Futari

 

Auteur : Miyou
Sujet : Miyavi et Die et peut être d'autres^^
Genre : Yaoi ? Shonen ai ?
Disclamer : Personne ne m'appartient ç_ç...
Déclaration de l’auteur : A la demande d'Angie je commence (enfin) cette fic^____^... c'est la suite de "Main dans la main" !

Chapitre 1

Sur le toit du lycée, à l'abris des regards, deux jeunes garçons s'embrassait. Etroitement serrés dans les bras l'un de l'autre, ils s'étaient perdus dans leur étreinte amoureuse. A la fin du baiser, leurs lèvres se détachèrent à peine, comme pour savourer jusqu'au dernier moment la saveur fruitée de l'autre. Il restèrent comme ça, en silence, à se regarder dans les yeux. Le très léger vent balayait leurs longs cheveux.
- Tenshi.
- Die-kun ?
Les joues du roux s'étaient considérablement empourprées. Gêné, il soutenait difficilement le regard doux de son petit ami. Miyavi lui caressa la joue du bout des doigts en souriant.
- Qu'est ce qu'il y a ?
Die se serra au brun en enfouissant son visage contre son torse pour cacher sa timidité.
- J'étais jamais sorti avec un garçon avant.
- Je sais !
Il releva la tête, surpris.
- Comment tu savais ?
- Tu ne parlais que de filles, alors j'ai supposé que tu étais hétéro. Mais je supposait mal apparemment... tu avais peur de moi ? Pourtant tu pouvais avoir confiance vu que moi je t'avais dit que j'étais homo.
- Non c'est pas ça... je savais pas avant que je pouvais aimer un garçon...
- ...
- C'est... ça m'est tombé dessus d'un coup... tu m'es tombé dessus d'un coup...
- Tu m'aimes ?
- Hai.
Le plus grand se pencha pour caresser de ses lèvres celles de son amour.
- Tu n'as pas à avoir peur Die.
- J'ai pas peur.
- Je suis là.
- Je sais.
Un dernier baiser avant de se séparer. Le grand brun soupira en s'étirant.
- Ca a sonné depuis longtemps ?
Le roux consulta sa montre.
- Un quart d'heure... On a fait fort cette fois ci, je ne serais pas surpris si Moritani-sensei nous pend par la fenêtre de la classe en nous voyant encore arriver en retard !
- T'inquiète pas pour ça, je te défendrais ! Répliqua Miyavi, un grand sourire peint sur les lèvres.
- Hoooo, arigato, mon grand, beau et preux chevalier ! Rit Die.
- Aller on y va, sinon je pourrais plus rien faire pour notre survie !
Les deux adolescents allèrent en cours, main dans la main.

Ils ne risquaient pas de croiser grand monde dans les couloirs étant donné que les élèves et les professeurs étaient tous censés être en classe. Les jeunes lycéens ne se lâchèrent donc qu'arrivés devant la salle. Miyavi frappa.
- Entrez !
Le courageux brun ouvrit la porte tandis que son ami se cachait presque derrière lui, le regard bas.
- Pourquoi ne suis-je pas étonné de votre retard ?! C'est quoi cette fois ci ? Votre chat est mort ?
Prenant un air assuré, Miyavi répondit du tac au tac.
- Die ne se sentait pas bien, il a fait un malaise en chemin, rien de bien grave, juste la tête qui tourne. Il avait besoin de respirer un peu alors je l'ai amené dehors où il s'est appuyé à un mur le temps de récupérer. Nous sommes désolés. On a mis un peu de temps mais il n'arrivait pas à respirer normalement et tout... On est venu tout de suite dès qu'il se sentait mieux. Il est encore un peu mal mais ça va aller ne vous inquiétez pas. Dit l'adolescent en s'écartant pour que le professeur puisse constater les joues rouges de son camarade.
Rouge, que dis-je. Ses joues étaient empourprées jusqu'aux oreilles et il gardait toujours la tête baissée. Septique Moritani-sensei les laissa tout de même entrer, n'ayant aucun argument pour contester la réponse de son élève, même s'il ne doutait pas une seule seconde qu'il l'avait montée de toute pièce. Triomphant, Miyavi alla prendre place. Très gêné, Die alla prendre place lui aussi. Les deux jeunes gens sortirent leurs affaires alors que le professeur reprenait son cours où il l'avait interrompu. Aussitôt que Moritani eut le dos tourné, Miyavi se pencha vers le bureau de Die et souffla, fier de lui.
- Je t'avais dit que je te protégerais, il a pas gueulé !
Le roux sourit béatement.
- Arigato Tenshi !
Le cours se passa sans autre incidents notoires, jusqu'à son terme. Réagissant comme des automates à la sonnerie, les élèves commencèrent à ranger frénétiquement leurs affaires et sortirent de classe sans même écouter le professeur qui tentait de finir son cours.

