Cruauté apprivoisée
cruaté apprivoisée
Auteur : Mimi Yuy
Email : mimimuffins@yahoo.fr
Origine : Yami no matsuei
Disclamer : Persos pas à moua, je ne fais que l'en emprunter
Genre : Heu…. Yaoi ca vous suffit ^_^ ?
Couples : Muraki eeeeeeeeeeeeeeeeeeeet Oriya (pitié me dites pas : Qui c'est ? )
Remarque : Comme qui dirait, ce chapitre ca passe ou sa casse ^_^;;
Chap 1 : Kyoto.
J'étais assis sur la terrasse menant au jardin quand le bruit d'une voiture entrant dans la cour intérieure, me sortit de ma rêverie. Qui pouvait donc venir chez moi à cette heure si tardive ? Je n'attend plus personne depuis si longtemps. Entendant le bruit régulier de pas s'arrêtant devant l'entrée de la maison, je me dirige vers cette dernière, étonné que mon visiteur ne prenne même pas la peine d'annoncer sa venue. Quand j'ouvre enfin l'imposante porte en bois, mon cœur ne peut s'empêcher de s'emballer l'espace de quelques secondes. C'est lui. Muraki.
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Je ne sais que trop bien ce qui l'amène à nouveau à moi. Aux vues de ses multiples blessures et à l'odeur du sang et de la fumée qui imprègne ses vêtements, je ne doute même pas qu'il me revient à la suite d'une lutte acharnée contre l'un de ses ennemis. Mais connaissant sa force, je ne peux en déduire que ses victimes responsable de son état, sont une fois encore ces Shinigami par lesquels il semble si attiré. Eux seuls sont aujourd'hui capables de lui tenir encore tête. Lui, l'homme aux forces occultes qui nous surpasse tous, pauvres humains que nous sommes encore.
Alors que je le vois se diriger vers la salle de bain, je me dis que je devrais haïr cette homme. Après tout, qui suis-je à ses yeux ? La dernière personne vers qui il se tourne ? Le dernier lieu où il peut encore trouver un peu de sécurité ? Il ne fait que se servir de moi. Je ne suis bon, qu'à lui venir en aide. Il demande et moi je donne. Je devrais réagir et lui en vouloir. Me révolter et lui refuser l'accès à ma vie. Après tout, trouvez-vous cela normal qu'il surgisse de nul part quand bon lui semble mais que je ne puisse jamais le trouver lorsque moi j'ai besoin de son aide ? Non, notre relation n'est qu'à sens unique. Il se sert de moi, m'utilise à ses fins avant de m'abandonner de nouveau. Mais que puis-je y faire si je ne vois en ces actes que la preuve qu'il pense encore à moi de temps à autre ? Que puis-je y faire si je suis prêt à tout lui donner suite au moindre mot de sa part ? Que puis-je y faire, si je l'aime tout simplement ?
Sachant pertinemment que je ne trouverais jamais la force de le rejeter quoiqu'il puisse faire contre moi ou le monde entier, je me dirige à mon tour vers la salle de bain, bien décidé à faire de mon mieux pour lui démontrer une fois encore que je ne vois toujours pas en lui le monstre sanguinaire qu'il est malheureusement devenu
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Muraki ne prit même pas la peine de chercher à connaître l'étendu de sa blessure avant de se débarrasser de ses vêtements imbibés de sang et se laisser glisser avec une certaine satisfaction dans l'eau chaude et bienfaitrice du bain qu'il venait de se préparer. La maison de Oriya [1] possédait une salle de bain digne de ce nom contenant un enfoncement dans le sol de plusieurs mètres carré rendant les bain très proche de ceux des sources d'eau chaude proposées par les onsen. Ignorant tout autant le fait que la couleur de l'eau virait rapidement au rouge, l'homme se laissa doucement aller à la douceur de ses premières minutes de repos. A aucun instant, il ne réagit à l'entrée de son ami dans la pièce, ni au fait que ce dernier venait de le rejoindre dans l'eau.
