Bishônen Basket
Une Corbeille de Bô Mecs



bishonen basket Auteur: Kitsune
Adresse : a.kitsune@wanadoo.fr - dolly_kitsune@hotmail.com
Base: Fruits Basket
Genre: Yaoi, lemon
Rating : PG-13
Disclaimer : Fruits Basket appartient à Natsuki Takaya.
Note: découverte d'une partie du passé d'Akito.


Chapitre 18



L'adolescent hurla de douleur sous la caresse violente du fouet. L'homme qui le torturait souriait, riait. Le jeune garçon se laissa tomber contre le mur, le dos en sang, essoufflé. Les joues ruisselantes de larmes. L'homme l'agrippa brutalement par l'épaule et le plaqua au sol, face contre terre. La main de l'homme serrée sur son cou. L'autre main lui arracha son kimono. Il s'assit à califourchon sur le bassin de l'adolescent après l'avoir brusquement retourné. Puis il défit son propre kimono. Maintenant l'enfant au sol par son poids, l'homme attrapa violemment le visage mince entre ses doigts, serrant fortement. Il écrasa soudain sa bouche contre les lèvres soyeuses et fragiles. Ses mains caressaient sauvagement la peau blanche et meurtrie de l'adolescent. Puis, l'homme enleva son sous vêtement. Le garçon écarquilla les yeux. Peur.
Il hurla de douleur quand l'homme entra avec violence, force, en lui, sans autre préparation que de lui écarter les cuisses d'un coup sec.


Le jeune homme fut brusquement tiré de son sommeil par son propre cri et se dressa aussitôt sur son séant, haletant. Cela ne passerait-il donc jamais? Il passa sa main sur son cou. Il avait parfois l'impression que l'homme le touchait encore.

Il passa sa main sur son visage. Ses doigts tremblaient encore. Comme le reste de son corps. Il sursauta quand la porte de la chambre s'ouvrit.

-Akito?

Le Dragon ferma derrière lui.

-Vous avez encore crié?

Akito se rallongea. Hatori avait entendu. Comme à son habitude.

-Depuis combien de temps es-tu là? Demanda-t-il d'un ton abrupte.

Il se tourna sur le côté, dos à Hatori. Il ne souhaitait pas le voir.

-Assez longtemps.

Hatori s'assit sur le bord du lit.

-Vous rêviez encore de lui, n'est-ce pas?

Akito ferma les yeux. Il les rouvrit aussitôt quand les images revinrent défiler devant ses paupières. Toute la douleur se rappelait à son corps.

-Qu'est-ce que tu veux?
-Juste que vous oubliez.
-Tu n'as qu'à le faire à ma place.

Hatori se pencha doucement sur le corps de son chef.

Akito tressaillit en sentant le souffle du médecin réchauffer sa nuque. La peau du menton d'Hatori frôla la sienne. -Quel dommage qu'il vous ait fait cela…

Il se raidit quand les lèvres du Dragon se posèrent presque dans son cou. Une main se posa sur sa cuisse. Il se redressa immédiatement, et bondit hors de son lit.

-Que…Qu'est-ce que tu fais? S'écria-t-il.

Allongé en travers du lit, Hatori sourit gentiment. Akito se recula. Il fallait qu'il s'éloigne. Mais la porte était de l'autre côté du lit.

-Voyons, Akito, que vous arrive-t-il? Demanda le Dragon.

Son expression était maintenant aussi indifférente qu'à l'habitude, contrastant complètement avec sa position presque négligée. Akito ne savait pas vraiment la façon dont il devait réagir. Ni ce qui ce passait vraiment.

Le Maudit s'assit en tailleur sur le lit, les coudes posés sur ses genoux.

-En seriez-vous arrivé au point de confondre la réalité et les souvenirs, Akito? On dirait presque qu'il vient de vous toucher…

Akito laissa ses bras se balancer sur ses côtés. Mais que racontait-il? Qu'il avait vraiment imaginé Hatori l'embrassant juste en dessous de l'oreille, le touchant, de cette manière, tout en sachant les évènements passés?

