joyeux des Soma. Comme elle ne venait toujours pas, elle ouvrit craintivement un œil, puis le deuxième en se rendant compte qu'il n'était plus avec elle.
-Monsieur Shiguré ? appela-t-elle d'une petite voix.
Personne ne répondit.
Akimi soupira. C'était toujours pareil. Il venait toujours le voir. Jamais qui que ce soit d'autre. Quand donc s'en apercevrait-il enfin ?
Shiguré parcourut de nouveau les longs couloirs. Ils étaient plus sombres qu'avant. Le soleil était dissimulé derrière d'épais nuages noirs. Un orage se préparait. Sans savoir pourquoi, ni même s'en rendre compte, il accéléra le pas. Il s'en rapprochait. Plus il était proche de lui, et plus il se sentait renaître. Cela devenait de plus en plus vital de le voir. Même pour entendre des choses blessantes, comme la dernière fois. Il courait presque dans les couloirs, bousculant sans même s'en rendre compte un jeune homme qui se retourna pour le regarder s'éloigner rapidement.
Il s'arrêta enfin devant la porte qu'il guettait dans sa course. Elle était toujours aussi imposante. Toute sa joie de vivre, de le revoir, s'effaça aussitôt qu'il fit face au bois sculpté.
[-Tu ne devrais plus venir.]
Il avait probablement dit cela sous l'effet de la fièvre. A moins que ce soit consciemment. Ce qui était également possible.
Il caressa la poignée gravée ; comme il le faisait toujours avant d'entrer. Il assura sa prise dessus, et lentement, la tourna. Il poussa la porte sans bruit, et s'engouffra dans la pièce par l'espace qu'il avait fait.
La chambre était toujours aussi sombre. Il referma la porte derrière lui, et s'approcha du lit. Il chercha brièvement des yeux la chaise de la dernière fois, mais ne la trouva pas. Elle avait dû être déplacée vers une autre pièce. Il s'assit doucement au bord du matelas, en prenant garde de ne pas le faire trop bouger.
Et il l'observa. C'était l'une des rares occasions qu'il avait de le faire.
Le jeune homme dormait. Son souffle était calme, léger. Il avait l'air serein.
Une longue mèche noire glissa de derrière son oreille, pour venir caresser la peau pâle de son visage.
Il n'avait plus l'air aussi fiévreux que l'autre fois.
Ses lèvres entrouvertes brillaient légèrement, tandis que ses paupières se plissaient. Peut-être un cauchemar ? Le jeune homme commença à s'agiter dans son sommeil, murmurant des mots isolés. Son visage, paisible jusqu'à présent, se contracta soudain. Les ténèbres empêchèrent Shiguré de déterminer la nature de son expression. Peur… ? Colère… ? Il l'ignorait.
-Non…Arrêtez…
Une de ses mains se crispa brusquement sur ses draps, comme s'il luttait pour les garder sur lui, l'autre se plaquant sur son cou. Sa respiration devint plus haletante au fur et à mesure qu'il se débattait de plus en plus violemment.
-Non…Arrêtez… ! …Pitié…
-Akito-sama !
Shiguré posa sa main sur celle de son jeune chef, ne sachant trop ce qu'il devait faire. Dans son sommeil, Akito tenta de se dégager de la main de Shiguré posée sur la sienne, lequel l'agrippa brutalement sans s'en apercevoir.
-Arrêtez ! Non ! LAISSEZ-MOI !!
Les cris devenaient de plus en plus forts.
-Akito-sama !
-Je ne veux pas !!
Akito fut soudain pris de violentes secousses, son corps tremblant se cambrant au rythme de ses hurlements.
-ARRETEEEEEZ !!!
-AKITO-SAMA !!! REVEILLEZ-VOUS, BON SANG !!!
-PAS CAAA !!!
Ses hurlements étaient à présent complètement hystériques. Le Maudit prit une profonde inspiration, attrapa Akito par les épaules au beau milieu d'un nouveau cri de terreur et le secoua fermement.
-Akito ! Réveillez-vous ! s'exclama-t-il.
Dans un sursaut, les deux grands yeux noirs s'ouvrirent, totalement écarquillés, paniqués. Ils se fixèrent aussitôt sur Shiguré, se plissant légèrement.
-Hatori… ?
Le cœur de l'homme se serra. Pourquoi Hatori ?
-Akito-sama…
Reconnaissant enfin la voix, Akito baissa les paupières.
-Shiguré… ?
-Oui…
Akito se redressa, et se mit à genoux sur le matelas, lentement et silencieusement, près du Chien.
Shiguré se figea. Akito passa ses bras autour du cou de l'homme, nichant son visage dans le creux de l'épaule du Soma.
-…Shiguré…Shi…Gu…Ré…
Les épaules du chef de familles s'affaissaient puis remontaient brièvement.
Il sanglotait.
Shiguré hésita un long moment, puis passa enfin ses bras autour du corps fin et fragile, qui tremblait contre lui.
