Géniteur Alpha
Projet est mon nom…



géniteur alpha Auteur : Westerly
Source : Gundam Wing
Genre : Science et expérience frauduleuse, romance
Grade : tout mimi…...... shounen ai…......yaoi….......lemon…......1+2 ; 2+1 ; 2x1 violence, sang et......…enfin, vous verrez, c'est assez diversifié…......
Disclaimer : Marre de disclamer... y_y Non, ils ne sont pas à moi, tout est à Bandai et co.
Réponse à mes revieweurs (ses) :

Luna11 : Oui, effectivement tu es ma première revieweuse et je t'en remercie ^^. Surtout que tu n'es pas poussé sur la science fiction, mais à vrai dire je ne savais pas quoi mettre pour le genre…Contente que ça t'ait plu ! Excuse-moi pour le temps de parution, mais je suis un peu beaucoup flemmarde ^^V. Merci encore !
Sakura Hiawtari : Moi ? Des lecteurs à ne plus les compter ? Je te rassure, du tout ! Mais je suis heureuse de te compter parmi ceux qui me suivent à travers mes fictions ! Merci de m'avoir fait part de ton enthousiasme pour ma fic, je sais qu'elle ne brille pas trop, mais l'idée a toqué dans ma tête et ne voulait pas en déloger ! Quelques fois j'étriperais bien ma muse è__é !
L.I.A : ^_____^ Merchi ^^ Tu sais qu'à chaque fois que je vois ton adresse mail j'ai un sourire qui fait trois fois le tour de ma tête ? Je suis très heureuse de savoir que tu suis mes fics ^^ ! Merci beaucoup ma tite pépite ^^
Suzaku no miko : Merci merci merci ^________________^ Ca me fait on ne peut plus plaisir de revoir ton nom suite à mes parutions ^^. J'espère être à la hauteur de ton attente, bonne lecture !


Chapitre 2



-Faites décompresser l'OX1 et débranchez les perfusions une à une.

-Bien professeur.

Le scientifique obéit et observa les membres diaphanes s'éveiller un à un, couverts de frissons, dus à la faible température de la pièce où ils se trouvaient :
blanche, des câbles noirs en grand nombre, des machines inquiétantes et bruyantes et surtout, un corps dans une cuve emplie d'un liquide bleuté épais et inodore.
Les fines paupières cillèrent et deux prunelles émeraude s'ouvrirent au jour.

-Y a-t-il un problème docteur ? Demanda le professeur en fronçant les sourcils.

-Aucun, le projet 03 est totalement éveillé monsieur, expliqua l'homme en blanc avec anxiété.

Ledit projet se releva légèrement sur ses coudes et tourna la tête vers son géniteur avec un sourire malsain. Se redressant entièrement, il s'étira de toute sa hauteur, dans le plus simple appareil, devant le professeur aux cheveux d'ébène. Il grimaça quand sa main ressortit de sa longue mèche châtain clair, couverte de la matière visqueuse qui veillait sur son profond sommeil.

-Vous avez besoin de mes services professeur Chang ? Que se passe-t-il cette fois Wufei ? Demanda-t-il d'un ton qui révélait le caractère intime qu'avaient du prendre leurs précédents rapports.

-Lave-toi et reparaît devant moi décemment habillé, je te répondrais à ce moment là, dit Wufei d'un ton froid.

-Je me rappelle d'une époque où tu m'ordonnais le contraire, susurra le projet 03 à l'oreille de son géniteur sans aucun égard pour le pauvre homme en blouse qui ne pouvait pas ne pas voir la scène.

Wufei ne broncha pas à la caresse du souffle tiède sur sa joue. Il fit signe au scientifique de partir ; ordre auquel l'homme s'empressa d'obéir en embrassant quasiment la porte en disparaissant avec des excuses inintelligibles.
Le brun saisit alors le poignet du châtain et l'entraîna avec force à sa suite, pourtant conscient d'être de beaucoup inférieur à sa création. Mais il le suivait sans rechigner, un sourire pervers sur les lèvres tandis que sa langue glissait dessus d'un air évocateur, pendant que ses yeux redessinaient la courbe élégante de la chute des reins et de l'admirable fessier de son compagnon.
Il ne se souciait pas des regards envieux et appréciateurs sur sa silhouette dénudée : il n'avait qu'un maître et amant, et malheureusement, celui-ci ne semblait pas heureux de leurs retrouvailles...C'était pourtant lui qui l'avait réveillé...A y réfléchir, il l'avait également ré-enfermé dans cette cuve infecte. Il méritait certes une punition, /très sévère la punition/, renchérit son for intérieur.

