Quand le cauchemar n’en est pas un…

 

 

Auteur : Yuzu
Genre : Fanfic juste pour rire (délire, quoi !), OOC, yaoi.
Disclamer : les perso ne sont pas à moi, ils sont la propriété de leur auteur : Masami Kurumada, je ne fais que les emprunter. Je ne sais pas si quelqu’un a déjà écrit une fic semblable, désolée si c’est le cas, je n’ai pas voulu copier. Mais le reste est bien de moi et comme l’idée a plu à ma sœur, ben, je la mets par écrit. Me tueeeeeeeeeeeeeeeeez pas, onegai !

 

Chapitre 8

 

Salle du trône du palais du Grand-Pope

- J’attends !
- C’est-à-dire…
Dohko fronça les sourcils : cette réaction n’était habituelle au Chevalier de la Vierge. Que s’était-il donc passé ? Malheureusement, le Pope n’était vraiment pas d’humeur patiente : il avait des nuits de folies à rattraper et on l’avait interrompu. Sans vraiment s’en rendre compte, il focalisa son attention sur la Vierge qui regardait le sol, gêné, le rouge aux joues. Il était ADORABLE. Sans plus se soucier d’où il était et surtout avec qui, il laissa son esprit vagabonder, déshabillant Shaka du regard, l’imaginant dans des poses sexy. Il imagina des jeux auxquels il s’adonnait déjà avec le Capricorne. Une ombre s’approcha de lui et se pencha à son oreille.
- Vous bavez Grand Pope.
Shura lui fit un clin d’œil complice : il avait très bien compris à quoi pensait son amant. Dohko rougit un peu mais eut un sourire carnassier. Mu s’avança.
- Vous nous avez fait appeler d’urgence, Grand Pope. Que se passe-t-il donc ?
L’intervention du Bélier le rappela à la réalité. Il tapa du poing contre son accoudoir en or pour montrer sa colère, cependant ce qu’il dit en ouvrant la bouche surpris tout le monde, y compris ceux qui savaient pour l’état du Taureau et du Poisson.
- Aïe ! Ca fait mal !
Pour un peu, tous les Chevaliers d’or réunis seraient tombés à la renverse. Ils regardaient tous le Grand Pope avec des yeux ronds, même Shaka. Enfin, quand on dit tous, ce n’était pas le cas des Gémeaux bien sûr, l’un se demandait s’il n’était pas mieux pour sa santé mentale de retourner au service du Dieu des Océans, l’autre essayait de se souvenir où il avait laissé la dague avec laquelle il avait voulu tuer Athéna. De toute façon, on lui avait pardonné la mort d’un Pope, alors pourquoi ne pas faire la même chose avec le deuxième ? Le Grand Pope baissa la tête devant tout ce petit monde.
- Ben quoi, vous avez quoi à me regarder comme ça ? Vous n’avez jamais eu une écharde dans la main ou quoi ?
- Euh, Grand Pope, avec tout le respect que je vous dois, peut-on savoir pourquoi nous avons été convoqués ?
- Pour trouver une solution tiens ! Quelle question !
- Euh… justement, quelles sont les données du problème ?
- Démontrez que le carré de l’hypoténuse d’un triangle rectangle est égal au carré des deux autres côtés.
- Hein ?
- Ce sont des maths ça !
- Oui, Shaka, tu as trouvé tout seul ?
- Euh…oui.
Il éclata.
- Et bien, va me chercher les deux autres, où qu’ils soient, sinon cette réunion ne servira à rien ! Et je n’aurai pas à perdre mon temps avec vous au lieu de m’envoyer… !
Il porta ses mains à sa bouche, conscient de la gaffe qu’il avait faite.
- Vous envoyer quoi ?
Il regarda Shaka, exaspéré par son esprit étroit. Enfin, il espéra qu’autre chose l’était aussi, la punition n’en serait que plus agréable. Car oui, étant donné son air coupable, il avait fait quelque chose et ce quelque chose, quel qu’il soit, méritait punition. Cependant pour le moment, il se contenta de répondre, ironique.
- Des fleurs, imbécile !
- Des fleurs, mais il fallait le dire tout de suite !
Tout content, il sourit et fonça hors de la salle sous le regard médusé de tous.
- Il est allé où, là ?
- Dieu seul le sait.
Par réflexe, Dohko sortit son téléphone cellulaire de fonction et composa un numéro.
- Allô ? … Ah Athéna, je suis content de tomber sur vous ! … Pourquoi je vous dérange ? … Je voulais juste savoir où allait le Chevalier puceau… oups, pardon, de la Vierge… Pardon ?
Il rangea son portable, peiné.
- Elle m’a raccroché au nez !
- Sans blague ? Vous êtes malade ou quoi de l’appeler pour ça ? C’est n’importe quoi.
- Mais, Kanon, c’est toi qui m’a dit que seul Dieu le savait.
- Oui, ben elle, c’est pas Dieu, c’est une déesse pouffe.
- Une quoi ?
Devant le regard réprobateur de l’homme à la tête du Sanctuaire, il retourna se cacher derrière son frère, dégageant quelques cheveux pour regarder à travers les mèches soyeuses de la chevelure de son frère. Il répondit quand même d’une toute petite voix.
- Déesse pouffe ?
- Saga, je t’ordonne d’aller enfermer ton frère dans sa prison favorite.
- Ah nan, pas le Cap Sounion !
- Alors, tu la fermes !
- Oui m’dame !
Il s’attira un nouveau regard noir du Pope.
- Tu me cherches là ?
Kanon secoua négativement la tête, frappant de ses longues mèches tous ceux qui se trouvaient à moins de 3 mètres, à commencer par son frère.
- Kanon ! Y en a marre, va donc rejoindre Aphrodite !
C’est ainsi que le général Dragon des Mers se retrouva expédié dans une autre dimension par son propre frère.
- Bon débarras !
- Attends une minute, c’est ton frère que tu as envoyé là-bas ?
- Oui, et alors ?
- Mais vous êtes frères !
- Et Mu, si tu veux un frère comme ça, je te le donne.
- C’est méchant ce que tu dis.
Saga haussa les épaules.
- Rien à battre, façon, il me lâchera pas comme ça.
- C’est-à-dire ?
- Commence à compter.
- Pourquoi faire ?
- Tu vas voir.
- Saga, tu as bien dit qu’il allait rejoindre Aphrodite ? Qu’est-ce que ça veut dire ?
- Tout simplement, cher Grand pope, que j’ai envoyé ce Chevalier de malheur voir si je n’étais pas dans une autre dimension.
- Mais c’est inadmissible !
Il tapa du poing, ayant complètement oublié l’écharde. Surpris par la douleur, il secoua sa main devant des Chevaliers désespérés.
- Boboooooooooooooooooo !

