Brother Complex

 

Auteur : Angel
Source : One piece
Genre : Romance, humour

 

Chapitre 4

 

Nami et Vivi regardaient Zorra dormir dans son hamac. Elle faisait vraiment office d’ange, quand elle dormait. Son visage ne laissait pas paraître qu’en réalité, c’était une véritable diablesse…La navigatrice et la princesse s’assurèrent que la faucheuse dormait réellement et s’appliquèrent à tout mettre en place pour leur activité préférée : écouter ce qui se passait chez les garçons. Depuis quelques jours, elles se consacraient à ça tous les soirs. Elles installèrent des coussins et un bol de gâteaux (les conversations pouvaient être très longue, de l’autre côté du mur…Et très intéressantes…) près la sortie de secours qui reliait les deux chambres et s’assirent confortablement. Nami attrapa deux verres et en tendit un à son amie. Elles les collèrent contre la paroi et plaquèrent leur oreilles sur le font de leur verre.
« …Sérieux, je comprends pas pourquoi tu dis ça…
-Dit pas de conneries, tu comprends parfaitement ce que je veux dire !!
-Euh…Mais non !!
-Moi, je me marre…
-Ah bon, pourquoi ?
-Devine !
-…Ah ! Certes…je vois…
-Hein ? Tu vois quoi ? Dis, dis, tu vois quoi ??!! Un silence. Puis : Ah ah ah !! Je comprends !!! Hi hi !!
-Rigole pas, c’est pas drôle !!
-Si, c’est très drôle !!
-Raaaahhh !!! Vous m’énervez !! Je boude, pour la peine !! Na !
-Et bien boude. Il y eu des éclats de rire, puis des bruits d’affairement. Apparemment, ils étaient en train de se coucher. Il y eu un autre silence, un peu plus long cette fois. Puis vint la conversation que les deux jeunes attendaient depuis quelques jours déjà :
-Dis, Zorro, pourquoi tu ne nous avais jamais parlé de Zorra ?
-Ouais, c’est vrai, ça, dis-nous !!
-Ouais, vas-y !!
-Ah, me faite pas chier, hein !!
-Oui, mais tu ne crois pas que c’est manquer de respect envers elle ?
-…
-Hein ? Répond.
-…
-T’es vraiment amoureux d’elle, c’est pour ça ?
-Ronfl…
-JE RÊVE, IL DORT !!!
-PAS POSSIBLE, CE MEC !!!
-Parlez pas si fort vous m’avez réveillez !!!!! Fit soudain une voix féminine de l’autre côté. Nami et Vivi se regardèrent avec effroi et se retournèrent d’un geste brusque : Zorra n’était plus là.
-Zo…Zorra ? Qu’est-ce que tu fais là ?
-C’est vos cri de blaireaux qui l’on réveillée, bande de crétin !! Allez, viens, Zorra d’amour, Allons dormir ailleurs…
-Je n’accepte de dormir qu’avec un seul garçon, et c’est mon frère. Et quand tu dis « cris de blaireaux », ça inclus les tiens, alors LA FERME !! Claquement de porte, bruit de pas, et la jeune fille entra dans la chambre de la navigatrice en grommelant des choses incompréhensibles. Sans un mot, elle retourna se coucher et s’endormit aussitôt, comme son frère en avait la capacité (Ne dit-on pas « Tel frère, telle sœur » ? Ah, non, c’est vrai, on dit « Tel père, tel fils » ; toutes mes excuses !). La princesse et la navigatrice se regardèrent et entendirent de l’autre côté du mur un énorme éclatement de rire. Elles s’empressèrent d’écouter :
-Wah, comment elle a remis Sandy à sa place !!
-C’est bien la première fois que je vois ça…
-C’est qu’elle à du tempérament, cette demoiselle !! Ca me plait beaucoup !
-Sandy, elle vient justement de t’envoyer te faire cuire un œuf ! Tu vas pas t’accrocher, quand même !!
-Comment ça se fait qu’elle soit comme ça ?...
-C’est parce qu’elle déteste les garçons.
-Ah ? Tiens, tu t’es réveillé, toi ?
-La voix de ma sœur pourrait réveiller un mort.
-Ah...Mais, comment ça, elle déteste les garçons ?
-Elle ne vous a pas raconté ?
-Ben…Non. Les deux jeunes filles se pressèrent un peu plus contre la paroi.
-Qu’est ce qu’elle vous as raconté, alors ?
-Euh…Que votre mère était morte en la mettant au monde, et que votre père vous avait mit en dôjo…Tien, d’ailleurs, pourquoi il ne vous a pas gardé ?
-Là est la question. Bon. On put entendre un soupir et un froissement de tissus. Je vais vous expliquer.
-Sérieux ?
-Ouais.
-Trop cool !! Vas-y.
-Juste, attendez cinq minutes. Nami et Vivi entendirent un bruit mécanique, et la petite porte qui les séparait s’ouvrit, les faisant basculer en avant, puisqu’elles étaient appuyées dessus. Elles s’écroulèrent sur les genoux de Zorro qui était celui qui dormait dans le lit juste à côté de la trappe. Il repris : Dites, les filles, au lieu d’écouter aux portes, vous voudriez pas écouter comme tout le monde ?