Wufei soupira en ouvrant ses appartements personnels, il lâcha sa main et le planta au milieu de sa chambre pour aller préparer un bain chaud dans la salle de bain attenante.
Quand il revint, il n'avait pas bougé, ses yeux étaient à demi-fermés et sa tête penchée sur le côté.

-Viens, l'appela-t-il d'une voix désertée de son précédent rejet.

Le projet s'avança vers lui de sa démarche feutrée et le précéda dans la petite pièce d'eau pour se plonger aussitôt dans la grande vasque de mousse. Il ferma les yeux avec délice et s'étendit confortablement, repliant ses jambes pâles.

-Pourquoi m'as-tu rebranché Amour ? Demanda-t-il d'un ton las et triste.

-Ne parle pas ainsi, supplia presque le brun, sentant les larmes lui monter aux yeux.

-Il ne faut pas se voiler la face. Je suis ta création, rien d'autre, et je t'aime, c'est simple, non ?

Le professeur soupira et s'agenouilla sur l'escalier menant au bac. Il laissa inconsciemment ses doigts glisser sur la peau diaphane de l'avant-bras immergé. La main qui le terminait attrapa la sienne et il lui sourit avec détresse.

-Je t'aime aussi Trowa.

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Le bruit ininterrompu le rendait nauséeux et sa tête avait connu de meilleurs hospices. Il maudit avec véhémence le feu d'artifice s'y déroulant et ouvrit lentement les yeux, conscients du vent fort qui martelait son visage sans pitié aucune. Il était serré contre un torse accueillant et chaud, chaleur provenant de la proximité de leur deux corps, et un bras entourait sa taille en s'y délogeant quelques fois pour ensuite s'y ré-accrocher.
Il se rappela des bribes de ce qu'il s'était passé avant qu'il ne tombe dans le noir le plus profond.
Duo...couvert de sang...une faux à la main...des…entrailles dans l'autre...
Un sursaut lui échappa et des larmes glissèrent sur ses joues sans qu'il ne puisse les retenir.

-Ne bouge pas Hee-kun, nous sommes arrivés.

La voix du châtain restait égale à elle-même, comme si rien de tout cela n'était arrivé. Pourtant, la teinte carmine de ses vêtements prouvaient le contraire. Duo le déposa doucement sur ce qui lui apparaissait comme un canapé. Il l'allongea et lui ôta son blouson et ses chaussures avant de s'asseoir au niveau de son torse pour soulever habilement ses paupières, toucher son front et tâter son cou à la recherche de son pouls.

-Voyons Duo, cesse ! Je ne suis pas mort ni en danger de mort d'ailleurs !! Protesta-t-il en le repoussant légèrement.

Mais Duo recula comme s'il l'avait giflé. Son cœur se serra en croisant son regard blessé et il s'excusa malhabilement.

-Il faut se méfier d'eux Heero, lâcha Duo d'un ton froid et impersonnel. Je les connais bien, je sais de quoi ils sont capables. Ils me recherchent.

-Mais qui sont-ils, et pourquoi te traquent-ils...et qui es-tu donc ??? Questionna Heero, ne sachant plus où donner de la tête, énervé par tous ces non-dits.

Il ne connaissait Duo que depuis peu de temps, mais il se retrouvait mêlé à une histoire scabreuse et...Il choisissait lui-même ce moment pour tomber amoureux !! Kuso !! Quelle merde oui !!!

-Je...Heero...Tu...Il...ne vaut mieux pas...Ils pourraient...Bafouilla Duo, l'âme brisée.

-"Me liquider" ? J't'en prie ! Au point où j'en suis maintenant ! Clama le Japonais avec colère sans remarquer l'état du natté.

