Descente aux Enfers
descente aux enfers
Auteur : Euh…..
Laimë: Bah dit-le que c'est moi qui ai fait ce fic
Law: Justement je voulais po le dire -_-
Laimë: Rooo t'aurais honte de moi ? Ton autre toi ^^
Law: Justement avec ce que tu écris, je me demande vraiment si tu es mon autre moi -_-0
Laimë: ^_____^. Mais c'est pourtant moi et j'ai écrit ce fic ^^ Sans ton aideuh
Law: Justement, je vais faire une correction car tu utilises un vocabulaire trop cru
Laimë: Missanteuh
Law: Nan, je veux pô que tu entaches ma réputation
Laimë: Pour ce qui y'a ^^
Law * Regard noir *
Mail : Law_sama@hotmail.com
Source : Gundam Wing
Genre : Bon, vu que c'est mwa, Laimë qui est le clavier, ca va être POV ( rien de bien misssant ), OOC, dépression à fond, voc vulgaire, piteux état d'un G-boys et rien pour l'arranger et puis ….. Certaines choses peuvent choquer alors Ame sensible, rebroussez chemin ^^0
Couples : Surprise, mais j'ai pô fait dans l'original, vu que Law et moi ont a les mêmes goûts, Hey ! Logique, chuis son double ^^0
Disclaimer : Les boooo bishonens sont pas à nous. Remarque, vaut pit-etre mieux pour eux ^^0
Chtite Note: Bon, chui pas vraiment dans le bonne période et Laimë a eut cette idée et je me suis laissée tenter. J'espère que ça va pas vous déplaire mais je suis pas dans une période de ma vie très favorable au truc d'avant ^^0. J'ai envie de meurtre et de tout casser. Hormis cela, je pense que ce fic va être un fisco car vu ce que je fais de ce pauvre Heero, y'en a qui vont m'en vouloir et d'avance GOMEN Shi ^^. Pour tout les autres qui attendent la suite de mes fics, je suis en train de continuer en essayant de garder l'esprit que j'avait avant sauf pour certain où ça va vraiment pas être du joli.
Laimë: YES ! Je vais pouvoir m'occuper du cas de certains * sourire sadique *
Law: Si tu veux. Je tiens aussi à préciser que j'ai écrit ce chapitre le 17 décembre et qu'un malheureux événement est arrivé ce jour même, comme si la vie n'était pas assez cruelle avec moi. Je vais aussi rajouter des petites expressions sur la joie ( un peu de gaieté quand même ) au début de chaque chapitre, elles seront en gras et à droite ^^. Sur ce, je vous souhaite une agréable lecture ^^0
Chapitre 1 : - Déchéance -
La joie,
C'est être bien avec soi-même,
En accord avec ses choix,
En harmonie avec les autres.
-BORDEL !!! Fiche-moi la paix. Casse-toi !!!
Le vase vole pour ensuite finir sa course contre le mur, éclatant en petits morceaux de couleur bleue. Voilà que ça recommence, encore une fois ! Je me rapproche de l'homme qui s'est servit du vase comme projectile. Enfin, on ne peut plus vraiment dire que c'est un homme. Il vacille entre la vie et la mort, tous les jours de sa malheureuse existence.
-Fout le camp, Trowa ! J't'ai jamais rien demandé !
Je continue de me rapprocher de lui, lentement, pour ne pas déclencher chez lui d'autres gestes aussi violents et inconsidérés que les premiers. Lorsque j'arrive à sa hauteur, ses deux cobalts me fusillent, emplis d'une haine qui n'a pas lieu d'être.
-Casse-toi ou j'te descends. Pauv' con !
