Quand le cauchemar n’en est pas un…

 

 

Auteur : Yuzu
Genre : Fanfic juste pour rire (délire, quoi !), OOC, yaoi.
Disclamer : les perso ne sont pas à moi, ils sont la propriété de leur auteur : Masami Kurumada, je ne fais que les emprunter. Je ne sais pas si quelqu’un a déjà écrit une fic semblable, désolée si c’est le cas, je n’ai pas voulu copier. Mais le reste est bien de moi et comme l’idée a plu à ma sœur, ben, je la mets par écrit. Me tueeeeeeeeeeeeeeeeez pas, onegai !

 

Chapitre 7

 

Escaliers menant au palais du Grand-Pope

Shaka traînait donc les deux autres Chevaliers en pleine désillusion. Décidément, le Chevalier de la Vierge était trop coincé. Cependant, bien que coincé, il ne faisait pas trop preuve de pudeur avec son armure à moitié enlevée et sa tunique en partie déchirée par Camus. Comme il était furieux, le puceau regardait tout droit, vers le point qu’il voulait atteindre : le palais. Cette technique eut le même résultat que la précédente, lorsqu’il marchait les yeux fermés : il se prit les pieds dans une racine et tomba, entraînant les deux autres, trop surpris pour réagir, dans sa chute.
- Putain de merde de crénom de Déesse ! J’en ai ma claque de ces conneries de racines ! Je vais te les faire bouffer Aph… !
En rapportant son attention sur le Poisson, Shaka s’interrompit et son regard passa de la colère à l’incrédulité, puis à l’amusement et, comme Camus plus tôt, il se mit à pouffer pour finalement éclater d’un rire totalement débile, un rire de cochon. (si vous avez regardé Miss Détective, vous comprendrez) S’entendant rire, il tenta de se stopper en mettant ses mains devant sa bouche, mais tout ce qu’il réussit à faire, c’est de s’étouffer. Aphro, dans le corps d’Aldé, dut lui tapoter le dos pour l’aider, mais, peu habitué à user de la force du Taureau, il assomma à moitié la Vierge.
- Oups ! Pardon, je l’ai pas fait exprès.
- Euh… qui êtes-vous ?
Aphrodite le dévisagea, incrédule. Avait-il bien entendu ?
- Re-oups ! A l’aide ! Il se souvient plus de moi.
- C’est vrai qu’en ce moment, tu ne ressembles plus trop à toi-même.
Tous se retournent vers le nouvel arrivant qui n’était autre que Shura.
- Alors, quel est donc le problème avec notre puceau national ?
Shaka tourna la tête dans tous les sens, se demandant de qui le Capricorne parlait. Il dû se rendre à l’évidence lorsqu’il constata que tous les regards s’étaient posés sur lui-même personnellement.
- Qui ? Moi ?
- T’en connais trente-six de puceaux ?
- Euh…
Et le chevalier de compter consciencieusement sur ses doigts.
- 1… 2… 3… 5…
- Euh, après 3, c’est 4.
Aphrodite, par cette interruption, s’attira les foudres de la Vierge.
- T’es chiant ! J’ai perdu le compte, je vais devoir recommencer !
Et il se replongea dans le compte avec l’aide de ses doigts sous les yeux ronds comme des soucoupes des autres chevaliers.
- Et bien, si on m’avait dit qu’il ne savait pas compter, je ne l’aurai jamais cru.
Aldébaran se retourna vers le détenteur d’Excalibur, ne pouvant rien tirer des trois autres : les deux premiers étant trop occupés à rire en se tenant les côtes et le troisième à se demander qu’est-ce qu’il y avait après 10.
- Qu’est-ce qu’on fait ?
- Moi je sais pas, mais toi, tu pourrais peut-être t’arranger avec Aphrodite pour récupérer l’entièreté d’une armure au lieu d’être ridicule avec la moitié des deux.
- Ben c’est pas de ma faute : Quand j’ai appelé mon armure, c’est celle d’Aphro qui a voulu me recouvrir.
- Ben règle le problème, mets celle d’Aphro puisque tu es dans son corps.