Celui-ci sortit en larmes de la pièce et s'enferma dans la salle de bain du petit appartement.
Heero le suivit du regard et soupira en tombant à genoux sur le sol, se maudissant et s'insultant dans toutes les langues qu'il connaissait -et elles étaient nombreuses. Il lui semblait qu'il basculait à l'horizontal, totalement figé en dehors de tout ce qu'il lui avait été enseigné jusqu'alors, tout ce qu'il avait lui même enseigné.
Même s'il ne pouvait plus retourner à sa tranquille petite routine, il ne pensait pas qu'il aurait quitté Duo s'il avait eu le choix. Mais il se sentait mal...Ce sentiment de perte de contrôle le frustrait au plus haut point.
Il resta un très long moment sans bouger du salon. Il n'entendit même pas Duo sortir de la salle d'eau et s'arrêter sur le pas de la porte pour re-disparaître encore une fois.
Il se redressa au bout de longues heures de réflexion et jeta un oeil à sa montre. Le cadran n'existait plus et les aiguilles avaient totalement disparu.

-Sûrement dû à ma chute...

Il s'étira et distingua à peine la composition de la pièce dans l'obscurité nocturne. Il poussa une porte et se retrouva dans la chambre : une forme sombre dormait sur le lit, il s'en approcha lentement et s'assit à terre, tout près du visage de Duo, tourné vers l'unique fenêtre. Il soupira faiblement et suivit la courbe délicieuse de la joue du châtain des yeux, puis d'un doigt timide. Ses paupières rougies témoignaient de sa tristesse et son cœur se serra méchamment : c'était de sa faute.

-Je suis désolé Duo, je ne le pensais pas...Murmura-t-il tendrement. Je sais que tu souhaites me protéger de ta vie en ne me racontant rien...Mais tu dois comprendre qu'à présent, c'est trop tard. Et puis, si tu as honte d'être ce que tu es, dis-toi que tu ne connais rien de mon passé non plus...

-Peut-être...Mais ça ne peut pas être pire.

Heero releva vivement son visage vers les prunelles améthystes brillantes noyées de larmes. Il s'assit sur le lit et étreint Duo alliant fermeté et délicatesse.

-Je m'en fous. Je t'aime comme ça, et rien ne me fera changer d'avis, rien, ni personne, affirma-t-il avec conviction.

-...Tu le penses vraiment ? Demanda Duo avec une lueur d'espoir.

Le hochement de tête le rassura et il se poussa pour laisser une place au Japonais qui se glissa auprès de lui après avoir ôter ses vêtements. Duo captura son épaule gauche et le serra contre lui.

Un silence doux s'installa peu à peu entre eux deux. Heero sentit le souffle irrégulier de Duo sur son menton. Raffermissant son emprise sur lui, il prit son courage à deux mains et le questionna sans le forcer, juste pour lui permettre de se confier et se détendre.

-Duo ? Qui étaient-ils ? Ces hommes qui nous ont attaqués ?

-Les meilleurs des militaires, des traqueurs, répondit-il, hésitant à continuer en racontant tout de A à Z. Il me cherche, parce que je me suis enfui, ce soir-là, quand tu m'as trouvé.

-Enfui ? Tu n'étais donc pas libre, conclut Heero avec un froncement de sourcils révélant son incompréhension.

-Je venais de naître.

Cette phrase si simple eut le don d'abasourdir complètement le Japonais dont le cœur loupa un battement.

-Le laboratoire qui m'as vu naître est tout bonnement un bâtiment dont les étages supérieurs ressemblent à ceux d'une vieille industrie désaffectée. Mais en leurs sous-sols, ces constructions recèlent des laboratoires de hautes technologies, contenant les meilleurs chercheurs et les meilleures installations en matière de génétique. Je suis né grâce à la volonté d'un professeur véritablement doué, dont je ne suis pas la seule création : seulement la dernière et la plus performante. Je suis né d'un consensus ultra-secret entre plusieurs chefs d'Etat et de chefs militaires, puis d'un mélange impressionnant de matières humaines, animales et minérales, sous les mains expertes de mon géniteur.
Ma seule aptitude réelle, c'est tuer. Je peux le faire de façons diverses et variées, sans ressentir la plus petite émotion. Je peux torturer sans aucun remords et me délecter du sang, quel qu'il soit. Je suis un monstre créé pour servir d'arme aux différents Etats qui se sont associés pour faciliter ma création. Mais je suis un monstre avec un cœur et une âme, car les robots n'évaluent pas par eux-mêmes et finissent par atteindre un niveau de déficience trop élevé pour qu'on puisse prendre le risque de les envoyer espionner sans soucis. Voilà. C'est à peu près tout, termina Duo avec un frisson.

