Quand le cauchemar n’en est pas un…
Auteur : Kamui
Genre :Fanfic juste pour rire (délire, quoi !), pas du tout yaoi ou
si
peu. ^^
Disclamer : les perso ne sont pas à moi, ils sont la propriété de
leur auteur : Masami Kurumada, je ne fais que les emprunter. Je ne sais pas si
quelqu’un a déjà écrit une fic semblable, désolée
si c’est le cas, je n’ai pas voulu copier. L’idée de
la tenue d’Aldé n’est pas non plus mon idée, je tiens à le
signaler. Mais le reste et bien de moi et comme l’idée a plu à ma
sœur, bien, je la mets par écrit. Me tueeeeeeeeeeeeeeeeez pas, onegai
!
Chapitre 2
Temple des poissons
Son nez le chatouillait : ça sentait… la rose ! Roh, c’est
pas vrai, que lui voulait donc Aphrodite qui soit important au point d’entrer
dans ses appartements y empestant tout de son éternel parfum de rose.
Il grommela sans ouvrir les yeux.
- C’est bon, j’arrive !
C’est à peine s’il remarqua que sa voix n’était
pas comme d’habitude. Il n’avait pas envie de se lever : avec lui,
le réveil était toujours dur, mais cette fois-ci serait la pire
de toutes et, inconsciemment, il le savait.
Ce parfum le dérangeait, il sentait même poindre la migraine,
pourquoi avait-il fallut que l’autre se ramène avec ses roses
? Il porta sa main à son crâne douloureux pour se masser les tempes.
C’est alors qu’il sentit un contact étrange, comme une griffure
vive alors qu’il retirait sa main. Un chat ? Qu’est-ce qu’un
chat foutrait ici ? Il abattit sa main sur son visage pour bloquer l’intrus,
mais il ne réussit qu’à se donner une gifle. Ce qui eut
pour effet de le sortir un peu de sa torpeur. Il ouvrit alors les yeux devant
un long truc d’une teinte turquoise qui n’avait normalement rien à foutre
là. C’était quoi d’abord ? Il lui fallut de longues
minutes de réflexion pour comprendre qu’il s’agissait d’un
simple ongle sur lequel on avait passé une couche de vernis turquoise.
En plus, il n’avait rien à faire là, cet ongle. Croyant
tenir son coupable, il se tourna vers sa droite, là d’où venait
la main, pour appréhender le coupable. Il n’y avait personne.
Ne restait alors qu’une solution : cet ongle était le sien. D’un
coup d’œil, il remonta le long de l’ongle, puis du doigt fin,
de la main et du bras qui s’arrêtait à son épaule.
Tiens, il avait en tête que ses bras étaient bien plus musclés
que ça. Où étaient les bons gros muscles naturellement
développés qu’il croyait avoir ? Il devait se résigner
: tout ça était à lui. Il devrait refaire un peu de body,
c’est tout. Quelques semaines d’un entraînement intensif
et il retournerait à la normale. Pourtant, jamais il n’aurait
peinturluré son ongle ainsi. Et la lumière se fit dans son esprit
: un blague, mais oui, c’était ça, un apprenti avait du
apprendre qu’il avait le sommeil lourd et en avait profité pour
lui jouer le sale tour. Et bien, foi de taureau, il allait le retrouver celui-là,
et il apprendrait à se moquer d’un chevalier d’or. C’était
quand dérangeant qu’il ait fallu que le poisson se ramène
avec ses roses pour qu’il se réveille enfin.
En parlant de rose, c’était quoi cette fleur sur sa table de chevet
? Un peu surpris, il parcourut la pièce du regard et ce qu’il
vit fit qu’il resta sur le cul : il avait osé : Aphrodite avait
mis des roses partout sur des meubles d’un goût douteux qu’il
ne se souvenait même pas avoir emménagé dans son temple.
Décidément, Alzheimer commençait : voilà qu’il
avait beaucoup de pertes de mémoire en quelques seconde. Mais que cela
ne tienne, il devait avant tout avoir une discussion avec le poisson pour lui
apprendre à ce moquer de lui ! Il allait voir cet efféminé !
