La cité d'Argent


Auteur : Amy mais on me surnomme mmyyymmmyyy(Vengeance Mai et Aya !!)
Adresse : maiku@free.fr
Origine : Gundam Wing avec un perso cross over Ramdass de Princesse Sarah
Disclaimer : Les G-boys ne sont pas à moi malheureusement, dommage j'aurai bien voulu Duo. . . . . .il est. . . . . . . . .très appétissant !
Genre : Un peu de tout, Lemon, yaoi
Couples : 1 x 2 pour l'instant
Remerciement : un grand merci à Mai, qui m'a encouragé à écrire cette fic qui me trottait dans la tête depuis des mois et un grand merci à Aura, qui a été un des premières lectrices de cette fic, et qui m'a encouragé à écrire la suite, car au début je n'étais pas vraiment motivée.
Merci à Azalea, ma beta lectrice et à Cora qui me soutient.

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Chapitre 3


Scène 1 : La famille c'est important

" Chambre de Zan et Wufei "

Le pilote du Talgeese regarda tendrement Wufei, ses cheveux noirs ébènes détachés, la tête nichée dans le creux de son épaule, un bras autour de son cou, l'autre pendant contre son corps, le grand blond gardant les siens autour de la taille de son amant et dans ses cheveux. Le chinois émit des grognements incompréhensibles, signe de son réveil imminent. Le blond l'embrassa alors doucement dans le cou.

_ Réveillé ? demanda-t-il.
_ Mmhmmh, répondit un grognement.
_ Allez, debout la belle au bois dormant, c'est l'heure.

Wufei ouvrit doucement les yeux, encore endormi.

_ Keskiya ? maugréa-t-il
_ Il est 9h30, il serait temps de se lever.
_ Déjà ?
_ Eh oui ! Tu as dormi comme un bébé, et je te comprends, vu la nuit que tu as passé, ajouta-t-il avec un beau sourire.

Le chinois devint alors plus rouge qu'une tomate.

_ Tu sais que t'es mignon quand tu rougis, toi.
_ Arrrrrêêêêtttteeeee, hurla Wufei.

Zechs lui, était complètement mort de rire.

_ C'est pas drôle, grogna le pilote de Shenlong.

Zan calma son rire peu à peu et déposa un bisou sur le nez de son petit amour.

_ Je te taquine, Wufei, plaisanta le blond.
_ Mouais.
_ Pas trop crevé ? fit le pilote de Talgeese à son petit ami avec un clin d'œil plein de sous-entendus.
_ Ca. . . . . .ça peut aller, bégaya le chinois.

Le jeune homme à la chevelure blonde sourit alors, en voyant un Fei aux joues rosées et étant très gêné. Le pilote 05, curieux de savoir comment ils en étaient arrivés là, demanda :

_ Pourquoi on a fait ça ?
_ La réponse est évidente, je crois. . . . . .voyant le chinois qui le regardait d'un air interrogatif, Zan ajouta. . . . . .en ce qui me concerne. . . .je t'aime depuis la première fois où je t'ai vu.
_ Et où m'as-tu vu la première fois ? questionna le jeune homme aux cheveux ébènes.
_ Sur la photo de ton dossier, répondit Zechs avec un sourire.
_ Tu sais. . . . . .moi aussi. . . . . .je crois que je t'aime, avoua Wufei.

Pour toute réponse, le pilote de l'Epyon prit le menton de son bien aimé pour y déposer un tendre baiser. Après avoir joué quelques instants avec la langue de son partenaire, il se séparèrent.

_ Bon, on va faire la grasse matinée pour finir, on va récupérer de cette nuit. . . . . .torride, ajouta-t-il avec une voix sensuelle.
_ Suis pas contre, fit Wuffy en se calfeutrant dans les bras de son amant, qui le serra tout contre lui.

" Chambre de Gaëlle et Heero "

Heero était réveillé depuis un bon moment et attendait que son ange des ténèbres, daigne se réveiller bien qu'il la soupçonnait d'être déjà réveillée mais de ne pas vouloir l'affronter.
Il tenta une approche :

_ Gaëlle, tu es réveillée ?
_ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
_ Gaëlle, ma petite puce. . . . . . . . .