Jamais encore il ne l'avait vu ainsi.
-Shigu…Ré…
-Shhhht…Tout va bien…C'est fini…dit-il doucement.
Il sentit l'étreinte de l'autre se desserrer.
-Akito-sama ?
-…Rien…
Shiguré sursauta soudain quand la porte de la porte de la chambre s'ouvrit. La lumière du plafonnier inonda aussitôt la pièce, aveuglant les deux hommes. Shiguré tourna la tête vers l'intrus.
-Akito !
Le Chien garda un grognement. C'était Hatori. Il retint néanmoins un soupir d'aise quand il se rendit compte qu'Akito ne le lâchait pas, ayant de nouveau resserré sa prise sur lui, malgré la présence du Dragon. Et même, il sentit la main de son chef s'enfoncer plus férocement dans son dos, l'agrippant, lui enfonçant presque ses ongles à travers le tissus.
-Hatori ? Qu'est-ce qu'il y a ?
Qu'il était doux d'entendre le ton peu enjoué qu'Akito dédiait à Hatori…
Le médecin eut un air surpris.
-Mais…J'ai entendu des cris, et je…Je venais voir ce qui se passait…au cas où il y aurait eu un quelconque probl…
-Shiguré s'en sort très bien ! le coupa aussitôt Akito.
Hatori fit une grimace parfaitement reconnaissable. Du dégoût. Contre Shiguré. Akito étrécit les yeux, menaçant le Dragon.
-Je vois…murmura celui-ci. Mais n'oubliez pas : il est comme les autres !
Un regard noire et chargé de lourdes menaces le fit quitter la pièce rapidement.
Quand la porte se fut refermée, Shiguré se défie à contrecœur de l'étreinte. Mais il le fallait pourtant. Le jeune homme devant lui s'assit sur ses talons, tête baissée. Shiguré ne comprenait plus rien. En temps normal, son chef l'aurait ignoré, où même renvoyé de sa chambre. Tandis que là…Hatori avait même était " renié ", pour rester avec lui…
-Akito-sama…
Celui-ci leva les yeux.
-Que s'est-il passé ? Un cauchemar ?
Le jeune homme hocha à demi la tête. Ce n'était pas faux. Mais ce n'était pas tout à fait vrai non plus…Cette partie de son adolescence était encore trop présente en lui. Trop douloureuse.
Shiguré posa une main sur celles, jointes, de son interlocuteur. Celui-ci tressaillit à ce contact. Ces mains et gestes, bien que n'étant que douceur, lui rappelaient par trop celles, rudes et violentes, qui s'étaient posées sur lui autrefois.
-Akito…
Il redresse la tête de nouveau. Shiguré le regardait droit dans les yeux.
-Si, un jour, vous voulez vous confier…N'oubliez pas…Que je suis là…
Après un dernier petit sourire, Shiguré se décida à le quitter. Il se leva, réussissant avec peine à se défaire de la main du jeune homme qui le retenait par un bout de son kimono, et partit, refermant la porte sans bruit derrière lui.
Il ne voulait pourtant pas…
Mais c 'était ce qu'il avait fait…
Il avait laissé derrière lui un être plus fragile qu'il ne le montrait et qu'il chérissait au-delà de ses droits, quand celui-ci désirait uniquement sa présence à ses côtés, pour une fois que cela arrivait.
Akito n'avait jamais su quoi penser au sujet de Shiguré. Il s'enfouit dans ses draps, les remontant complètement sur son corps. Quant à Hatori, celui-ci ne le lâchait plus depuis quelques temps. Et le regard qu'il avait lancé en voyant le Chien n'avait pas été de toute amitié, bien au contraire. Qu'avait-il bien pu se passer entre eux ?
Un frisson le parcourut. Le deuxième depuis le départ de Shiguré. Pourquoi était-il parti ? Pourquoi ?!
Il ramena ses mains sur son torse, les posant sur le tissu de son kimono. La chaleur du corps du Maudit était encore présente contre lui…Son odeur…Enivrante…
Et puis ses mains se déplacèrent, contre sa volonté, retraçant un chemin qu'il avait parcourut, des années auparavant, durant une longue période. Pendant des années. Il était enfin mort. Mais pas ces souvenirs-là…
Ces souvenirs…
Les mains puissantes qui l'attrapaient…
Le serraient…
L'empêchaient de partir…
Le frappaient souvent…
Le…Déshabillait…
Et le…
Cette vision de l'homme qu'il avait tant haït et haïssait toujours autant se planta dans son esprit, aussi clair et net qu'elle l'était à chaque fois. Cette expression de pur plaisir qui étirait ses traits toujours aussi effrayante pour lui.
Il est comme les autres !
Un visage vint se superposer à celui de cet homme, plus doux. Souriant.
-Shiguré…
Non…Il ne pouvait pas…Il ne le ferait pas…
IL EST COMME LES AUTRES !!!