Dans une autre dimension

Kanon se retrouva donc propulsé dans une autre dimension où il flottait dans les airs. Il croisa les bras sous sa nuque et soupira.
- Fait bien agréable ici, je ferai bien un petit somme.
Il étouffa un bâillement et ferma les yeux, bien décidé à dormir un peu. Malheureusement, il se retrouva entrain d’être secoué comme un palmier. (ben quoi, si j’ai envie de mettre palmier à la place de prunier, je mets palmier ! Na !)
- Kanon !
Il se dégagea violemment et rouvrit les yeux pour faire face au corps d’Aldé dans les yeux duquel brillait une lueur de désespoir.
- Lâche-moi !
- Kanon, mon sauveur !
Au lieu de l’étouffer, le Chevalier l’avait serré dans ses bras, l’étouffant à moitié. Le Général de Poséidon dû user de son cosmos pour que l’autre le relâche.
- Nan, mais ça va pas ?
- C’est que je suis content de ne plus être tout seul dans cette dimension.
- Ben ça va pas durer.
Il traça un triangle d’or.
- Ciao gros balourd !
- Hé !
Alors que Kanon s’enfuyait par le passage, Aphrodite tenta de le retenir.
- A moi chaîne nébulaire !
Mais rien ne se passa. Il se tapa le front.
- Zut, c’est vrai, c’est l’attaque d’Andromède !
Comme il ne lui restait plus que ça à faire, le Chevalier se mit à courir à sa poursuite, priant pour que le corps de son ami obéisse. Heureusement, ce ne fut pas le cas, courant, il se prit les pieds dans ses propres jambes et tomba, mais, avec la vitesse de propulsion, il se retrouva à tomber à toute vitesse sur le trou qu’il traversa juste avant qu’il se referme, sa tête venant percuter le bas du dos de Kanon qui s’écroula. Rendu inconscient par le choc, il s’écroula sur le pauvre Dragon des Mers qui pesta.