Elle sursauta à ce petit nom affectif. Le soldat parfait sourit et poursuivit :

_ J'en déduis que tu es réveillée.
_ Nan, répondit Duo.
_ Il y a quelque chose qui te tracasse ?
_ Nan.
_ Arrête de me fuir, s'il te plaît.
_ Je ne te fuis pas
_ Alors ouvre les yeux.

Gaëlle ouvrit lentement les yeux pour fixer son amour.

_ Voila. Et maintenant, on va pouvoir discuter un peu.
_ De quoi ?
_ Ben j'aimerais te connaître de fond en comble, tout savoir sur toi, avoua le soldat parfait.
_ Je me réserve le droit de ne pas répondre.
_ D'accord. Parle moi un peu de tes parents ?
_ Mes parents ?
_ Oui, ils sont encore vivants ? tu les vois toujours ?
_ Ma mère est morte à ma naissance et je n'ai pas vu mon père depuis plusieurs années.
_ Ah. . . . . . . . .désolée.
_ Ca fait rien. Mais pour mon père, je ne veux plus le revoir.
_ Pourquoi ?
_ C'est à cause de lui si je suis partie.
_ Tu as. . . . . .fugué ? c'est ça ?
_ Ouais, au début, je voulais m'enfuir, loin de mon père et des responsabilités, avoua Gaëlle.
_ Comment ça se fait que. . . . . . . . .c'est quoi leurs vrais noms déjà ?
_ Kana et Zan.
_ Voilà. Comment se sont-ils retrouvés ici avec toi ? demanda Heero avec curiosité.
_ Ils m'ont attrapé juste avant que je ne franchise la limite qui séparait chez moi de votre monde, ils comprenaient pourquoi je voulais partir mais ils m'ont dit que je ne partirai pas sans eux.
_ Ils tiennent à toi c'est normal.
_ Ouais, je m'en souviens comme si c'était hier, de la tête qu'ils avaient fait quand je leur ai dit que je devais partir toute seule.
_ Ah ouais ? Raconte en détails ce qui s'est passé.
_ D'accord, alors. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

*****************************Flash Back*************************************

Après avoir fait son paquetage, Gaëlle sortit en douce de sa demeure, elle s'éloigna de quelques mètres, et se retourna pour regarder sa maison avec tristesse :

_ Adieu Zan, adieu Kana, vous me manquerez.

Une Unique larme coula le long de sa joue et elle partit en courant pour fuir là où personne ne l'obligerait à faire quelque chose contre sa volonté.
Elle traversait la forêt séparant la Cité d'Argent et la rivière pour accéder au monde des Humains. Ce monde dont elle avait tant entendu parler par Zan, qui lui en contait toutes les merveilles, pour qu'elle sache d'où venait sa mère. Elle était presque arrivée à la fin de la forêt, qu'une voix l'arrêta :

_ Tu comptes aller où comme ça ?
_ Qui est là ? demanda-t-elle.


Une ombre surgit d'un des arbres et se posa à terre, vêtue d'une cape blanche avec une capuche, masquant entièrement son visage.

_ Qui es-tu ?
_ Quelqu'un que tu connais. L'inconnu retira sa capuche pour faire face à Gaëlle.
_ Kana ??? s'écria-t-elle avec stupéfaction.
_ Oui. Alors tu comptais aller où comme ça ? Tu n'as pas répondu.
_ Nulle part. Laisse-moi tranquille, elle se retourna pour se mettre à courir mais se heurta à un torse musclé.
_ Aie, aie, aie, il y a des murs dans les forêts maintenant ? demanda-t-elle en se tenant le nez.
_ Merci de la comparaison, lui répondit le jeune homme.

La jeune fille releva la tête pour apercevoir une visage bien connu.

_ Zan ?
_ Ouais. Ca te prend souvent de fuguer !? la questionna-t-il avec colère.
_ Zan, calme toi, lui demanda gentiment Kana.
_ Je m'en vais. C'est pas assez clair peut être !!! J'en ai marre !!!!
_ C'est à cause de papa ? demanda le petit blond.
_ Oui, avoua-t-elle, j'en peux plus, responsabilités, mariage, j'en ai assez, et Darkan et ses grandes déclarations d'amour.
_ Ah oui, l'épisode de la sérénade, fit Zan en souriant.
_ Ah ah ah ! fit ironiquement sa sœur, marre-toi, moi je me casse. Elle se remit en route vers la rivière, mais Zan la retint par le bras.
_ Valama mitoi (Lâche moi), lui ordonna-t-elle.
_ Pas question, si tu pars, nous aussi.
_ Il a raison, affirma Kana, on te laisse pas partir d'ici toute seule.
_ Non, on a besoin de vous ici, papa a besoin de vous, ainsi que notre royaume.

