La forêt des cauchemars



la foret des cauchemars Auteur : Lumina alias Shinigami.
Source : beu… Gundam Wing.
Email : Lumina@club-internet.fr
Disclaimer : les G-boys ne sont pas a moi. Dommage.
Note de l'auteur : voila je devais rédiger une nouvelle fantastique pour un devoir de français que j'ai rendu de 04-02-2003. Je l'ai fait et y ai incorporé les pilotes. Les personnalités sont plus ou moins respecter. Bien sur comme c'était un devoir il n'y a pas de couple.
J'ai eu 10 sur 20. je suis déçue de moi car je suis habituée à avoir plus. J'ai corrigé les défauts qui clochaient et j'espère que cette nouvelle vous plaira.


On venait d'arriver dans une nouvelle ville. Nous allions y passez quelques jours. Car bientôt mes camarades et moi allions retourner chacun chez nos parents et on ne pourrait plus se voir qu'au lycée. Et oui les vacances sont déjà finies. Une fois à l'hôtel, nous nous séparâmes pour nous retrouver chacun dans notre chambre.
Je pose mon sac sur mon lit et me précipite vers la chambre de mon meilleur ami Quatre. Et pour qu'il m'entende arriver je fais autant de vacarme qu'un éléphant dans une boutique de porcelaine. Je frappe à sa porte.

- Oui tu peux entrer Duo. Me dit il.

J'ouvre l'ouverture de la pièce et y passe la tête. Il est allongé sur son lit.

- Coucou, Tu viens m'aider à décider les autres pour une balade en ville. Lui demandai je.
- Bien sur. Me répond t il en se levant pour me rejoindre.

Il passe un bref instant sous les rayons du soleil couchant qui filtre dans la chambre. Ses cheveux blonds s'illuminent ainsi que ses yeux turquoise. Oui il a des yeux de fille. D'ailleurs nous cinq avons plus ou moins des yeux de fille et en plus parfois on me confond avec.
Nous sortons, prêts a passez a l'attaque pour déloger nos trois stressés de la vie.

Cela a été dur mais on a fini par les convaincre. Wufei fait la tête comme à son habitude, pour ne pas changer Heero regarde droit devant lui et Trowa reste le grand silencieux de la joyeuse troupe que nous formons. Seul Quatre est humain. Il n'y a qu'avec lui que je peux vraiment discuter.

Tout à coup je rentre dans Heero qui c'est brusquement arrêté. Il fixe un portail en fer forgé assez ancien. J'ai du mal à croire qu'il s'y intéresse vraiment. Vu qu'il est si souvent coller a son ordinateur qu'il en oublit tout le reste. Mais c'est vrai que c'est joli et étrange. Ce qui nous fascine c'est l'inscription qui se trouve au-dessus. The forest of the nightmares. La forêt des cauchemars. Tu parles d'un nom. Elle a l'air charmante cette forêt. L'air seulement, car je ressens un frisson que me parcours l'échine. Je tourne la tête et vois que le cher ange blond n'est pas plus rassuré que moi. Je regarde de nouveau le japonais qui me fixe avec un petit sourire mutin aux lèvres.

- Cela vous dit d'y allez. Nous demande t il.
- Heu… fis je.
- Allez Duo, ne me dit pas que tu as peur.

Je me ressaisis et riposte aussitôt.

- Moi ? Jamais ! allez on y va. Et ne traîne pas Heero.

Pour une fois j'aurais mieux fait de me taire.
Nous suivons notre chinois national que j'ai le plaisir de nommé Wufei ici présent qui ouvre la marche. Le japonais de mes deux qui le suit sans broncher. Trowa a ses côté toujours aussi indifférent à ce qui se passe dans son entourage. Quatre lui me broie littéralement le bras. Je sens sa peur monter et m'affecter de plus en plus. Je me sens si mal et nauséeux que s'il n'était pas la je me serais déjà tirer d'ici il y a un sacré bout de temps. Heero me lance un coup d'œil par-dessus son épaule. Dans ses yeux bleus de Prusse je détecte de la moquerie. Il se moque de moi. Me redressant je le défis mentalement.

