Ghost



ghost Auteurs : Durendal et Yum
Base: Final Fantasy 8
Genre: Je hais cette catégorie…
Chapitre: 1/?
Disclamer : L'idée d'origine est de Yum, le développement du scénario est de Durendal, l'écriture est de Durendal et Yum pour certains passages.
Disclamer 2 : Correction de moi si je puis me permettre ^^ (Moi c Yum). Et La Mort est de moi aussi si tant est que ce genre de perso puisse être de quelqu'un…
Ghost.


Chapitre 1



Seifer se figea sur place, horrifié par lui-même, par son geste, et par son résultat.
Lui-même pour son excès de colère, une fois de plus, une fois de trop…
Son geste, qui fut de tirer de sa GunBlade sur Squall.
Son résultat : la suffocation du brun, puis sa chute.
Il l'avait tué ? Il avait tué Squall ?
Non… Il retourne la lame vers lui, ferme les yeux, l'enfonce profondément dans son cœur. Elle tranche les veines, fait couler le sang, indifférente à la douleur de son possesseur : elle n'est pas faite pour ressentir. Il veut crier sa terreur, sa panique, mais sa gorge s'emplie du fluide pourpre, son hurlement s'étrangle en un râle d'agonie. Sa vue se brouille, mais, vicieuse destinée, se maintien encore juste le temps de lui faire réaliser sa méprise : Squall respire de nouveau, tousse, découvre lentement ses prunelles outremer...
La vie n'est qu'une sinistre farce…
Trop tard beau brun ! Les saphirs ne brilleront plus ce soir ! Il sombre dans les abîmes sans fin de La Mort, glaciale, qui l'envahis.
Je me réveille, j'ai mal partout. Seifer me regarde fixement mais ses yeux semblent voilés, son visage est un masque de souffrance… J'ai mal…
De l'incrédulité sur son beau visage, il n'est plus temps pour une déclaration, essayons alors de ne pas gaspiller notre dernier souffle :

· Pardonne moi...

Toute vie le quitte. Il plonge.

*5 jours plus tard*

Cid se tourna vers le jeune chef des SeeDs qui venait d'entrer dans son bureau. Il se leva et le salua, comme le veut le protocole.

· Bonjour Squall.
· Bonjour proviseur. Lâcha le brun.
· Squall, je sais que tu traverses un moment difficile, mais un homme est mort devant toi, et je dois connaître ton rapport là-dessus.
· Je comprends. Comme vous le savez, Seifer et moi ne nous sommes jamais vraiment bien entendus. Il y a 5 jours, après une dispute un peu plus violente que de routine, il a sorti sa GunBlade et m'a tiré dessus, mais n'a touché aucun de mes organes vitaux. Ensuite, je me rappelle que du vide. En me relevant, j'ai vu Seifer, sa GunBlade enfoncée dans le ventre… Puis il est mort.
· … Bien. Acquiesça Cid. Merci Squall, tu peux disposer.
· Merci monsieur.

Squall se leva lentement de son siège avant de se précipiter dans le couloir et de s'engouffrer dans l'ascenseur pour rejoindre sa chambre.
Il s'allongea sur son lit et se mit en boule. Comme toujours quand il est malheureux. Comme quand il était tout petit…
Il s'est excusé… A la dernière seconde, au seuil même de la fin, il lui avait dit pardon… Tant de chicanes, tant de haine et de menaces pour finalement vouloir se justifier à ses yeux comme un collégien pris en faute…
La glace est son élément. Le feu était le sien. Voilà que l'iceberg se sent fondre et panique.
Quelqu'un frappa alors à la porte. Soulagé de ne pas avoir eu le loisir de dévoiler des sentiments trop bien enfouis, le brun se leva et alla ouvrir, pour cueillir au vol le poing d'une Fujin au bord de la crise de nerf désespérique. (Note de Yum : Cherchez pas je viens de l'inventer…)
Roulé boulé au sol, la folle furieuse se jeta sur lui et lui serras la gorge de toutes ses forces en hurlant et pleurant comme une perdue.
Surviens alors Raijin. Il saisit son amie par la taille, et l'emprisonna dans ses grands bras en tentant de se protéger des griffes qui battaient l'air.