Dans le couloir, Miyavi se pressait, suivit avec difficulté d'un Die qui essayait de marcher tout en enfournant son cahier dans son sac.
- Miyavi-kun, attends moi s'il te plait !
Le brun ralentit le pas.
- Gomen. J'ai rendez vous à l'infirmerie, mais t'es pas obligé de m'accompagner tu sais. Tu peux rentrer directement chez toi, je t'appellerais plus tard.
Die s'arrêta complètement et considéra Miyavi avec scepticisme. Etait-il en train de l'éloigner ?
- Tu m'avais pas dit que t'avais rendez vous à l'infirmerie.
- Ha ? J'ai oublié...
- Pourquoi tu y vas si souvent ? C'est en rapport avec toutes tes absences ?
Die était peut être timide, mais il n'était pas bête ! Il avait bien remarqué que Miyavi avait un nombre incalculable d'absences et que personne ne lui disait rien. Le brun lui disait qu'il séchait parce qu'il avait la flemme de se lever le matin, mais Die avait aussi remarqué que les professeurs n'osaient pas trop le réprimander quand il rêvassait en classe, ainsi que les visites répétées chez l'infirmière. Miyavi n'avait pas l'air malade pourtant, toujours en train de faire le zouave, de rire.
- C'est rien. Se contenta de répondre ledit Miyavi en souriant.
Mais le roux n'était pas convaincu. Fallait-il insister pour autant ?
- Tu es sûr ?
Le grand brun entraîna discrètement son petit copain vers un coin tranquille et le prit par la taille.
- Die ne t'inquiète pas pour moi. J'aime pas quand t'es triste, je t'assure qu'il n'y a pas de quoi s'alarmer.
- Il y a bien quelque chose alors...
Miyavi s'écarta légèrement, le visage éteint. Au bout de quelques instants de silence et après un soupire, il répondit.
- Je t'en parlerais si tu veux, mais pas ici.
- Je vais t'attendre, et on ira chez toi ?
- Non Die, toi tu rentre chez toi, je t'appellerais.
- Tu me le diras au téléphone ?
Un nouveau soupire.
- Bon, tu veux venir dormir chez moi ?
Die ouvrit des yeux ronds. Même lorsqu'ils étaient de simples amis, il n'avait jamais dormi chez Miyavi. Ses joues rosirent.
- D'accord...
- Ok. Alors tu rentre, tu prépares tes affaires et je t'appelle une fois chez moi pour te dire que tu peux venir. Parce que je sais pas à quelle heure je rentre.
Le roux acquiesça encore, et Miyavi lui accorda un rapide mais pas moins tendre baiser avant de se remettre à distance raisonnable et de regagner le couloir. Les deux adolescents se rendirent à l'infirmerie.
- Tu es en retard à cause de moi, gomen. Dit Die avec un air coupable auquel le brun sourit, attendrit.
- C'est pas grave Die-kun, je suis toujours en retard, ils ont l'habitude !
Ils se sourirent, se retenant pour ne pas s'embrasser et leurs chemins se séparèrent.

En sortant de l'établissement scolaire, Miyavi ne rentra pas tout de suite chez lui. Il marcha au hasard, flânant devant les vitrines, observant les gens autour de lui, tous si pressés. Le jeune homme savait que Die n'était pas bête, qu'il s'était rendu compte de quelque chose, et qu'un jour ou l'autre il aurait tout à lui expliquer. Mais il n'avait pas vraiment envie, il craignait que le regard de son petit ami ne change sur lui dorénavant. C'est ça qui lui faisait le plus peur et qui le dégoûtait le plus, le regard des autres. Il soupira. Le regard de Die était pour lui l'un des plus important.
Depuis que le roux était entré pour la première fois dans la classe en milieu d'année, timide, le regard inquiet, les joues roses et ses longs cheveux dévalant sur ses épaules, Miyavi ne voyait plus personne d'autre. Il s'était présenté brièvement, et Moritani lui avait dit de s'asseoir où il voulait, l'adolescent avait alors choisit la place à coté du grand brun à l'allure frêle et à la mine blasée. Miyavi mit une semaine à apprivoiser son nouveau camarade de classe. Au début, c'était de la drague, discrète mais pur et simple. Comme Die était aussi timide et adorable qu'un panda, le jeune brun calma le jeu et finalement il devinrent amis naturellement, par la force des choses. Cette amitié avait nourrit un tout autre sentiment, bien plus fort, entre les deux jeunes hommes.
Soupirant une seconde fois, Miyavi se résigna à rentrer.

