Grotte féérique


Auteur : Westerly the best ! (Avec à peine les chevilles qui enflent ^^;;)
Genre : Mythologique et Moyenâgeux, Epopée de l'OOC(out of character) et de l'OOCP (out of characters's physical)
Source : film + Gundam Wing + moi
Tite Note : l'auteur, je souligne, ne sera en aucun cas responsables des éventuels revirements de situations, des tromperies etcetera, donc je pourrais pas vous avertir, juste de ce qui se passe ! Pour pô vous choquer quand même^^.
Disclaimer : **Cette fic est un cadeau pour Salomé, elle t'est dédiée my best friend, laisse moi être le père noël pour toi cette année…**Avec du retard mais bon…**

Quelques fois, je me demande qui possède réellement les g-boys, la seule réponse que je puisse trouver, c'est que ce n'est pas moi…
TTTTTTTTTT___________________TTTTTTTTTT

Voici l'antre de l'OCC à perte de nez…

Genre : histoire de pitit Duo, révélation de Quatre, rencontre de ces deux acolytes, yaoi, lemon (tromperie je crois -__- ) C'est plutôt sérieux pour le premier chapitre.
Relation amicale pour le premier chapitre : 2 et 4 ; apparemment 6 et 13 (^^ ;;on peut dire plus que ça je crois), 4 et 9.


Chapitre 1 : Il était une fois, un prince qui n'aimait pas les princesses…


- Père, vous m'avez fait mander…
- Oui. Mon fils, il est tant pour toi de prendre en main notre royaume d'Acarpia. Pour cette raison, tu dois te faire couronner, et te marier, pour assurer ainsi ta descendance.
- Mais, rien ne presse ! Pourquoi tout doit-il aller si vite ?
- Des rebellions éclatent de part et d'autres de mon royaume, nous devons protéger Acarpia. Je règne ici, toi tu gouverneras là-bas. Nous irons en fin de semaine, ton couronnement aura lieu là-bas, tu te choisiras ensuite une fiancée lors du bal qui y sera donné. Nous vous marierons en Avril.
- Et je n'ai rien à dire !? Je dois m'abaisser et laisser faire ?! Ma mère est-elle au courant ?!
- Elle se réjouit déjà de préparer ton mariage, elle vient de commencer ton costume…Elle est simplement triste que tu partes si loin, il est vrai qu'Acarpia n'est pas tout près d'ici ; mais à présent, tu dois te plier à ton destin, tu es prince, tu deviendras roi.
- Mais, pourquoi moi ? Kiram est plus âgé que moi ! C'est à lui de prendre votre succession !
- Il la prendra, mais ici. Je t'offre un royaume, n'es-tu pas heureux ?

Le jeune prince observa son père. C'était un bon roi, mais sévère et parfois injuste envers ses ennemis…
Il était beau et possédait un fort charisme et tout autant de charme ; ses cheveux longs étaient sa fierté, blond cendré virant sur le blanc, rares étaient ceux qui en avaient de si beaux. Son fils en avaient hérité. Duo semblait parfait physiquement, sa beauté éblouissait toutes les dames de la cour, toutes lui vouaient une fervente admiration. Sa 17ème année avait affermie sa silhouette d'homme, fini son instruction culturelle et commencé son apprentissage de la vie. Auparavant protéger de toutes parts, il allait désormais protéger toute une population…

- Fils ?
- J'en suis honoré et espère être à la hauteur de ce que vous m'accordez. Je m'efforcerais d'acquérir votre fierté en réinvestissant vos conseils et votre propre exemple.
- Bien, tu peux retourner à tes occupations, nous en rediscuterons plus tard dans la journée.

Duo s'échappa avec soulagement. Tout dans sa vie se bousculait avec une vitesse inimaginable ces derniers temps…
Sa liberté lui échappait à tout instant…Il décida de prendre conseil auprès de sa confidente et amie la plus sage : sa mère…

**********

- Annoncez-moi à ma mère, Madame Une, s'il vous plaît.
- Oui Altesse.

La femme de compagnie de sa mère s'inclina devant lui avant de rentrer dans les appartements de sa mère : il savait qu'elle était occupée le matin, donc il préférait s'annoncer pour ne pas souffrir ses foudres…

- Entre Duo ! Depuis quand prends-tu autant de précautions ?!