· Fujin calme-toi s'il te plait !
· Laisse moi le butter ! C'est à cause de lui que Seifer est mort ! Hurlait-elle en essayant de se défaire de l'emprise de son chaperon.
· Arrête ça sert à rien ce que tu fais !

Fujin cessa de se débattre à contrecœur et reprit son souffle en observant Squall d'un air mauvais.

· Tu l'as pas tué au moins ?
· Non ! Jamais j'aurais pus faire ça !

Fujin éclata alors en sanglots dans les bras du guerrier. Celui-ci observa Squall.

· Elle arrive pas à s'en remettre. Expliqua t'il.

Puis il repartit, emportant son poignant paquet. Squall, le regard dans le vide, murmura :

· Moi non plus…

***********

Une brume si épaisse qu'il ne voit pas même ses mains.
Ses cours cheveux blonds trempés d'une rosée qui pénètre chaque fibre d'un corps qui n'en est plus un, ses pieds nus dans une eau noire.
Son grand manteau claque dans le blizzard agressif.
Une barque sans âge s'avance, noire, légère, et viens s'échouer dans les sables moelleux, juste face à lui.
Une silhouette drapée de nuit le fixe depuis la poupe.
Même à travers les embruns, le chevalier sent peser sur lui l'indifférence ni haineuse, ni amicale, que lui porte cet être.
Le Passeur.
Elle se dresse devant lui, d'une taille démesurée et d'une beauté insoutenable, terrible, et digne d'adoration.
Une beauté qui glace. Une beauté qui fige, pétrifie. Surnaturelle.
Il se tient devant elle et sent son douloureux et éternel regard le transpercer, le jauger, le détailler dans ses moindres recoins.
Ses sourcils se froncent. La puissance et la lumière qui émanent d'Elle sont presque palpables.
Il tremble de tout son corps. Le poids des ans, le poids des Ages, le poids du pouvoir absolue.

· Ne pas céder. Il le faut. Ne pas céder…

Mais qui peut résister à la maîtresse du monde ?
Elle est toute puissante.
L'âme du guerrier est sondée par les grands yeux incolores. Tous ses défauts, ses peurs, ses haines, ses mauvais sentiments, ses désirs secrets sont mis à nu. Il se recroqueville. Souillé par l'intrusion dans ce qu'il a de plus cher.
Toute sa vie se déroule devant lui en un flot d'image ininterrompu.
Alors, dans un silence qui pourrait être qualifié de " silence de fin du monde " la voie de La Mort s'élève dans sa tête. Il n'entend plus qu'Elle, et rien de tout ce qu'il a jamais entendu ne lui a paru si terrible.
L'horreur le transperce. L'empale. Il vomirait s'il le pouvait encore. Il griffe le sol, hurle, mais parvient à saisir le message délivré :

· Oui. Oui je le veux. Retournes sur cette Terre que tu regrettes. Retournes trouver cet être que tu n'aurais jamais du quitter. Retournes, fantôme. Car c'est ce que tu seras à présent. Ton âme à sut me plaire, et un jour tu me reviendras. Mais alors, tu ne seras pas seul. Et j'établirais pour vous un siège à mes cotés. Je te donne le pouvoir du temps et celui des rêves. Va à présent. Je te chasse pour mieux te retrouver…

***********

Le dossier tombe sur le bureau du proviseur.

· Voici ton enquête du moment Squall. Il y a 15 jours une fillette à disparut dans les ghettos de Balamd : elle était partie chercher de l'eau pour ces parents et n'est jamais rentrée. Depuis, des gens perdent la tête d'une façon tout à fait inexpliquée. Ils disent entendre des voix, perdre le contrôle de leur corps… Et, d'après les témoignages, la silhouette d'une fillette est toujours aperçue dans les environs.
· Et mon ordre de mission ? Demanda Squall en feuilletant le dossier.
· Retrouver la fillette et la cause des troubles des personnes indiquées dans le rapport.
· Je pars quand ?
· Aujourd'hui même. Bien entendu, tu possède d'une totale liberté d'action et du financement de tes investigations par le SeeD.
· D'accord. Le temps de me préparer et j'y vais de suite.
· Squall…

Le SeeD qui s'apprêtait à s'en retourner stoppa net.

