Quand le cauchemar n’en est pas un…
Auteur : Yuzu
Genre : Fanfic juste pour rire (délire,
quoi !), OOC, yaoi.
Disclamer : les perso ne sont pas à moi,
ils sont la propriété de leur auteur : Masami Kurumada,
je ne fais que les emprunter. Je ne sais pas si quelqu’un a déjà écrit
une fic semblable, désolée si c’est le cas, je n’ai
pas voulu copier. Mais le reste est bien de moi et comme l’idée
a plu à ma sœur, ben, je la mets par écrit. Me tueeeeeeeeeeeeeeeeez
pas, onegai !
Chapitre 9
- Qui êtes-vous ?
C’est Saga qui rompit le silence.
- Bon, maintenant, ils sont là. On pourrait peut-être commencer
la réunion.
- Pour bien faire, il faudrait d’abord lui rendre la mémoire.
- Je m’en occupe.
Le Chevalier des Gémeaux s’avança, doigt en avant. Le
voyant approcher, Aldébaran fit un pas en arrière et gueula,
fermant les yeux d’horreur en constatant que le cosmos de Saga se concentrait
au bout de son doigt. Les doigts en croix, il cria à tue-tête
et à répétition :
- Vade retro Satana ! Vade retro Satana !
Saga se tourna vers les autres haussant un sourcil. Son frère s’appuya
sur son épaule pour regarder ce qu’il se passait.
- Ben il est arrangé !
- Non, sans blague, lança Shura.
- Si, si, je t’assure, il est complètement dedans…
- On devrait peut-être lui faire voir un médecin.
- A mon avis, il est déjà irrécupérable !
- Aphrodite l’a toujours été.
Pour cette remarque, le lion se ramassa un formidable coup de poing de la
part du Taureau. Il le regarda, fort surpris.
- Hé, ça va pas ? Qu’est-ce qui te prend ?
- Juste que, tes commentaires désobligeant vis-à-vis de MA
personne, tu te les gardes.
- Euh… Aldé ? C’est d’Aphrodite que je parle.
- JE SUIS APHRODITE !
- Super, on a un amnésique et un fou.
Sans trop comprendre ce qui lui arrivait, il se retrouva dépecé par
des centaines de roses noires. Shaka sourit, sa couronne de fleur toujours à la
main : ça le changeait de son éternel chapelet. Il se tourna
vers le Pope.
- Hé, dites, je peux l’envoyer dans le monde de la Métempsycose,
lui ?
- Non !
- Bah pourquoi je peux pas ?
- Parce que j’ai dit non !
Shaka prit sa tête de petit garçon boudeur.
- C’est pas juste !
- Tu veux savoir ce qu’elle te dit la Justice ?
- Euh… oui.
Mal lui en prit : il se ramassa le bouclier de la Balance sur la tête.
La Vierge tomba dans les pommes devant un Dohko souriant.
- Ah ! Enfin un peu de calme !
- Euh… Grand Pope, vous vous sentez bien ?
- Oui, bien sûr, ça fait longtemps que je m’étais
pas senti aussi bien. Ça fait du bien de se défouler.
- Deux fous ! Qui dit mieux ?
- T’en veux encore ?
Devant l’air furieux du taureau, Aiola jugea préférable
de se taire, tout en se demandant intérieurement ce qui lui prenait
: il était pourtant plus raisonnable d’habitude, enfin, c’est
surtout parce qu’il ne disait rien et ne bougeait pas le petit doigt à moins
d’être intéressé. Se pourrait-il que… Justement
Aldébaran se permit de l’interrompre dans ses pérégrinations
mentales
- Je t’ai demandé si tu en voulais encore ?
- Je n’y tiens pas !
- Ben tu vas quand même t’en recevoir un !
- Mais arrête j’ai rien fait !
Et le Chevalier du lion se mit à courir dans toute la salle, zigzaguant
entre les chevaliers. Masque de mort, que cela ennuyait profondément,
s’adossa à un pilier, les bras croisés derrière
la nuque et piqua un roupillon en attendant que ça se calme. Shaka
arrangeait ses fleurs de manière à avoir le plus bel effet
possible. Les autres, mis à part les jumeaux, entouraient le pauvre
amnésique afin de trouver une solution. Saga était vexé du
fait d’avoir été traité de démon par son
confrère alors qu’il était pourtant en mode Saga bleu.
