Esclave


Série : Gundam Wing
Auteur : Lyrashin, la Mort incarnée en collaboration avec sa double personnalité : Lylyth Shin !
Genre : UA total, Relations maître/esclave, OOC de Heero, yaoï, lime léger : juste un bisou et un peu de papouillage, un Duo grandiose et princier, terrorisage de Hee-chan, esclavage. . . que j’aime cette fic moi !
Disclamer : Les personnages ont été créés par des personnes autres que moi, mais, puisque je leur donne une personnalité propre à l’univers que j’ai fabriqué, je peux revendiquer leur possession, non ?
Duo : Oui, oui. . . Mais Heero n’appartient qu’à moi !
Heero : . . .
Remerciements : Chers reviewers, je vous aime !!!!! Vous vous rendez compte ? 31 reviews pour deux chapitres !!! Je vous adore !!!!!


Chapitre 03 : Le réveil


Heero sortit doucement de son rêve, entouré d’une chaleur rassurante et calme. Il avait une fois de plus revu l’époque de sa liberté, alors qu’il n’avait que treize ans. . . cela lui semblait si loin à présent. . .

Un petit mouvement de sa tête lui fit heurter un tissu plus doux qu’il n’en avait jamais touché, et il cessa aussitôt de remuer, ouvrant vivement les yeux pour s’apercevoir qu’il était perdu dans un océan de noirceur. . . où était-il ? Pourquoi ne pouvait-il pas bouger ? On l’avait attaché ! Il n’avait rien pour se protéger du froid dans sa cage, mais il s’y était pourtant bien endormi, non ? Oui, après que son nouveau seigneur l’ait fait tellement souffrir et qu’il ait lacéré son unique tee-shirt. . . le garçon se recroquevilla à cette pensée : et si on l’obligeait à rester torse nu à longueur de temps ? Il faisait si froid. . . est ce qu’il pourrait survivre ? Il n’avait déjà pas la force de se tenir debout, alors comment supporter de pareilles températures la nuit ?

Une souffle vint frôler les cheveux à la base de sa nuque et l’esclave se figea : il n’était pas seul ! Prenant enfin conscience qu’on l’avait emmené dans un lieu inconnu alors qu’il était inconscient, Heero analysa rapidement toutes les possibilités existantes de l’endroit où il se trouvait tout en tâchant de ne pas paniquer. . .

L’aurait-on drogué et obligé à commettre ces actes répugnants que Messire Zechs affectionnait tant et qui le révulsaient à chaque fois qu’on le forçait ou qu’on cherchait à lui procurer du plaisir pour rire ensuite de lui ? Il portait encore son spandex déchiré. . . ça n’était pas tout à fait cohérent. . . Mais pourtant il était bien dans un lit. . . Où était-il ?! Son rythme cardiaque commença à s’accélérer sous l’effet de la peur. . .

Un serviteur l’avait peut-être pris en pitié ? Et puis quoi encore ! Depuis le temps qu’on l’avait asservi, il savait bien que jamais personne ne faisait rien par pure charité, mais en espérant quelque chose en échange de ses services ! Si la personne qui était à ses côtés dans ce lit ne souhaitait pas qu’il la rémunère en nature, la seule façon dont il pouvait s’acquitter de ses dettes dans sa condition, il voulait bien mettre sa main dans un panier rempli de serpents venimeux. . .

Mais les draps étaient si doux. . . c’était beaucoup trop luxueux pour un domestique. . . alors mais qui ? Qui était à peine à deux centimètres de lui ?! Heero savait que si l’homme, car il était sûr que c’en était un, tentait de lui faire quoi que ce soit, il ne pourrait pas le repousser : il mourait quasiment de faim. Son dernier repas, et repas était un bien grand mot pour désigner un morceau de pain à demi moisi ainsi qu’un peu d’eau croupie, datait de près d’une semaine, et il était déjà faible depuis un certain temps auparavant. . . Pourquoi n’était-il pas mort le jour de l’attaque de son village ? Il aurait mieux valu mourir au combat plutôt que de vivre tant d’humiliations et de souffrance ! Mais il n’avait pas le choix : il ne s’appartenait plus, et on le lui avait bien fait comprendre à l’aide du fouet. . .

