Harry Potter et la mystérieuse Licorne



hp Auteur : Mymy ou Myriam007
Type : Aventure, suspens.. (ce qu'on trouve dans Harry Potter quoi ^^)
Disclaimer : Les personnages d'origine d'Harry Potter ne m'appartiennent pas, mais sont la propriété de J.K Rowling. Les nouveaux personnages par contre sont exclusivement à moi.
Je remercie d'abord les acteurs du premier film qui m'ont converti aux livres et grâce auxquels je suis un fan incontestée d'Harry ^^
Je dédie ma fic à Vanou o^_^o qui quand ça allait pas était là ^_^ mici et cette fic est pour toi ^^ j'espère qu'elle te plaira ^^ et qu'elle plaira à tous les fans d'Harry de Ron, d'Hermione et des autres ^^
Résumé : Les vacances ont enfin commencé mais alors qu'ils vont déjeuner, Harry et Lynn découvrent une mystérieuse lettre écrite en sang, et leur Salle Commune sens dessus dessous.


Chapitre 10 : L'ennemi invisible.



" Qu'est-ce que… " balbutia Harry. " Qui a bien pût venir ici en si peu de temps, et mettre toute la pièce sens dessus dessous ?! "

Lynn regarda dans toute la pièce, mais rien ne semblait anormal. Et personne ne se trouvait là non plus… Mais elle avait une sensation étrange, comme si quelqu'un les observait, ou si quelque chose était prêt à bondir sur eux.

" Je crois qu'on devrait aller porter la lettre à Dumbledore… Il saura quoi faire. " dit Harry, après quelques minutes.
Mais Lynn ne bougea pas. Toujours à l'affût du moindre mouvement suspect, du moindre petit bruit.
Harry se rendit bien compte que quelque chose n'allait pas chez son amie, mais même si lui était un peu inquiet, elle le semblait bien plus que lui.

" Viens, on sort. Ca sert à rien de rester là pour le moment. Et puis y'a rien du tout dans cette pièce. " déclara Harry tout en se dirigeant vers la petite table pour prendre la lettre.
" Y'a quelque chose ici… Je ne sais pas quoi, mais quelque chose est dans cette pièce.. "
Le jeune Gryffondor prit cette dernière et se releva. Il voulut répondre à son amie…

Mais tout se passa très vite. Il entendit juste Lynn lui crier attention qu'il se retrouva à terre. Il s'était décalé et avait reçu un coup d'un d'objet tranchant sur le bras.
Mais encore une fois, quand il se releva, il ne vit rien aux alentours. L'objet qui venait de le couper au bras paraissait comme invisible.

Lynn s'approcha de lui et déclara : " C'est bien ça… Celui qui a écrit ça n'est plus là, mais il nous a laissé un petit cadeau. On ferait bien de pas trop s'attarder ici. La prochaine fois, ce ne sera peut-être pas ton bras. "

Harry acquiesça.
Ils se dirigèrent prudemment vers la sortie, mais l'objet invisible rasa le visage de Lynn, lui coupant une mèche de cheveux.

-Je crois qu'on va pas pouvoir sortir comme ça ! Faudrait l'immobiliser !
-Mais on le voit même pas, tu veux faire comment ?

Harry n'avait pas tout à fait tord. Comment faire pour immobiliser quelque chose qu'ils ne pouvaient pas voir ?
Lynn prit quand même sa baguette. Elle aurait pût faire sans, mais Harry se serait posé encore plus de questions.

-Harry, tu connais un sort pour amplifier les bruits ?
-Euh oui. Pourquoi ?
-Lance-le. On entendra peut-être bouger ce qui nous suit.

Le jeune garçon prit sa baguette et s'écria : " Amplifico ! "

Quelques secondes passèrent dans le silence le plus total. Rien ne se faisait entendre : l'objet ne bougeait donc plus.
Lynn fit un pas en arrière, tirant Harry en même temps.
Soudain, un très léger bruit se fit entendre sur leur droite, vif et rapide.
Mais l'objet n'eut pas le temps de les atteindre cette fois-ci.

