Bishônen Basket
Une Corbeille de Bô Mecs
Auteur: Kitsune
Scénario : Tyris et Kitsune
Adresses : mad_tyris@hotmail.com (Tyris) ; a.kitsune@wanadoo.fr – kitsune.suyoki@hotmail.com
(Kitsune)
Base: Fruits Basket
Genre: Yaoi
Rating : PG-13
Disclaimer : Fruits Basket appartient à Natsuki Takaya.
Chapitre 25
Zaro laissa le haut du drap fin retomber au cou du jeune homme en se relevant.
Sans trop savoir quoi faire d’autre pour le moment, lui et son petit
groupe l’avaient transporté jusqu’à leur domicile.
Il savait qu’ici, au moins, personne n’oserait s’aventurer.
Il laissa échapper un soupir. S’il avait imaginé quelque
chose de semblable à cela…
Il passa doucement ses doigts fins sur la joue du Serpent endormi et calme à présent.
La dernière fois qu’il l’avait vu, le Soma était
encore à la fin de l’adolescence. Il avait bien changé,
depuis le temps. Majestueux Ayame qu’il était devenu…
Qui donc avait osé le mettre dans cet état… ?
Oui, qui ?
Le leader des NEG-Z pinça brièvement les lèvres, plissant
l’arrête du nez, sourcils froncés. Il retira sa main du
visage pâle. Puis, lentement, il s’éloigna du lit, à petits
pas silencieux. Et referma la porte de la chambre derrière lui.
Lui dormirait dans le canapé, ou avec un de ses camarades. Ce ne serait
pas un problème.
Lorsqu’il redressa les yeux, ce fut pour les poser dans ceux, emplis
d’inquiétude, de leur ex-chanteur. Nathan.
-Alors… ? demanda-t-il, avec un peu d’hésitation.
-Alors quoi ? répliqua Zaro, légèrement agressif. Que
veux-tu que je te dise ? « Ca va aller, il n’y a rien de grave » ?
Faut pas se leurrer !
L’expression désolée qui se peignit sur les traits de l’adolescent à ce
moment-là lui fit aussitôt regretter son ton. Il se laissait un
peu trop emporter, il s’en rendait compte.
Il plia légèrement les genoux, se mettant à la hauteur
du garçon.
-Désolé…Mais je suis un peu fatigué, moi aussi…
Nathan secoua la tête, signifiant que ce n’était pas important.
Cependant, sans trop demander son reste, il fila en silence se réfugier
dans la deuxième chambre du grand appartement, celle où s’entassait
le reste du groupe. Zaro soupira à nouveau, puis se redressa. Cette
nuit, pas de sorties.
A grandes enjambées, il traversa le petit couloir, pénétra
dans la pièce principale, et prit place devant l’ordinateur, unique
outil à peu près moderne qu’ils possédaient. Et
il se connecta, entamant quelques recherches.
* *
Yuki s’effondra sur le lit, les bras repliés sur ses yeux clos.
Kyô s’amusait un peu trop avec lui, à son goût. Il
agissait en personne « amicale », parfois trop. Comme s’il
le protégeait de quelque chose, sans savoir de quoi exactement.
-C’est agaçant…soupira-t-il.
-D’quoi tu parles ?
La Souris se redressa aussitôt, pris en flagrant délit d’auto-discussion.
Autant dire un monologue. Kyô s’assit sur son futon, jambes en
tailleur, son regard sang posé sur le jeune homme efféminé.
-Ca ne va pas… ?
Yuki se reprit, secoua fortement la tête.
-Si…Si… !
-Quelque chose te préoccupe, répliqua le Chat.
Son interlocuteur retint de justesse une grimace. Il avait fait mouche.
-N’importe quoi…Et puis ça ne te regarde pas… !
Kyô haussa les épaules. Puisqu’il le disait…
Il s’allongea de tout son long sur le futon, bras en croix, les yeux
entrouverts. Pour enfin soupirer d’aise.
-J’suis vanné, grogna-t-il. Ce prof de sport est un vrai bourreau… !
-Tu as pourtant l’habitude, lui fit remarquer son cousin.