· Je ne sais pas si c'est une bonne idée de repartir déjà en enquête après… Ses évènements…
· Ne vous en faites pas, si j'ai un problème, j'arrête.
· Je te connais Squall, ça ne correspondrait pas à ton caractère.
· …

Le brun s'abstint de répondre et sortit.
Cid s'affala lourdement dans son siège et se massa le front, se demandant s'il avait fait le bon choix… Edea apparut alors derrière lui et tritura ses cheveux clairsemés d'un air absent.

· Je ne suis pas sur de ce que j'ai fais… Lança son mari.
· Ne t'en fais pas, Squall a toujours su s'en sortir ! Le réconforta la sorcière.
· Mais avant, il profitait de son repli sur lui-même pour cela. Maintenant qu'il est devenu si… Humain, je ne sais pas s'il s'en sortira… Déjà que ça séparation avec Linoa l'a beaucoup chamboulé, maintenant la mort de Seifer…
· Ne te fais pas de soucis, tout ira bien pour lui… Je suis sur que… !

Edea se figea sur place, le visage figé dans une stupeur la plus totale. Cid, qui ne la regardait pas, senti ses mains se crisper.

· Edea ? Ça va ma chérie ? Demanda t'il.

La sorcière reprit ses esprits et repris son activité là où elle l'avait laissée.

· Oui ça va… Tout va bien…
· Tu en es sure ?
· Oui, ne t'en fais pas mon chou. Dit-elle en l'embrassant sur la joue.
· Si tu le dis ! Se rassura t'il…

Mais au fond, Edea avait peur. Une vision de ce qu'elle craignait le plus au monde venait de lui revenir…
Ultimécia…

***********

La voiture de Squall le déposa à l'entrée de Balamb.
Que cette ville avait changée !
Elle était devenue immense et diversifiée. Les quelques rares habitations d'autre fois avaient laissé place à de grands immeubles aux formes rondes. Le port, autrefois de pur plaisance, était maintenant une véritable zone industrielle, remplis de restaurants. Des bateaux étaient à quai et la foule grouillait dans les rues.
Cependant Squall ne s'y intéressa pas et commença son enquête en se rendant dans le quartier des défavorisés qui jurait tant avec le reste de cette ville en pleine croissance.
Il marchait dans ses petites rues grises et tristes où les pauvres tentent de survivre en vendant des marchandises artisanales : du collier de perle en plastique fait par la plus jeune fille de la famille aux poteries confectionnées par la mère tandis que le père trime à l'usine pour un salaire de misère.
Tous étaient vêtus des même habits depuis leur arrivé dans cette rue, sals, puants, attirant les mouches et parfois même la maladie.
Il arriva enfin devant la tente qui servait de maison à la famille de la petite disparue. Une femme, sans doute sa mère, coud un napperon qui n'ornera jamais son foyer.

***********

Flou…
Tout était flou autour de lui. Comme de la peinture étalée trop vite sur une toile sans se soucier du fait que cela rendra l'image incertaine.
Un vent froid le frappe au visage. Il essaye de distinguer une forme quelconque mais n'y arrive pas.
Il décide alors de s'arrêter.
Un journal flottant par hasard près de lui, lui apprend qu'il se trouve 5 jours après ça mort et que la ville qui l'entoure est Balamb.
Et soudain il le sent. Il l'entend. Il peut presque le toucher. Là, à quelques centimètres de lui, Squall est là. Accroupi, il parle à une femme, une pauvre, qui sanglote. Il peut entendre ce qu'ils se disent.
Squall cherche une petite fille portée disparue.
Puis il sent comme une présence non loin. Il décide d'avancer de quelques instants dans le temps…

***********

· Merci madame, vos renseignements me seront précieux.

Squall remit en ordre son dossier et se leva lentement. Il sentit soudain une vague de chaleur en lui, douce et apaisante. Une voie retentit.

· COUCHE-TOI !!!

Sans réfléchir, il se jeta à terre juste à temps pour éviter un puissant éclaire qui frappa de plein fouet la tente la plus proche, manquant de brûler la peau de la pauvre femme. Il utilisa un sort H²O et le lança sur la toile qui s'éteignit immédiatement.