On tourne en rond depuis près d'une heure désormais et c'est catégorique, nous sommes perdus. De plus la nuit vient de tomber, je n'étais déjà pas rassurer mais maintenant j'ai vraiment la frousse. En plus Quatre nous a fait un malaise et c'est Trowa qui le porte sur son dos. Même Heero fait moins le fière. Tiens qu'est ce que c'est que ça ? Je m'approche de la chose blanchâtre et la pousse de mon pied. C'est un crâne. J'entend un son et me rend compte avec un temps de retard que c'est moi qui ait crié. Mes compagnons sont en deux trois mouvements à mes côtés. Un " beurk " me parvient à ma droite m'indiquant que c'est Wufei qui s'y trouve. Heero à ma gauche se met à parler.

- Ce sont des ossements humains. Nous informe t il.

Mais je ne vois ni Trowa, ni Quatre avec nous. Je me retourne et vois le blondinet plus loin assit contre un arbre qui reprend connaissance. Mais pas de grand français. Etrange !

- Où est Trowa ? Demandais je.

Je vois Heero et Wufei le chercher du regard. Mais l'évidence est là. Notre ami a disparu. Et le pire c'est que ça commence comme ça dans les films d'horreur. Un sentiment de malaise me gagne et me glace le sang jusqu'à la moelle des os. Quatre nous rejoint et étouffe un cri d'horreur face aux ossement trouvés. Le pauvre est trop sensible.

Nous reprenons notre marche, mais cette fois si, à la recherche de notre ami disparut. Pour cela on s'est séparer. Quatre et Wufei d'un côté. Heero et moi de l'autre.
On marche sans un mot et je n'y tiens plus.

- C'est de ta faute si on se retrouve la. Lui dis je.
- Comment ça de ma faute ?
- Oui si…

Un cri retentit mettant fin à un début de dispute. Nous, nous précipitons vers son origine. C'est mon meilleur ami qui a crié. Il est à genoux près d'une forme que je ne reconnais pas et Wufei se trouve à quelque pas de lui. On s'approche et découvrons un crime atroce.
Trowa est mort, évidé. J'ai un haut de cœur. C'est dégoûtant à un tel point que c'est indescriptible. J'ai envie de vomir. J'imagine à quel point mon ami a du souffrir. Et le pire de tout, c'est que cela s'est fait en silence. Ce qui me choque, ce sont s'est yeux vert grand ouvert et son sourire. Je ne l'ai jamais vu vraiment sourire et j'aurais donné n'importe quoi pour que ce soit a une de mes blagues stupides. C'est comme si il était heureux de nous avoir quitté. Voila que je délire. Aller mon vieux ! Quatre a besoin de ton soutien. Je le prends par les épaules et l'aide à se lever. Il pleure toutes les larmes de son corps. Trowa était plus qu'un ami c'était un frère.

On se remet à marcher. Il faut que l'on sorte de cette maudite forêt pour prévenir la police. Un son nous parvint et nous nous retournons tous ensemble vers l'origine du bruit. Un truc indescriptible surgit des fourrés et nous saute dessus. La chose atterrie sur Wufei qui n'a pas eu le temps de s'écarter. Et la chose le fait s'empaler sur une sorte de ronce qui le transperce en plein cœur provoquant un cri de douleur puis d'agonie de sa part. Et si c'était cette créature qui avait mis fin aux jours de notre ami comme elle vient de le faire a l'instant sur notre camarade. La bestiole nous regarde et saute en une extension sur nous. On part en courrant. Devant nous je vois Heero chercher quelque chose dans sa ceinture. Il sort un objet brillant, se retourne et vise la créature. Je tombe et Quatre essaie de m'aider à me relever.
Trois détonation plus tard la bestiole est raide morte à nos pied. Si Heero n'avait pas sorti son revolver de ne sais ou on serait comme Trowa et Wufei.
Hein… quoi ?! Une arme à feu. Mais d'où qu'il la sort.

- Ça sort d'où ça et surtout dit moi ce qu'un mec de quinze piges fait avec ce truc. Non mais t'est inconscient ou quoi ? Lui criais je au bord de la crise de nerfs.
- Ce truc comme tu dit t'as sauvé la vie. Alors si tu n'es pas content je peux rectifier le tir et te mettre une balle entre les deux yeux.

Sur ce, il pointe le canon sur mon front près à tirer. Ce type lâche un câble et moi qui le prenait pour un ami. Remarque je ne suis pas mieux, étant le schizophrène de la troupe. C'est moi qui pourrait me retrouver dans son cas.

- Suffit !!!! cria Quatre. Y en a marre de vos disputes, je vous ferais remarquer que nous avons perdu deux de nos amis les plus cher. Alors ayez un minimum de respect.
- Mais… faisons nous en même temps.
- Pas de mais. Je vous connais, vous alliez me baratiner avec des "et si on était pas sorti" etc.… Mais avec des " si " on mettrait Paris en bouteille. Alors en route il faut partir d'ici.