Il entra donc et remarqua la présence de son plus fidèle ami et protecteur Quatre de Winnerie.
Celui-ci lui sourit gentiment avant de prendre congé, lui faisant savoir qu'il l'attendait dans ses appartements personnels.

- Comment trouves-tu le projet de ton père ? C'est fabuleux non ? S'extasia la reine Lucrezia en étreignant maternellement son fils.

Quand on la voyait avec son mari, on comprenait par sa beauté pourquoi ils étaient mari et femme. Mais ils possédaient tous deux des caractères complètement opposés…Ce qui n'était pas toujours facile tous les jours. Elle possédait elle aussi une longue chevelure d'une couleur de nuit incroyablement ressemblante au ciel d'été. Ses traits étaient doux et réguliers, fins et plaisants, mais foi de Duo, pas quand elle était en colère !

- Duo ? Quelque chose te chagrine ?
- Non…C'est-à-dire que oui, mais…

Le jeune prince prit une grande inspiration et décida de tout déballer d'un coup…Mais quelles en seraient les conséquences ? Sa mère, malgré leurs différences, était très proche de son père et lui révélait absolument tout…

- Je suis juste un peu anxieux à l'idée de diriger un royaume entier…
- Ecoute, je sais que tu seras un roi magnifique. Tu souhaites le bonheur de tes gens, c'est le plus important pour un souverain, la seule chose qui doit lui importer. Dans ton cas, on peut dire que tu aurais pu être roi dés ta naissance, elle a évité des morts inutiles…Mais tu le sais aussi bien que moi…Dés lors, tu n'as plus cessé de protéger les innocents, sauvant des enfants d'une mort à laquelle ton père les destinait entre autres nombreux exemples…Mon fils, il ne pourra exister meilleur souverain que toi…
- Merci mère…

Celle-ci s'approcha de lui et embrassa son front. Elle le fixa intensément et lui sourit avant de le laisser s'échapper.
Dés qu'il fut parti, elle laissa libre court à sa tristesse…Sa conversation avec le cultivé Quatre avait renforcé sa détermination ; elle parlerait le soir même avec Zechs, son mari lui devait la vérité, sur plusieurs plans...

**********

- Entre Duo, je t'attendais !
- Que fais-tu Quatre ?
- Hum, je fais du rangement ; ta chambre est un vrai champ de foire !
- ^^ ;;;
- Bon, je veux savoir ce que tu comptes faire.
- Direct et franc. D'accord. Je crois que je suis obligé d'accepter l'offre de mon père, il m'est décemment impossible de refuser…

Quatre hocha la tête, parfaitement compréhensif sur ce point là. Il attendit une suite ; qui ne vint pas.

- Duo ? S'inquiéta-t-il.
- Quatre. Il veut que je me marie…Avec une femme…
- Et avec qui d'autre crois-tu que les hommes se marient ? Demanda le blond sans réfléchir ; cette question n'étant pas la réponse qu'il attendait.

Quatre fronça les sourcils, pas sûr de comprendre la mimique gênée de son meilleur ami. Ce dernier rougit et se tourna vers une des larges fenêtres de sa chambre. Il s'éclaircit la voix et décida que c'était maintenant ou jamais l'heure de se confier.

- Je…J'ai déjà tenté d'avoir des rapports avec une femme, Quatre. Je n'ai pas pu.
- C'était la première fois, je suppose que c'est normal…Répondit le grand blond dont la gorge se dégagea : il avait compris…Mais, il préférait laisser le soin à Duo de lui avouer…Il le rassurerait ensuite…
- Non, je ne suis pas attiré par les femmes,……mais par les hommes…Et je ne sais pas comment faire…Mon père attend un héritier…Il me demande tellement…Et moi, j'ai l'impression d'être ingrat parce que je ne veux rien de ce qu'il m'offre…Devenir roi ; c'est avoir tant de responsabilités…Je ne suis pas prêt à ça…

Duo avait de suite enchaîné avec ses actuels problèmes royaux, pour ne pas réfléchir sur ce qu'il venait d'admettre, alors qu'il niait l'évidence depuis des mois…En plus, il lui était difficile d'aligner deux phrases correctement avec le poids de son esprit.