Les deux frères la fixèrent avec surprise ; leur sœur avait à peine 13 ans, mais avait l'air pourtant si mature, dans le fond, ils l'a comprenaient, être destinée à régner sur la Cité entière et se marier avec le fils d'un des Dieu des éléments, Darkan qui plus est, n'était pas un perspective très réjouissante. Leur père était certes un très bon souverain, il avait beau être le Dieu de la Mort, il n'en donnait pas l'image. Et pourtant, de ses trois enfants, il avait choisi sa fille cadette pour assurer la succession. Son fils aîné, Zan, âgé de 18 as avait beau le supplier de le laisser reprendre les rennes pour épargner à sa sœur tout ces devoirs et ces responsabilités, leur père avait refusé. L'aîné des frères de la jeune fille prit alors la parole :

_ Tu as peut être raison, mais nous, nous avons besoin de notre petite sœur.

En entendant ses mots, la plus jeune se jeta dans bras de son frère, des larmes de bonheur au coin des yeux. Elle essaya d'articuler, tandis que son autre frère s'approchait pour lui caresser les cheveux :

_ Et. . . . . .moi aussi. . . . . .j'ai besoin de vous.
_ Alors on part ensemble , répondit ses deux grands frères en cœur.

*********************Fin Flash Back******************************************

_ Vous êtes très liées, toi, Zan et Kana, fit Heero à la fin de ce récit.
_ Oui je tiens beaucoup à eux.
_ Tu n'as jamais revu ton père depuis ?
_ Non et il est hors de question que je retourne là bas.
_ Ok. Toi et ton frère avez le même caractère, n'est ce pas ?
_ Lequel ?
_ Le plus dégourdi.
_ Ah, tu parles de Zan ! Oui. Tu sais que tu me fais peur à parler autant ?
_ Ben, faut bien que je me rattrape.
_ Rattraper quoi ?
_ Tous ces moments sans toi, fit-il en s'approchant des lèvres de sa petit amie.
_ Heero. . . . . . . . .,demanda-t-elle avec inquiétude.

Mais le soldat parfait changea de cap pour se diriger vers le cou de sa victime où il commença à sucer tendrement la peau au dépourvu de la pauvre jeune fille qui gémissait sous la torture. Après avoir marqué pour la deuxième fois sa proie, le jeune japonais se leva et se dirigea vers la salle de bain pour prendre sa douche sous le regard doux de sa compagne.

Elle s'endormit en attendant son Dom Juan. Un quart d'heure plus tard, le jeune homme aux yeux cobalts revint dans la chambre, lavé et habillé de son débardeur vert et d'un pantalon noir pour changer du spandex qui moulait très bien ses formes, et vit son ange endormie. Il approcha du lit et sans faire de bruit s'assis à côté de la nattée. Il lui secoua doucement l'épaule. Sa petite amie ouvrit le yeux lentement et les frotta :

_ Keskiya ?
_ Il est l'heure. Tu devrais te lever et aller te laver.
_ Ouais, d'accord, répondit Gaëlle en baillant.

Elle se leva et marcha comme un robot vers la salle de bain. Elle en sortit 30 minutes plus tard complètement réveillée, habillée d'un T-shirt noir court, qui laissait entrevoir une partie de son torse, d'un pantalon noir très moulant, avec des baskets noirs, elles aussi. Heero siffla un coup d'admiration :

_ Canon, dis donc.
_ Arrête de parler trop, tu me fais peur.
_ Mais non, et puis faudra t'y habituer.
_ Tu parles, je vais avoir du mal.

Heero rigola un petit coup, puis s'approcha de sa compagne et lui prit la main.

_ Bon on descend ?
_ Je sais pas.
_ Si ton frère est comme toi, est-ce qu'il restera quelque chose du petit déjeuner ? demanda le japonais innocemment.