Akito ferma les yeux, plaquant ses mains sur ses oreilles. La voix d'Hatori résonnait. Sûrement à cause de sa fièvre qui revenait. Ses paroles que le Dragons avait prononcées, un autre jour que celui-ci.
-Tais-toi…
Pourquoi serait-il différent ?
-Non…
Il est comme les autres et fera exactement comme eux !
-Arrête…
IL FERA COMME LUI !!!
-TAIS-TOIIIIIIIIIIII !!! TAIS-TOI !! JE NE VEUX PLUS T'ENTENDRE !! VA-T-EN !!! JE TE DETESTE !!!
Mais moi je suis différent d'eux.
-Non…Tu es…Pareil…
Il est du même sang que lui.
-Mais ce n'est pas lui…
Ils sont pareils.
Akito attrapa la lampe de chevet à ses côtés et la lança de toutes ses forces contre le mur en face de lui.
-LA FEEEEEEEEERME !!!!!!
Sa vision se mit à tourner, troublée par les larmes. Peu lui importait. Il se redressa, et descendit de son lit. Ca ne fit qu'empirer une fois debout. Mais il s'en moquait éperdument. Il voulait juste vérifier.
Se retenant aux quelques rares meubles qui ornaient la pièce, il parvint Dieu seul sait comment à atteindre la porte. Il tourna la poignée. Et poussa.
Un air frais qui courait dans le couloir vint lui caresser le visage. Il cligna des yeux sous l'agression de la lumière, le temps de s'habituer, puis regarda autour de lui. Il n'y avait personne.
En fait…
Qu'espérait-il donc en sortant ? De le trouver ? Quel idiot ! Comme si tout pouvait être conforme à ses désirs !
Il rebroussa chemin, retournant s'allonger dans le lit aux draps à présent dépourvus de toute chaleur.
* *
*
Bip bip bip
Un coup de poing (encore) accueillit le nouveau réveil matin dès le début de sa mélopée. Yuki lâcha un grognement. La semaine avait été absolument horrible. Au lycée, quelqu'un (devinez qui) avait lancé une magnifique rumeur comme quoi il était homosexuel et attiré par quelqu'un en particulier, bien qu'aucun nom n'ai été dévoilé car inconnu de la source de la rumeur.
Résultat : partout sur son passage, la majorité des garçons lui faisaient des clins d'œil coquins, voire le draguaient ouvertement, jusqu'à lui faire des propositions.
Quant aux filles, maintenant il les avait toutes sur le dos, encore pire qu'avant, chacune lui ayant annoncé qu'elle le ferait " redevenir normal ".
En clair, il était dans la m…
" Redevenir normal "…Etait-ce anormal d'aimer le même sexe que le sien ? Pourtant…Il ne pouvait s'en empêcher…Il avait eu beau tenter d'imaginer ce qu'il pourrait faire avec une fille, en prenant pour exemple l'une des filles les mieux faites de l'école, cela n'avait servi absolument à rien. Ses pensées le ramenaient toujours à Kyo.
Il se souvint soudain d'autre chose, qui n'avait certes rien à voir, mais qui n'été pas d'un enchantement majeur pour lui. Et qu'il aurait préféré pouvoir oublier dès le début de la semaine : Aya était resté une semaine de plus, et ne partirait qu'à la fin du week-end arrivant. De plus, il avait repris du poil de la bête, le bougre ! Heureusement, il allait bientôt repartir, et reprendrait son travail à la boutique (une double protection pour ne pas le voir : loin et au boulot).
Grognant contre son envie de dormir, il se laissa tomber dans ses draps. L'oreiller avait déjà perdu la chaleur de la nuit. Dommage, c'était si agréable…Une chaleur douce…Comme…Un corps…Lui…
Il arrêta immédiatement son train de pensée avant de dérailler comme il l'avait fait le lundi précédent.
Tout à coup, il tendit l'oreille. Des bruits de pas dans le couloir… A cette heure ?
Sans faire de bruit lui-même, il quitta son lit, se dirigea vers la porte et l'ouvrit silencieusement.
Sa bouche s'entrouvrit sous la surprise.
-Kyo ?
Le jeune homme était dans le couloir, debout, comme autrefois il pouvait le faire.
Le Chat s'arrêta, et tourna la tête vers son cousin. Celui-ci baissa le visage, espérant qu'il n'y avait pas assez de lumière pour que l'autre voit qu'il…
-T'es tout rouge, Yuki, fit Kyo en se rapprochant. T'as un problème ?
Raté, y'avait juste assez de lumière pour ça…
Le jeune homme secoua la tête de droite à gauche.
-Aucune problème…murmura-t-il.
Enfin si, mais bon, mieux valait éviter de le dévoiler, celui-là. Surtout au principal concerné.
-Alors…Tu es guéri ?
-Presque. Je peux me lever, marcher et d'autres choses comme avant, mais je dois faire encore attention, c'est pas tout à fait au top. Hatori m'a dit ça hier, avec l'autorisation de sortir. J'en avais vraiment marre de rester à rien faire !