- Aphrodite !
Cette fois, il prit conscience que sa voix n’était plus la même,
pire, on aurait dit une voix féminine (version française, ça
vous rappelle rien ?) : l’horreur ! Il devait avoir un problème
de gorge pour parler ainsi. Pourvu que ça ne dure pas, sinon, tout le
monde allait se foutre de lui (et il n’imagine pas encore à quel
point !) ! Oh, et puis, tant pis ! Il devait d’abord s’occuper
d’Aphrodite, et puisque cet imbécile ne voulait pas se montrer,
il irait le chercher !
Il sortit du lit d’un bond, s’étalant par terre au lieu
de retomber sur ses pieds et ça lui fit mal : pas normal ça !
Que lui arrivait-il encore ? Après les mains, la voix, voici qu’il
perdait son équilibre ? De longues mèches soyeuses et bouclées
vinrent le gêner dans ses mouvements, une vraie toison de fille. Minute,
de fille ? Pitié, il s’était quand même pas transformé en
fille pendant la nuit ? Si ? Pris d’un doute affreux, il écarta
les pans de la chemise de soie qu’il porte – c’est quoi cette
chose ? – faisant sauter les boutons. Il est à moitié soulagé en
constatant qu’il pas de poitrine ; à moitié seulement parce
qu’il se découvre une musculature réduite, une peau aussi
cadavérique que ses mains et un manque de pilosité qui le choqua.
- Y sont où mes poils ?
Cherchant, il regarda plus bas, baissant le pantalon sans en trouver un seul
(ben quoi, si j’ai envie qu’Aphrodite s’épile, c’est
mon problème) même minuscule. Il était au bord des larmes.
Au moins, à voir ce qui s’y trouvait, il était maintenant
sûr de ne pas être une femme. Le seul problème, c’était
qu’il avait rétréci depuis hier, mais c’était
mieux que de le perdre tout à fait. Il examina le reste de son corps
trop fragile à son goût : il allait donc bien devoir recommencer
la muscu, c’était maintenant une certitude. Il aurait qualifié de « belles
jambes » ses nouvelles gambettes si elles n’avaient pas été les
siennes mais celles d’une jolie femme. La taille aussi était trop
mince, digne de celle d’une femme. En fait, à part les organes
génitaux et le manque de protubérances mammaires (comme si ça
faisait partie de son vocabulaire), ce corps avait tout de celui d’une
femme. Comment allait-il faire maintenant pour se trouver une jolie fille ?
Qui voudrait d’un tel corps ?
Se dégagent des draps, il parvint à se redresser en s’appuyant
sur ses bras qui, bien que maigres, avaient une grande force. Presque à bout
de force, il se rassit au bord du lit. Mais qu’est-ce qui lui arrivait
?
Il était là en train de se poser toutes les questions possibles
lorsqu’il sentit un cosmos tenter d’entrer en relation avec lui.
Il l’identifia comme étant celui de Shaka. Peut-être que
l’homme le plus proche de Dieu pourrait l’aider à trouver
une solution à toutes ses questions. Autre qu’Alzheimer, bien
sûr. Il accueillit donc le dialogue avec enthousiasme.
- Shakaaaaaaaaaaaaaaa ! Mon sauveur !
- Aldé ? Qu’est-ce que tu fais dans le temple des poissons ?
- Dans le… Ah, c’était donc ça !
- Quoi donc ?
- Je ne reconnaissais pas mes meubles.
- Tu as passé la nuit chez Aphrodite ?
- C’est ici que je me suis réveillé, en tout cas.
Temple de la Vierge
Dans la maison de la Vierge où il était, Shaka ne peut s’empêcher
d’avoir un petit sourire carnassier en pensant aux activités qu’avaient
dû avoir les deux hommes pour que le taureau se réveille la-bas
et qu’Aphrodite se soit déjà levé de si bon matin.
Peut-être que le poisson, ayant déchiré les habits du taureau,
s’était vu dans l’obligation de descendre en chercher de
nouveaux avant que sa belle (si on peut qualifier Aldé de belle étant
donné qu’il ne ressemblait pas du tout à une femme) au
sanctuaire dormant ne se réveille.