· Ça va madame ? Vous n'avez rien ?

La femme, tremblante de peur, l'observa.

· Retrouvez ma Tealis ! Dans ce monde de fou, elle n'est pas en sécurité. Surtout vu ses capacités.
· … Quelles capacités ? Demanda Squall. On ne m'a pas parlé de ça…
· Ma fille est une sorcière monsieur. Les gens n'aiment pas les sorcières…

Squall se releva lentement.

· Vous ne pourrez pas dormir ici ce soir… Lança t'il avec un œil critique sur les vestiges de l'habitation. Prenez cet argent et louez-vous une chambre pour la nuit.
· Merci…

Puis il regarda autour de lui. Qui lui avait hurlé de ce coucher ? Et pourquoi la femme n'en avait pas fait de même ? Qui savait que c'était LUI qui était visé ? …

***********

Dans sa chambre d'hôtel, Squall écrivait son rapport consciencieusement, comme un bon petit SeeD à son proviseur.
1er jour d'enquête :
J'ai rendu visite à la mère de la petite fille disparut. Elle s'appelle Tealis, est petite, blonde avec des cheveux bouclés aux épaules. Signe distinctif : Les yeux pailletés d'or.
La mère m'a aussi révélé qu'elle est une sorcière après avoir été victime d'un sort de Foudre X.
Il semble peut probable que ce soit Tealis qui ait lancé le sort qui à la base m'était destiné…
Squall s'arrêta un instant et réfléchi. Puis il rectifia :
Il semble peut probable que ce soit Tealis qui ait lancé le sort puisque sa mère a déclaré qu'elle était en danger.
Fin de rapport.
Qui avait put lui lancer ce sort ? Est-ce qu'une jeune sorcière de 8 ans était capable de lancer un sort de Foudre X ? Surtout si elle n'a reçu aucune formation des SeeDs ? Trop de questions sans réponses…
Il décida qu'il était temps de ce coucher.

***********

Seifer venait d'entrer dans la chambre. Devant lui se trouvait Squall, qui se déshabillait.
Il resta ainsi, immobile, à contempler l'objet de tous ses désirs, de tous ses rêves, tous ses frissons…
Il le regarda enlever son T-Shirt blanc et dévoiler un torse finement musclé, rappelant les corps si parfait des statues de dieux grecs. Le T-Shirt fut bientôt suivit du pantalon, et si douces semblaient ses jambes…
Puis le brun en boxer tira la couverture de son lit et s'endormit.
Le blond s'approcha de lui à pas feutrés, bien que personne ne puise l'entendre.
Il se pencha vers le visage serein, et, tout doucement, l'embrassa. Il se sentit alors tomber dans un gouffre profond, inlassablement aspiré par le noir de ce puits profond.
Vers où tombait-il ?
Il atterri sur un sol froid et dur. Son corps n'est plus un ectoplasme mais semble réel et matériel, comme de son vivant…
Il ne voyait plus à travers ses mains, les rayons de lumière ne le traversaient plus. Il observa le décor qui l'environnait et il lui sembla vaguement familier.
C'est alors qu'un coup de feu retenti. Un coup de feu qu'il reconnu immédiatement.
Puis le bruit, le bruit d'une lame qui traverse et coupe les chaires, la dernière chose qu'il ait ressenti. Suivi, un sinistre "Pardon" avant le bruit sourd de sa chute.
Il entendit alors Squall crier son nom, et se senti propulsé à toute vitesse vers le haut.
Lorsqu'il réouvrit les yeux, il se sépara des lèvres du brun qui se redressa de son lit en hurlant.
Il haleta et tentait de se reprendre son calme.
Il avait cauchemardé de ça mort…
Seifer comprit alors ce que Squall ressentait pour lui.
Le brun essuya la sueur qui perlait sur son front. Dans la pénombre de sa chambre, il tentait de distinguer quelque chose. Une présence… Il tourna son visage plusieurs fois vers le lieu ou Seifer se trouvait, sans le voir…
Le blond baissa les yeux. Pourquoi le Passeur l'avait-il fait revenir sur terre ? Pour qu'il souffre encore plus de ne pouvoir être perçu par celui qui l'aime et qu'il aime ?
Squall… Murmura t-il…

· Seifer ?