- Duo. Je te comprends parfaitement, et peut-être mieux que tu ne le crois…Pourquoi crois-tu que je ne sois pas encore marié ? Moi non plus, je n'aime pas les femmes, mais les hommes…Mais contrairement à toi je l'accepte. Il est vrai que ces pensées ne sont guère appréciées…Mais ce n'est pas interdit. Ne te tracasse pas pour ça, il y a toujours un moyen. Mais je voulais savoir, si quand tu iras là-bas, je…

Duo écarquilla les yeux et comprit aussitôt.

- Tu m'accompagnes Quatre !!! N'en doute pas ! Je ne pourrais jamais me passer de tes si sages conseils ! Et puis, demanda-t-il taquin, avec qui vais-je tourmenter la garde royale ?
- Duo !

Ils tombèrent dans les bras l'un de l'autre ; jamais ils n'avaient été aussi proches…Leur amitié ne cessait de mûrir depuis leur rencontre, il y avait de cela quatre ans…flash-back…

- Père ! Qui sont ces enfants ???
- Ce sont les enfants du Sultan Echaram de Winnerie.
- Pourquoi sont-ils dans les cachots ??? Que va-t-il leur arriver ???
- Ils seront pendus demain.
- COMMENT ? S'indigna le jeune prince. Mais pourquoi tant de haine envers des innocents ???
- Leur père m'a trompé et a abusé de ma confiance ! Ils seront punis pour sa traîtrise !
- Père voyons, tenta Duo adoucissant son ton, ces jeunes enfants ne sont en rien responsable, leur père seul vous a trahi, ils sont trop jeunes pour comprendre la politique et ne mérite pas le destin que vous leur imposer…

Zechs de Shinigamir observa longuement son fils ; ces jeunes prisonniers aussi. L'unique fils du sultan admira son intelligence.

- Mon fils, tu es noble et ton cœur n'est que pureté, ton intelligence est digne de ton rang, soit, je libère les jeunes filles, qu'on les ramène à leur gouvernante et mère. Mais son unique héritier trépassera…Il en sera ainsi !
- NON PERE !!! S'il vous plaît…
- Il suffit !

Le plus jeune enfant du sultan, qui devait avoir l'âge de Duo baissa la tête, accepteur de son injuste destin.

- Il est absolument hors de question que je leur rende leur seul héritier à présent !! Demoiselles, remerciez mon fils, c'est lui qui a épargné vos vies, quant à toi…
- Alors ! Donnez-le moi ! Il sera mon serviteur ! Je le garderais à mon service et me sera dévoué car j'aurais sauvé sa vie ! Demanda Duo en un dernier souffle d'espoir.
- …

Zechs écarquilla les yeux…Ce fils…Il était si digne de lui, de son enseignement, il était plus digne que lui-même, de régner sur ce peuple…
Le petit arabe n'en croyait pas ses oreilles, non pas furieux d'être asservi, il attendait impatiemment l'approbation du roi afin de remercier son futur maître.

- Ainsi, tu n'as pas assez de Georgue ?
- Cet homme est des plus vils et je n'ai aucune confiance en lui, j'ajouterai qu'il ne me porte pas dans son cœur et ne respecte pas mon rang…
- Hmm…Tu juges cet homme, qui a gardé ton frère, indigne de te servir ?
- Oui. Acceptez que ce jeune homme soit à mon service à sa place ! Je pourrais lui accorder ma confiance, il m'accordera la sienne !
- Bien. J'accepte.

**********

Duo attendit que son nouveau serviteur ait terminé de se laver et de s'habiller avec les vêtements qu'il lui avait offert.
Quand celui-ci revint des bains royaux, il le gratifia d'un magnifique sourire auquel il répondit gentiment.

- Je me prénomme Duo, tu pourras m'appeler ainsi et me tutoyer lorsque nous serons en privé, le reste du temps, n'oublie pas que tu t'adresses à un prince ; aussi non, mon père croira que tu ne me respectes pas et alors je ne pourrais plus rien pour toi…Comment dois-je t'appeler ?
- Je me nomme Quatre de Winnerie, mais tu peux m'appeler Quatre.
- J'aime beaucoup tes cheveux Quatre, c'est la première fois que je vois quelqu'un d'aussi beau que toi.
- Voyons, je ne suis pas si beau, rougit l'arabe en baissant la tête, tu es bien plus beau que moi.
- Naaaaan !