-Ces derniers temps, plus trop…
Yuki se pencha au-dessus de son matelas, pour regarder le Maudit
aux mèches
rousses.
-Tu te laisses aller ?
-Peut-être…
-Pourquoi ?
-Euh…
Il laissa passer un petit moment de flottement, sans trop savoir
ce qu’il
pouvait y répondre. Puis opta pour la simplicité.
-Je ne sais pas trop…
-‘Doit y avoir une raison, pourtant…
La Souris fronça du nez, perplexe. Et Kyô d’hausser les épaules,
avant de se tourner sur le côté en ramenant ses bras contre lui,
sans répondre cette fois.
Soufflant doucement, l’adolescent se rassit convenablement sur son lit – enfin,
l’ancien de Kyô, vu qu’il occupait toujours sa chambre – et
leva les yeux au plafond, songeur.
-Dis, Kyô…, commença-t-il à mi-voix.
-…Quoi encore ?
-Tu continues, à te… ?
Il laissa sa question en suspens, préférant ne pas avoir à dire
la fin ouvertement, ce que compris l’autre. Il se contracta légèrement.
-‘Faut bien…C’est à eux que Kazuma a emprunté de
l’argent. Je travaille pour eux, en contrepartie…
-Tu pourrais tout aussi bien travailler ailleurs, pour ensuite les rembourser… !
objecta Yuki.
-J’aurais pu, c’est vrai. Mais tu sais que je suis limité dans
mes actions…Ils font partie des Soma de l’« extérieur »…
Il se dressa sur le futon, se frottant un œil de son poignet replié.
-Les Soma me surveillent, Yuki. A la fin de l’année scolaire,
ils m’enfermeront…
Face à l’air catastrophé du jeune homme,
il tenta un petit sourire.
-Allons, ce ne sera pas pire qu’ici… ! dit-il avec
un petit rire.
-Mais…Tu ne sais même pas ce qui t’attend là-bas !
Il haussa les épaules. Yuki, il le savait bien, connaissait son sujet,
pour avoir vécu l’enfermement, et supporté Akito durant
toutes ces années. Tandis que lui ignorait totalement ce que cela pourrait
produire sur sa personne. Mentalement aussi bien que physiquement.
-Je verrai en temps voulu…, murmura-t-il.
Il reposa sa tête sur son oreiller, imité quelques minutes après par Yuki. La lumière s’éteignit, dans le silence le plus complet. Ils n’avaient plus rien à dire. Du moins pour le moment.
* *
-Monsieur Shiguré… ?
L’écrivain se tourna vers la porte à laquelle se tenait
une jeune femme, domestique des Soma.
-…Vous l’avez trouvé ?
La réponse fut une fois de plus négative. Il avait mené lui-même
ses recherches et, faute de pouvoir aller plus loin dans ses investigations,
le Serpent était introuvable depuis deux jours. Il venait tout juste
de quitter la clinique qu’il avait disparu. Où avait-il bien pu
passer… ?
Il se leva de son bureau, et sortit de la pièce où il était
confiné depuis plusieurs heures d’affilé.
-Bien…Continuez quand même les recherches dans toute la résidence,
ordonna-t-il.
Il lança un regard sec à la femme, qui s’inclina aussitôt,
intimidée.
-Ou…Oui !
Et, sans prendre le temps d’enfiler un manteau ou quelque chose du même acabit, il quitta ses appartements, ainsi que, quelques minutes après, la résidence principale des Soma.
Il lui fallut tout de même un certain temps avant de parvenir à destination.
Sa propre demeure n’était pas tout à côté,
en fait. Dans ses souvenirs, elle lui semblait bien plus proche. Il ouvrit
la porte, et fronça du nez sous l’odeur d’alcool qui régnait
sur les lieux.
Le cas Ritsu avait encore frappé, après plusieurs années
d’abstinence.
-RITSU ! s’exclama-t-il.
Un gémissement lui répondit presque immédiatement, en
provenance du canapé. Bon, la loque humaine – ou presque, quand
on voyait ce qu’il en restait, on était en droit de se poser la
question – était affalée, à demi endormie, sur le
canapé, entourée de quelques bouteilles d’alcool fortement
entamées, voire vides pour certaines.