Je sais d'où il le sort mais il pointe son 9 mm vers ma poitrine. Tu es tellement aveuglé par ta colère que tu ne te rappelles de rien. Sans te laisser le temps de comprendre, je te prends ce revolver qui ne contient plus de munitions et te serre contre moi. Oui, tu n'as plus aucune balle mais c'est toi-même qui m'avait demandé de toutes les prendre, lors d'un de tes brefs moments de lucidité. Te serrer contre moi, voila le seul moyen que j'ai trouvé pour te calmer. A vrai dire, j'ai découvert cela y'a à peine deux semaines lors d'une de tes crises encore plus violentes et moi, dans un mouvement de panique j'ai fais ce geste, simple, mais tellement efficace. Mais comme à chaque fois, tu vas faire le coup de brave et me repousser. Sauf que pour le moment, tu me cris de te lâcher, tu essayes de te débattre mais je te tiens fermement contre moi.
-OMAE O KOROSU TROWA !!!
Tu te répètes mon cher ami. Si tu savais le nombre de fois où tu m'as dis cette phrase en si peu de temps. C'est dur de te voir dans cet état. A cet instant, tu ne dis plus rien, tu te contentes de fermer les yeux. Peut-être que tu imagines que c'est lui…. Mais une fois la réalité sous les yeux, cette réalité que tu déteste, tout va reprendre. Je me contente de te bercer avec des paroles rassurantes. Je ne sais pas si tu captes tout ce que je te dis mais je….. Je vais essayer d'aborder le sujet, pendant que tu es encore calme.
-Heero ?
-…
-Tu sais, je me lance, Quatre continue de le chercher.
-…
Il ne répond pas, ce qui est plutôt bon signe. Au moins, il a du m'écouter jusqu'au bout et cette fois, sans m'injurier. J'imagine que pour être dans cet état à 15h15, tu as certainement du en prendre une dose, mais moins forte car je te trouve un peu plus lucide que d'autres fois. Je le lâche enfin et il ne bouge pas. Puis il retombe mollement sur le canapé, assis, les bras ballants et les yeux fixant un point invisible au sol, vide de toutes expressions. Quelques minutes passent et tu baisses la tête, te cachant derrière tes mèches brunes, sales et désordonnées. Tu portes encore ce t-shirt vert qui serait bon pour la poubelle plutôt que de le laver. Ton jean est déchiré de partout, preuve de tes nombreuses bagarres à l'extérieur mais il est aussi sale que le reste. Tu ramènes tes mains devant ton visage.
-Gomen nasaï Trowa, murmure-t-il.
Tu te rends compte de ce que tu fais, mais c'est trop tard. Car je sais que rien ne pourra t'arrêter, plus rien à part lui. Ta seule raison de rester encore parmi nous; La seule raison pour laquelle tu te détruis de l'intérieur plutôt que d'en finir définitivement avec la vie. Je retourne calmement vers l'entrée où je prends le sac que j'ai du poser à terre avant de rentrer. Je reviens et le pose sur la table qui est encombré de verres, assiettes, cendriers plein à craquer, des feuilles à rouler sont éparpillé, de la poudre…..Toutes ses drogues qui te tuent à petit feu sont répandu sur cette table.
-Quatre t'as fait ça. Et si tu es assez lucide pour ranger un peu, fait-le.
Mon ton est dur mais je n'ai pas le choix, je dois être ferme avec toi pour que tu veuilles me respecter ne serait-ce qu'un moment. Et puis, ce n'est pas en nous apitoyant sur ton sort que tu sortiras de ce trou que tu creuses à chaque minute. Je ressors sans rien dire d'autre. Avant de fermer, je jette un dernier regard en arrière et je te vois en train de mettre tout sur un côté de la table, laissant l'autre moitié vide mais toujours aussi sale.
Je soupire et referme la porte. Je rentre dans l'appartement d'à côté, celui que je partage avec Quatre. Je m'adosse à la porte, une fois celle-ci fermée, en me posant toujours cette question : comment le grand Heero Yuy a-t-il put en arriver là ? Je sais très bien la réponse, mais ça n'en ai pas vraiment une. J'entends des pas hâtifs venir vers moi. Mon petit ange blond me saute au cou, se câlinant contre moi. Je referme mon étreinte sur lui, m'imprégnant de cette bouffée de tendresse. J'en ai tant besoin.
-Alors ?