Le prince tira malicieusement la langue et observa curieusement le petit arabe.
Celui-ci hésita mais fini par lui avouer :

- Tu sais, je suis bien heureux de ne pas être exécuté demain !
- C'est normal ça ! Et puis, rien ne te concernait ! C'était de l'injustice…
- Mais je ne voulais pas rentrer chez moi non plus ! Je n'avais aucune envie de devenir Sultan à la suite de mon père…Avec toutes ces femmes…Elles me faisaient peur…O__O ;;
- Hahahaha !!! Tu es drôle Quatre ! Je sens qu'on va devenir de bons amis nous deux !!!….fin du flash-back…..

- Enfin, il faut tout de même que je trouve une solution…Mais, tu as raison, plus tard ! Là, j'ai plutôt envie de manger ! J'ai le ventre qui grogne…Et il ne me dit pas que des gentillesses…
- Alors, allons-y, mon prince…S'amusa Quatre en le suivant.

**********

- Altesse, Son Altesse souhaite vous entretenir.
- Faites-la entrer…

Zechs observa sa femme s'installer en face de lui. Parée d'une robe pourpre, ses longs cheveux sombres tressés entourant son corps, elle paraissait tirée tout droit d'une légende…Il se leva et lui baisa la main, plongeant dans son regard d'un bleu intense. Il n'y croisa que de la tristesse, à sa grande surprise…Elle qui d'ordinaire respirait bonheur et joie de vivre…

- Qu'avez-vous ma douce ? Votre expression est bien chagrine.
- Mon époux, je veux savoir la véritable raison de votre empressement. Notre fils…
- Que se passe-t-il avec Kain ?
- Non, il s'agit de Duo.
- Ah…Oui, je m'attendais à ce que vous m'en parliez…Mais ma décision est irrévocable, il sera couronné dimanche et Acarpia sera sa propriété !
- Pourquoi si vite ?! Il est si jeune !
- Ecoutez, je ne peux faire autrement, même si je le voulais et contre toute espérance, Duo se révèle plus que capable de régner ! Je n'ai aucun souci pour lui, la gloire lui est déjà acquise !
- …
- Vous savez très bien que Duo n'est pas notre véritable fils !
- Il est mon fils !
- Oui, nous l'aimons en tant que tel, mais sa naissance relève de l'inconnu pour nous, lorsqu'on me l'a confié, on m'a fait promettre de le faire trôner à Acarpia, je n'en connais la raison, seulement les conséquences…Je ne voulais en aucun cas perdre la vie de mes proches…
- Je comprends…Mais pourquoi me l'avoir caché ? Demanda faiblement la Reine Lucrezia.
- Je ne voulais pas vous inquiéter. Et j'ai bien fait ! J'ai eu la chance, il y a quelques mois que mon armée décime celle d'Acarpia. Cette cité je l'ai gagné à la guerre, elle est pour notre fils, il saura se faire aimer de son peuple. Ainsi, ma promesse est tenue !
- …

Lucrezia se releva, elle voulait lui demander autre chose, mais si elle se trompait…Ces présomptions n'étaient peut-être que chimères, et elle ne pouvait risquer de montrer à son mari qu'elle ne lui accordait plus qu'une confiance limitée…Pour son fils, le sort en était jeté…Et puis, si tel était son destin, elle ne s'y opposerait en aucune façon…Elle l'aiderait du mieux qu'elle pourrait, avec son amour de mère…

**********

Duo releva brusquement la tête : le cor d'Escapian venait de retentir, le Général Treize devait être de retour avec l'armée du roi…
Il y allait encore y avoir du grabuge au château…Comme une mauvaise odeur emplissant l'air…

**********

- Altesse ! L'armée de votre Altesse est de retour et sera prête à reprendre la route au soir Sir !
- Bien, et en s'adressant aux gardes accompagnant Kunada : Vous pouvez vous retirez, votre repos est amplement mérité…

Après le départ des hommes en uniforme, Zechs se leva de son siège et vint se planter devant son Général d'armée. Celui-ci ne broncha pas et garda les yeux fixés en une ligne horizontale irréprochable.