-Euh…Depuis quand tu le sais ?
-Depuis que vous avez commencé, c'est-à-dire environ une semaine. Nami eu un sourire gêné et se redressa tant bien que mal tandis que Vivi restait allongée.
-Euh…Vivi ? Tu te relèves, sil te plaît ? T’es sur mes jambes, là, je te rappelle…Vivi ? Celle-ci ne répondit pas : elle était trop béate d’admiration devant la myriade de garçons torse nus ou en boxer.
-Mais qu’est-ce qu’elle a ? Demanda Luffy en se penchant vers son amie et en agitant sa main devant ses yeux. Soudain, il compris : Ah…Euh…Sandy ?
-Oui ?
-Ben, aurait tu l’obligeance de remettre ton froc ? Acheva Zorro en se mettant à sourire. Le blond devint rouge tomate trop mûre et tira un drap devant lui (Dragueur, certes, mais quand même…). Vivi sembla se réveiller et rougit également. Elle se redressa et s’assit à côté de son amie, devant l’ouverture.
-Bon, vas-y Zorro, on t’écoute.
-Ok…Euh, vérifie que Zorra dorme bien, sil te plaît, Nami. Celle-ci haussa les épaules.
-Qu’est-ce que ça peut bien faire ?
-Tu n’as jamais vu ma sœur en colère.
-Ah…Et c’était quoi, les fois où elle à crié ?
-Elle était juste un peu énervée…
-Ah ok, je vérifie…Elle s’éloigna et revint cinq minutes après : non, c’est bon, elle dors.
-Bien, merci. Le sabreur soupira et appuya son menton dans la paume de sa main droite et son coude sur son genou. Je vous explique.
La première chose à savoir, c’est que papa ne voulait pas de garçon. Des filles. Pas de chance, son premier enfant fut un garçon. Pas défaitiste pour un sou, il était près à recommencer autant de fois qu’il le fallait pour avoir une fille. Deux ans plus tard, donc, maman retomba enceinte. Mais, comme vous le savez, elle mourut en couche. Papa aimait beaucoup maman. Lorsqu’il appris qu’elle était morte, il a tout de suite considéré Zorra comme la responsable de sa mort et l’a rejeté de tout son être, sans tenter de la connaître un peu mieux. Comme il ne m’avait pas vraiment témoigné d’affection à moi non plus, nous dûmes grandirent livrés à nous même. Lorsque j’ai eu six ans, il a commencé à sombrer dans l’alcool et la cigarette. Ce n’était plus qu’une épave vivante, vautrée dans un fauteuil du salon, ne se levant que pour aller chercher des bouteilles d’alcool ou des paquets de cigarettes. A l’âge de sept ans, j’ai commencé à m’occuper de Zorra tout seul. Voyant qu’on étaient pas quand même complètement cons, papa à pris peur qu’on se rebelles, plus grand, et s’est débarrassé de nous en nous envoyant dans le dôjo Roronoa de l’île…
-Attend…j’ai bien entendu ? Le dôjo porte ton nom ?
-Ah, elle ne vous a pas dit nous plus…Mais elle a omis combien de trucs, au juste ? Bon, en fait, la famille Roronoa est très ancienne et très grande. Sur notre île, la population est de nature très grande, et bien que nous autre Roronoa nous somme de taille à peu près normale dans le commun des mortels, chez nous, on est très petit. Depuis deux siècles nous sommes persécutés et considérés comme des sous-hommes. Mais un jour, un de nos ancêtres à découvert de notre taille était un avantage pour le combat : plus petit et plus léger, comme les bateaux. C’est pourquoi notre famille est devenue très réputée dans le milieu. Donc ce dôjo appartenait à l’un de nos cousins lointain, ou un truc comme ça. Bref, nous fut envoyés là-bas, à l’autre bout de l’île. C’est un dôjo réputé et très demandé, mais devant notre situation, le propriétaire à accepter de nous prendre tout de suite. J’ai put commencer le sabre tout de suite, mais Zorra dut attendre. Malheureusement, elle ne parlait pas encore.
-A cinq ans ?
-Ouais. Elle pouvait produire des sons, mais elle ne savait pas parler, puisque papa ne s’était pas occupé d’elle.
-Excuse moi, mais je ne vois pas le rapport.
-Il à été démontré qu’un enfant ne savais parler uniquement parce qu’il entendait ses parents le faire. Comme papa ne le faisait pas, elle n’a pas pu apprendre.
-Et toi ?
-Moi, j’avais maman. Elle s’occupait de moi. Après sa mort j’ai continué tout seul.
-Et elle n’aurait pas pu apprendre en t’écoutant ?
-Peut-être, mais elle ne l’a pas fait. En tout cas, elle ne savait pas parler, un point c’est tout. En tout cas, quand elle a eu sept ans, l’âge ou on peut commencer à manier une arme, elle a parfaitement montré qu’elle voulait apprendre à manier la faux. Elle a commencé. Elle se débrouillait très bien. Et finalement, à huit ans, elle a commencé à parler. Voilà. Un long silence suivi ses paroles. Puis Sandy pris la parole :