Non…

Hatori était le médecin de la famille entière…

Pourquoi lui ferait-il cela? Il n'avait aucune raison.

Lui non plus n'en avait aucune. Pourtant, il l'avait fait.

Il recula encore. L'homme lui faisait peur, pour la première fois de sa vie. Son dos rencontra soudain le mur et il s'y accula le plus qu'il put.

Hatori se redressa et descendit du lit. Ses yeux brillaient légèrement dans la chambre sombre.

-Akito…Auriez-vous peur? Murmura-t-il.
-A…Arrête! N'approche pas!

Le Dragon n'obéit pas. Pourtant, il était toujours l'un des premiers à le faire. Le premier après un autre…

-Shiguré…

Il fut lui-même surpris que le nom se soit échappé de ses lèvres, même imperceptiblement murmuré.

Hatori stoppa net.

-Pardon?

Akito tenta de retrouver un peu d'aplomb.

Shiguré. Il pourrait l'éloigner d'Hatori. Peut-être. Le tenir à l'écart…Juste un peu…

-Je…Shiguré! Va le chercher!

Les traits de l'homme se crispèrent.

-Shiguré n'est pas là, dit-il avec froideur.
-Si!

Il se rendit compte un peu tard qu'il n'aurait pas dû insister. Hatori semblait soudain hors de lui.

-Que pensez-vous que ce sale clébard puisse faire, hein? S'écria-t-il. Vous le réclamez toujours! Comme si LUI, il pouvait faire quelque chose pour vous soulager de ce que vous a fait Kinsho!

Akito se remit à trembler. Ses jambes le lâchèrent et il se retrouva assis au sol, adossé au mur, les yeux levés sur Hatori.

-Arrête…
-Et d'ailleurs, continua-t-il, qui vous dit que Shiguré a réellement envie de vous voir? De continuer?
-Hatori…Non…

Ne plus le voir? Mais pourquoi? Il était le seul à qui il ne voulait rien faire…

-Peut-être qu'il est vraiment parti, et ne veut même plus entendre parler de vous!

Le poing d'Hatori frappa violemment le mur, au-dessus de la tête d'Akito.

Celui-ci ne bougeait plus, tremblant, les yeux écarquillés par sa peur de l'homme.

-Arrête…Je t'en supplie…

Hatori eut un sourire, les yeux étrécis par sa furie.

Akito le fixait toujours; son corps se tendit soudain.

Cette façon de se tenir…

Ce regard…

Même la forme du visage…

Hatori lui ressemblait. Trop. Pourquoi? Pourquoi cette ressemblance, dans un pareil moment?

Le Dragon se baissa à la hauteur du jeune homme.

-Si vous saviez, Akito, murmura-t-il.

Ses lèvres fines s'étirèrent en un sourire encore plus grand.

S'il savait? Mais s'il savait quoi?

Akito baissa la tête.

Qu'était devenu Hatori, celui qui était toujours en retard à ses appels, jamais présent lorsqu'il le fallait?

-Où est Shiguré…? Demanda-t-il d'une voix éteinte.

Hatori ouvrit des yeux ronds.

-Shiguré? Mais Shiguré n'en a que faire de vous! Pour l'instant, il est plus occupé avec Ayame qu'à se soucier de vous!

Akito ramena ses jambes vers sa poitrine, entoura ses genoux de ses bras et posa sa tête contre, tremblant.

Pourquoi Hatori s'énervait-il ainsi?

Il voulait juste que Shiguré vienne…

Il était le seul à ne jamais lui avoir fait faux bond…

Akito sursauta quand la porte de la chambre claqua en se refermant soudain. Il releva la tête. Hatori était parti. Le jeune homme se recroquevilla un peu plus sur lui-même.

Hatori disait-il vrai? Demandait-il trop souvent Shiguré, pour un rien?

* *
*


Kyo s'assit sur son futon, et posa ses yeux sur le lit à côté, sur le visage endormi du jeune homme allongé.

De nombreuses égratignures décoraient, avec un bien mauvais goût, le visage blanc, les mains, et certainement d'autres parties [1] du corps. Quelques-unes saignaient légèrement. Kyo se leva, sortit de la chambre et revint quelques instants plus tard, une petite bouteille dans une main et une poche de coton dans l'autre.