- Tu devrais te soigner.
- hum.
Sans ouvrir les yeux, Muraki laissa son compagnon libre d'agir à sa guise. Ce dernier décryptant sans grandes difficultés ses moindres réactions, commença par faire s'évacuer l'eau rougeâtre. La peau nue et blessée ainsi mise à jours, il entreprit alors de soigner le médecin quand ce dernier stoppa d'un mouvement brusque et rapide l'approche des mains fines.
- Laisse moi faire.
Sachant pertinemment qu'il était de par sa profession le mieux placé pour agir, Oriya du se résoudre à regarder l'homme qu'il aimait recoudre lui-même ses diverses plaies sanglantes. Quand il en eut terminée avec chacune d'entre elle, il rendit l'aiguille à son hôte qui remis tout aussitôt l'écoulement de l'eau en marche. Après pareille douleur, il avait plus que mériter de se détendre de longues minutes dans la chaleur d'un bain parfumé. Etant enfin assuré que le blessé ne risquait plus rien, Oriya le laissa enfin seul, sortant sans plus attendre de la pièce.
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Une bonne heure passa avant qu'il ne l'entende de nouveau. De toute évidence, Muraki avait trouvé une kimono dans sa chambre pour s'en couvrir, le rejoignant à présent dans la cuisine. Il rêvait de lui demander les raisons exactes de sa présence ici. Mais il savait pertinemment que ces questions resteraient immanquablement sans réponse. Alors à quoi bon, les poser ?
- Tu as faim ?
- Non.
- Tu devrais pourtant manger. Ce n'est pas à toi que j'apprendrais que le corps à besoin de se nourrir pour se rétablir au plus vite.
Pourquoi je continue à lui parler comme s'il était encore comme avant ? Comme avant que son frère ne commette l'irréparable. Pourquoi cela avait-il du se passer ainsi ? Pourquoi cet être, véritable incarnation du mal, avait-il du agir de la sorte, me faisant perdre à tout jamais l'homme que je chérissais ? S'il n'y avait pas eu son besoin de vengeance, nul doute que Muraki serait resté le garçon doux et affectueux qui m'aimait. Aucun doute qu'il ne m'aurait pas oublié et abandonné ainsi, si cette nécessité vitale de devoir le tuer de ses propres mains n'avait pas exister.
- Je repartirais demain.
Ne pouvant en supporter d'avantage, le jeune homme toujours affairé devant sa bouilloire se retourna dans un geste brusque pour se jeter sur ce qui avait été en son temps son meilleur ami, son ami d'enfance mais avant toute chose son amant.
- Je t'en prie, ne repars pas si vite.
Voyant que sa déclaration n'était pas prise avec toute la joie à laquelle, il rêvait chaque nuit dans ses fantasmes les plus fous, le jeune homme ajouta la voix de la raison à sa demande égoïste.
- Au moins le temps que tes blessures cicatrisent et que tu te sois convenablement reposé. Tu ne sauras bon à rien dans cet état.
Après une minutes de silence qui parut durer une éternité, Muraki prit enfin sa décision. Sans bouger plus d'un bras, il glissa ce dernier autour de la taille de son compagnon tandis qu'il lui chuchotait à l'oreille.
- Nous verrons demain ce qu'il en est.
Devant le faible espoir de le savoir pour lui durant au moins cette courte nuit, Oriya n'en attendit pas d'avantage pour profiter de cette étonnante accalmie présente dans les paroles et dans les gestes de son aimé pour réclamer un baiser de sa part. Relevant légèrement le visage vers lui, le jeune homme eut la surprise et la joie de voir Muraki s'abaisser pour lui offrir comme il l'espérait tant ses lèvres et toute la douceur qui les accompagnait. Doucement comme dans un rêve, le médecin laissa glisser ses mains sous la tunique traditionnel de son cadet tandis que ses lèvres prenaient à présent l'assaut de son cou et de sa gorge.
