Quand le cauchemar n’en est pas un…
Auteur : Kamui
Genre : Fanfic juste pour rire (délire, quoi !), OOC, yaoi.
Disclamer : les perso ne sont pas à moi, ils sont la propriété de
leur auteur : Masami Kurumada, je ne fais que les emprunter. Je ne sais pas si
quelqu’un a déjà écrit une fic semblable, désolée
si c’est le cas, je n’ai pas voulu copier. Mais le reste et bien
de moi et comme l’idée a plu à ma sœur, ben, je la mets
par écrit. Me tueeeeeeeeeeeeeeeeez pas, onegai !
Chapitre 5
Escaliers menant à la chambre du Grand Pope
Shaka regarda les escaliers couverts de ronces cachées par les fleurs
au parfum empoisonné qui s’étalaient sous ses pieds : il était
absolument hors de question qu’il mette de nouveau ne fusse qu’un
orteil là-dedans : sinon, il allait encore tomber et il aurait des traces
vertes sur sa si brillante armure dont l’état immaculé n’était
plus très actuel et semblait remonter à un lointain passé.
Le Chevalier de la Vierge respira un bon coup et se mit en position du lotus
en attendant une solution. Cette méthode, bien que fort douteuse, se
révéla être une réussite : Illumination vint à l’illuminé qui
se croyait non seulement fils, mais aussi réincarnation de Bouddha.
Se relevant, le sourire aux lèvres, il fit quelques pas en arrière,
histoire de prendre un peu d’élan avant de sauter, calculant une
trajectoire qui lui permettrai d’atterrir juste devant la maison des
poissons. Malheureusement, il se trompa car, décidément, il n’avait
pas toujours été un cancre en math pour rien. Ainsi, il se retrouva
au milieu d’un lit de roses… et d’épines.
De rage, cet ange innocent troqua son auréole pour deux petites cornes
dont la couleur d’un rouge pétant jurait horriblement avec la
blondeur de sa chevelure : il hurla toutes les insanités qu’il
connaissait envers Aphrodite. Et, à force d’espionner Saga, il
en savait des injures : son répertoire s’était élargi
de 0 à + l’infini.
Un peu calme, courageusement, sachant qu’il ne servait à rien
de continuer à crier dans le vide, il se redressa et recommença à descendre,
les yeux grands ouverts. Trop bien ouverts : un souffle du vent balaya les
escaliers et permit à quelque chose d’être projeté en
plein dans on œil. Shaka tomba à genoux au sol.
- Merde ! J’ai une épine dans l’œil !
- Ça, c’est malin, cher petit puceau.
Sarcastique et énervé, la Vierge se retourna vers le nouvel arrivant
qui venait de sortir du palais à sa suite après avoir endosser
son armure d’or pour paraître plus habillé qu’il y
a quelques instants, ce qui n’était pas difficile.
- Toi, le petit chou, je t’ai rien demandé !
- J’adore que tu m’appelles comme ça ! Tu es libre ce soir
?
- J’en sais rien.
- Alors, je passerai chez toi !
- J’y serai pas !
- Bon, dans ce cas, je te chercherai du côté de la maison des
gémeaux.
Shaka, qui venait enfin d’arriver à retirer l’intrus de
son œil, releva soudainement la tête à la remarque de son
interlocuteur.
- Hein ? Pourquoi tu parles de la maison des gémeaux ?
- Tu sais, il est inutile de le mentir, j’ai bien vu comment tu le regardais.
- N’importe quoi !
- Et tu vas prétendre aussi que cette teinte empourprée qui colore
tes joues et tes oreilles est le fruit du perfide soleil grec ?
- Mais parfaitement !
- Arrête de me prendre pour plus bête que je ne suis.
Avec un nouveau soupir, il tendit la main au chevalier indien toujours à terre.
Celui-ci regarda la main tendue avec méfiance.
- C’est quoi cette main ?
- Ben, c’est pour t’aider à te relever, tiens !
- Je suis très bien à terre.
Malicieux, l’autre a un grand sourire.