Gaëlle tiqua à cette remarque et partie en courant vers la cuisine en hurlant :

_ ZANNNN, TOUCHE PAS AU PTIT DEJ !!!!!

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Scène 2 : La rencontre organisée

Une minute plus tard, Heero descendit à la cuisine et découvrit sa petit amie en train de s'enfiler son petit déjeuner à une vitesse incroyable, son frère aîné, assis sur une chaise à côté d'elle, avec Wufei sur les genoux, plus occupé à s'embrasser qu'à manger apparemment, Trowa de l'autre côté de Gaëlle en face de Quatre, avec un petit sourire au lèvres, prenant un malin plaisir à faire du pied à Kana qui avait déjà viré au rouge écrevisse. Herro fit d'une voix amusée :

_ Je vois qu'on perd pas de temps ici !
_ Autant que toi, Yuy, répondit le chinois d'un sourire narquois.
_ Tu as raison, j'avoue, Trowa, si tu arrêtais de faire du pied à Kana, je crois qu'il pourrait retrouver une couleur normale, respirer à nouveau, et peut être manger.

Là ce fut au tour du pilote de Heavy Arms de rougir comme un enfant pris en faute et d'arrêter son petit jeu sous la table.

_ Bien dormi sinon, tout le monde ? questionna le pilote 01.

Voyant que tous les couples détournaient le regard, Duo argumenta :

_ Quoi, tu les as pas entendu ? Ils font plus de boucan qu'un troupeau d'éléphants, et en plus ça rime !!
_ Gaëlle !!! s'écrièrent les couples concernés.

Elle partit se cacher instantanément derrière son prince en priant :

_ Pas taper ! Pas taper !
_ Ta sœur est une vraie peste, Zan, grigna le pilote de Shenlong.
_ Fais gaffe à ce que tu dis, c'est des frères et sœur, l'oublie pas, fit remarquer Heero.
_ Mouais, en tous cas, la débilité n'est pas héréditaire, on dirait, répondit-il avec un sourire en fixant Zan.
_ En étais-tu sûr , Wuffy ?

Le pilote de Deathscythe se roula par terre, mort de rire, en voyant la mine déconfite de Wufei qui regardait Zan avec des yeux grands comme des soucoupes, mais fut interrompu par un " bip ".

_ Oh non ! gémit Duo.

Le pilote du Wing alla à son ordinateur, posé sur la table de la salle à manger et fut rejoint par le reste de la troupe.
Installé devant son ordi, Heero et les autres pilotes virent le visage de J apparaître.

_ J, fit le soldat avec respect.
_ Bonjour à tous, en premier lieu nous allons tout de suite dissiper le malentendu, vu la tête d'enterrement que nous tire Monsieur Maxwell, vous n'avez pas de mission pour le moment.

Le concerné sauta au plafond, en hurlant des " youuuuppppiiii ".

_ En second lieu, Heero, j'attend toujours ton rapport.
_ Vous l'aurez, affirma le brun.
_ Et en dernier lieu, Monsieur Maxwell, Monsieur Merquise et Monsieur Raberba Winner, vous êtes attendus au QG.
_ Sur l'ordre de qui ? Demanda la nattée en haussant un sourcil.
_ Pas de moi, rassurez-vous, mais du professeur G. Vous avez une semaine de vacances, reposez-vous bien..

L'instant d'après, l'écran devint noir et Heero referma son ordinateur portable.

_ Pourquoi G veut vous voir ? questionna Trowa
_ C'est ce que je voudrais bien savoir, répondit Gaëlle très sérieuse.
_ Pourquoi tu l'appelles pas ? proposa Kana.
_ Bonne idée !

Gaëlle prit le combiné, situé au mur, à côté de la porte donnant sur l'entrée et composa le numéro personnel du portable de son grand-père.

_ Ici, G, j'écoute, répondit-on.
_ Grand-père ?
_ Zan, enfin tu m'appelles ! Est-ce que vous avez eu la communication avec J ? De mon côté, tout est en place, ton père est arrivé, ramène ton frère et ta sœur au plus vite.

