Quand le cauchemar n’en est pas un…

 

Auteur : Kamui
Genre :Fanfic juste pour rire (délire, quoi !), pas du tout yaoi ou si peu. ^^
Disclamer : les perso ne sont pas à moi, ils sont la propriété de leur auteur : Masami Kurumada, je ne fais que les emprunter. Je ne sais pas si quelqu’un a déjà écrit une fic semblable, désolée si c’est le cas, je n’ai pas voulu copier. L’idée de la tenue d’Aldé n’est pas non plus mon idée, je tiens à le signaler. Mais le reste et bien de moi et comme l’idée a plu à ma sœur, bien, je la mets par écrit. Me tueeeeeeeeeeeeeeeeez pas, onegai !

 

Chapitre 1

 

Dans un des temples du sanctuaire d’Athéna

Il percevait la lumière du soleil à travers ses paupières closes. Fini son rêve merveilleux, il était temps pour lui de se lever pour s’occuper de ses roses chéries. Aphrodite battit des paupières, ouvrant ses yeux sur le monde qui l’entourait : les murs d’un temple : son temple, avec les murs nus et sans aucune rose pour embellir l’air saturé de la pièce et en masquer les odeurs de transpiration. Mais…minute, ce n’était pas sa chambre ça, où était donc ses si belles roses et son mobilier Louis XVI ? Il se redressa brusquement sur son séant. Son estomac émit un gargouillement sonore, réveillant une crampe due à la faim…pourtant il avait un copieux dîner la veiller au soir. Sans vraiment y réfléchir, il porta sa main à ses abdominaux et retint un cri de surprise : il n’avait pas pu les muscler autant en une nuit ? Effaré, il tenta un regard et resta bouche bée, les yeux écarquillés devant ce qui s’offrait à son regard : une main carrée surmontée par des doigts courts et boudinés. La retournant, il la vit couverte de cals. Que lui était-il donc arrivé ? Où étaient ses mains fines et régulièrement manucurées ? Et puis, qu’est-ce que c’était que ce tour de taille déplaisant ? Il s’était élargi à un point tel qu’il ne pouvait même plus penser entrer dans ses vêtements. Soudain, une idée lui traversa l’esprit : une illusion ! Mais oui, ça ne pouvait être que ça. Oh, ça alors, il allait retrouver son auteur et lui faire payer ! Oh oui, il allait voir ce qu’il allait voir !
Aphrodite concentra son cosmos, mais rien à faire, il ne trouva pas celui qui se moquait de lui, par contre, il sentit qu’il n’était effectivement pas dans son temple puisqu’il sentait le cosmos de Mu plus en bas, chose tout à fait normale, mais tous les autres étaient de l’autre côté, en hauteur ! Ca, c’était moins normal ! Repoussant les draps d’un geste vif, il bondit sur ses pieds, fit quelques pas et… tomba par terre, s’étalant de tout son long ! Super, voilà qu’il ne savait plus marcher non plus ! Le pied ! Courageusement, il se redressa et se remit debout. Encore heureux que ses cheveux bruns ne vinrent pas l’embêter pour se redresser. Mais depuis quand avait-il des cheveux aussi raides et sombres : une horreur !? Comme cette peau cramée ! Comment pouvait-on accepter d’être aussi laid ? Laid… dieux, tout puissants ! Avec un tel corps, que lui réservait le visage ? Un miroir ! Viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite !
Finalement, après avoir tout retourner, tombant sur des vêtements horribles et taille xxxl dont certains avaient bien besoin d’être lavés, il tomba sur un miroir de poche. Le seul miroir de ce temple vola en éclats lorsqu’il percuta le sol, lâché par les mains maladroites du corps…d’Aldébaran ! N’en croyant pas ses yeux, il chercha le cosmos d’Aldébaran et eut le pire pressentiment du monde en le percevant tout en haut des escaliers. Sans plus réfléchir, il ouvre la porte et s’élance pour parcourir le chemin des douze maisons restantes puisqu’il était bel et bien dans la maison du taureau.