- C’est vrai qu’ainsi, c’est plus facile pour faire des choses…
Le blond fronça les sourcils, pas trop rassuré par ce sourire.
- Quel genre de chose ?
Son compagnon se pencha et souffla sa réponse au creux de son oreille,
la frôlant de ses lèvres, le rendant plus rouge encore. Sa coloration
atteignit son paroxysme lorsqu’il entendit la réponse à sa
question.
- Une fellation par exemple…
Du coup, il sauta sur ses pieds en hurlant, faussement indigné mais
profondément troublé en réalité.
- Pervers !
Son ami répondit calmement.
- Puceau pervers !
Cela le refroidit. Il repartit d’un ton boudeur.
- Je ne suis pas pervers !
- Non, tu manques juste d’expérience, alors tu essaies de te renseigner
comme tu peux. Mais tu sais, si tu le souhaites, je veux bien t’aider à y
remédier.
- Sans façons !
- Tu es mignon comme ça !
- Hein ?
Sans prévenir, trop rapide pour être arrêté, le pervers
qui s’affiche posa ses lèvres sur celle du pervers qui s’en
cache pour lui donner un léger baiser volé qui ne dura guère
: sous le choc de son premier baiser, la Vierge recula, le repoussant.
- Nan, mais, qu’est-ce qui t’a pris ?
Sans répondre, l’autre répéta son acte : il prit
la tête du jeune homme dans ses mains pour l’attirer à lui
et l’embrasser à nouveau, usant de sa force physique supérieure
pour faire durer le baiser un peu plus longtemps que le précédent.
Pourtant, il n’eut pas besoin de faire appel à toute sa force
: le petit puceau dans ses bras ne résistait que faiblement, tiraillé entre
son envie de se passer à l’acte, de s’abandonner à cette étreinte,
et son esprit de conservation. Finalement, il parvint à se décider
lorsqu’il vit mentalement le visage de Saga pour qui il voulait se réserver
: il repoussa l’autre et tourna la tête, n’osant le regarder
dans les yeux, se sentant bien trop coupable et faible.
- Arrête, je dois réunir les autres Chevaliers d’Or.
- Comme tu veux ! Mais, tu sais, quelques heures de plus ou de moins, ça
ne va pas les tuer.
- J’y tiens.
- Bon, très bien, nous remettons donc cette entrevue à plus tard.
Je te laisse t’occuper d’Aldébaran et Aphrodite, moi, je
me charge des autres ?
- Des autres ? Comment ça ?
Le Chevalier sortit une liasse de papier de sous son armure.
- Ce sont…
- Et oui, tu as oublié les lettres de convocation. D’ailleurs,
je pense que tu n’y as même pas pensé ne fusse qu’une
seconde.
- Et merde !
- M’enfin, Shaka, qu’est-ce que c’est que ce vocabulaire
?
- Je dis ce que je veux ! Et puis d’abord, t’es pas ma mère
!
- Je ne suis pas ta mère, c’est un fait, mais toi, tu es un chevalier
et ton attitude est indigne d’un chevalier de ton rang.
- A déesse indigne, chevaliers indignes !
Il siffla son contentement.
- Joli ! celle-la, faut que je la ressorte !
Il sortit un calepin et un crayon d’une autre de ses poches de son armure
pour noter la splendide réponse de son vis-à-vis.
- Euh…
- Oui ?
- Ça te prend souvent ?
- De quoi ?
- De prendre des notes comme ça ?
- Ça m’arrive. Mais je ne fais pas que prendre des notes : je
fais des esquisses aussi. Tu veux voir ?
La question n’étant que pour la forme, il plaqua une page de son
calepin sous le nez de Shaka qui distingua des traits grossiers griffonnés
au crayon mais qui ne ressemblaient à rien.
- Alors, qu’est-ce que tu en penses ?
- Un enfant ferait mieux.
Il fit semblant d’éclater en sanglot en se frottant les yeux.
- Ouinnnnnnnnnn, pourquoi t’es méchant avec moi ? TT
- Je suis pas m’échant avec toi, je dis juste ce qui : tu es nul
en dessin.