Alors comme ça, ils avaient tout manigancé, on va les remettre à leur place une bonne fois pour toute, car je ne viendrai à cette rencontre pour rien au monde, pensa la brune.

_ Malheureusement pour toi, grand-père, ce n'est pas Zan et encore moins Kana.
_ Gaëlle ? demanda le mentor avec une note d'inquiétude dans la voix.
_ Oui et pour ton information, votre plan va foirer. Et sur ce, elle raccrocha.
_ Alors ? questionna Zechs.
_ Mêle toi encore une fois de ce qui ne te regarde pas Zan et ça ira très mal !
_ Mais de quoi tu parles ? demanda l'ex espion avec innocence.
_ Ne te fous pas de moi, grand-père m'a pris pour toi, sache que l'entrevue avec papa, tu peux la considérer à l'eau.
_ Gaëlle. . . . . . . . .je. . . . . . . . . . . .
_ Je ne veux rien savoir, affaire close.

Apres avoir terminé son petit déjeuner avec les autres pilotes dans un calme olympien, elle retourna dans la chambre qu'elle partageait avec Heero. Après quelques minutes, l'empathe brisa le silence :

_ Tu es content de toi, je suppose ?
_ N'en rajoute pas, c'est déjà assez pénible comme ça, répondit le grand blond.
_ Tu penses vraiment qu'elle va lui pardonner après ce qu'il a voulu faire ? demanda Kana.
_ J'espérais qu'ils se réconcilieraient enfin. Il a changé, Kana, il s'est rendu compte de son erreur.
_ Oui, mais c'est peut être trop tard, soupira l'empathe.
_ Tu n'as pas tout à fait raison, Kana, fit Heero en intervenant dans la discussion.
_ Pourquoi ? demanda Quatre.
_ Si personne ne peut rester de marbre face à Gaëlle, elle ne peut le rester éternellement face à l'appel de l'amour paternel qu'elle recherche encore malgré elle.

Les autres pilotes le regardèrent de haut en bas, se demandant si on leur avait piqué leur soldat parfait.

_ Pourquoi vous me regardez comme ça ? questionna Heero, agacé.
_ Yuy, serais-tu tomber de l'espace ? demanda Wufei.
_ Ah ah ah ! Mort de rire, vraiment !
_ Depuis quand es-tu aussi philosophe et arrives-tu à aligner plus de trois mots à la suite ? demanda Trowa.
_ Depuis que Gaëlle a fait fondre mon cœur de glace.
_ Elle sait ouvrir le cœur des gens, elle m'a ouvert le mien, répondit le pilote de Sandrock les yeux fermés avec un petit sourire.
_ Pourtant ton cœur est déjà très ouvert, fit le pilote 03 en posant un chaste baiser sur les lèvres de son petit ami et en passant ses bras autour de sa taille.
_ Il ne l'était pas à l'époque, répondit Quatre avec tristesse.
_ ??? fut la seule réponse de son amant.
_ Je te raconterai.
_ J'attendrai alors.

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Scène 3 : La rencontre organisée

_ Bon, je vais monter voir la râleuse, fit Heero.
_ Eh ben, bonne chance ! répondirent les deux frères, exténués.

Le soldat parfait partit rejoindre celle pour qui son cœur battait la chamade, et la retrouva, assise sur le bord de la fenêtre.

_ Tout va bien, Gaëlle ? demanda-t-il avec innocence, craignant de s'attirer les foudres de sa bien aimée, vu l'état dans lequel, son frère l'avait mis.
_ Non, répondit-t-elle sèchement.
_ Gaëlle, merci de ne pas me confondre avec ton frère ou encore ton père, tu sais, je suis heero, ouhouh. . . . . .tu sais ton petit ami.
_ Oui, je sais. . . . . . . . . . . .écoute, je suis désolée et je sais que c'est pas ta faute. . . .seulement, je déteste qu'on me piège. . . .elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase que Kana l'appela en bas des escaliers.

Elle longea le couloir jusqu'a ceux-ci, et sans descendre, demanda avec colère .

_ Qu'est-ce qu'il y a encore ?
_ Coup de fil pour toi, dit Quatre, non ému par le ton de sa sœur.
_ De qui ? questionna-t-elle avec méfiance.
_ Beau papa.
_ Vrai ? demanda-t-elle plein d'espoir.
_ Oui.
_ Youppppiiii !!!