Temple des gémeaux

Alors qu’il sortait de la salle de bain, laissant la place à son frère, Kanon, une serviette nouée autour des reins comme seul vêtement, traversait tranquillement le temple des gémeaux quand quelqu’un pénétra sur place. Il reconnut immédiatement la silhouette du taureau.
- Salut, Aldé ! Qu’est-ce…
Sa question s’étrangla dans sa gorge lorsqu’il vit comment était le taureau : nu à l’exception d’un slip en léopard.
- T’occupes pas de moi, je ne fais que passer !
- T’as vu comment t’es habillé ?
- Je te rassure, t’es bien plus sexy que moi, rien à craindre de ce côté-là !
- Pardon ?
Aphrodite continua sa course sans se préoccuper de laisser derrière lui un Kanon bouche bée, les yeux ronds comme des soucoupes : Aldébaran qui se balade en slip et lui dit qu’il est sexy, c’est pas tous les jours qu’il avait l’occasion d’assister à ça. Et vu que c’était le taureau, il ne savait pas trop comment le prendre.

Temple du cancer

Deathmask fut surpris de sentir le cosmos de son ami s’approcher d’en-bas, pourtant, le poisson n’était pas sorti de la nuit, ça, il en était sûr : c’était d’ailleurs le seul avec le taureau à être rester dans son temple cette nuit. D’ailleurs, quand on pense au taureau… on en voit le slip. Lui qui s’attendait à voir Aphro perdit son sourire.
- Aldé ?
- Plus tard, Angelo !
- Hein ?
Le taureau ne l’avait jamais appelé par son prénom. D’ailleurs, le seul chevalier qui se permettait une telle familiarité était…
- Aphrodite ?
Mais celui-ci avait déjà traversé son temple et courait vers la maison du lion.

Temple du lion

Aiola ne se montra pas, grand bien lui en fasse, il sera un des seuls chevaliers pas traumatisés de la journée par un Aphrodite faisant des folies du corps de l’imposant taureau.

Temple de la vierge

Shaka était en train de méditer en position du lotus en plein milieu de son temple lorsqu’il sentit le cosmos d’Aphrodite foncer sur lui à toute vitesse. Qu’avait encore inventé le chevalier des poissons ?
- Chevalier.
Aussitôt, Aphrodite stoppe sa course, arrêté dans son élan par la volonté de l’homme le plus proche de Dieu.
- Shaka, je suis pressé !
- Tu es malade, ta voix est enrouée ?
- S’il n’y avait que la voix.
- Pardon ?
- J’ai des petits problèmes, laisse-moi retourner dans mon temple !
- Je peux peut-être t’aider ?
- Oh ! Saga ! Qu’est-ce que tu fais tout nu ?
- Hein ?
Pressé de voir le spectacle, Shaka ouvre les yeux, brisant sa concentration et libérant ainsi Aphrodite qui se remet à courir.
- Aphrodite !
Vexé de s’être fait avoir, la vierge veut encore retenir Aphro lorsqu’il voit un corps de géant dont le popotin est recouvert d’un slip léopard. Shaka porta ses mains à son front et se frotta les yeux, croyant avoir mal vu. Comme la vision persistait, tout en diminuant au fur et à mesure que le chevalier s’éloignait, il décida qu’il avait assez médité pour les quinze prochains jours et qu’il ferait mieux de retourner dormir.

Temple de la balance

Il ne se passe rien puisqu’il est vide, à part que c’est celui que choisi Aphro pour se planter une nouvelle fois. Au moins avait-il échappé à cet obsédé de bouddhiste soit disant pur ! La vierge, à lui, franchement, ça lui allait pas du tout ! ^^

Temple du scorpion

Milo était dans son temple et fut ravi d’avoir de la visite.
- Ah Aldé, tu tombes bien !
- Toi pas !
- Mais…
Et Aphrodite continua sa course sans même ralentir.
- Ah ben, ça… Qu’est-ce que je lui ai fait ?

Temple du sagittaire

Cette fois-ci, un peu fatigué, Aphrodite s’arrêta pour souffler un peu : qu’est-ce que ce corps était dur à manipuler et si lourd ! Piouf ! Enfin, encore quelques maisons et il arriverait à destination. Se rappelant l’attitude de Kanon, il ne put s’empêcher de rougir en pensant à son manque de pudeur, surtout que ce corps n’était pas le sien. Enfin, qu’il ne le resterait pas trop longtemps… du moins l’esperait-il. Quand il aurait récupéré son corps (si tu le récupères un jour, niark), il faudra qu’il invite Kanon au bord de la mer ou aux termes parce que un petit Kanon en serviette, ça en valait le détour et il voulait en profiter encore.