N'ayant osé en espérer autant lors de son arrivée Oriya fini par attaquer à son tour la chair tendre de cet être si parfait tout en glissant avec délice ses deux mains dans la chevelure d'argent de ce dernier. S'ensuivis par la suite une danse connue de tous durant laquelle les deux hommes démontrèrent de par leurs geste emprunts de tendresses et de retenus qu'ils étaient loin d'être aussi insensibles que leur personnage en donnait l'air. Aussi violente et monstrueuse que soit leur vie, ils étaient comme bien des couples de par le monde, uniquement dévoués au plaisir de leur compagnon.
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C'est à la lueur de l'aube, que l'homme à la longue chevelure noir se réveilla non sans mal. Ce qui s'était passé la veille avait été tout simplement fabuleux et trop improbable pour que cela soit réel. Depuis quand Muraki se laissait-il aller dans ses bras ? Et pourtant c'était bel et bien contre son corps que reposait celui endormi du médecin. Blottit en cuillère contre lui, les mains de ce dernier reposaient encore sur sa taille tandis qu'il sentait le souffle régulier de sa respiration contre sa nuque.
Cet abandon, guère habituel de la part de cet homme connu pour être depuis des dizaines d'années déjà si imperturbable et inébranlable lui fit peur. S'il revenait auprès de lui en pareil état cela ne pouvait que signifier qu'il était au plus mal. Dans ce cas, c'était à lui de trouver les raisons de ce mal être et de lui donner les moyens d'y mettre fin. Pour l'aider, il devait avant tout savoir ce qui s'était passé et pour cela trouver d'où il venait à son arrivée chez lui. Glissant sans un bruit, ni geste brusque de son futon, Oriya s'enquit d'obtenir aussitôt des réponses à ses questions.
Il ne fallut pas plus de quelques coups de fil à ses connaissances pour reconstruire une partie de l'histoire. Provenant de Tokyo, le taxi qui l'avait amené jusqu'à lui avait été prit à quelques kilomètres du quartier historique de la ville. Les informations locales les informaient qu'il y avait eu dans ce même quartier un incroyable incendie d'une des maisons classée monument historique. Incendie au cours duquel une femme y avait trouvé la mort. N'ayant trouvé nul autre rapport officieux ou officiels concernant un autre événement susceptible de lui être attribué, Oriya en déduisit donc tout simplement que Muraki avait une nouvelle fois affronté ses démons dans cette maison ou dans ses abords et que ces derniers avaient une fois de plus eu le dessus sur lui. Ne lui restait plus qu'à savoir où se trouvait ce qui servait de corps au frère défunt pour pouvoir juger avec justesse la situation.
- Inutile de chercher bien loin. Je l'ai laissé dans une rue passante, de sorte qu'on l'y retrouve au plus vite.
Loin d'être surpris que celui qui devait encore dormir dans sa chambre soit debout devant lui et ait cette étrange facilité de toujours deviner à quoi il pensait, Oriya se contenta de lui répondre le plus naturellement du monde.
- Dans ce cas, cela ne peut être que le corps resté encore non identifié trouvé non loin du lieu où tu as pris ton taxi.
- hum. J'avoue n'avoir pas eu le temps de brouiller convenablement ma piste.
- Je peux t'aider à le récupérer si tu le souhaites. J'ai des amis qui ….
A mille lieux de ce à quoi il s'attendait, Oriya se vit mis au silence par la plus douce méthode qui soit. Lui aussi totalement en dehors de son caractère, il se recula d'un pas pour comprendre pourquoi Muraki venait d'avoir une telle réaction avec lui. Pour toute réponse, ce dernier lui effleura sa joue droite avant de reculer à son tour.
- Je n'ai pas souvenir de t'avoir demander quoique ce soit, alors fais moi le plaisir de rester à ta place.