Celui-ci se figea. L'avait t'il entendu ?

· Squall ? Dit-il plus fort.
· Seifer ! C'est toi ?

Son cœur (ou du moins, ce qui lui servait de cœur) battait la chamade. Il pouvait se faire entendre de lui !

· Squall ? Tu m'entends ?
· Seifer ! Où es-tu ? Je te vois pas ! Se plaignit le SeeD.
· Je sais, c'est normal Squall. Je suis mort tu sais.
· …

Peur… Incompréhension…

· Squall ! C'est moi qui t'ai parlé dans la rue tout à l'heure.
· Comment as-tu su que cet éclair allait me frapper ?
· Ma condition de fantôme me permet de ne pas être affecté des voyages dans le temps et dans les rêves. Expliqua t-il.

Je suis en train de parler tout seul…Non. Je ne peu pas y croire.

· Seifer, pourquoi t'es-tu donné la mort ?
· Parce que j'avais… J'avais tué ma principale raison de vivre…

Non… Jamais il ne dirait une chose pareil. Je rêve encore… Le monde est cruel.

· Je pense que c'est plus facile pour moi de te le dire en sachant que tu ne me vois pas. Poursuivit le blond, mais… Je t'aime Squall. J'ai bien essayé de me le cacher en sortant avec des filles, mais ce n'était pas la bonne solution.

Squall rit intérieurement en pensant à Linoa, avec qui il avait lui aussi tenté de couvrir son amour pour Seifer.

· Seifer… J'ai fait exactement les mêmes erreurs que toi… Et j'en ai tiré la même conclusion…

Seifer réfléchit un instant…

· Squall ?
· Mm ?
· Allonge toi sur le lit.

Squall s'exécuta, n'osant trop y croire. Seifer s'approcha alors et vient se serrer tout contre lui en l'embrassant de nouveau. Squall se retrouva enlacé avec Seifer, sombrant dans un puits qui semblait sans fin, puis il le sentit, put le toucher, et réouvrit les yeux. Un océan de blanc. Pas de mur, de sol ou de ciel, juste eux et la chaleur, eux et leur amour.

***********

· Donc, je pourrais t'entendre, te parler, mais ni te voir ni te toucher sauf quand je rêve et quand tu m'embrasses. C'est ça ?
· Voilà. Et encore, considères toi comme un privilégié car, d'après ce que j'ai pu voir, tu es le bien le seul...

Ils se tenaient tous deux dans le lieu de vie de la première victime des hallucinations, l'étape suivante de l'enquête de Squall. Seifer le suivrait à chacun de ces pas, protecteur comme un père.
Bon. On va commencer par ce vendeur de tapis

· Excusez-moi, est-ce que…
· BONJOURNO ! Vous voulez oune tapis ? J'ai lé plus grand choix dé tapis de la région, fil de lin, fil de soie, de 15 à 3000 nœuds au mètre carré, tous motifs, je peux même créer lé motif de votre choix pour 600 Gils pièces !
· Heu… En fait je suis sur une enquête, je suis un SeeD...

Le sourire qui collait au visage de vendeur se métamorphosa en une grimace déplaisante.

· Un SeeD ? S'exclama t-il. Ma ! Qué ce qué vous venez me voir ! Je n'ai rien à mé reprocher moi !
· Ce n'est pas pour vous que je viens, vous connaissiez Lara Osman ?
· A ! Santa Maria ! S'exclama le vendeur. La pauvre folle, dieu ai son âme !
· Vous la connaissiez ?
· C'était oune cliente récourante ! Elle achetait les tapis à prix d'or ! Elle habitait jouste en face d'ici.
· Elle était du genre à clamer partout que - Il regarda son dossier - "Le diable en personne était venu crier sous sa fenêtre" ?
· En principe non ! Et si vous voulez mon avis, si elle a réagi coumme ça, c'est que la pauvre femme avait vraiment entendu quelque chose de bizarre. Elle n'a pas été la seule vous savez !
· Ha ?
· Ma oui ! Tout le quartier l'a entendu le démon !
· Pardon ?! S'exclama Squall.