-Ca c'est un peu mieux passé que les autres fois mais ce n'est pas fini, tu le sais très bien. Cela recommencera, encore et toujours.
-Ne dis pas cela Trowa. La seule solution c'est d'arriver à retrouver Duo.
-Mais il reste introuvable, je déclare un peu trop fataliste.
Ses deux lagons turquoise me dévisageant.
-Tu n'as pas le droit de perdre espoir.
-Je sais Quatre, je réponds doucement en resserrant mon étreinte sur lui.
-Je suis sûr qu'il est en vie.
Je dépose un léger baiser dans son cou. Duo…. En vie…. C'est ce que nous espérons….. C'est ce qu'il doit espérer au plus profond de lui…..
-Bon, je vais reprendre les recherches.
Mon petit arabe se détache, me souriant. Il exprime encore et toujours une joie, joie qui manque ici et encore plus à Heero. Il rentre dans le bureau tandis que je vais vers la cuisine. Je me sers un whisky et je rejoins mon amour déjà devant ce petit écran. Il me jette un bref regard.
-Trowa, fit-il avec un ton de reproche.
-Je sais, mais là, j'en ai besoin.
Il n'aime pas quand je bois, même un petit verre de rien du tout. Faut dire qu'avec Heero, y'a assez de dégâts. Et puis, il ne veut pas que je cède à la tentation, pas comme notre ami japonais. Heero est devenu comme ça depuis la fin de la guerre et cela a empiré de jours en jours. Il faut dire que s'il n'y avait pas eu la disparition de Duo, il n'en serait pas là.
Tout a commencé à la fin de la guerre que nous avons enfin réussi à gagner. Heero et Duo étaient alors ensemble, depuis deux petites semaines. L'Américain avait réussi à faire fondre Mr Ice-man. Sauf que Heero c'est accrocher à Duo, car il n'avait rien d'autre. Il avait déjà réussi à trouver une autre raison de vivre, il ne vivait plus pour la guerre, il vivait pour une personne qu'il aimait. Il nous avait nous bien sûr, mais ce n'était pas la même chose. Avec Duo, comme il me l'avait un jour confié, "il pouvait être lui." Ils étaient heureux tout comme les autres. Pour ma part, j'ai trouvé en Quatre mon âme sœur et cela durait depuis déjà un mois. Quant à Wufei, on savait tous très bien que derrière cet air de macho puéril, il cachait un cœur d'or. Il a d'ailleurs avoué à Sally qu'il voulait vivre avec elle.
Bref, à la fin de la guerre, tout n'était que bonheur. Sauf que Duo s'est absenté un jour car G avait besoin de lui. Heero a eu beaucoup de mal à supporter cette journée mais le soir n'en fut que pire. Le soir même, G est venu nous annoncer que la mission avait marché mais grâce à la destruction de Deathscythe. G nous a déclaré être désolé et nous a prononcé ses vœux de sincères condoléances.
Heero était sous le choc, il ne pouvait pas y croire…. Il ne voulait pas y croire. Il avait même hurlé qu'il était vivant et qu'il passerait sa vie à le chercher s'il le devait. Ensuite, Heero passa des semaines à rechercher Duo, armé d'une dizaine d'ordinateurs, branché à tous les réseaux possibles de la terre et des colonies. Mais le pire ce n'était pas ça, pas la nuit blanche qu'il passait, le pire c'est qu'il s'est mit à fumer. Au début, c'était modéré, de quoi " destresser." Ce fait anodin a vite dégénéré car il fumait vite, clope sur clope, mélanger un peu plus tard avec la boisson. Et puis, il en est venu à des drogues plus dures, prenant des doses toujours plus fortes, pour mieux oublier, le temps d'un instant, sa misérable vie.
Voilà, comment il en est arrivé là. La triste vérité c'est que c'est Quatre qui a prit le relais de Heero, continuant de recherche Duo. Mais nous n'avons pas eu plus de chance car là où le Soldat Parfait avait échoué, nous n'avions pas mieux réussi. En 5 mois de recherche, nous n'avons absolument rien trouvé. Je me penche vers le moniteur après une gorgée de ma boisson, en profitant pour poser ma tête sur l'épaule de mon amour.