Après avoir imbibé un morceau de coton du produit, il l'appliqua délicatement sur l'une des blessures portées par le visage, juste sous l'œil. Le Chat le retira immédiatement en voyant l'effet produit, c'est-à-dire une grimace phénoménalement imprégnée de douleur et un froncement prononcé de sourcils de la part de Yuki.

Les yeux améthyste s'ouvrirent craintivement, se posant d'entrée sur Kyo. Lorsqu'ils réussirent à l'identifier, la Souris se redressa aussitôt de surprise, mais se rétracta sous la douleur ressentie.

Kyo lui monta son oreiller derrière le dos en lui faisant prendre une position assise. Yuki leva une de ses mains, et l'observa.

Vu son état, tout cela n'avait certainement pas pu être un cauchemar…

-Kyo, appela-t-il doucement.

Il ferma précautionneusement son poing et le rouvrit lentement, répétant la petite manœuvre plusieurs fois.

Kyo ramena sa propre main vers le visage du jeune homme.

-Oui?

Yuki grimaça en sentant le produit piquer affreusement.

-Aïe…! Qu'est-ce qui s'est passé?
-Bof. Le toit de ta chambre n'a pas tenu. Tout s'est effondré.

Yuki jeta un coup d'œil circulaire à la pièce dans laquelle ils se trouvaient.

-Mais…On est dans ta chambre! Remarqua-t-il.
-Hm, ouais. Pourquoi?

La Souris se calma aussitôt.

-Non, rien.

Il avait déjà eu quelques petits problèmes avec Kyo au concert. Mieux valait qu'il n'en rajoute pas.

-Il n'y a pas la chambre d'ami, plutôt?
-Ritsu préfère que tu sois là. Tu le connais, il nous ferait une crise, sinon, tellement il serait inquiet pour toi.

Kyo prit un autre coton, et recommença son 'manège' sur la peau de Yuki.

-Pourquoi cette question, au fait? T'as peur de gêner?

Yuki soupira.

-Ouais, on va dire que c'est ça, grogna-t-il.

Il tourna la tête vers la fenêtre aux volets tirés, essayant de ne plus penser aux contacts furtifs des doigts tièdes du Chat sur son visage. Il n'y arrivait pas. Comment pouvait-il encore désirer le jeune homme après ce que celui-ci avait tenté de faire pendant le concert, dans la rue? Kyo avait-il mis cette séquence dans un recoin de sa mémoire, pour l'oublier en peu de temps?

Mais d'un autre côté, il ne pouvait plus tellement lui en vouloir, après l'épisode du tremblement de terre…

Alors que pouvait-il bien faire?

* *
*


Shiguré quitta sa chambre. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas servi, d'ailleurs. La dernière fois, c'était il y avait de cela quelques années. Et il était parti. Pour fuir. Il en était conscient.

Il soupira en fermant la porte. Ayame ne s'était pas réveillé, depuis leur retour. Il restait dans un état légèrement comateux. D'après un subordonnée d'Hatori. Le Dragon n'avait même pas prit la peine de venir l'examiner lui-même.

Shiguré sentit ses muscles se contracter. S'il n'y avait pas eu Ayame pour le retenir…

Il posa une main sur le mur, et avança lentement dans le couloir. Il ne savait pas tellement où il allait, se laissant porter par le hasard. Il marcha longtemps.

Il passa devant une porte.

Et s'arrêta.

Où était-il arrivé?

Cet endroit lui était familier…

Il était déjà venu ici…

Mais quand…?

Il posa la main sur la poignée.

Le presque adolescent s'arrêta devant une grande porte. Un rayon de lumière filtrait en dessous. D'étranges bruits s'échappaient de derrière. Deux voix qu'il connaissait. Familières.

Sa main aux doigts fins se posa sur la poignée et la tourna doucement. Pour faire une petite surprise, comme il aimait le faire.

-Papaaaaa! S'exclama-t-il joyeusement.