- C’est bien ce que je dis, tu es méchant avec moi.
Et le Chevalier de la vierge poussa un grand soupir.
- Quel gamin tu fais !
- J’aime bien faire le gamin.
- On avait pas remarqué.
Son vis-à-vis lui sourit. Puis son visage prit une apparence encore
plus réjouie.
- Hé, le Grand Pope aussi dessine, tu sais ?
- Le Grand Pope ?
- Oui.
- Il a rien de mieux à faire comme s’occuper de ses chevaliers,
par exemple ?
- Oh, il s’occupe très bien de moi !
- J’ai utilisé le pluriel.
- Il est pas contre un truc à trois si tu veux participer.
S’il y avait un mur, Shaka se serait volontairement cogné la tête
dessus.
- Pas dans ce sens-la !
- Ah, d’accord.
Il y eut de nouveau un temps de silence qui ne dura guère.
- Tu veux les voir ?
- Montre toujours, de toute façon, ça peut pas être pire
que toi.
- Tu fais mieux peut-être ?
- Bien sûr !
- Et on peut voir tes œuvres ?
- Justement, je fais mieux que toi en m’abstenant.
- J’en déduis que tu es aussi nul que moi.
- Donne-moi ce carnet.
Il le lui arracha des mains avec le crayon et s’empressa de tracer des
traits sur une feuille blanche : un rond pour la tête, un trait pour
le tronc et quatre autres pour les membres.
- Voilà !
- Et c’est ça que tu juges meilleur que mes dessins ?
- Ouais, au moins, moi, ça ressemble à quelque chose.
- Je vais te montrer moi, quelque chose qui ressemble à quelque chose.
Il tourna les pages du cahier dans les mains de Shaka jusqu’à arriver à une
page où s’étalait un magnifique dessin très réaliste… trop
réaliste : l’hémorragie nasale de la Vierge reprit de plus
belle en voyant le sujet : un jeune homme nu, qui n’était autre
que celui qui souriait d’un air malicieux en face de lui, dans une pose
qui était une pure invitation au viol. N’osant le regarder, il
posa la question qui lui brûlait les lèvres.
- C’est toi ?
- Oui, il est doué, hein ?
- …
- Si tu veux, il peut t’en faire un pareil avec Saga à ma place.
- Gloups ! Avec Saga ?
- Oui, je lui demanderai si tu veux.
- Génial !
- Tu vois que t’es un pervers.
Malgré l’évidence, il continua à nier.
- Non, j’aime juste les belles choses.
- Mais tu sais, c’est très beau le corps d’un homme qui
sous toi sombre dans l’extase.
- Rha ! Pourquoi tu tournes tout à ça ?
- Ça, ça a un nom, ça s’appelle le sexe ! Quant à pourquoi
je fais ça, c’est parce que je suis un pervers. ^^
- Shura, tu me désespères.
- Mais non, tu verras, la baise fait partie de la vie d’un homme.
- Tu pourrais le faire avec une femme.
- Je préfère les hommes et toi, t’es tout à fait à mon
goût…
Shaka prit la teinte qui lui était désormais habituelle.
- … Surtout lorsque tu fais cette tête.
- Quelle tête je fais ?
- T’es trop trognon.
Il se pencha pour déposer un nouveau baiser sur ses lèvres avant
de reprendre le carnet et de faire un pas un arrière.
- Ce petit air fragile et perdu, je l’adore. N’oublie pas, on se
voit ce soir.
- Je t’ai déjà dit non.
- C’est ça. Allez, moi, je file, à tantôt.
Avant de partir, il lui donna une petite claque sur les fesses, malheureusement
recouverte par l’armure. Il descendit tranquillement les escaliers sas
se prendre les pieds dans les racines, lui, et disparut à l’intérieur
du temple des Poissons. Au bout d’un instant, Shaka s’engagea sur
le chemin jusqu’à la porte de la chambre du gardien du temple
des Poissons où se trouvaient toujours les trois autres.
A suivre...