Un mouvement le long de sa jambe le fit sursauter : une main posée sur sa cuisse, et qu’il n’avait pas remarqué à cause de son immobilité, remontait vers son bassin dans un caresse sensuelle. . . Qu’allait-on lui faire ?

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Duo sortit péniblement du cocon de chaleur dans lequel il s’était assoupi, encore quelque peu perdu dans les brumes de son précédent rêve. . . Il revint à une meilleure humeur en découvrant un corps, dont il ne distinguait pas le visage, blotti contre lui. . . Et bien, visiblement, il avait désormais un nouvel amant d’après la façon dont leurs membres étaient emmêlés ! Il ne se souvenait même plus de son nom, mais ce n’était qu’un détail : ses liaisons ne tenaient jamais plus d’une semaine. . . un mois au maximum ! De toute manière, les hommes qui partageaient ses draps n’avait désiré que passer un moment dans ses bras ou profiter de son corps : ils repartaient toujours comblés, et il avait une véritable palette de choix pour partager ses nuits. Alors pourquoi perdre son temps à retenir le patronyme de son partenaire ?

Doucement il fit glisser sa main sur la jambe du garçon qui sursauta. . .

Hum, il était sensible. . . tant mieux, cela n’en serait que plus agréable !

Il remonta lentement le long de l’entrejambe de son compagnon qui se tortillait en gémissant. . . Etrange. . . il portait encore son boxer. . .

Mais il réagissait extrêmement favorablement à ses caresses. . . parfait !

Ses doigts commencèrent à explorer la peau fine et douce, presque duveteuse, du ventre exposé. Le jeune homme dans ses draps essaya de se dégager, mais Duo ne l’entendait pas de cette oreille et, contrairement à son futur amant, ses yeux améthystes lui assuraient une parfaite visibilité, même dans le noir le plus complet. . . Encore un héritage génétique qu’il fallait apprécier à sa juste valeur. . . Sa main comprima soudain les muscles abdominaux du garçon, le plaquant violemment contre son torse nu, tandis qu’un cri de panique totale franchissait les lèvres de l’adolescent qui se mit soudainement à trembler et à se débattre trop faiblement pour échapper à l’étreinte qui l’emprisonnait.

Le Shinigami fronça les sourcils : la réaction de son partenaire n’était pas vraiment celle d’un individu consentant ! Pourtant il devait forcément être d’accord ! Comment aurait-il pu se retrouver dans son lit sinon ? Il n’avait jamais obligé qui que ce soit à partager sa couche alors. . . comment ?

Une image zébra soudain son esprit encore confus à cause du sommeil : un jeune Japonais aux yeux cobalt tremblant de terreur alors que son maître le touchait devant lui, sans la moindre pudeur. . . image rapidement remplacée par celle du même garçon, grelottant de froid dans sa cellule, endormi et épuisé, alors que les sillons de ses larmes sur ses joues étaient encore visibles. . . Heero ! Il était en train de maintenir Heero, le pauvre petit esclave qui l’avait tant ému, serré contre lui de force ! Un sanglot contenu résonna dans sa poitrine tandis que son prisonnier cessait de se débattre en vain pour rester immobile et tremblant.

S’il l’avait pu, Duo se serait giflé : Heero avait servi de jouet sexuel à un monstre depuis sa capture, il venait tout juste d’être échangé comme un vulgaire chien, et il se réveillait, attaché, dans un lieu inconnu, dans un lit, avec un homme dont il ignorait l’identité ! Bien sûr qu’il était terrifié ! Et lui il ne trouvait rien d’autre à faire que de lui sauter dessus. . . Raaaaahhhhhh !!! Mais quel imbécile !