Il fut interrompu par la voix d’Aldé.
- Shaka, t’es toujours là ?
- Oui, oui !
Décidément, il devait arrêter le porno le soir. Peut-être
même devrait-il plutôt se tourner vers la vraie vie…avec
Saga, par exemple.
- Shakaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !
- Vi ?
- Comment on enlève du vernis?
- Du vernis ? Que veux-tu que j’en sache ?
Soudain, une idée ridicule germa dans sa petite cervelle de fleur de
lotus.
- Non ? Il t’a pas mis du vernis ?
- Si et j’ai plus un seul poil.
La vierge manqua de s’étrangler en explosant de rire. C’était
encore pire que ce qu’il s’était imaginé : le grand
taureau qui se laisse peindre les ongles par Aphro et puis qui se fait consciencieusement épiler
par le poisson !
- Shaka ! C’est pas drôle !
- Nooooooooooooooooooon !
Il repartit de plus belle, ne parvenant plus à se ravoir. Tout à coup,
un détail lui revint en mémoire. Il repris automatiquement son
calme, un peu inquiet.
- Dis, est-ce que Aphro met souvent des string léopard ?
Temple des poissons
La mention de slip léopard, son péché mignon, fit rougir
Aldé autant qu’elle l’étonna.
- Qu’est-ce que tu veux que j’en sache ?
Ne pouvant résister, il rajouta :
- Et puis, pourquoi tu me parles de string léopard ?
Gros innocent avec une auréole sur le crâne de notre petite bête à cornes.
- Pour rien.
- Shaka ?
- Bon d’accord, Aphro est passé par mon temple ce matin. Je l’ai
vu sortir et il portait un string…un string léopard.
- C’est pas vrai ?
Ainsi donc, malgré son air efféminé, le poisson avait
les mêmes goûts que lui en matière de sous-vêtements.
Il jeta un coup d’œil au léger pyjama en soie rose qui le
recouvrait. C’était bien la seule chose qu’ils avaient en
commun. Ce n’était pas lui qui mettrait un tel vêtement
pour dormir.
- Si, si, je t’assure, d’ailleurs, ses séances de body ont
bien porté leurs fruits.
- Pourquoi, tu le mates si souvent ?
- Moins que Saga !
- Hein ? Quoi ? Tu mates ce fou furieux ?
- C’est pas ma faute s’il passe la moitié de sa journée
dans son bain ou en petit serviette.
- Non, mais tu pourrais ne pas regarder.
- C’est plus fort que moi. Mais bon, t’es pas le mieux placer pour
me dire ça !
- Hein, bah pourquoi tu dis ça ?
- Je te croyais hétéro et voilà que tu passes la nuit
avec Aphro qui prend le risque de se promener quasi à poil dans le sanctuaire
pour toi.
- Qu’est-ce que tu racontes ? Aphro se ramène ?
- Ben oui, tu ne sens pas son cosmos ?
- Non. Ah, si !
- Oui ou non ?
- Oui, oui.
- Bon, tu sais quoi ? Je vais monter vous voir, j’aimerai parler à Aphrodite
qui s’est un peu moqué de moi ce matin.
- Fais comme tu veux.
- A tout de suite.
La discussion terminée, Aldébaran se força à se
mettre debout, malgré cheveux, draps et tout le falbala. Quand la porte
s’ouvrit brusquement, si brusquement que, surpris, il retourna faire
un petit coucou à la terre que ses condisciples faisaient tout pour
protéger. En courant d’air fit voltiger les mèches turquoises,
l’aveuglant. Et bien, Shaka avait fait vite…
A suivre…^^
Oui, c’est encore plus court que le premier, mais je voulais faire le
prochain chapitre consacré à leurs retrouvailles…enfin,
façon de parler. ^^
Me tuez pas, j’ai fais ça à 1h du matin, alors, je sais
pas ce que ça donne.
Dites-moi ce que vous en pensez, j’accepte même les injures (tant
que c’est justifié)