- Oui ben, quand il a voulu récupérer son armure, il en a récupéré une partie, mais l’armure du Taureau est aussi en partie venue se coller à lui.
- Enlevez-les et remettez-les manuellement.
- Mais elles ne s’adapteront pas si on fait ça.
- Fais ce que tu veux Aphrodite, mais te plains pas si les autres chevaliers se moquent de toi.
Il fit voler sa cape pour redescendre majestueusement les marches vers les maisons zodiacales. Le Poisson l’appela :
- Euh… Shura ? C’est par là, la maison du Pope.
- Oui, oui, je sais.
Il n’en continua pas moins à descendre les marches.
- Où il va ?
Le Chevalier aux roses haussa gracieusement ses colossales épaules.
- Aucune idée.
Shaka, lui, ne répondit pas, toujours en train de compter, enfin, d’essayer.
- 22… 14… 34… 42…
Une larme de rire au coin des yeux, Camus lui tendit son armure.
- Tiens, il faut que tu les remettes…
- C’est quoi ?
- Des morceaux de ton armure.
La Vierge fondit en larmes alors que le Verseau, stupéfait, se demandait ce qui lui valait une telle réaction.
- Ouinnnnnnnnnnn, l’est cassée mon armure ! Ouinnnnnnnnnnnnnnn !
- Mais, Shaka, elle est pas cassée, juste déboîtée, il suffit de remettre les morceaux en place.
Il sécha ses larmes.
- Vrai de vrai ?
- Euh… oui.
Sous le regard exorbité de son homologue, Shaka battit joyeusement des mains.
- Chouette !
- Pincez-moi, je rêve. Aïe ! Ca fait mal !
Le Poisson haussa les épaules.
- C’est toi qui l’a demandé.
- Oui, mais pas aussi fort.
Le Taureau en rajouta une couche.
- Le Verseau serait-il sensible ?
- Mais parfaitement monsieur ! Et c’est mon droit !
- Et tu ferais mieux de faire attention : le mien l’est aussi, et je veux le récupérer en bon état.
- Sinon quoi ?
Le Poisson eut un sourire machiavélique.
- Tu veux vraiment le savoir ?
- Euh, tout compte fait, nan !
Aphrodite sortit une rose d’on ne sait où – mais vu qu’il est sur des escaliers jonchés de roses, il a sûrement pas dû aller la chercher loin – et joua avec.
- Je vais te le dire quand même… Ce parfum suave que tu ne supportes pas, tu y auras droit tous les jours !
- C’est déjà le cas.
- Pardon ?
Devant le regard noir de l’autre, il battit en retraite : le parfum des roses, ça passerait, mais récupérer son corps épilé par les soins du Chevalier des Poissons ne lui disait rien du tout. Et il savait qu’Aphrodite en était capable.
- Nan, j’ai rien dit !
- Je préfère ça.
- Hé, vous vous êtes pas encore échangés les morceaux qui ne convenaient pas ?
Shura était de retour, traînant avec lui les deux Chevaliers des Gémeaux. Saga n’avait pas l’air ravi d’être là, au contraire de Kanon qui regardait le spectacle qui s’offrait à lui avec un certain amusement.
- Hé, Aldébaran, tu essaies de lancer une mode ?
- C’est pas ma faute.
Kanon fut surpris de voir que c’était un Aphrodite gêné qui lui répondait.
- Euh… Je parlais à Aldé…
- Oui, ben c’est lui Aldé.
Le Dragon des Mers se tourna vers le corps du Taureau qui venait de dire ça avec l’attitude qu’il avait toujours associée au Poisson.
- Ah, c’est pour ça les roses dans les cheveux ? Je me disais bien qu’Aldé n’avait pas si mauvais goût d’habitude.
- Rha ! Toi !
Aphrodite se précipita sur lui mais Kanon courut se réfugier derrière son frère profondément agacé. Celui-ci crut que le Poisson n’allait pas continuer ce jeu stupide, mais il dût déchanter lorsque ce dernier lui fonça dessus. Sur le qui-vive, le dragon fit un bond en arrière pour ne pas être aplati au sol comme son jumeau l’était avec le poids du Taureau. Très calme, il ferma les yeux.
- Que s’ouvre une autre dimension !
Une seconde plus tard, son écrabouilleur avait disparu.
- Et un problème de moins.