Avec la plus grande douceur, il fit rouler le corps de l’esclave sur le dos, dévoilant enfin son visage ravagé par les larmes et la peur. Mu par une pensée inconsciente, Duo leva gentiment une main, dont le garçon ne percevait que le souffle d’air, pour lui caresser la joue comme il l’avait fait la veille. Heero se crispa au contact des doigts fins sur lui, mais il ne put que se laisser faire : il n’avait pas le droit de refuser ce qu’on allait lui faire ! Un esclave n’avait aucun droit sinon celui d’obéir !

_ Heero. . .

Le jeune homme sursauta. Ce n’était qu’un murmure, mais la voix avait l’air presque. . . tendre ?! Non, ce n’était pas possible ! Personne ne pouvait être gentil avec lui ! Il n’était qu’un esclave ! Qu’un vulgaire petit esclave ! Qui voudrait seulement prendre la peine de s’intéresser à sa misérable existence ?!

_ Heero, calme toi. . .

Mais pourtant. . . cette voix. . . il ne rêvait pas ! Mais qui diable pouvait connaître son nom ici ? Il ne l’avait révélé à personne ! A personne sauf au . . . Maître. . . Non ! Le maître n’aurait sûrement pas accepté de le garder dans sa chambre ! A moins / NON / qu’il n’ait désiré le. . . prendre immédiatement après son réveil ?

_ Je ne te ferai pas de mal Heero ! Chuuut !

Mais qu’est ce. . . Seigneur, qu’est ce qu’il lui faisait ?

Avec la plus grande douceur, Duo avait pris les mains liées du jeune homme qui regardait le noir avec un regard terrifié, essayant vainement de le découvrir dans la pénombre de la chambre, et les détacha avant de les poser tout contre son visage, maintenant néanmoins les poignets, pour permettre à l’esclave de se rassurer. Il le relâcha lentement et vit le garçon les ramener contre son torse pour se protéger d’une tentative d’attouchement. Gentiment, le prince lui caressa à nouveau la joue, le faisant basculer sans précipitation de façon à ce que son épaule serve d’oreiller au Japonais qui ne cessait toujours pas de trembler. . . Mais il resta immobile pendant une bonne demi heure, attendant patiemment que le garçon se calme, son souffle saccadé réchauffant la peau sensible de son cou. . . Finalement, il se décida à parler d’une voix douce :

_ Heero. . .

Le garçon se tendit mais ne prononça pas une parole. . .

_ Heero, répond s’il te plait !

Une voix tremblante résonna faiblement dans la pièce :

_ Haï, Seigneur Duo ?

Il avait peur, et c’était bien normal ! Il fallait faire en sorte que l’esclave ne se sente plus si démuni face à lui pour qu’il commence à lui accorder sa confiance. . .

_Heero, je te promet que je ne te toucherai plus, pas sans ta permission en tout cas, et que plus personne n’aura le droit de porter la main sur toi !

Un silence, que le jeune natté ne brisa pas, accueillit ces mots, avant qu’une voix entrecoupée de sanglots ne lui réponde :

_ Pourquoi. . . pourquoi vous moquez vous. . . vous êtes cruel ! Pourquoi me mentir ?! Pourquoi me faire souffrir inutilement ?! Jamais vous ne respecterez cela !

Duo sentit son cœur se serrer : ainsi le garçon avait été désabusé à ce point ! Ce serait dur d’obtenir sa confiance, mais il y parviendrait, et même s’il se sentait attiré par le jeune esclave !

_ Heero, I run I hide, but I never lie ! Je te jure que personne ne te fera de mal dans ce château parce que j’en donnerai l’ordre ! Je te le promet !

Le métis Japonais mit un moment pour réfléchir à cette étrange déclaration. . .

_ Pourquoi vous feriez ça ? Vous. . . vous ne savez rien de moi ! Et je vous appartiens !
_ Pour ça !