-Trowa ?
-Hm.
-Je vais demander à Wufei de nous aider.
-Quatre, je 'ai déjà dit qu'on devait pas.
-Je sais, me coupe-t-il. Mais je…. Depuis un mois, j'ai trouvé trois personnes qui pourraient potentiellement être Duo. Sauf que je veux savoir si ses pistes sont vraies, si elles nous mèneront quelque part.
-Quatre, pourquoi tu ne m'en as pas parlé ?
-Parce que je ne voulais pas te donner du souci en plus. Je ne voulais pas donner de faux espoirs.
-Et pourquoi tu veux appeler Wufei, vas-y toi-même !
-Non, je ne peux pas te laisser seul avec Heero, fit-il avec un ton inquiet.
-Quatre, je peux très bien me débrouiller avec lui.
-Justement non car si tu craques, il faudra quelqu'un ici.
Il me fait ses petits yeux doux auxquels je ne résiste jamais. Mais c'est aussi parce que je sais très bien que je vais avoir besoin de lui. Oui, il m'est arrivé de craquer et heureusement que Quatre était là sinon…. Je m'en serais pris volontiers à Heero, bien que je sais qu'il n'est pas totalement conscient de ce qu'il fait lorsqu'il me provoque.
-D'accord, mais je l'appelle.
-Comme tu veux ! ^^
Je dépose un baiser sur son front avant de partir de la pièce sans oublier mon verre de whisky. Je saisis le téléphone et j'écoute ce qui se passe à côté. Heero a du, soit se calmer tout seul, soit se remettre une dose de cette drogue infâme…. Je compose le numéro de Mr & Mme Chang. Et dire qu'ils se sont mariés….. Sans Heero. C'était y'a 3 mois de cela et je les comprends car le Japonais aurait tout fait foiré, il était encore dans sa dépression, enfin au plus haut point.
-/ Allô ! /
-Bonjour Sally, c'est Trowa.
-/ Trowa ! Comment vas-tu ? /
-Bien, ça pourrait aller mieux.
-/ Oh ! Vous n'avez toujours pas de nouvelles de Duo ? /
-C'est justement pour ça que je voulais parler avec Wufei.
-/ Ok, je te le passe. Bon courage Trowa ^^ /
-Merci Sally.
J'attends quelques secondes avant d'entendre la voix du chinois.
-/ Bonjour Tro. Alors y'a du nouveau ? /
-Cela fait un mois que Quatre a trois pistes mais il ne peut pas les vérifier lui-même.
-/ En gros, tu me demandes de voir si un de ses gignoles est notre imbécile d'américain /
-Oui. Quatre ne veut pas me laisser seul et je ne suis pas contre le fait qu'il reste.
-/ Je te comprends. Je vais essayer de m'arranger avec Sally mais je devrais pouvoir être chez vous ce soir. Sinon, en cas de problème, je vous rappelle, ok ? /
-Ok. Merci Wufei.
-/ De rien. Tout ce que j'espère c'est que Quatre l'a trouvé. /
-Moi aussi.
Je raccroche. J'espère qu'on va enfin y arriver, que Duo est l'une de ses personnes. Soudain, j'entends du bruit venant d'à côté. Heero s'est enfin réveillé. Mon blondinet accourt dans le salon.
-J'y vais, je lâche un peu morne.
-Si tu veux, je peux y aller ? Je...
-NON, je réplique sèchement.
Je le prends dans mes bras. Non, je refuse qu'il y retourne car il sera tenter d'utiliser son empathie sur Heero. La dernière fois qu'il l'a utilisé remonte à quatre mois et il a faillit devenir encore plus fou que Heero. J'entends des énormes fracas contre le mur.
-J'y vais.
Je dépose un bref baiser sur les lèvres de mon ange blond avant de prendre le chemin que je connais par cœur : l'appartement de Heero. J'entre, mais c'est un véritable champ de bataille qui s'offre à mes yeux. Heero a complètement renversé la table, envoyant voler tout ce qu'il y avait sur la table.