-Mais tu t'es enfui, donc ils ont échoué, laissa tomber Heero, réfléchissant avec calme et discernement. Puis il reprit, chiffonné. Il y a un élément qui ne colle pas avec les autres. Il ne t'aurait pas laissé volontairement un libre arbitre quand au fait que tu puisses t'échapper : étrange que tu t'enfuis aussitôt après t'être éveillé, ne ? Demanda-t-il avec un sourire.

Duo écarquilla les sourcils et se concentra en y réfléchissant bien. Heero avait un esprit vif et intelligent. Sa réflexion lui apparaissait comme évidente maintenant qu'il y pensait...Quelqu'un l'avait volontairement aidé à s'enfuir ; et la seule solution était de changer son système au niveau cérébral. Une seule personne avait touché à sa tête : son géniteur même !!

Il se redressa brusquement et lissa ses cheveux avec nervosité. Pourrait-il retrouver de l'aide en cet homme qui l'avait ouvert au monde pour ensuite le laisser partir ? Peut-être qu'il avait tenté de faire de même pour ses autres projets sans y parvenir ? Peut-être comptait-il sur lui pour l'y aider ? Il ne savait plus quoi penser.
Sauf que...Et bien...Le corps chaud de Heero était amoureusement lové contre le sien, et le jeune homme lui avait avoué le sentiment oppressant et l'attirance qu'il ressentait pour lui. Même s'il avait conscience que ce n'était pas encore l'Amour avec un grand A, il l'aimait vraiment beaucoup lui aussi, et son corps l'adorait...

-Quoi ? Lui demanda Heero sous son regard inquisiteur.

Duo le découvrit entièrement et caressa son corps de ses flamboyantes améthystes, plus qu'équivoques.

-Non Duoooo...

Il sourit d'un air entendu et se repositionna à l'horizontal. Il dessina le contour de la silhouette carrée face à lui sans la toucher. La cage thoracique du Japonais s'emballa comme son cœur et sa respiration fut audible pour Duo. Amusé, il laissa ses doigts tomber soudain sur la peau ambrée pour ensuite reprendre leur route invisible et recommencer leur petit manège, brûlant vif les parcelles effleurées.

-Je...Duo...Ne...

Duo le fit taire savamment lui infligeant leur deuxième baiser, né sur la même envie de couper Heero dans ses protestations. Quand il relâcha son étreinte, Heero garda ses yeux clos, ses lèvres rougies légèrement entrouvertes, haletant.
Des pensées incohérentes vinrent frôler son esprit, mais il les rejeta aussitôt, honteux de s'être laissé aller au baiser dominateur du châtain ; châtain qui l'observait avec un désir non refoulé…

-Heero ?

Ce dernier frémit d'anticipation et ouvrit ses cobalts avec une inquiétude non feinte. Duo le fixa un moment, tentant de déterminer s'il pouvait forcer un peu les barrières du Japonais qui semblait lutter contre lui-même. Il décida de le laisser se décider seul et ôta totalement ses vêtements avant de se serrer contre lui pour chercher le sommeil.
Dans le silence nocturne, le Japonais soupira doucement, resserrant sa prise sur la taille nue de Duo.
Duo…

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-Chut !

Wufei s'arrêta aussitôt, retenant son souffle, tandis que Trowa se glissait dans les ombres du bâtiment sombre.
Une fois sorti de la base, ce qui pour lui, avait été aussi simple que pour Duo, il ne lui avait pas fallu longtemps pour repéré son " frère " génital.
Il avait entendu un léger bruit métallique et à présent, un Asiatique des plus charmants lui faisait face, les yeux froncés, en garde ? Il s'approcha lentement de lui et le vit se détendre devant son attitude non menaçante.