L’ex général de Poséidon, lui, ne se souciait
plus de ce qui l’entourait. S’ennuyant autant que le cancer,
il avait commencé à jouer avec les cheveux de son frère
qui, bientôt, furent un mélange horrible de nattes mal faites
et de cheveux libres flottant dans tous les sens.
Un moment donné, Dohko releva la tête et regarda tout ce petit
monde. Il se massa les tempes, sentant poindre un début de migraine
qui allait faire des ravages. Il ferma les yeux et compta jusqu’à dix
: une inspiration, une expiration, une inspiration…
Finalement, lorsqu’il rouvrit les yeux, le chaos était toujours
là. Il prit une bonne et longue inspiration et s’écria
si fort qu’il en aurait presque craché ses poumons :
- C’est pas bientôt fini oui ?
Tous le dévisagèrent, rouge, écumant de rage. Un éclat
de rire brisa le silence au bout de quelques secondes à peine. La
Balance nota que le responsable en était ce crétin d’Aldébaran
: amnésique ou pas, il le paierait ! L’instant de surprise passée,
les Golds reprirent leurs petites activités plus ou moins bruyantes.
Dohko fit alors un signe à Camus qui avait retrouvé ses bonnes
vieilles habitudes et restait aussi stoïque que Saga malgré la
coiffure grotesque dont il avait hérité. Impassible, il regardait
tout d’un regard vide, comme absent.
- Camus, viens ici un instant s’il te plaît.
Le Verseau le rejoignit et ils discutèrent à voix basses. Suite à ça,
le Chevalier rassembla son cosmos et lança l’exécution
de l’Aurore, histoire de refroidir tout ce petit monde. Tous les chevaliers
se retrouvèrent alors dans de jolis cercueils de glace, mis à part
les jumeaux et Mu qui s’étaient protégés à temps.
Tout fier, Camus se tourna vers son commanditaire.
- Voilà, c’est…
Il s’interrompit en constatant que le Grand Pope aussi était
prisonnier de ses glaces : il avait oublié de se protéger.
- Très réussi mon ptit Camus ! Vraiment !
- T’ai rien demandé, Kanon !
Le dragon se tut, caché derrière son jumeau stoïque.
- Comment on va faire pour le sortir de là ?
- La dernière fois, pour sortir ton élève, ses compagnons
ont utilisé une des épées de la balance…
- Tu as raison ! Où est-elle ?
- C’est bien ça le problème : elle est dans le bloc.
Le Verseau perdit son sourire et son visage était d’une pâleur
effrayante.
- C’est pas vrai ! Je joue de malchance ou quoi ?
- Oui, parce que si t’avais pas enfermé Shura avec, il aurait
pût utiliser Escalibur.
- Sauf qui s’il avait utilisé Escalibur, on aurait dût
s’empresser de ne plus être dans les parages.
Mü intervint.
- Pas spécialement !
- Oh, toi, j’aimerai t’y voir sans ton cristal wall !
- Chacun ses spécialités ! Je ne serai jamais arrivé à geler
autant de monde d’un seul coup.
- Cela suffit vous deux, pensez plutôt à trouver un moyen de
casser la glace.
- Je vais essayer avec mes outils de réparation.
- Tu les as ici ?
- Non, mais je vais aller les chercher.
Quelques jours plus tard…
- Me revoilà !
- Et bien, il t’en a fallu du temps ! Encore heureux que tu sois un
chevalier d’or et que tu n’aies eu aucun adversaire à affronter
!
- Et bien, c’est que si, justement, j’ai dû repousser quelques
ennemis…
- Ah oui ?
- Oui, oui !
- De quel sanctuaire venaient-ils ?
- De quel sanctuaire ?
Il réfléchit quelques instants.
- Euh… Celui du Père Noël…
Un grand silence accueillit cette réponse.
- Tu n’espères quand même pas qu’on va gober ça
?
- Bah, j’aurai essayé !