Gaëlle déboula les escaliers quatre à quatre pour se précipiter dans le salon et prendre le téléphone. L'ayant pris, elle le porta à son oreille et parla d'une voix douce :

_ Maka ? (Allo ?)
_ Millove Gaëlle. Vanna lo te ? ( Bonjour Gaëlle. Comment vas-Tu ?)
_ Neva. Mivie Théo ? (Bien. Et Théo ?)
_ Neva miga. Va manekovou wie neki. Wie keniov temigo ? (Bien aussi. Il aimerait vous voir. Vous pouvez venir ?)
_ Naya. Io netawie temigorai. Te neta keniov temigoe alk Théo ? (Non. Je ne viendrais pas. Tu peux pas venir avec Théo ?)
_ Yi. Nida keta Una ? (Oui. Dans deux heures ?)
_ Yi. Tas ma ! (Oui. A tout à l'heure !)
_ Tas ma ! (A tout à l'heure !)

Gaëlle raccrocha et se retourna pour faire face aux pilotes. Wufei fit avec lassitude :

_ Ahhhh. . . . . . . . . . . .quelle lange bizarre et incompréhensible.
_ Il suffit de savoir les bases, expliqua Zan. Après tout est dans la poche.
_ Alors qui était-ce et qu'est ce qu'il voulait ? questionna Heero, avec curiosité.
_ . . . .pensa Trowa, complètement à l'ouest, dans la contemplation de son beau blond.
_ Oh, c'était mon beau-père, répondit Gaëlle avec un grand sourire.
_ Euh, mille excuses ma chère, répondit le japonais, mais tu m'avais pas dit que ta mère était morte et que ton père, lui encore vivant. . . . . . . . .donc cela voudrait dire que. . . . . . . . . . . .
_ . . . . . . . . .mon père est avec un autre homme à présent, compléta le jeune fille. Oui, en effet, et ils sont même mariés !
_ Ok. Et que voulait ton beau-père ? demanda-t-il encore.
_ Ramdass ? Eh bien, il vient tout à l'heure avec Théo, leur répondit-t-elle en sautant de joie.
_ Théo, c'est votre frère n'est ce pas ? celui dont G nous a parlé ? demanda Trowa.
_ Ouaip, mon petit frère. C'est pas vrai qu'il se réveille celui-là, tout le temps, à mater Kana, mon pauvre frère, au lit t'aura du boulot !!
_ J'espère qu'il est moins chiant que toi, fit le chinois avec méfiance. Je vous en supplie, faites que ce soit un calme, et pas un énervé comme l'autre folle !!
_ Ben ça dépend, répondit avec incertitude la natté.
_ Précision ? demanda Trowa.
_ Il peut être sage et calme comme il peut être chiant et insupportable, expliqua l'aîné des Gailian.
_ Et il a quel âge ce fameux petit frère ? demanda le pilote 05. Je m'attend au pire, s'il a 5 ans, il est chiant, s'il est plus vieux, il est encore plus chiant.
_ 2 ans, répondit Kana.
_ Et à 2 ans, il peut être chiant et insupportable, je demande à voir plus tard alors, répondit Wufei.
_ Euh, il n'y a pas un tout petit truc qui cloche ? demanda encore avec une parfaite innocence Heero.
_ Genre ? questionna Gaëlle.
_ Ben. . . . . .enfin, c'est pas pour remuer le couteau dans la plaie. . . . . . . . .mais. . . . . . ta mère étant. . . . . . . . .Le soldat parfait essayait de trouver les bons mots.
_ Mais ma mère étant morte à ma naissance, comment pouvons-nous avoir un petit frère de 2 ans, c'est ça ? compléta sa petite amie, voyant l'embarrassement de celui-ci.
_ Oui, répondit-il d'une petite voix.
_ Je t'expliquerai une autre fois, ok ?
_ Hn. Répondit-il attendant une autre réponse que celle-ci et n'ayant visiblement pas la patience d'attendre.
_ C'est reparti. Mode monosyllabe enclenché, fit Gaëlle avec ironie.


A suivre.

PS : le chapitre est corrigée grâce à Azalea , merciiiiii coopppiiinnnneeeee !!!


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