Il eut à peine le temps de dire ça qu’il vit le Poisson arriver et le prendre à la gorge complètement paniqué.
- Mon corps ! Rends-moi mon corps ! Pitié !
Saga commençait à devenir aussi bleu que ses cheveux quand son frère se décida à intervenir et à les séparer.
- On se calme, Aldé, on se calme. Bien sûr que tu vas le récupérer.
Le Gémeau se frotta la gorge reprenant son souffle tout en leur adressant un regard noir, comme s’il voulait les tuer.
- Et puis quoi encore ?
Le Taureau voulut de nouveau sauter dessus mais il se prit les pieds dans ceux de la Vierge en train de tresser une couronne de fleurs avec les roses. Il tomba lourdement au sol. Shaka le regarda un instant avant de retourner à sa tâche comme si de rien n’était. C’est sur lui que retomba la colère du Brésilien – et oui, il est Brésilien, c’est sans doute pour ça qu’il porte des strings léopard. Il le frappa. Le résultat fut des plus surprenant : la Vierge, au bout de quelques coups, lança sa terrible attaque.
- Va voir si je suis pas dans l’un des six mondes de la métempsycose : tu m’emmerdes !
Ce fut au tour d’Aldé de disparaître.
- Ah, enfin un peu de paix !
- Euh… Shaka… Tu te sens bien ?
- Parfaitement bien ! Bon, on va voir le Pope ?
- Ben sans le motif de la raison pour laquelle on est convoqué…
- Euh, tu peux répéter en français ?
- En Français ? Je croyais qu’on parlait grec au Sanctuaire.
- Euh, j’en sais rien, mais dis-le autrement, Kanon.
- Ben, je disais juste que c’était pour régler leur problème qu’on devait aller voir le Pope.
- Y a qu’à aller lui dire qu’il y a plus de problème : on a réussi à le régler tous seuls.
- J’crois pas qu’il sera d’accord.
- Oui, à mon avis, il voudra récupérer les armures…
Camus haussa les épaules.
- Il suffit de faire comme d’habitude.
- C’est-à-dire ?
- Envoyer les Bronzes, tiens.
- Ah ouais, c’est pas une mauvaise idée.
Saga commença l’ascension.
- Bon, on y va, oui ou non ?
- Oui.
D’un bond, son frère le rejoint. Derrière eux, Shura tendait une main d’aide à la Vierge qui la saisit pour se relever. Profitant qu’il était penché, le capricorne souffla à son oreille quelques mots qui rendirent son ami cramoisi.
- T’es sexy comme ça.
Aussitôt, il arrache presque ses morceaux d’armure des mains du Verseau pour se rhabiller. Ensuite, dignement, il entreprit de suivre les deux autres en maudissant mentalement la cape de Saga qui ne lui permettait pas de voir ses jolies petites fesses. Au moins, il pouvait se faire une idée en regardant celles de Kanon qui ne portait pas son écaille. Camus se pencha à son oreille.
- Tu baves.
Le Capricorne fermait la marche, amusé par l’attitude de Shaka et la longue traînée humide laissée par ses cheveux dégoulinants d’eau. Il se demandait vraiment s’il ne devait pas rester un peu dehors en attendant les autres pour voir quels Chevaliers d’or allaient glisser à cause de ça.
C’est finalement ce qu’il fit. Il vit ainsi défiler tous les autres Chevaliers d’or. D’abord le Scorpion qui ne savait pas du tout pourquoi il y avait réunion mais content d’avoir de quoi s’occuper, ensuite vint le Lion si fier et arrogant qui se prit bien sûr la flaque et dû donc monter deux fois les escaliers, comme ce fut le cas pour le Cancer, trop pressé, cependant, le dernier, le Bélier ne se laissa pas piéger. Résultat du match : chevaliers d’or vs flaque : 2 – 2.
Tous se réunirent dans la salle où les attendait le Grand Pope.
- Et bien où sont les Chevaliers des Poissons et du Taureau ?
- Euh, c’est-à-dire que…
Oups, ils étaient mal, le Grand Pope ne semblait pas de bonne humeur…

 

A suivre...