-Qu'est-ce que tu fous ici ?
J'avance sans rien dire car lorsque je réponds, cela amplifie la chose. Mais ce n'est pas l'envie qui me manque.
-Où est ce salaud ? Qu'il voit ce qu'il m'a fait ! Ce sale connard qui...
Il ne finit pas sa phrase car mon poing est venu directement cogner sa joue droite. Il reste, je ne sais comment, en équilibre, débout, se frottant sa joue endolorie. Il me regarde de ses deux cobalts devenus presque noirs par la haine. Mais je sais qu'il y a du désespoir dans son regard. C'est une sorte de cri au secours, un peu particulier certes, mais connaissant Heero, cela ne m'étonne plus.
-Je t'interdis d'insulter duo. C'est toi seul le responsable de ce piteux état.
-NON ! C'est de CA faute, il m'a laissé tomber.
-Il ne t'a PAS laissé, il a disparut. BORDEL ! Tu vas t'y mettre dans le cran.
-…
J'essaye de me calmer car sinon je lui en colle une autre. Il me fixe sans dire autre chose. Il avance et me dépasse. Je remarque du coin de l'œil qu'il prend sa veste en jean.
-Où vas-tu ?
-Qu'est-ce que ça peu te foutre !
-Tu vas encore te chercher cette merde !
-Occupe-toi de tes oignions !
Il va pour sortir et je l'en empêche, claquant violemment la porte.
-Laisse-moi passer !
-Il est hors de question que je te laisse y aller.
-Tu me laissais bien y aller avant, me répondit-il avec un sourire narquois.
J'explose. Je le plaque contre le mur, ne lui laissant aucune chance. Je veux pourvoir t'aider, t'aider car on a enfin une chance de retrouver Duo.
-Trowa fait pas l'con, LACHE-MOI !!!
Il se débat, tenant vainement de fuir, voulant échapper à mon emprise.
-Connard, laisse-moi partir !
-Tu te rends pas compte que tu bousilles ta vie.
-Je suis déjà mort !
-NON ! Tu as encore une chance.
-Tu te trompes, fit-il dans un murmure. Je suis mort depuis 5 mois, depuis ce jour là.
-Heero…
Il me prend dans ses bras. Je sais que tu penses ce que tu dis, je sais que ce geste est vrai. Mais cette drogue qui te manque va te pousser à agir autrement. Je te rends cette étreinte mais quelques minutes après tu me pousses violemment.
-Lâche-moi !! Sale pédale !!!
Je lui donne une gifle magistrale sur le coup. En viendrais-tu à oublier qui tu aimes ? Pour cette fois, je ne te laisserais pas faire, simplement parce que l'espoir renaît en moi. Mon Dieu ! Faite que cet espoir ne soit pas vain ! Heero va pour sortir de nouveau mais je l'attrape par le col et le jette loin dans la pièce, profitant de cet instant pour fermer la porte et retirer les clés.
-YARO, tu n'as aucun droit ! [1]
-Si j'ai tout les droits.
Il me fusille du regard. Tu fais pitié à voir dans comme ça, énervé pour rien, enfin, parce que tu es en manque de ta drogue, parce que tu veux une raison de le détester mais que cette raison ne te laisse qu'un goût d'amertume. Bon, je vais employer les grands moyens pour te calmer pour ce soir. Tu me fonces dessus mais je te bloque facilement. Je te fais reculer sur quelques mètres avant de te pousser dans la salle de bain. Je te force à entrer dans la douche et là, j'ouvre le robinet avant de ressortir. Là, je peux voir Heero rester sous l'eau chaude, les yeux de nouveaux vides. Tu vas encore être un instant lucide. Je vais en profiter. Je lance le shampoing à ses pieds. Il regarde le flacon de plastique vert comme si c'était la première fois que tu en voyais un.
-Fais-moi le plaisir de laver les cheveux cette fois-ci.