- Général, reprit Zechs, votre roi est fier de vous, et de l'armée que vous commandez……Tu m'as manqué Treize, continua-t-il d'une voix douce en le serrant dans ses bras. Le changement de personne signala au général qu'il pouvait se permettre de répondre à son roi. Il l'encercla de ses bras puissants et appuya son visage contre sa longue chevelure cendrée, chassant de son souffle les mèches qui se glissaient devant ses yeux.
- J'ai eu si peur que tu ne reviennes pas cette fois…Mais tu es en avance, c'est une agréable surprise…Aujourd'hui je n'ai de rendez-vous que tard dans la soirée…Continua Zechs, remarquant le mutisme de son amant.

Il leva son visage vers le sien et réclama ses lèvres. Comme elles lui avaient manquées ! Mais Treize ne répondit pas, scrutant la moindre parcelle du visage de Zechs. Celui-ci le laissa faire, ouvrant légèrement les yeux, juste assez pour qu'il ne s'en rende compte. Le brun abaissa sa bouche jusqu'à son oreille et lui murmura gravement :

- Je t'aime Zechs, je vous aime mon roi…

Le dit roi sourit tendrement et saisit la main de son général et l'attira sur le large fauteuil recouvert de riches fourrures, chaudes et douces. Il le fit asseoir et s'installa sur ses cuisses. Puis passant un bras autour de son cou, il l'observa à la dérobée. Ses yeux fatigués trahissaient néanmoins le désir qu'il éprouvait à le sentir si proche de lui, ses cheveux courts se bataillaient légèrement, sûrement du au parcours à cheval, ses joues s'étaient amaigries et sa bouche sèche. Par contre, si c'était possible, il était encore plus musclé que lorsqu'il l'avait quitté deux mois plus tôt…
Comprenant que Treize était fatigué de son voyage, il décida de l'inciter à se réveiller…
Il se dirigea vers la large porte de son bureau et l'ouvrit un instant.

- Que personne ne vienne me déranger Georgue, vous m'avez compris, et ce, jusqu'à ce soir !
- Oui Altesse.

Zechs referma la porte et retourna auprès du grand brun qui n'avait de cesse de le fixer de ses yeux bleus, clairs comme l'eau pure. Un léger sourire effleura ses lèvres qui furent aussitôt capturées par d'autres, douces et ravageuses. A bout de souffle, ils se lâchèrent, et Zechs se redressa une nouvelle fois. Il détacha l'écusson retenant sa longue cape qui tomba au sol, en un bruit lent, doux, sensuel…
Il défit lentement le haut de sa tunique blanche, décorée du saut royal d'Escapian. Il glissa à terre, rejoignant la cape vermeille.
A présent torse-nu, muni seulement du pantalon court, extrêmement moulant, et de ses longues bottes, il surplomba Treize qui sourit en l'invitant à le rejoindre.
Il l'attira dans ses bras et le renversa, s'appuyant de tout son poids sur le blond satisfait. Celui-ci gémit soudain quand une main se posa sur son intimité brûlante ne lui infligeant qu'une douce caresse avant qu'elle ne remonte dans son dos, pour suivre un parcourt des plus langoureux, lui arrachant frissons et gémissements de plaisir.
Voulant toujours plus, Zechs libéra entièrement son amant de ses vêtements ; celui-ci se laissa faire, passif, rendant le blond toujours plus excité de son regard ardent. Enfin nu, Zechs pu le contempler à loisir, parcourant le corps de ses fines mains, si douces ici, si dures au combat, embrassant amoureusement chaque nouvelle cicatrice, chaque courbe connue par cœur…

**********

Derrière la porte, l'homme eut un regard cynique, les plaintes érotiques lui arrivèrent une nouvelle fois aux oreilles…Il décida que les deux hommes en avaient encore pour quelques temps et s'éclipsa, une expression malveillante et maladivement envieuse sur le visage…
**********