Yuki acquiesça vaguement. Maintenant que Kyo était de nouveau sur pied, il allait le revoir tous les jours, ainsi qu'à l'école.
" Je peux paniquer maintenant ? "
Ca n'allait plus être comme avant. Il ne pouvait plus se battre contre Kyo. Mais le Chat, dès qu'il serait en possession de tous ses moyens, ne manquerait pas de le défier, c'était certain.
Kyo observait la Souris, se demandant quel genre de pensées pouvaient autant l'absorber pour lui donner cette expression de profonde lassitude
…Non, pas lassitude, se reprit-il aussitôt en se rapprochant du jeune homme, plutôt…
Il se pencha légèrement sur le visage de Yuki, posant son poing sur le mur, juste à côté de la tête de celui-ci.
Plutôt de la tristesse. Mais…Pourquoi ?
-Yuki ? T'es sûr que tout va bien ? répéta-t-il pour être sûr.
Le jeune homme sortit de ses pensées brusquement, et sursauta violemment en se rendant compte de la proximité du visage de Kyo par rapport au sien. Il rougit fortement, ne faisant plus rien pour s'en empêcher cette fois-ci, et sa main agrippa la poignée de la porte, qu'il tenait toujours.
-Je…Je n'ai aucun problème, je t'ai dit !
Et il ferma la porte au nez du roux, sans aucun autre avertissement. Kyo cligna des yeux, légèrement stupéfait et sans comprendre ce qui ce passait.
De l'autre côté de la porte, Yuki était adossé à celle-ci, respirant profondément et essayant de se calmer. Ca avait été juste, Kyo avait failli voir qu'il…Hum. Se souvenant de " ce " détail, il baissa les yeux. Et il le vit. C'était donc pour ça que son caleçon était si serré ? Génial, avec le bol qu'il avait, le Chat avait probablement tout remarqué.
Derrière la porte, Kyo eut un sourire. C'était amusant de constater le changement de comportement de son cousin. Avant, il n'aurait pas prit la peine de lui répondre, ne l'aurait même pas regardé. Et il n'aurait jamais demandé aussi souvent comment le Chat se remettait de ses blessures.
Il continua son chemin vers les escaliers, quand il fut bousculé de plein fouet par une haute silhouette, et atterrit par terre.
-Aïe !
-Kyo ? Mais qu'est-ce que tu fais ?
Le jeune homme leva la tête, son regard carmin croisant celui de Shiguré. Celui-ci continua.
-Tu ne devrais pas être couché ?
Kyo se fendit d'un sourire moqueur.
-T'oublie qu'Hatori est passé hier soir ! rappela-t-il.
-…C'est vrai.
La voix de son grand cousin se fit soudain coupante et glacée. Mais Kyo n'en tint pas rigueur.
Shiguré se souvint soudain de quelque chose.
-Aya m'a dit que tu allais à un concert des NEG-Z, dimanche…C'est vrai ?
-Oui, pourquoi ?
Et Shiguré de reprendre ses habituelles expressions.
-Beeeeeeen…La sortie annuelle des Soma se fait ce dimanche, et…Enfin tu vois, quoi…
Kyo se demanda un instant s'il ne nageait pas en plein cauchemar.
-Oh non…Pas ça…Vous…Tous ?!
L'expression horrifiée du Chat fit sourire Shiguré qui hocha la tête en signe d'acquiescement.
-…Pitié…Je…Vous…Je veux juste une chose !
-Voui ? Quoi donc ?
-Etre TRES loin de vous ! et TRANQUILLE !!
-Non.
Kyo lui lança un regard noir.
-Comment ça " non " ?
-Même guéri, tu sera fragile.
-Mais…
-Il y aura beaucoup de monde, tu ne sera pas à l'abri d'un quelconque accident.
-Mais je…
Et je pense que Yuki te surveillera bien mieux que tu le penses !
Shiguré se demanda s'il devait ramasser la mâchoire de Kyo, ou la laisser traîner sur le sol encore longtemps.
-Kyo…
-Quoi encore ?
-Ferme la bouche, tu baves.
Le jeune homme ramassa sa mâchoire inférieur aussitôt.
-Cesse de dire des bêtises, sale Clebs !
-Tout juste levé et déjà insultant sa famille TT___TT Quel malpoli…
-La ferme ! Tu veux vraiment que je supporte ce type ?! Okay ! Mais je te préviens : c'est lui qui va s'emmerder ! J'ai pas l'intention de m'occuper de ce crétin ! Il…
-…Est derrière toi, compléta une voix dans son dos.
Le Chat se retourna brusquement pour faire face à Yuki. Celui semblait beaucoup moins expressif que cinq minutes plus tôt. Il faisait d'ailleurs carrément mur de glace par rapport à ce moment-là.
-Dis donc, le Rat ! Depuis combien de temps t'es là, toi ?!