Sans comprendre ce qui se passait, Heero sentit des lèvres chaudes et humides se poser sur les siennes entrouvertes, et une langue s’introduire doucement dans sa bouche. Son Maître l’embrassait ! Mais pour la première fois de sa vie, le garçon ne ressentit pas le sentiment d’horreur et de répulsion qui l’assaillait chaque fois qu’un homme le forçait à l’embrasser. . . D’ailleurs, le Seigneur Duo ne l’obligeait pas à faire quoi que ce soit : il donnait, si tant est qu’on puisse voir la chose ainsi, sans rien prendre en échange ! Sans savoir pourquoi, l’esclave répondit légèrement au baiser, et le Shinigami délaissa la découverte de son palais pour venir jouer avec sa langue, tournant autour, la caressant, la taquinant. . . sans jamais lui faire de mal. . .

Au bout d’un certain temps, Duo rompit le baiser, laissant au jeune homme au bout de souffle le loisir de respirer à nouveau avant de lui caresser tendrement la joue en déclarant doucement :

_ Heero, je ne cacherai pas que je me sens attiré par toi, mais je ne te ferai rien si tu n’es pas consentant ! J’ai toujours agi ainsi, et je considère cela comme normal, bien que, après ce que tu as vécu, tu puisses trouver cela bizarre ! Mais sache que je ne te forcerai pas à te donner à moi !

L’esclave le fixa de ses yeux cobalt, encore essoufflé, haletant, et, pour la première fois, après une telle déclaration, il rougit. Duo sourit et ajouta avant qu’il n’ait le temps de répondre :

_ Je reviens, attends moi ici !

Lorsque le natté quitta la pièce, Heero se recroquevilla dans le lit, bien trop grand pour lui seul d’ailleurs : il ressemblait à un petit chaton sur son coussin. . . Son maître l’avait embrassé, mais il avait promis de ne plus le toucher ! Mais pouvait-il le croire ? Il en avait tellement envie. . . il voulait désespérément que ce ne soit pas un mensonge ! Après tout, le Seigneur Duo avait été gentil avec lui depuis le début, non ? Il lui avait fait mal hier, mais ses blessures ne le faisaient presque plus souffrir. . . et il ne l’avait pas abandonné dans le froid glacial. . . et il n’avait pas essayé de le violer ce matin comme il l’avait cru. . . Oui, il voulait vraiment croire son Maître !

Et puis, lui soufflait une petite voix au fond de sa tête, il n’avait pas détesté le baiser du Seigneur Duo. . . il avait même trouvé ça plutôt agréable. . .

A ce souvenir, le rouge revint sur les joues d’Heero qui se cacha sous les couvertures pour masquer sa gêne tout en maudissant ses fichues pensées. . .


A SUIVRE. . .

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Délirium de l’autrice :

Lian : T’as pas pu t’en empêcher, hein ?
Lylyth : J’ai pas vraiment eu le choix, tu sais. . .
Lyra : Quoi ? Moi je trouve ça très mignon, ne Duo ?
Duo : Vi Maman !
Lylyth : Fils indigne !
Lyra : Oh, la paix vous deux ! Bon, alors, pour les lecteurs qui comprennent pas ce qui se passe : ma double personnalité tarée voulait faire un viol de ce chapitre ! Mais j’ai menacé Lylyth de l’obliger à lire des fics non yaoï pendant un mois et j’ai repris le contrôle !
Lylyth * sueur froide* : . . . . . . . . .
Lian : Au fait, où est Heero ?
Duo : Caché dans le lit, il veut pas venir !
Lyra : Laisse le tranquille Lian, et toi fiston, va papouiller !
Duo : Vi Maman ! ^_______^


Euh, chers lecteurs, désolée pour le retard, je n’exigerai donc pas de reviews ( Lylyth : Mais je ne la laisserai mettre la suite que s’il y en a cinq !), mais je vous suggère néanmoins vivement d’utiliser le petit bouton violet en bas à gauche !

Reviews, please !


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