Saga soupira.
- Bon, assez perdu de temps, libère au moins Shura.
- Shura ? Mais je croyais que je devais libérer le Grand Pope.
- Dans l’état où ils sont, mieux vaut tous les sortir
de là. Shura s’en occupera.
- T’es sûr, Saga ?
- Mais oui qu’il est sûr mon frérot ! Quoique de temps
en temps, il est trèèèèèèèèès
doux. Surtout avec certaines personnes…
Le Gémeaux rougit mais garda son calme.
- Si tu ne la fermes pas tout de suite, Kanon, je te teins les cheveux en
roses !
- En rose ? Ah non ! Quelle horreur ! Mes beaux cheveux !
D’indignation, Saga réagit : sa tête arborait en effet
une espèce de coupe en boule un peu afro.
- T’as vu ce que tu as fait aux miens ? Ils frisottent et sont pleins
de nœuds !
- Ben c’est joli les crolettes.
- T’en veux ?
- Oh non ! Ca ne m’irait pas du tout, tandis que sur toi, c’est… chic
!
- M’en fous d’être chic !
- Cool, j’vais t’arranger ça.
Il s’approcha de son frère qui s’écarte.
- Ne m’approche pas Kanon ou je t’enferme dans la prison du Cap
Sounion.
- Si tu me laisses mes écailles, pas de problème !
- Sans écaille !
- Alors pas d’accord !
- Donc, tu te tais.
- J’ai pas envie.
- Réfléchis, tu as le choix : te taire ou le Cap Sounion.
- Ah nan ! C’est même pas marrant !
Et le pauvre se mit à bouder. Pendant ce temps, Mü s’est
mis au travail. Il utilise marteaux et burins qui s’effritent : ça
risque de prendre un moment.
Lorsque, bien deux heures plus tard, les trois autres vinrent voir l’avancement
des travaux, ils furent stupéfaits : le bélier avait décoré la
glace en sculptant de jolies arabesques surmontées de petits cœurs.
- Je peux savoir ce que tu fais ?
- Ben je décore !
- Est-ce que c’est ce qu’on t’a demandé ?
- Non. Mais c’est plus, joli, tu ne trouves pas ?
Le Gold fut la plus parfaite représentation du chibi-eyes, mais le
Gémeau ne voulait plus rien entendre : il en avait sa claque d’attendre.
Mü dût donc, à son grand regret, faire ce qu’on attendait
de lui.
Enfin, au bout d’une bonne heure, le Capricorne fut sorti de sa boite.
Bien que frigorifié, il fut tout de suite mis à contribution
pour sortir le Grand Pope de son glaçon. Un peu raide, il leva le
bras pour se servir d’Excalibur.
- Noooooooooooooooon !
Un cri déchirant l’interrompit et tous se tournèrent
vers Kanon.
- Qu’est-ce qui se passe encore ?
- C’est que je préférerai sortir avant de voir Excalibur.
- Bah pourquoi ?
Shura était étonné, il le fut plus encore lorsqu’il
vit les deux autres se regarder avant de dire dans un chœur parfait.
- Oui, il n’en est pas digne, on l’emmène dehors.
- Oui, c’est ça, on revient après.
Et les trois chevaliers s’empressèrent de filer sans demander
leur reste : ils n’étaient pas fous.
Ils attendirent un bon quart d’heure avant de se regarder.
- Vous croyez qu’on peut y retourner ?
- Ben il a lancé son attaque, mais il n’y a rien de cassé.
- Ouais, c’est bizarre.
- Faudrait aller voir.
- C’est bien Kanon de te porter volontaire…
- Mais je…
Il se fit pousser doucement mais fermement dans le dos par son frère.
Résigné, il monta les marches et pénétra dans
le palais. Avant d’ouvrir la porte de la salle du Grand Pope, où étaient
les autres, il récita ses prières ou plutôt les brides
de prières dont il se souvenait. Il respira un bon coup avant d’ouvrir
les portes qui pour lui étaient pires que celle de l’Enfer.
Mais ce qu’il eut devant lui ne correspondait pas vraiment à son
attente, loin de là même…
A suivre...