-Trop longtemps, tu peux me croire. Shiguré, c'est quoi cette histoire cette histoire de concert ? Et de surveiller cet empoté ?
-HEY ?!! se récria aussitôt Kyo.
-Ah, tu n'es pas au courant ? Décidément, il faut vraiment faire revoir nos moyens d'information, ici…
Et après les fameuses explication (la flemme de tout mettre), Yuki se rua à la salle de bain, sous les regards ahuris des deux autres Soma. La Souris soupira. C'avait été encore de justesse qu'il avait sauvé sa dignité et son intimité. Mais quelle idée il avait eu d'imaginer dimanche soir avec Kyo !! Non mais vraiment…
* *
*
Yuki ferma la porte derrière lui. Le fond de l'air était toujours aussi chaud, même dans le couloir du bâtiment scolaire principal.
Il regarda à droite, à gauche. Personne. Tous les élèves étaient enfin partis. Il jeta un coup d'œil par l'une des larges vitres. La chaleur semblait étouffante.
Prenant les couloirs, il se dirigea vers la sortie. La journée avait été encore pire que les autres de cette semaine-là. La seule chose qui l'avait à peu près sauvé les autres fois, c'était qu'il traînait avec Nat'. Mais aujourd'hui, elle avait été portée absente. Une bien gentille fille, même si elle avait parfois des paroles un peu bizarres, oubliant de mettre au féminin lorsqu'elle parlait d'elle-même, par exemple, ce qui avait été mis sur le compte du fait qu'elle était d'origine étrangère. Et d'ailleurs, ils avaient encore oublié de lui demander d'où elle venait.
Il poussa la grande porte, et sortit dans la cour. La chaleur, en effet, était bel et bien accablante.
Il avait attendu que tous soient partis, pour n'avoir affaire à personne. Parce que les insultes, merci bien, ça commençait à bien faire !
Il passa le grand portail, et se retrouva dans la rue. Il cala son sac sur son épaule. Il avait bien l'intention d'y aller. Et peu importait si les Allemands le mettait encore en garde.
Il arriva à l'intersection. Il retint difficilement un soupir de soulagement. Il n'y avait ni Tohru, ni Franziska, parmi les membres qui composaient le groupe présent sur le mur. Mais il y avait toujours quelques têtes connues.
Tout au fond, il apercevait la " rue interdite ", droit devant lui. Il marcha rapidement vers celle-ci, quand, alors qu'il passait devant le muret, un des Allemands sauta au sol, courut à lui et l'arrêta par le col.
-T'es malade ou suicidaire ?! s'exclama-t-il en le regardant en face.
Yuki reconnut le blond de leur première rencontre. Mais il semblait soudain bien moins joueur que cette fois-là.
-Je vais juste là-bas ! répliqua la Souris en se dégageant.
-T'es complètement fou !
-J'ai une amie là-bas ! Je peux AU MOINS aller la voir ?!
L'Allemand se tut aussi sec.
-Une amie ? C'est tout ? T'es sûr ?
-OUI !!
" Enfin presque. Si j'avais été le binôme de Nat', ce serait juste, mais bon… "
-Bon…Si c'est juste ça…Tu peux y aller…
Le garçon semblait visiblement rassuré.
-Vas-y…Mais fais gaffe, hein !
Yuki partit enfin. Il était plutôt surpris, avec l'étrange impression que l'Allemand essayait de le protéger de quelque chose. Oh, et puis zut !
Il s'excusa mentalement envers le jeune homme, même s'il n'avait aucun compte à lui rendre. Mais il n'allait pas du tout voir Nat'. Il avait d'autres projets.
-Eh, Wolf, fit le blond en se tournant vers un autre de la bande. T'en penses quoi de tout ça ?
Wolf secoua la tête. Il se frotta la joue, encore marquée par un hématome jauni par le temps.
-Je ne sais pas trop…Tant qu'il n'est pas ami avec celle qu'on a croisée l'autre jour, il est tranquille.
-…Elle était comment déjà ?
-Mignonne. Une petite brune avec un de ses culs, j'te raconte pas ! Et les nénés, pas mieux ! J'aurais dû me douter qu'y avait un truc qui clochait…C'était trop bien fait…
-Quoi ?
-Son déguisement. Il était parfait, mais c'était tout sauf une fille…
Le blond reporta son regard vers la rue où Yuki avait disparu, avec un air songeur.
-J'me doutais bien qu'il y avait une arnaque du genre…A mon avis, doué comme il est, il s'est fait avoir par cette personne-là, justement…En tout cas, ça m'étonnerait pas…
Le groupe se fit silencieux un moment. Puis l'un d'eux leva les yeux vers le ciel aux teintes rosées et dorées.
Il murmura une phrase qui se perdit dans un brin de vent brûlant, mais à laquelle tous les autres acquiescèrent en silence.
-Ce sont vraiment des enfoirés, ces Français…
* *
*
Yuki s'arrêta devant le grand bâtiment. La nuit commençait à tomber, et il venait tout juste d'en trouver un.