Salle du Grand Pope

- 27… 28… 29… 30 !
A 30, un grand bruit se fit entendre. Saga eut un sourire.
- Tu vois, j’avais raison !
- Que ?
Mu se tourna vers le nouvel arrivage, médusé. Kanon lança une flopée de jurons.
Le Chevalier des gémeaux s’approcha de son frère avec un sourire sarcastique aux lèvres. Il se pencha sur le pauvre Kanon sans l’aider à se dégager.
- Félicitations, tu as accompli un travail digne des Bronzes !
- Toi ! Je vais te tuer !
Se tortillant comme un beau diable, il réussit à repousser le Taureau et voulut s’en prendre à son frère toujours près de Mu. Celui-ci, n’ayant pas envie de se faire toucher par erreur, érigea un Cristal Wall que Kanon rencontra de plein fouet, ce qui lui valut une énorme bosse. Il se mit à bouder.
Pendant ce temps, Shaka était de retour et brandissait la couronne de rose qu’il avait fait précédemment lors de son égarement mental sur les marches entre le temple des poissons et le palais du Pope. Il tendit le montage qu’il venait de terminer à la va-vite à Dohko avec un immense sourire.
- Voilà de jolies fleurs pour vous !
Le Chevalier de la balance déglutit mais prit le cadeau, se demandant pourquoi il devait endurer ça. Maintenant, il comprenait pourquoi Sion avait refusé de reprendre son poste à la tête du Sanctuaire.
- Mes roses !
Réveillé par l’odeur, Aphrodite s’était réveillé et s’était précipité : ses roses chéries étaient abîmées, fripées, fanées. Il leva un regard accusateur vers la Vierge.
- Toi, tu vas payer !
S’engage alors une course poursuite dans toute la salle où les deux chevaliers zigzagent comme des gamins entre leurs confrères. Finalement, Dohko dû tonner pour les faire arrêter.
- C’est pas bientôt fini, oui ! Saga, Kanon, Aphrodite et Shaka ! Vous resterez après la réunion, j’ai du travail pour vous !
Tous les quatre baissent les yeux, gênés.
- Bon, maintenant, vous allez me faire le plaisir de me dire où est Aldébaran qu’on en finisse !
- Ben il est là !
- Non, Aiola, lui, c’est Aphrodite, je t’expliquerai lorsque nous serons tous réunis.
Le lion haussa les épaules : ils allaient vraiment finir par le rendre fou dans ce Sanctuaire. Il aurait dû faire comme son frère, ça lui aurait évité de subir ça !
- Bon, j’attends, où est Aldébaran.
C’est Camus, pas rapporteur pour deux sous qui répondit.
- Dans un des six mondes de la Métempsycose.
Dohko se frappa la tête contre son trône : il en avait marre. Malheureusement, son siège popale semblait décidément lui en vouloir : il se ramasse une nouvelle écharde en plein dans la tempe.
- J’en ai marre ! Shaka, rappelle-le tout de suite ou je t’explose.
Pas très rassuré, Shaka préféra obéir. Aussitôt, un garde en sorti.
- Oups, c’était pas celui-là !
Il renvoie le pauvre malheureux sous les regards médusés des autres, allant chercher le taureau, faisant défiler une dizaine d’anciennes victimes avant de tomber sur son ami qu’il fut à deux doigts, par habitude, de renvoyer lui aussi.
- Ah enfin !
- Qui êtes-vous ?
Il y eut un grand silence dans la salle : que pourrait-il leur arriver de pire ?

 

A suivre...