Il se tut en voyant ce qu'il y avait derrière la porte, tétanisé d'horreur.


Son bras tomba le long de son corps, ses yeux écarquillés en reconnaissant l'intérieur de la pièce. Il se souvenait, maintenant. Il referma la porte, et appuya son front contre. Il avait si longtemps…

Tout était encore profondément ancré dans les esprits. Chacun le savait. Personne n'en parlait. Comme partout sur ce sujet.

Sa main se contracta sur la poignée en tremblant. Pourquoi y avait-il toujours des choses comme celles-ci pour les poursuivre?

Malheurs…Peurs…Victimes…

Etait-ce là une autre forme de leur malédiction?

Shiguré sentit ses genoux atteindre le sol brusquement. Il plaça une main sur son visage. Il pleura doucement ces souvenirs-là, communs avec ceux d'autres personnes.


A suivre


Kitsune: Alors, comme d'habitude, mes remerciements à ceux qui m'encouragent ^^

Et je suis désolée pour ce chapitre, je ne peux rien mettre de plus dedans pour le moment.

D'ailleurs, pour certaines raisons, je suis obligée de cesser quelques temps d'écrire, pendant deux à trois semaines. J'ai les muscles du bras gauche atrophiés, et le côté droit à une tremblote incontrolable, qui malheureusement ne veux pas s'arrêter quand j'écris…=___= J'ai peur de ne pas tenir autant de temps sans écrire, ça va être dur pour moi ^^o Mais je ne peux pas faire autrement, c'est très gênant, et comme écrire ce trouve être mon plus grand plaisir, je préfère y mettre tout mon cœur sans ennui comme celui-ci.
Alors à dans deux ou trois semaines!
Merci et gros bisous à tou(te)s!!

BONUS
Les tribulations de Kit' à Furuba-land -épisode 11-


Kit **regarde par la serrure de la porte**: Aouch….^^o
De drôles de bruits s'échappent de la pièce de l'autre côté de la porte…
Kit: ^^ bah c'est bien pour ça que je regarde, eh patate! ^w^
Narrateur: ^^o Je sais…Mais j'explique juste pourquoi tu regardes…
Kit: tous le monde se doute du pourquoi que je regarde par les serrures des portes fermées à clé, quand même ^^o
Narrateur: personne est censé savoir que c'est fermé à clé…u_u
Kit: bah ceux qui sont dedans, si! …Nan?
Narrateur: bah tout de même ^^o Au fait, y'a qui dedans? **pousse Kit pour se mettre devant la serrure**
Kit **ouvre la porte d'un coup de pied et se barre en laissant le narrateur toujours derrière**
Narrateur: Oh l'espèce de BIIIIIIIIIIIIP !!!!!!!!!! **a toujours pas bougé**
Akito **en tenue SM** **voit le narrateur qui matte tout**: Dis donc, toi!!!
Yuki **attaché au lit**: CASSE-TOI DUCON!!! Sauf si t'es maso ^^o
Narrateur **pas le temps de bouger qu'Akito l'embarque dans la pièce**: OUARGH!! O.O
BLANG **porte qui se referme**
Kit **sort de derrière un mur**: ^^o ché pô si j'ai bien fait de l'envoyer dans ce centre d'entraînement au sadisme spécial made in Kikito…
Shiguré: pour lui je sais pas, mais y'a quand même un truc qui me chiffonne, et ça c'est au niveau de ta fic…
Kit: vi?
Shiguré: POURQUOI JE CHIALE???? >.<
Kit: passke euh…^^o passke t'es un grand sensible, voilà!! ^^ **a bien rattrapé son coup**
Shiguré: …Ah…Ouais…c'est vrai que je suis sensible ^^
Kit:…^^o euh…Ouais…
………………………………. **absence du narrateur qui devait parler, au départ, mais comme il est plus là, gros blanc**

A suivre dans l'épisode 12…

[1] Euh ^^o pour une fois, je JURE qu'il n'y a PAS de sous-entendus sexuels…(Kitty, tu peux arrêter de baver, j'ai dit qu'y avait pas de sexe…^^o)



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