Treize n'en put plus et poussa brusquement son compagnon, qui, sur le dos, ne s'étonna pas de ce traitement et s'étira lascivement dans les soieries, tandis que le brun finissait d'achever le trépas de ses vêtements et reprenait sa place au-dessus de lui. Il hoqueta de surprise lorsqu'il sentit immédiatement la virilité dressée de Treize se pressée entre ses cuisses ouvertes. Ses lèvres savourèrent la tiédeur de sa peau tandis qu'il s'embrasait comme l'amadou, totalement en son pouvoir…Zechs ferma les yeux et rejeta sa tête en arrière quand il s'empara charnellement de son sexe, lui infligeant maintes caresses, du bout des doigts, comme saisissant un objet précieux, puis l'absorbant totalement, l'humidifiant malicieusement de sa langue avide et gourmande. Le blond se libéra alors qu'il abandonnait l'objet de son attention. Sa tête se balançant convulsivement de gauche à droite ; Zechs attrapa les cheveux de son amant et les tira sans ménagement, se cambrant d'allégresse, les reins douloureux…Treize sourit contre son ventre, nullement gêné par ce traitement pas très doux…

- Prends-moi, amour, prends-moi ! Aaaah…
- Tu es si beau Zecky…Je t'aime…Tu es…si…doux…

La voix rauque de désir et les lèvres sèches tellement la chaleur augmentait autour de leurs deux corps mêlés, ils s'embrassèrent avec délicatesse, luttant langue contre langue, partageant douceurs et salives. Perdant toute patience, Treize introduisit un doigt dans le creux intime de son amant secret, sans qu'il ne s'y attende : celui-ci se crispa légèrement, et le contact gênant passé, il en introduisit un deuxième, puis un troisième et les agita avec délicatesse, fouillant les parois brûlantes avant de s'échapper. Il attrapa brusquement les hanches diaphanes, et, avant que Zechs ne ressente un vide trop profond, il le pénétra d'un coup de rein. Zechs se cambra à nouveau, le souffle coupé, comme son compagnon, il ondula ensuitr sous lui et lui faisant part de son empressement. Compréhensif et tout aussi pressé, Treize se retira soudain et s'empala de nouveau avec force, entraînant son amant blond dans un rythme croissant de jouissance. Il se ressaisit du sexe rosi et le mal-mena assidûment, tandis qu'il entrait une dernière fois en lui avec violence et se libérait enfin, suivi de près par Zechs…

**********

Tout à leurs attouchements, ils n'avaient pas entendu la porte s'ouvrir et une personne entrer…, puis ressortir une main sur la bouche, essayant de retenir ses sanglots, tandis qu'une autre refermait la porte avec lenteur, un sourire vainqueur et méprisant aux lèvres…

**********

- Hum…Amour ?
- Mmmm, chuis fatigué…core dormir un peu…
- Treize, sourit Zechs avec amour, ce n'est pas raisonnable…Il est bientôt dix-huit heures et j'ai rendez-vous avec le gérant d'Acarpia…Si seulement je pouvais reporter…Mais c'est malheureusement impossible…Il vient de loin…Tu m'écoutes ? Demanda-t-il en détaillant intensément son amant.

Avec toute autre personne que lui, Treize agissait avec froideur et indifférence, parfois méprisant et injurieux quand on venait le narguer de trop près : il était en soi très impressionnant. Mais dans leur cocon caché, il agissait tel un chaton, tantôt sensible et doux, tantôt dur et dominateur…
Le général ouvrit lentement les yeux, sentant les prunelles bleu océan le scruter sans complexe. Il contempla le corps à demi nu offert à sa vue : une étoffe rouge était venue cacher les hanches pâles du souverain alangui : il se chargea de l'écarter. Il changea de position et posa sa tête sur les cuisses cristallines et embrassa légèrement le sexe qui se dressa à ce simple geste. La rougeur qui monta aux joues de Zechs fit sourire Treize qui amena sa tête près de la sienne d'un bras long et musclé, et l'embrassa passionnément

- Treize…Ooohhh, Mon Dieu !