Et je ressors sans plus attendre. Cela fait au moins un mois que tu n'as pas fait cet effort, j'espère que tu le feras aujourd'hui. Remarque, ça n'était pas allé aussi loin depuis trois mois, depuis que tu t'étais un peu calmé.
Toc Toc Toc
-Trowa ? Tout va bien ???
Je vais la porte d'entrée et la rouvre. Mon petit blond est inquiet vu tout le boucan que nous avons fait. Il se précipite dans mes bras, examinant au passage si j'ai une quelconque blessure.
-Tout va bien, je l'ai un peu forcé mais il est dans sa douche.
-Ah ! Et ….
Quatre reste muet face au bordel du salon. On dirait même plus un salon d'ailleurs.
-Tu permets que je range un peu, pendant qu'il….
-Oui.
Quatre me sourit. Je l'aide aussi à ranger tous les trucs qui jonchent le sol. On y trouve vraiment de tout et même…. Merde ! Une seringue. Heero, tu y es vraiment arrivé malgré tous mes efforts. Mon ange me regarde avec un air désolé.
-Jette-moi ça, je vais voir s'il en a caché d'autre.
Quatre s'exécute non sans réprimer une grimasse de dégoût quand il prend l'objet du bout des doigts. Je rentre dans la chambre de Heero qu'il n'occupe presque plus car il passe tout son temps dans le salon, à proximité de la télé, de la bouffe et de ses drogues. Il ne vient là que pour planquer ce qu'il ne veut pas tout de suite consommer.
Je me mets à chercher dans son placard. Vu qu'il n'a plus vraiment toute sa tête, c'est assez facile. J'ouvre le placard et elle est là, ta " boite à rêve " comme tu l'appelles si bien. Je m'en saisis puis, je ressors.
-Alors ? Tu as …. Trouvé.
J'ouvre la boite et ne regarde même pas ce qu'il y a dedans tellement ça me dégoûte. Je la vide dans le sac poubelle que tiens mon amant. C'est alors que j'entends du bruits venant de la salle de bain. Je sais doucement le bras de mon amour et le pousse vers la sortie.
-Trowa, je….
Je lui souris avant de déposer un baiser sur ses lèvres.
-Il n'a pas besoin de te voir ici, il a suffisamment de mal avec moi.
Mon amour me fait un signe de la tête, pour me dire qu'il a comprit et s'éclipse avec cette poubelle de malheur. Je referme la porte mais je laisse la clé. Le salon à l'air un peu moins sale car Quatre a vraiment tout ramassé. Je remets la table où elle doit être, à savoir, face au canapé. La porte da la salle de bain s'ouvre. Heero est habillé d'un caleçon noir, un t-shirt blanc et ses cheveux sont encore humide.
-Pourquoi tu fais tout ça ? Tu ferais mieux de me laisser pourrir.
-Je le fais car tu es mon ami Heero. Et je ne te laissera pas te détruire.
-A quoi bon me sauver puisque je n'ai personne pour qui vivre ?
Tu te met à réfléchir maintenant. Ce n'est pas si mal. Je vais essayer de lui montrer qu'il peut continuer à vivre mais je ne peux pas lui donner de faux espoir avec ce que Quatre a trouvé. C'est vrai que ce serait l'arme idéal pour te retenir mais ça te serait fatal si jamais on ne trouvait pas Duo.
-Heero ?
-Hn !
-Tu veux que Quatre te prépare un truc à manger, un plat mangeable.
-Je veux bien.
Je prend mon portable et envoit un message à Quatre. Je ne prend pas le risque de lui parler, on sait jamais ce qui peut passer par la tête de Heero. Il me dit que cela arrive dans quelque minutes. Le brun s'assoit sur le canapé, s'affalant comme une masse.
-Trowa, donne moi une seule raison de rester ici ?
-Reste pour le chercher, je lâche derechef.
Son regard se fait triste et je me rend compte que je n'aurais pas du dire ses mots.
-Heero, je….
-Il est mort.
-Qu'est-ce que tu en sais ?
