Chantage

 

Auteur : Magical Girl Kiki mais appelez-moi Kiki
E-mail : magical_girl_kiki@yahoo.fr
Série : Gundam Wing
Genre : Yaoï, plus ou moins sérieux, totrurage de Quat-chan
Couples : pas pour l’instant
Disclamer :Malgré tous les vœux que j’ai formulé, les G-boys ne sont pas à moi et ne le seront sûrement jamais mais je ne désespère pas et vous savez tous que l’espoir fait vivre.
Note : Ceci est la première fic que j’écris mais ce n’est pas la première dont j’ai eu l’idée. J’en ai plusieurs à écrire mais les mots me sont venus plus facilement sur celle-ci. Alors bonne lecture.

Prologue

 


Quatre soupira.
Il baissa les yeux pour les relever aussitôt. Le reflet que lui renvoyait le miroir de sa salle de bain était on ne peut plus explicite .Inutile de se voiler la face ou de nier l’évidence : Il allait devoir être un excellent comédien pour réussir à les tromper, non pas que cela lui plaise mais il n’avait pas le choix.
De plus il n’avait plus le temps pour reporter quoique ce soit. Il était déjà plus qu’en retard. Il avait entendu la sonnerie de la porte d’entrée retentir à plusieurs reprises; son majordome était déjà venu frappé au moins cinq fois à sa porte, lui répétant que ses invités l’attendait tous dans le patio comme il l’avait lui-même demandé dix jours plus tôt.
Quatre soupira de nouveau.
Il ouvrit le placard près de la baignoire et attrapa sous les piles de serviettes le flacon qu’il avait soigneusement caché quelques jours plus tôt. Il défit le couvercle et étala avec précision le contenu sur son visage et son cou. Le résultat était parfait; comme quoi cela servait parfois d’avoir été élevé avec 29 sœurs qui vous prennent pour une poupée à longueur de journée. Il ferma tous les boutons de sa chemise et enfila son pull. Un pull noir par-dessus un pantalon de la même couleur et une chemise qui reflétait le bleu azuré de ses yeux. Eh oui pour une fois il faisait concurrence à Shinigami mais de manière totalement inconsciente, son choix s’étant porté uniquement sur les articles les plus chauds de sa garde-robe.
Il referma le placard et passa de la salle de bains à sa chambre. Il hésita un instant à se diriger vers la porte. Il ne voulait pas faire ça. Ils étaient ses amis, et pour quatre d’entre eux ses frères d’armes, et l’un d’eux était la personne la plus chère à son cœur. Comment réagiraient-ils s’ils savaient ?
- NON, ILS DOIVENT PAS SAVOIR, cria-t-il.
Il avait crié ! Lui qui répugnait à s’énerver et à user de la violence, il avait crié.
Il avait laissé ses sentiments prendre le dessus sur son mental, il avait perdu le contrôle de son esprit pendant une ou deux secondes et cela se répercuta aussitôt dans son corps; une vague soudaine de douleur lui vrilla la poitrine et la tête. Il s’écroula à genoux, une main crispée sur son cœur et l’autre sur le sol tentant de soutenir son corps agité de tremblements.
La situation allait lui échapper complètement. Il devait absolument se calmer ou il ne pourrait plus rien maîtriser. Heureusement que toute la maison était insonorisée, personne n’avait pu l’entendre. Il s’obligea à reprendre doucement sa respiration et parvint tant bien que mal à endiguer la douleur.
Il se releva légèrement chancelant. Il fit quelques pas vers la porte et réussit à recouvrir son équilibre. L’entraînement de pilote de gundam avait du bon même s’il commençait à dater un peu, il permettait de maîtriser son corps dans des situations comme celle-ci en peu de temps.
Il rejoignit la porte et agrippa la poignée. Il devait tenir le coup coûte que coûte.
Il eut alors la pensée qu’il avait de la chance que ses amis ne soient pas empathiques, sinon ils le perceraient facilement à jour comme il avait lui l’habitude de le faire. Cette pensée le fit rire mais d’un rire nerveux, quasiment hystérique.
Il se ressaisit immédiatement car la douleur revint insidieusement lui étreindre le cœur.
Il soupira une fois de plus et murmura :

- Bon, allez que le spectacle commence !

Avant d’ouvrir la porte et de sortir de sa chambre


A SUIVRE


Alors Qu’en pensez vous ? Le début vous semble assez prometteur ? Faites-le moi savoir.