Ce dernier avait ressaisi l'objet de ses désirs et profanait la peau sensible et le membre dur de sa bouche caressante. Il mit en place un mouvement de va et vient qui affola les sens de Zechs, le rendant fou. Il se retint le plus longtemps possible, criant et griffant le dos déjà lacéré de Treize, et éjacula sur les soieries, témoins directs de leurs actes. Quand il rouvrit les yeux, son amant s'installa sur lui et l'enlaça tendrement : il l'embrassa, lui volant le semblant de souffle qu'il avait récupéré et l'asphyxiant par jeu…
Puis, il se redressa et se mit debout, l'abandonnant d'un coup. Zechs le fixa furieusement, regrettant déjà son départ si brusque. Mais il en connaissait la raison : Treize le punissait car il lui demandait toujours de partir, ayant en permanence des rendez-vous importants pour le royaume, et ne pouvant lui accorder son temps la nuit puisqu'il était marié.
Donc Treize se vengeait. Mais il s'arrêtait aussi parce que s'ils continuaient, ils ne pouvaient plus cesser…
Il préféra mater le grand brun dirigeant de son armée plutôt que bouder et rater la moitié du spectacle que lui offrait son corps nu en mouvement…

- Treize ?
- Hnn ?
- Je t'aime.

L'autre le dévisagea, encore en tenue d'Adam. Il passa, perplexe, une main dans ses cheveux, et se rendit compte, par la même occasion qu'il transpirait…Il s'inclina, joueur, faisant saillir volontairement ses muscles abdominaux.

- Je ne vis que pour vous aimer Altesse.
- Et vous le faites merveilleusement bien cher Baron de Kunada…
- Je suis heureux de te l'entendre dire…Moi aussi je t'aime Zechs…

Après s'être habillés dans un bruit incroyable de chiffon, les deux hommes s'assirent l'un à côté de l'autre et Treize demanda douloureusement :

- Lui as-tu parlé ?
- Non…Je n'en ai pas le courage…Lucrezia est si gentille…Répondit honteusement Zechs.
- Elle souffrira d'autant plus si elle ne l'apprend pas par toi…
- Oui, j'en ai bien conscience, mais je viens de décider d'emmener mon fils Duo à Acarpia et de le couronner.
- Ah…Si tôt ?
- J'y suis contraint. Mais…Zechs s'interrompit. Je viens d'entendre le cor non ?
- Oui, l'armée est prête à repartir. Nous attaquerons les résistants du royaume de Wingarms. Le roi sera obligé d'abdiquer…
- A ton retour, rejoins Acarpia. Je compte y rester un bon mois avec Duo, afin de mieux l'ancrer dans ses fonctions.
- D'accord. Bon, je dois y aller, il faut que je me prépare à repartir…Adieu Zechs !
- A bientôt mon amour, je penserais sans cesse à toi…
- A ton royaume oui, répliqua Treize, un rien railleur, sur un ton de reproche.
- Mon cœur t'accompagne, prends garde à toi !

**********

Duo soupira se laissant aller à la chaleur bienfaisante des bains brûlants. Il avait tenté de revoir sa mère dans l'après-midi mais sa dame de compagnie lui avait interdit sa chambre prétextant que sa mère souffrait de maux de tête violents.
Quatre l'avait quitté pour rejoindre sa chambre et jouer du violon. Il se retrouvait seul, seul avec ses pensées…
Mais quel était ce bruit qui chatouillait son ouïe depuis quelques secondes ? Quelqu'un allait le rejoindre dans les bains, ça ne pouvait qu'être que quelqu'un de sa connaissance : il se détendit.

- Bonsoir mon prince…

Son sang se glaça…Pourtant, cet homme n'était pas son ennemi…

A suivre…


^^, vive la suite ! Je veux savoir !!!
Duo>>>Kekivasepasser ???? L'est où Hee-chan ???
Heero>>>Présent !
Bam !
Duo>>>Couché toua ! Jô t'ai eu ^^ ! L'est là ! Miam…
Zechs et Treize (étoiles plein les yeux)>>>Missiiiiiiiiiii Westyyyyyy !!!!!
West>>>Ouéé !! Au moins quelqu'un qui reconnaît mes efforts, ça mets du temps à faire les lemon dis donc !
Sur ce Bonne nuit ! L'est 00H20, fatiguée moua……




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