- Tadaimaaaaaaaaaaaa ! Hurla le jeune homme en enlevant ses chaussures.
La voix de sa mère s'éleva, venant de la cuisine, aussitôt l'adolescent s'y précipita. En entrant dans la pièce, une bonne odeur lui parvint.
- Je fais des cookies !
- Han ! Je peux en avo...
- Pas touche !!
Une légère tape sur la main voleuse.
- Mais, pourquoi ? Ils sont prêts !
- Oui mais tu n'en prends pas ! Ta journée s'est bien passée ?
- Moui.
Miyavi s'affala sur une chaise et s'étala sur la table.
- Tu as vu l'infirmière aujourd'hui non ? Tu as pu lui apporter tous les papiers qu'elle t'avais demandé ?
- Ouais.
- Il ne manque rien c'est bon ? Parce que sinon moi je peux prendre un jour au boulot pour t'emmener à...
- Nan j'en ai marre de l'hôpital.
- Mais Miyavi tu sais très bien que...
- De toutes façons il ne manque rien !
- Tu sais c'est pas marrant pour moi non plus.
- Je sais.
La mère du jeune homme prit une chaise et s'installa en face de lui.
- Ton père a appelé tout à l'heure.
- Je m'en fous.
- Il veut toujours te voir tu sais.
- Je m'en fous.
- Tu ne veux même pas essayer une fois ?
- Nan ! Tu devrais comprendre pourquoi pourtant !
- Je comprends mais je me mets à sa place, il a fait des bêtises mais tu es quand même son fils et ça n'a rien à voir avec moi.
- Je m'en fous, je veux pas le voir !
- Tu ne veux même pas lui parler au téléphone ?
- Pourquoi faire ? Entendre sa voix ? Nan merci !
Elle passa sa main dans les longs cheveux noirs de Miyavi en souriant doucement.
- C'est comme tu veux, mais ça lui fait beaucoup de peine.
- J'en ai rien à foutre, c'est tout ce qu'il mérite, d'avoir de la peine ! Et j'suis sympa !
Miyavi se leva et choppa rapidement un cookie en évitant le coup de torchon de sa mère. Avant de sortir de la cuisine, il lança :
- Au fait, Die vient dormir à la maison ce soir !
Et hop, l'adolescent grimpait les marches de l'escalier quatre par quatre.

Une fois dans sa chambre, il balança son sac sur le lit et pris son téléphone.
- Moshi moshi ?
- Die-kun ?
- Oui !
- C'est toujours bon pour ce soir ?
- Oui mes parents sont prévenus et j'ai fait mon sac.
- Je passe te prendre ?
- Non c'est pas la peine, profites-en ranger ton foutoir avant mon arrivée !
- Tu me vexe là ! Qui te dis que ma chambre est un... bon ok, ma chambre est un vrai dépotoir, mais la tienne aussi d'abord !
- Peut être mais... mais...
- Idiot ! Rit Miyavi.
- Hey !
- Bon aller à tout à l'heure force rouge !
Sur ce, le grand brun raccrocha au nez de Die en riant et s'arma de courage pour ranger un temps soit peu sa chambre.


A suivre...


Je m'arrête là ! Je sais pas trop comment enchaîner^________^! J'espère que ça te plait Angie ! Bon, mes chapitres ne sont toujours pas plus longs mais j' arrive vraiment pas à faire plus longs...ç_ç! Hum... Il y a des mystères hahahahaha^_____^... *prend son bouclier* Normalement Die aurait du déjà être arrivé mais heu... hum ce sera pour le chapitre suivant^____^! Je devrais être payée pour écrire de tels petits bijoux $_$!