La réflexion était dure à entendre, mais on ne peut plus vrai. Il n'avait aucun droit de s'insurger dans sa vie sous prétexte qu'il l'aimait. Pourtant c'est pour cette même raison qu'il n'était pas prêt de cesser ce qu'il avait toujours fais depuis que Muraki avait tant changé. Il continuerait à rester là. Présent et patient. Attendant le jour où sa vengeance réalisée, il lui reviendrait sain et sauf. D'ici là, il se faisait un point d'honneur de connaître pour lui l'étendu de tous les actes monstrueux qu'il perpétrait. Car le jour du jugement dernier, il ferait en sorte d'être à ses cotés prêt à partager le poids de ses agissements.
- Ils ont découvert le corps d'une femme dans les décombres d'une maison détruite par les flammes.
- Ca , ce n'était qu'un petit cadeau.
- Un cadeau ?
- Hum. C'était l'anniversaire de mère. Alors j'ai voulu lui offrir une nouvelle poupée à ajouter à sa collection.
En d'autres termes, Muraki lui avouait qu'il avait tué cette pauvre femme dans le seul but de la donner en offrande à sa mère. Cette nouvelle aurait du l'effrayer, le dégoûter de cet homme abjecte et sans aucune conscience qui lui faisait face. Et pourtant, Oriya n'en éprouvait que toujours plus d'amour. Sans aucun doute, il était devenu à sa façon tout aussi fou et immorale que lui. Après tout, était-ce normal d'aimer à ce point cet homme ?
Ne souhaitant pas lui montrer un quelconque signe de peur qu'il n'éprouvait pas le moins du monde lorsqu'il était à ses cotés, le jeune homme s'approcha de nouveau du médecin aux yeux rouges argentés. Sa main se déposa alors sur le cœur de Muraki tandis qu'il y approchait aussi son visage. Attentif aux moindre battement, il entendit enfin ces derniers très distinctement. Son cœur battait. Il n'était pas mort. Et tant que cela était ainsi, il ne perdrait jamais tout espoir de voir un jour revenir les yeux affectueux et l'âme même du docteur si dévoué et généreux qu'il avait été par le passé. Non, il ne l'abandonnerait jamais. Quelque soit le prix qu'il devrait à terme payer pour sa fidélité.
A suivre….
[1] Voui, il était temps que je dise de qui il s'agissait, bien que vous aviez du deviner nan ?
Bon alors pour moi Oriya à un rôle très important face à Muraki. C'est la seule personne que l'on connaît qui ai un lien avec son passé et qui ne soit pas mort pour autant (cf. ses parents ou son frère). De plus aux vues des relations qui existent entre ces deux là que ce soit dans l'anime ou la manga, je trouve que cette romance leur convient bien mieux que le sempiternelle Tsusuki x Muraki que je ne supporte pas bien ^_^ ; ; ;
Heu.. ; ; pour ceux ou celles qui n'auraient pas vu la série dans son ensemble. Oriya est le jeune homme (quoique pas si jeune je pense) qui a les cheveux longs et noirs et qui loge Muraki quand ce dernier est à Kyoto. Il combat aussi et surtout en duel Hisoka au Kendo quand ce dernier veut récupérer les cartes permettant l'accès au laboratoire de Muraki où ce dernier à enlevé Tsusuki pour le tuer et ainsi ressusciter son frère.
Bon, ba … maintenant, il me reste plus qu'à écrire le dernier chapitre et l'épilogue. ^__^
(vivi le deuxième chapitre sera aussi le dernier, cette fic sera très courte)
Une 'tite remarque en passant : la première subtilité de mon titre est la suivante : Comme Oriya a, à sa façon, quand même réussi à garder des liens avec Muraki malgré sont changement de comportement et l'arrivée de son coté obscur. On peut dire en quelque sorte qu'il a plus ou moins réussi à " apprivoiser " cette " cruauté "
(Je sais. C'est tiré par les cheveux. Raison pour laquelle je le dis, vu que je me doute que personne y aurait pensé sans ca ^_^ ; ;)
Fics Yami no Matsuei
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