De grands éclats de rires lui parvenaient de l'intérieur. Il poussa la porte, pénétrant dans la pièce. L'air était assez enfumé par endroit, mais parfaitement respirable. Il avisa le bar, s'approcha de celui-ci et s'assit sur un des hauts tabourets. Le barman, un homme du même âge qu'Ayame et d'origine étrangère, lui jeta un coup d'œil.
-T'es nouveau ? Je t'ai jamais vu ici…
Yuki hocha la tête.
-Allez, j'te sers quoi ?
La Souris hésita. La journée avait été plutôt longue et fatigante, avec Tohru et Franziska qu'il avait dû supporter, et les plans de dragues foireux des autres garçons et de quelques filles qui espéraient toujours. Et puis Kyo ce matin.
-Un saké.
L'homme parut perplexe un instant, se demandant si le garçon était sérieux. Et puis finalement, il décida que oui, il l'était.
Yuki soupira, pendant que l'homme le servait.
Puis il regarda autour de lui.
Un bar…Gay…
C'était la première fois qu'il entrait dans un endroit de ce genre. Il n'y en avait pas près de chez lui, à part dans ce quartier peu conseillé.
Il tourna la tête, mû par une impression soudaine.
Au fond de la salle, il vit un jeune homme dans les bras d'un autre, plus âgé sans doute, vu sa carrure et sa taille. Le jeune était presque encore un adolescent, apparemment.
Yuki ne connaissait pas le plus vieux. En revanche, l'autre lui était familier. Un peu trop d'ailleurs…
Le jeune se positionna à califourchon sur les genoux de son compagnon, précautionneusement, exposant son visage un bref instant à la lumière des lampes. Deux yeux rouges mi-clos, sur lesquels retombaient de fines mèches rouges, dorées par la lumière des lampes.
Kyo…C'était lui, à n'en pas douter.
Le barman se tourna au même moment, et fut surpris de l'expression de la Souris, qui fixait sans discontinuer le fond de la salle. Il regarda dans la même direction pour comprendre ce qui le mettait dans cet état, et sourit.
-Et bien, petit…On peut dire que t'as des goûts de luxe…
Yuki sursauta en entendant la voix à l'accent prononcé.
-P…Pardon ?
-Kyo est vraiment un beau garçon…Y'en a bien un autre, mais il n'est pas encore arrivé…
-Alors c'est bien lui…
L'homme eut l'air un peu étonné, puis se reprit.
-Tu le connais ?
Yuki hocha la tête.
-Trop.
-Tu le connais d'où ?
-…On habite dans la même maison.
-C'est pas vrai ??!! Tu…Enfin vous…Vous deux, vous… ?
Il savait très bien où le barman voulait en venir.
-Non ! Nous sommes juste cousins…Et un membre de notre famille nous héberge chez lui…
-Ah, d'accord. Je me demandais justement combien il avait de conquêtes ! Alors quand tu as dit que vous viviez ensembles, je me suis dit " c'est pas vrai, encore un ! ".
Yuki se rembruni. Un nombre inconnu de conquêtes ? Kyo ? Mais comment… ?
-En plus, je me faisait du soucis pour lui, ça faisait longtemps qu'on ne l'avait pas vu ! continua le barman.
-Quinze jours…murmura la Souris.
-Oui ! C'est ça ! …Qu'est-ce qu'il avait ?
-Un…Un accident…
Yuki n'attendit pas de réponse de la part de l'homme, but son saké, et se leva. Il se dirigea vers une table libre, vers le fond presque oublié par la lumière. C'était une banquette, contre le mur. Il s'y assit, rejetant la tête en arrière contre le dossier. Il ferma à demi les yeux. C'était un coin calme. Sous ses paupières, il jeta un coup d'œil sur le côté. Et déglutit.
Il avait raté son coup. A quelques mètres de sa table, il y avait un couple. Celui avec Kyo. Le Chat était toujours sur l'autre, tous deux s'embrassant presque sauvagement, l'homme passant ses mains sous la chemise de Kyo.
Ecœurant. Yuki ferma les yeux. Quelle poisse…Et en ce moment, il était dans une période très délicate, à cause des hormones qui le travaillaient plus que jamais.
-Yuki ? fit une voix surprise.
Il reconnaissait ce timbre, ces intonations…
Il ouvrit les yeux.
Son jeune cousin était debout devant lui, ses yeux gris fixés sur lui.
-Haru…
Le Bœuf s'assit à côté du jeune homme. Il était lui aussi toujours en uniforme, et ses cheveux habituellement en bataille l'étaient encore plus ce soir-là. Et il avait l'air plus calme qu'à l'accoutumée.
-Yuki…
-Mmh ?
-Depuis quand est-ce que tu es…Enfin, ça fait longtemps que tu viens ici ?
-C'est la première fois…
Haru enfouit son visage dans ses mains en soupirant.