Il décida de l’abandonner à son triste sort d’ivrogne,
se promettant tout de même de faire quelque chose pour le secouer un
peu – ou beaucoup, ce serait encore mieux.
Il grimpa à l’étage, faisant grincer certaines marches
dont il avait oublié le bruit si caractéristique du bois. Il
poussa d’abord la porte de son premier locataire. Et se figea en voyant
l’état de délabrement dans laquelle était la pièce.
Le toit complètement effondré sur le sol. La poussière,
les toiles d’araignées qui envahissaient les lieux…
Que s’était-il donc passé durant son absence ?
Pourquoi n’avait-il pas été mis au courant ?
Y avait-il seulement eu des blessés… ?
Il ferma brusquement la porte, et parcourut rapidement l’intégralité du
couloir, pour ouvrir violemment la chambre du Chat. De ce fait, il provoqua
un sursaut incontrôlé chez les deux adolescents qui braquèrent
leurs yeux sur lui. L’un installé au bureau, travaillant. L’autre
allongé sur le ventre, à l’envers du lit, ses pieds battant
l’air au rythme de sa lecture.
Yuki se redressa, un air surpris sur ses traits, refermant son livre.
-Sh…Shiguré… ?
Le Chien calma sa respiration, rassuré. Aucun blessé. Ils avaient
l’air de bien se porter, malgré la présence encombrante
de Ritsu qui ne s’occupait visiblement pas le moins du monde d’eux.
-Seigneur…Je…Yuki, que s’est-il passé dans ta chambre… ?
Pour le moment, c’était la seule chose qu’il arrivait à demander.
Il verrait la suite après, s’il réussissait à réfléchir
avec quelque cohérence.
-Un tremblement de terre.
-…Et tu dors où… ?
Ses yeux se promenèrent dans la petite chambre, s’attardant un
moment sur le futon installé.
-Ici.
Le jeune homme désigna le lit qu’il occupait actuellement.
-Kyô prend le futon, ajouta-t-il. Pour le moment, ça ne pose pas
de problème…
Shiguré hocha la tête. Tout allait bien. Ces deux-là s’entendaient étrangement
bien, d’ailleurs.
-Parfait, murmura-t-il. Maintenant…Savez-vous où est Ayame… ?
La question jeta visiblement un froid dans la chambre. Kyô haussa les épaules,
retournant à son travail, tandis que Yuki regarda fixement le Chien,
avec une expression interrogatrice.
-Il n’est pas à la clinique… ?
-On m’a dit qu’il en était sorti depuis deux jours. Mais
on ne le trouve pas… !
-Mais où peut-il bien être ?
-Je l’ignore totalement !
Le Chien referma la porte, presque en claquant, disparaissant aussitôt
de leur champs de vision. Ses pas se dirigèrent à l’autre
bout du couloir, jusqu’à ce qu’ils n’entendissent
plus rien. Yuki se rallongea sur son matelas, laissant cependant son livre
de côté, pensif.
Kyô, lui, ne semblait pas vraiment perturbé, mordillant l’extrémité de
son crayon.
-Evite de trop t’en faire, conseilla-t-il. Ayame n’est sûrement
pas bien loin…
-Mais il n’irait pas disparaître comme ça… ! Sans
laisser de traces !
Silencieux, le Chat contempla sa feuille, longuement, avant de cligner des
yeux pour les tourner vers Yuki.
-Quand on pense qu’avant, le simple fait de prononcer le nom de ton frère
te mettait en furie…, marmonna-t-il à mi-voix. En fait, tu te
soucies beaucoup de lui.
Yuki baissa les yeux, gêné. Bien sûr, Ayame l’agaçait à un
point phénoménal…Mais tout de même, malgré toutes
leurs différences, il restait son frère. Il ne pouvait l’ignorer.
Kyô se leva, fermant ses cahiers, laissant crayons et tout son attirail
sur le bureau.
-‘Fini, grogna-t-il. Et toi, ajouta-t-il pour la Souris, fais plus attention à ton
entourage, ça t’évitera des surprises.