Temple du Capricorne

Quelques marches en dessous du temple, et il percevait déjà les ronflements sonores du gardien de la dixième maison. Meilleur gardien d’Athéna ! N’importe quoi ! Sans même le réveiller, il traversa la maison. Petit problème : à force de jouer avec Excalibur, le Capricorne avait créé un largue fossé entre son temple et les marches menant au suivant.
- Foutu Shura ! Comment je fais avec un corps pareil, moi ?
Tentant le tout pour le tout, Aphrodite prit son élan et sauta… trop court.
Bouuuuuuuuuuuuum fit le bruit d’un petit Aphrodite dans le corps d’Aldé quelques dizaines de mètres plus bas.
- C’est pas vrai ! Je vais le buter ! Je vais lui enfoncer ses cornes où je pense à ce crétin !
Pestant, jurant contre le capricorne, il commença à escalader la paroi rocheuse. Au bout d’une longue éternité, il se retrouva en haut…du mauvais côté : celui du temple du capricorne. Aphrodite était à deux doigts de pleurer mais se consolait à l’idée de ne pas avoir casser ses ongles, restés sur son corps, en grimpant.
- Bon, deuxième essai.
Cette fois, il sauta après avoir pris son élan d’encore plus loin : un peu court. Cependant, il parvint à s’accrocher, se petant la tête contre le roc. Il se hissa à la force des bras d’Aldé et se couche au pied des marches. Comment donc avaient fait les bronze pour sauver Athéna en montant sur cette route de malheur ?
Ce n’était pas le moment de flancher : il y était presque, il restait juste la maison de Camus et puis il serait chez lui pour affronter… non, il préférait ne pas y penser.

Temple du verseau

Camus lisait un livre au frais dans son temple lorsqu’il vit arriver le taureau dans un état lamentable : en slip et couvert d’hématomes et d’égratignures. Pourtant, il n’avait senti aucun affrontement entre chevalier d’or. Inquiet, son cosmos l’averti que ce corps n’avait plus son cosmos originel, mais un autre : celui d’Aphrodite. Abandonnant son livre, il se précipita.
- Aphrodite ?
Relevant sa tête en entendant son nom, le chevalier des poissons sourit à Camus.
- J’ai récupéré mon corps ?
Camus sentit qu’avant la fin de la journée, il allait avoir une migraine épouvantable.
- Non.
Il eut une moue qui ne convenait absolument pas au visage du taureau et Camus dut se retenir pour ne pas rire.
- Qu’est-ce qui s’est passé ?
- Je sais pas, je me suis réveillé comme ça.
- Et Aldé ?
- C’est ce que j’allais voir.
- Je t’accompagne.
Plein de sollicitude, Camus soutint son voisin jusqu’au temple suivant, à moitié écrasé par le poids du géant. Il pensa même demander à Aldé de faire un régime pour perdre quelques tonnes parce qu’il avait beau être chevalier, c’était lourd quand même. Heureusement qu’il n’avait pas à aller loin et qu’il n’avait pas leurs deux armures à porter en plus. D’ailleurs, si Aphrodite appelait une armure, laquelle viendrait ? Les poissons ou le taureau ? Encore faudrait-il qu’il puisse entrer dans son armure. Une fois encore, Camus dut s’empêcher de sourire à la pensée d’Aldé coincé dans l’armure trop étroite des poissons ou Aphrodite flottant dans l’armure du taureau trop largue pour son corps fin et élancé.
- Pourvu que je puisse récupérer mon corps, je ne peux déjà plus supporter celui-ci !
- Si tu as froid, c’est un peu normal !
- Camus, ce n’est pas marrant.
Un coup d’œil de l’un vers l’autre et tous deux éclatent de rire en pensant à la réputation qu’allait maintenant avoir Aldébaran au sein des chevaliers d’or. ^^

A suivre...