-PERSONNE NE PEUT SURVIVRE APRES CE QU'IL A FAIT !!!!
-Toi, tu y as bien survécu !
-…
Il regagne son mutisme. J'entend Quatre frapper deux coups à la porte et je vais chercher le plat. C'est simple, un steak avec des pâtes, mais Heero n'a pas vraiment une alimentation équilibré, cela lui fera du bien. Je pose la plateau devant lui et il commence à manger, avec un appétit non retenu. Une fois le plat fini, il me fixe. Je sais très bien ce que tu veux, mais tu n'auras rien. Je le fixe à mon tour, défiant ses deux océans cobalt déchaîné.
-Ce soir tu n'iras nul part, tu restse ici.
-QUOI ????? T'as pas le droit de...
Je me lève, lui coupant la paroles. Il me regarde un peu perdu par ses décisions si soudaines.
-Tu restas ici, et tu peux bien hurler et cogner tant que tu voudras. Je ne t'ouvrirais pas.
Je prend la plat puis tourne les talons. Il reste là, assis le canapé sans vraiment comprendre tout ce que je viens de lui dire. Je sors et je l'enferme. Je pense qu'il a un déclic lorsque la clé a tourné dans la serrure car il martèle la porte du poing.
-TROWA ! OUVRE !!!!
Je ne dis rien, je rentre dans notre appartement. Heureusement que nous sommes seul ici, car les voisins l'auraient foutu depuis des lustres dehors. Je me dirige vers la cuisine et je pose le plateau sur la table. Je suis fatigué. A vrai dire, je n'en peux plus.
-Trowa ? C'est toi.
-Hm.
Quatre vient vers moi et m'enlace tendrement. Je referme mon étreinte sur lui. J'ai tant envie d'un moment de tendresse, d'être seul avec toi mon amour. Mon ange blond me regarde avec une certaine malice. Je me demande ce qui se passe. Il dépose ses lèvres sur les miennes, caressant doucement mes lèvres avec sa langue. Je me laisse aller à ses tendres caresses, à ce baiser si doux…. Il rompt le baiser, à bout de souffle.
-Trowa, Wufei est arrivé.
-Je comprend pourquoi tu as le sourire.
-Allez, viens !
Il me prend la main et me traîne dans le salon. J'aime cette sensation car j'ai l'impression d'être un gosse. J'aime cette main blanche prendre la mienne. Quatre si tu n'étais pas là, je ne sais même pas si Heero serait encore là, enfin l'un de nous deux ne serait plus là. C'est alors que je vois Wufei. Il a un pantalon bleu marine et une chemise blanche. Il a toujours cet air digne et il est toujours aussi beau. Maintenant, tout va dépendre de lui, notre espoir dépend de lui.
A suivre
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[1] Yarô = Ordure.
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Law : Et dire que je voulais faire un seul chapitre -_-
Laimë : Tu vois que j'ai trop d'idées ^^
Law : Ouaih, faut que tu arrêtes. En plus, c'est vachement dur de faire un chapitre avec juste un POV de Trowa, chui pas habituée
Laimë : T'as pas fini car le chapitre suivant je sais déjà qui va raconter l'histoire ^^
Law : Quoi ??? OO Un seul POV aussi, mais….. Oh ! Non, j'ai deviné...
Laimë : Bon, 5-4-3...
Law : Qu'est-ce que tu comptes ?
Laimë : 2-1-...
Shi : LAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAW !!!! LAIMEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!!!!!
Laimë : ^^
Law : Oups...
Laimë : ^^ Bon, laissez-moi * tape de Law * HEY !
Law : Laissez- NOUS un review
Laimë : Ouaih, ça va. Kisu à tout le monde ^______________________^
Shi : JE VAIS VOUS REDUIRE EN BOUILLIE, VOUS EPLUCHER, VOUS DECOUPER EN P'TITS MORCEAUX ET VOUS FAIRE FRIRE AVEC LE WING !!!!!!!!
Law : Au secours -_-
Fics Gundam Wing
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