Et, s’étirant sur toute sa longueur, il sortit de la chambre en
marmonnant un « ‘Vais faire la bouffe, vu que le Saumon n’est
plus là pour le faire depuis un moment… ! »
Shiguré grimaça en s’arrêtant. Il n’avait
plus l’habitude de marcher, visiblement. Il devrait peut-être rentrer
définitivement chez lui, ne pas rester à la résidence… ?
Mais l’état d’Ayame l’inquiétait, sa disparition
encore plus peut-être. Et s’il était parti faire une quelconque
bêtise… ?
Cette fois, le Serpent avait bien plus de raisons qu’avant pour vouloir
mourir… !
* *
*
Il avait mal. Partout. Les moindres recoins de son corps le lançait
violemment. Ce fut probablement son gémissement douloureux qui fit venir
en courant, bien que silencieusement, l’autre personne. Mais il faisait
tellement noir, dans cette pièce… ! Qui était-ce… ?
-Ayame… ? Allez-vous mieux… ?
Cette voix…Oh, non… ! « Seigneur, ne dites pas que… ? »
Il entrouvrit un œil, prudemment, avant de le refermer aussitôt,
grimaçant. Assis sur le rebord de son matelas, le fixant avec anxiété,
se trouvait bel et bien le Roi des Enquiquineurs. Zaro Eldo, alias le Dernier
Z.
-Qu’est-ce que tu fous là… ? gémit-il en remontant
un bras devant ses yeux fermés.
-Eh, t’es chez moi…, répliqua l’autre, délaissant
aussitôt le vouvoiement.
Trop sérieux pour être rester le même qu’autrefois,
Zaro passa une main douce sur la joue du Serpent.
-Dis-moi, Ayame…Qui t’as mis dans cet état… ?
L’absence de réponse était à prévoir et se
fit cruellement sentir, alors que l’homme aux yeux vert doré se
tournait aussitôt sur le côté, dos au jeune homme.
-Aya’…, tenta-t-il une seconde fois.
-Fous-moi la paix… ! s’exclama la voix étouffée du
Maudit.
Il obéit, chose étrange de sa part, lui qui n’en faisait
qu’à sa tête depuis toujours, et quitta de nouveau la pièce.
Mais dans ce genre de situation, il savait ne pas se faire trop gênant.
Le Serpent resta un long moment sans bouger, le visage à demi dans
l’oreiller. Il se souvenait…Pourquoi s’en rappelait-il aussi
précisément… ?! Pourquoi ?! Ce qui s’était
passé…Du début à la fin…Tout comme le mois
précédent…
Et cette fois, c’était…
…
Hatori…
Il ferma les yeux, plissant fortement les paupières, retenant à grand-peine
ses larmes douloureuses.
Il s’était fait avoir sur toute la ligne…
Alors qu’il le connaissait depuis son enfance… ! Depuis toujours… !
Comment avait-il pu croire le connaître… ?
-Hatori…
Gémissant avec douleur, le Serpent se tourna plus, enfouissant son visage
aux traits tirés dans l’oreiller.
S’il pouvait seulement disparaître…
Lui, qui avait été si idiot à tout cela.
Lui, qui s’était fait avoir.
Agressé, plusieurs fois.
Trahi.
Sali.
Il ne désirait pas uniquement disparaître.
Mais juste mourir.
A suivre...
YEAAAAAAAAAH ! ! ! ! Me, The Return ! XD (Mais est-ce vraiment une bonne nouvelle
? O_O° ) Après quatre mois d’arrêt, je tente de tout
reprendre ! ! XDDD (Ouais, j’ai arrêté en septembre, et
on est…OO" Fin javieeeeeeeeeeeeer ! ! Oo
Bref ^^o j’espère pouvoir faire autant qu’avant…Passke
c’est franchement pas gagné, déjà que j’ai
oublié la moitié de l’histoire ! "XD
Kyô : … T’es sûre de vouloir reprendre ? =_=" On était
tranquille sans toi…
Kits’ : *assome Kyon* XO Eh oh ! ! Sympa l’accueil ! XD
Kyô : +Q+ Elle est …
Kits’ : DE RETOOOUUUUUR ! ! ! *-*