A un mètre de lui, une lame siffla près de son oreille qu'il arrêta sans problème.

-Ecarte-toi de lui, gronda une voix rauque, menaçante.

Il croisa les prunelles flamboyantes de Duo, ainsi que le reflet argenté de sa faux, posée sur son épaule dans l'attente du combat.

-Duo ? Appela Heero en se dirigeant vers lui.

-Tu n'as rien, Honey ? Demanda Duo, se désintéressant du grand châtain à la longue mèche.

Il fut rassuré du hochement négatif provenant du Japonais. Il se retourna vers l'endroit où se trouvait Wufei et lui demanda de sortir sans discuter du coin sombre où il se cachait. Alerte, Trowa suivit le déplacement de son créateur et amant jusqu'au devant de Duo. Il gardait ses bras le long de son corps et son visage exprimait un espoir qui laissa Duo perplexe jusqu'à que le visage fin et racé de son géniteur soit illuminé par la lumière vacillante du néon du garage dans lequel il se trouvait.
Wufei marchait vers lui et il lorsqu'à peine quelques centimètres les séparèrent, il avança une main amicale jusqu'à la joue fraîche d'un Duo à demi-nu, à la fois perplexe et ravi.
Heero avait bel et bien raison.

-Tu es si parfait, murmura Wufei en passant une main sur son poignet déjà remis de la déchirure infligé par son arme de prédilection, qu'il rangea alors en un mouvement fluide. Il laissa le scientifique tourner autour de lui, le palper de façon experte, presque étonné de son propre génie. Il avait entièrement conçu le projet 02, sans personne.

-Wuuu ! Grogna Trowa, sentant une pointe de jalousie le traverser.

Mais le Chinois ne répondit pas, émerveillé devant sa création. Alors il reporta son attention sur le Japonais qui observait la scène d'un œil curieux, et légèrement…jaloux ?
Il élimina la distance qui les séparait et lui tendit la main. Mais au même moment un corps de chair et de sang entrava son geste et un Duo furieux saisit la taille de Heero qui soupira d'une fausse exaspération.

-Je ne me rappelle pas avoir jamais eu besoin d'un garde du corps pour vérifier que la main que je m'apprête à serrer n'est pas un élément radioactif conçu dans l'unique but de tuer le pauvre petit prof de taekwondo que je suis.

Duo rougit et laissa les deux Asiatiques se saluer dans les formes, Wufei jaugeant Heero qui restait imperturbable. Wufei se détendit enfin et se présentant de lui-même.

-Je m'appelle Chang Wufei, je suis le créateur de ces deux jeunes hommes.

Heero coula un regard en douce vers Duo qui jouait nerveusement avec sa faux, observant la scène qui se jouait devant lui, détaillant son " frère " de labo.

-Je m'appelle Yuy Heero, professeur d'arts martiaux pour élèves défavorisés.

-Yuy ? Heero ? Répéta Trowa en se rapprochant de son amant, occasionnant un léger tique dans la façon dont Duo tripotait son arme. Je crois me souvenir qu'un certain Heero Yuy était un des meilleurs soldats engagés dans la guerre contre la Black Hard City, il y a cinq ans.

Duo et Wufei sursautèrent uniformément et leurs yeux se posèrent sur le Japonais aux cobalts éteints.
-Tu es bien Trowa alors. N'est-ce pas ? Demanda-t-il en relevant sa tête, les larmes aux yeux, empli d'espoir.

-C'est bien moi Heero.

Le soldat fondit dans les bras de l'Asiatique et l'étreint avec tendresse, ébouriffant les mèches auburn sous l'éclairage faiblard de l'endroit.

-Heu…Je vais être jaloux moi…Grogna Duo plaintivement.

-J'y suis, cria presque Wufei qui s'était plongé dans ses souvenirs, c'est lui qui t'a recueilli quand tu t'es retrouvé perdu en fin de guerre !!!

-Exact, acquiesça Trowa en souriant à Heero, se rappelant avec exactitude quelles mèches se rebellaient à quel endroit dans sa chevelure guerrière.

-On va avoir besoin de vous, confia Wufei d'emblée.

-Il faut détruire les labos.


TBC…



Fics Gundam Wing

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