-Mais…c’est horrible votre histoire !!
-Ben, ouais, mais qu’est ce que tu veux…On n’y peut rien.
-Mais…Je me demande…Fit Luffy, l’air songeur, Zorra a dit que tu avait accepté ses sentiments tout des suite, c’est que tu l’aimais quand même assez pour coucher avec elle, non ? Zorro rougit puis pâlit, signe chez lui qu’il ne savait pas comment réagir, ou qu’il était décontenancé. Il secoua la tête.
-Je n’ai pas accepté tout de suite, loin de là. En fait, quand nos dôjo se sont réunis…Elle vous a expliqué ça, quand même ?
-Ouais.
-Bon, donc, quand on s’est retrouvés, elle avait quatorze ans et moi seize. Elle m’a avoué ses sentiments, mais j’ai refusé. Le lendemain, on l’a retrouvée assise au milieu de sa chambre, les veines ouvertes. J’ai eu la peur de ma vie. Heureusement, elle avait tenté de se suicider qu’environ un quart d’heure plus tôt, ce qui fait qu’on à put la sauver. Un an plus tard, elle a de nouveau essayé, et j’ai de nouveau refusé. Deux jours plus tard, elle avait de nouveau tenté de se suicider. En buvant de l’essence, cette fois. Dieu merci (bien que je ne crois pas en dieu), je suis entré dans sa chambre juste au moment ou elle avait ingurgité le liquide. J’ai pu la faire vomir à temps avant que le produit ne fasse effet et la détruise intérieurement. Un an plus tard, elle m’a encore dit qu’elle m’aimait. J’ai voulut refuser, mais j’ai pris peur : et si elle essayait de nouveau de se suicider ? De manière encore plus grave et encore plus dangereuse ? Je ne voulais pas la perdre, c’est ma sœur, quand même. J’ai donc accepté. Puis la suite, vous la connaissez, je suppose ? Personne ne fut capable de répondre, juste de hocher la tête. Le sabreur se redressa et dit : bon, et bien maintenant que vous connaissez la vérité, on peut dormir. Parce que j’ai franchement sommeil !
-Une dernière question…Souffla Luffy, encore sous le choc, Pourquoi est-ce qu’elle t’aimait autant ? Tu n’étais pas le seul garçon du dôjo, quand même ?
-Non, mais notre histoire personnelle s’était répandue comme une traînée de poudre et peu de monde l’acceptait. Et qui plus est, elle ne parlait pas. Elle devait paraître vraiment bizarre aux yeux des autres. Et comme j’étais le seul à lui témoigner de l’affection, elle s’est accrochée. A mon avis, elle dit qu’elle m’aime plus par principe qu’autre chose.
-Pourquoi tu la repousses autant ?
-Parce que je veux la pousser vers d’autres garçons. Elle est jolie, un type de bon goût peut parfaitement tomber amoureux d’elle et elle de lui (il jeta un coup d’œil au cuisinier). Je veux qu’elle cesse de s’agripper à la seule branche qu’elle croit avoir près d’elle. Elle à tout un arbre, mais elle ne s’en rend pas compte. Et ça c’est chiant.
-Je vois…Bon ! Et bien on va se coucher, parce qu’il est minuit, quand même !! Allez, au lit, les garçons !! S’exclama Nami avec un grand sourire. Pour toute réponse, elle se prit un cousin dans la tête et une phrase dite en chœur : T’ES PAS NOTRE MERE !!! » La jeune fille se retira en riant avec son amie Vivi. Une fois la porte refermée, elle écoutèrent encore un peu : « Ben dis donc…C’est pas de tout repos, votre histoire…
-Mmh. Vraiment horrible.
-Dis, Zorro, qu’est-ce que t’insinuait en disant « un type de bon goût », tout à l’heure ?
-Devine, sourcil en vrille !
-…
-Ah, moi, j’ai compris !!
-…Moi, je comprends pa…AAAAAAHHHH !!!!! TU VAS ME PAYER CA, FACE DE POIREAU !!! » Il y eu un gros « plof ». Tout laissait à croire que Sandy venait de lancer son oreiller dans la tête du sabreur. Finalement, la conversation du soir s’acheva dans une bataille de polochons titanesque, comme tout les soirs. Mais personne n’avait vu les yeux grand ouvert de Zorra.

 

A suivre...

 

Une pitite note de fin de chapitre :
Voilà. Zorra est un peu folledingue. Ça arrive, après tout…Je voudrais quand même préciser un truc : si Zorra à mentit en disant que Zorro avait accepter immédiatement ses sentiments, c’est parce qu’elle se fait un peu des trips…En fait, elle n’est pas super comme ça, mais plus tard, elle va radicalement changer de caractère. Là, elle me fait surtout penser à Kanako, dans « Love Hina »…Pas vous ? Après, elle ressemblera plutôt à Sû…mais vous verrez !! Bonn