Nous reprenons donc notre route.
Pendant que nous marchons je vois les épaules de Quatre trembles de petites secousses. Il se retient une nouvelle fois de pleurer. Il est fort. Plus que Heero et moi en tout cas. Moi je me cache derrière mon masque de joyeux luron et notre ami derrière celui d'un être dur et froid. Alors que Quatre lui montre ses émotions et sais rester vrai avec lui-même comme avec les autres.
Une clôture. Tout n'est pas perdu si on la suit on pourra peut être trouver un abri pour la nuit. Alors on la suit en silence. Notre auto leader décide que nous allons passer pardessus. En le voyant commencer à l'escalader je ne peux m'empêcher de ressentir un malaise. Comme quelque chose qui me retourne les tripes, c'est effrayant. Une étincelle parvient dans mon champ de vision. Je vois Quatre qui me parle et crie. Mais aucun son ne me parvient. Il semble paniquer et je crois qu'il me demande de l'aide. C'est fou j'ai la net impression d'être déconnecté de mon corps et du monde qui m'entoure. Ce n'est que lorsqu'une odeur de brûlé me parvient que je tourne la tête vers Heero. Lui aussi nous a quitté. J'ai le sentiment que l'on va y rester. Une pensée me vient, la clôture n'était pas électrifiée. Alors comment ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. C'est le trou noir.

Je reprends connaissance. Quatre me porte sur son dos, il doit le sentir car je me retrouve au sol. Mon ami ne me posera pas de questions. Il sais quant il faut se taire, ce qui est rarement mon cas.

- Désolé Quatre j'aurais du intervenir, Dis je d'une voix mal assurée.
- Ce n'est pas de ta faute. Si on l'avait touché, on serait mort nous aussi.

Il se veut rassurant mais je sens qu'il n'y arrive pas. Alors je sanglote à mon tour. Finalement cette maudite forêt le mérite son nom. C'est un véritable cauchemar. Mais si ce n'est qu'un rêve pourquoi je ne me réveille pas. Si je ne le fais pas c'est que c'est la réalité et on va mourir. Non je refuse de le croire. Quatre et moi on va s'en sortir, quitter cette ville et rentrer chez nous. Mais qu'est-ce qu'on dira aux parents de nos amis. Désolé vos fils sont mort évidés, empalés et électrocutés. Ca ne le fait pas trop. Je suis bon pour l'asile là. Camisole de force. J'ai peur, non je suis terrorisé. Je me l'avoue enfin.
Un bruit retentit, je lève les yeux sur Quatre. Il est face à moi, les yeux exorbités. Sa main crispée sur son ventre. Nous la regardons et du sang coule entre ses doigts pâles.

- D…Duo. Murmure t il avant de s'écrouler.

Je le rattrape au vol. Le liquide écarlate souille mes vêtement mais je m'en fiche. Je relève la tête et voit au loin la grille par laquelle nous sommes entrés.

- Tiens bon Quatre, mon ami, on est presque sortit d'affaire.

Je me lève et le porte de façon a compressé la blessure. Je lui dis de me parler et de ne pas s'endormir. Et il résiste. Enfin nous nous approchons de la porte en fer forgé. Et… ho non ! Elle vient de se refermer dans un horrible grincement. Je me laisse glisser au sol, découragé. Mon ami toujours dans mes bras a fermé les yeux, mais son cœur bat toujours je le sens en prenant son pouls. Je le déposé contre un arbre et essaie d'ouvrir la grille. L'angoisse me gagne de plus en plus. Je cris mais personne ne viens m'ouvrir. Les gens passent dans la rue, mais aucun d'entre eux ne semble voir que j'existe. Suis-je condamné à rester ici ? Je suis hystérique et je le sais. Un bruit de brindille me fait me retourner.
Un homme se tient près de Quatre et me regarde. C'est de sa faute si mes amis ne sont plus là. Je le tuerais pour ce qu'il a osé leur faire. Je suis fou et je le sais. Mais cela ne m'empêche pas de me précipiter sur lui pour l'anéantir. Cela les fera peut être tous revenir. Et les seuls mots que j'entends dans ma folie sont :

- Quiconque entre dans cette forêt n'en ressort jamais…


Fin...


Note de l'auteur : voila comme c'est du fantastique on y reste jusqu'au bout. C'est à vous d'imaginez la suite.



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