-Si j'avais su que toi aussi tu…Remarque…J'aurais dû m'en douter…Vu la manière dont tu le regardais…
-Qui ?
-Lui !
Il lança un signe de tête vers le couple que Yuki avait du mal à regarder sans détourner les yeux.
-Ca se voit tant que ça ?
-Pour moi, oui. Je ne vois que ça. Pour beaucoup de choses te consternant, je m'en rends compte.
-…
-Si j'avais su que je pouvais avoir ne serait-ce qu'une seule chance…Je…Yuki…Tu as toujours pensé que c'était une blague…
La Souris savait de quoi Haru voulait parler.
-Mais moi je t'aime vraiment…Je ferais n'importe quoi pour t'avoir…Rien qu'à moi…Même si c'est éphémère…Même une seule fois…
Yuki redressa la tête.
-Haru, tu…
Il ne put terminer. Son cousin lui attrapa le menton, se rapprochant de lui rapidement, et plaquant ses lèvres sur les siennes dans un baiser possessif. Yuki se laissa complètement fondre. Il ne savait pas pourquoi il acceptait. Ce n'était pas Haru qu'il aimait. Et pourtant…Il avait envie de lui.
Les hormones qui le travaillaient, sans aucun doute.
Haru passa une jambes par dessus les cuisses de Yuki, s'asseyant à califourchon sur celui-ci, ne séparant leurs lèvres qu'un bref instant pour aussitôt les récupérer. Ses mains commencèrent à sortir la chemise de Yuki de son pantalon, se glissant ensuite dessous, caressant la peau pâle et brûlante du jeune homme. Comment Haru faisait-il pour avoir les mains aussi fraîche avec une chaleur pareille ? Un gémissement s'échappa de ses lèvres entrouvertes quand Haru délaissa ses lèvres pour monter à son oreille, mordillant doucement le lobe.
-Haru…murmura-t-il.
L'autre commença à se frotter sensuellement contre lui, éveillant chez le jeune homme des sensations. Désir. Intense. Et une chaleur, connue maintenant.
Haru émit un petit rire en se rendant compte de l'érection de son compagnon, la sentant parfaitement bien, étant donné qu'il était lui-même assis juste sur ce point et effectuait des frottements qu'il appréciait également énormément.
Yuki s'agrippa à Haru, gémissant de douleur. Punaise, pourquoi les pantalon de leur uniforme étaient-ils aussi serrés ?!
Le Bœuf ressentait exactement la même chose…
-Haru…Haru…
Il se rendit compte que sa chemise était ouverte, quand il sentit la langue chaude et humide de Haru glisser sur la peau frémissante de son torse. Une main baladeuse appartenant au plus jeune des deux descendit vers l'entrejambe de Yuki, qui n'eut pas le temps de se demander ce qui arrivait, qu'Haru déboutonnait son pantalon. Il eut un nouveau gémissement quand la main de Haru frôla son érection, à plusieurs reprises. Il sentit les doigts fins se glisser sous le tissu tendu de son caleçon. Puis, ils ne firent pas seulement l'effleurer. Ils se refermèrent sur la verge dressée, la caressant doucement en un mouvement léger de vas et viens, tandis qu'Haru reprenait possession de ses lèvres.
Heureusement qu'ils étaient dans des coins sombres, autant pour eux deux que pour Kyo et son amant.
-SOMA !! s'écria soudain une voix.
Les trois cousins levèrent la tête aussitôt.
-Quoi ? répondirent-ils en chœur.
C'était le barman. Celui-ci soupira. Ces trois-là étaient vraiment de la même famille…
-ALLEZ FAIRE VOS COCHONNERIES EN HAUT !!! répliqua-t-il.
Les quatre se levèrent.
-En haut ? demanda Yuki à Haru.
Celui-ci hocha la tête.
-Ouais. Pour ceux qui font ce qu'on faisait à l'instant, y'a des chambres.
-Tu as l'air de connaître…
-Seulement l'air, c'est Kyo qui m'a raconté.
A la suite du roux et de l'autre, ils montèrent des escaliers menant à un étage. Un couloir. Et plusieurs portes. Haru avança vers l'une d'elles, l'ouvrit et mit un petit écriteau " occupé " sur la poignée extérieure.
L'intérieur était plutôt simple. Un lit et une table.
Haru referma la porte derrière eux, et s'assit sur le lit, invitant Yuki à en faire de même. Et ils reprirent.
Les chaussures volèrent dans la pièce. Haru re-déboutonna le pantalon de Yuki, le descendant cette fois totalement, ses mains maintenant plus chaudes frôlant certaines parties sensibles. Le sexe, les cuisses…
Puis la chemise, déjà ouverte.
Haru ne savait plus quoi penser. Yuki, la personne qu'il aimait plus que tout, était allongé devant (sous) lui, en caleçon, attendant presque impatiemment.
Ses propres vêtements fichèrent le camp vite fait bien fait.