Le vendeur approcha son visage de celui du jeun homme.

· On raconte qu'il est haut comme oune fillette et qu'il a des cheveux d'or qui brillent dans la nouit. Il était là, sous la fenêtre de la pauvre, à hurler à la mort et à gratter le sol. Il paraît même qué quelqu'un aurait vu ses yeux, mais lé pauvre à tellement la trouille qu'il sé cache !
· Il se cache ?
· Ceux qui on vou le démon affirment qu'il c'est soudain retourné et qu'il c'est jeté sur quelque chouse… C'est pas clair tout ça…
· … Merci monsieur.
· Dé rien ! ACHETEZ ! ACHETEZ MES TAPIIISSSS !

Squall s'éloigna du magasin du vendeur et fit signe à Seifer de se rapprocher.

· Seif', tu peux retourner en arrière dans le temps ?
· Je pense oui…
· Alors observe les différentes nuit qui se sont passées ici depuis que la gamine à disparut…

***********

Le décor du marché s'étira une nouvelle fois. Un petit vertige le prit et il descendit lentement le cour du temps… Une nuit après la disparition de la petite… L'endroit était sombre, désert. Il avança.
2 nuits, 3 nuits, 4 nuits… STOP ! Devant lui, une petite créature martelait le sol avec rage. Une tignasse de cheveux dorés se secouait dans tous les sens et la petite forme se tordait, de douleur manifestement. Seifer fit un pas vers la chose.
Le corps semblait être celui d'une jeune fille, à peine 8 ans. STOP ! La créature avait tourné ces yeux vers lui. Et quels yeux ! Deus miroirs reflétant les étoiles de cette nuit, l'univers entier dans deux gouttes d'un visage. De minuscules petits planètes dans les prunelles bleues nuit, semblables à de la poussière d'or. Les yeux le fixaient, le captivaient. Mais comment pouvaient-ils le voir ?
Si elle peu me voir, sans doute peut-elle aussi me toucher.
Conscient du danger, il se prépara à retourner auprès de son aimé. Au moment ou les couleurs s'étiraient, la petite créature se jeta sur lui. Mais trop tard, car il partait déjà, et elle passa à travers lui.
Un tableau mouvant devant lui, les pigmentation s'entrelaçant, se mêlant avec fureur.

***********

· C'était elle, pas de doute…

Squall était assit à la terrasse d'un café, seul pour les autres, mais en réalité en compagnie de Seifer qui, en face de lui, lui contait ce qui c'était passé. Pas de doutes possibles en effet, il n'y avait certainement pas deux personnes à avoir un tel regard.

· Mais qu'est-ce qu'elle a ? Pourquoi elle hurle à la mort dans les rues, la nuit ? Et comment elle fait pour lancer des sorts aussi puissants qu'un Foudre X ?
· Je n'en sais rien bébé…

Le brun resta sans bouger, observant le fond de sa tasse de café…

· Ça fait bizarre de parler à quelqu'un qui est tout prêt de soi mais quand on ne peu le voir… Dit-il d'une voie monotone.

Un petit sourire se dessina sur le visage de Seifer qui posa sa main invisible sur la joue de Squall. Frissons...

· Ca fait tout aussi bizarre de sentir sa chaleur sans le voir…
· Tu sens ma main ? Demanda Seifer.
· Oui et non… Je sens une légère pression et une douce chaleur là où tu l'as posée.
· Et quant je t'embrasse ? Demanda Seifer.
· C'est différent, je sens une décharge électrice en plus de la chaleur, et après, on tombe dans un monde où je peux te toucher…
· Ce sont tes rêves Squall. Ce monde est celui de tes rêves.
· Mais alors comment je peux te toucher ?
· Ton esprit pense que c'est un monde où je suis physique, il pense donc que quand tu me touches, c'est réel.
· … Je t'aime Seifer.
· Je t'aime aussi Squall.
· Pourras t'on un jour se toucher réellement ?
· Je l'ignore, répondit le blond après un instant d'hésitation.

***********

· Oui. Oui bientôt vous le pourrez, murmura la voie terrible de la Mort…



A suivre…



Fics Final Fantasy 8


Fanfics