Et puis, il descendit le long du torse de Yuki, titillant gentiment le nombril du jeune homme lorsqu'il le rencontra. Il tira sur le tissu du caleçon pour le faire descendre. Sa langue alla plus bas que le nombril. Elle glissa le long de la verge tendue, jusqu'à son extrémité. Ses lèvres se posèrent dessus, pour s'entrouvrirent, prenant la virilité doucement. La langue chaude s'enroulait tout autour, la caressant. Yuki tentait de se retenir, mais ses gémissements emplissaient la pièce, tandis qu'il se tortillait sous les caresses.
Enfin, Haru le délaissa et ne lui laissa pas le temps de lancer une plainte gémissante qu'il était revenu au lèvres douces, dont il s'empara brusquement, les suçant, les mordillant presque sauvagement, alors qu'en même temps ses mains avait disparu à leur tour vers l'intimité de son partenaire. Il remonta les cuisses du jeune homme, atteignant plus facilement l'entrée.
Yuki se contracta violemment lorsque Haru introduisit deux doigts en lui, peut-être trop brusquement. Alors qu'il se détendait, un troisième vint les rejoindre. Haru commença à les mouvoir en lui, son autre main posée sur le sexe de son amant, bougeant en va et viens au rythme des doigts de son autre main.
Et il les retira.
Yuki sentit le membre de Haru quitter sa cuisse contre laquelle il était, pour venir contre son intimité. Haru posa ses mains au niveau du bassin du jeune homme, pour le surélever légèrement, tandis que les cuisses s'élevaient, dévoilant l'intimité impénétrée [1]. Ce que lui allait faire.
Se penchant, il captura de nouveau les lèvres vermeilles, plus tendrement que précédemment.
Il le pénétra brusquement. Le cri fut à demi étouffé dans les lèvres de Haru, qui se mit à donner de petits coups de reins.
Yuki sentit perler aux coins de ses yeux les larmes de douleur d'abord, puis couler le long de ses joues, quand elle commença à se transformer en une sensation encore inconnue jusqu'à présent et qu'il découvrait.
Le rythme s'accéléra soudain. Les mouvements de Haru se firent plus brutaux. La respiration saccadée, des cris à mi-chemin entre plaisir et douleur échappaient à Yuki. Il éjacula soudain sur le bas-ventre de son amant, le maculant de blanc. Il sentit Haru se répandre en lui dans le même temps. Un dernier gémissement quand Haru se retira.
Ils étaient là, allongés sur le lit, Haru sur Yuki, la tête posée sur le torse de celui-ci, juste sous son menton. La respiration encore haletante.
Jamais Yuki n'aurait pensé cela. Sa première fois avec Haru.
-Yuki…murmura soudain Haru.
-Mmh ?
-Dimanche, tu viens ? Tu viens au concert ?
-Oui…
-Tu viens avec moi ?
-Je…Je ne pourrais pas…
Haru leva les yeux vers lui.
-pourquoi ?
-je suis collé à la surveillance de Kyo…
-Il a pourtant l'air d'aller bien ! répliqua haru.
-C'est Shiguré qui m'a obligé.
Haru ferma les yeux.
-Tu sais…j'ai été content…Heureux…Que tu m'accordes cette nuit…Je n'aurais jamais pensé que ça arriverait un jour…même si c'est la seule fois…
Il rouvrit soudain les yeux.
-J'irai avec vous deux. S'il essaie de te faire quoi que ce soit de mal, blessé ou pas blessé, je le tue !
Yuki sourit. Finalement, la présence du Bœuf avec eux deux le réconfortait.
A suivre
BONUS
Les tribulations de Kit' à Furuba-land -épisode 6-
Il n'y a absolument personne à Furuba-Land…
Kit : dit donc, le narrateur, y'a un problème là…
Sauf le parasite et son assistant nouvellement nommé, le narrateur…
Narrateur : quoi ?
Kit : y peu pas y avoir personne !! Y sont passés où, tous ??!
Narrateur : …'Sais pô -_-"
Kit : mais t'es le narrateur !!
Quelque part dans Clamp-Land…
Sakura : oooooooooooooh ! *o* Un chaaaaat ! Qu'il est mignooooon !!
Shaolan *compte* : …un rat…un chien…un serpent…un hippocampe…un singe…un… *se fait assommer par Toya*
Kyo *se dégage des bras de Sakura qui l'étouffe par ses calinous* : STOP !!!
Toya : …-_-o keske vous foutez là ? C'est pas chez vous, ici !!
Yuki : y'a un parasite dans Furuba-Land…
Shaolan *voit pas le rapport* : et ?
Les Furubayiens *se jettent à genoux à leurs pieds* : asiiiiiiiiiiiiiiiiiiiile !! Pitiéééééééééé !! On fera tout ce que vous voudreeeeeeeez !!!
Les Clampiens *sauf Sakura qui comprend kedal* : *___* tooouuuuuut ???
[1] plus pour longtemps ^^o
Fics Fruits Basket
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