" Immobilus ! " s'était écriée Lynn.
Un bruit de ferraille qui tombe sur le sol résonna bien fort dans la pièce. Les deux Gryffondor s'approchèrent de l'endroit d'où provenait le bruit, et Lynn, tendant sa baguette vers la sol, murmura : " Apparecio… "

En effet, l'objet qui les avait attaqué apparut doucement sur le sol. Il reprenait peu à peu ses couleurs et ses formes se reconstituaient devant leurs yeux. Un bout de papier y était collé, avec des inscriptions écrites dans une langue qui paraissait ancienne. Harry ne pouvait pas les lire. Il balbutia :

-C'était un sortilège d'invisibilité.
-Il semble bien… Et celui qui la contrôlait voulait vraiment nous tuer… On va l'apporter à Dumbledore aussi.
-Celui qui la contrôlait ? Comment tu sais ça ?
-Le bout de papier, ça ressemble à un sort qu'on aurait jeté. Une sorte d'incantation qui prend le contrôle d'un objet. Tu la prends ou je la prend ?
-Je crois pas que se promener avec une épée dans les couloirs de Poudlard soit une bonne idée. Si quelqu'un nous voit, surtout Rogue ou Rusard…
-C'est vrai… On va la laisser là. Dumbledore viendra la voir quand on lui aura expliqué.

Harry prit l'épée, qui ressemblait un peu à celle qu'il avait eu dans son combat contre le basilic en deuxième année. Mais aucune inscription n'était dessus.
Il la déposa sur la petite table, et sortit de la Salle Commune.

Les deux Gryffondor se dirigèrent vers la Grande Salle.
Lynn se demandait intérieurement pourquoi elle aussi on avait voulu la tuer. Harry, elle comprenait, avec Voldemort… Mais elle…

Harry la sortit soudain de ses pensées.

-Lynn…
-Oui ?
-Comment tu as fais pour savoir qu'il y avait quelque chose tout à l'heure ? Avant même qu'on soit attaqués ?
-Je l'ai senti. Y'avait quelque chose de pas normal…

Leur marche continua quelques minutes.
L'un comme l'autre ne semblaient rassurés, mais ils étaient dans Poudlard, le lieu de plus sûr du monde des sorciers.

Quand ils arrivèrent dans la Grande Salle, il n'y avait déjà plus d'élèves. Ils avaient tous déjeuné, et vaquaient à leurs occupations.
Harry s'approcha de Dumbledore.

" Professeur… Nous voudrions vous parler si c'est possible. " demanda timidement Harry.

-Bien sûr Harry. Que se passe-t-il ?
-Eh bien… Pourrions-nous aller ailleurs ?

Harry avait remarqué que tous les professeurs écoutaient leur conversation. Et si le responsable était parmi eux, ce serait une grossière erreur qu'il entende ce qu'il avait à dire.
Dumbledore fit signe de la tête, et Harry sortit de la pièce, accompagné toujours par Lynn.
Il la conduit devant la statue du phénix, mais se rendit bien vite compte qu'il ne connaissait pas le mot de passe… Il changeait assez souvent, et à chaque fois qu'il venait, s'en était un différent.
Harry essaya bon nombre de mots différents : " Sorbet Citron ! Je suis un mordu des Moldus ! Crackmol ! Canard en plastique ! Astronomie ! "

-Je trouve pas… Ca doit être bien différent que les autres fois… Je vois pas comment on va rentrer.
-Continuons, on finira bien par trouver !

Et cette fois ils s'y mirent à deux, mais rien ne fit. Le mot pour ouvrir les escaliers montants vers le bureau de Dumbledore restait introuvable.

Ce fut le professeur McGonagall qui passa dans le couloir et leur ouvrit la porte : " Licorne et Phénix ! "
Harry fut surpris du mot de passe. Etrangement, il lui semblait vouloir dire quelque chose, et avoir une signification bien précise. Mais laquelle ?
Les deux Gryffondor se postèrent sur les marches qui montèrent d'elles même à l'étage supérieur. Mais Dumbledore ne semblait pas encore arrivé, seul Fumseck, son phénix était là, fidèle au poste.

-C'est le phénix de Dumbledore ?
-Oui. Il est extraordinaire. Il nous a sauvé quand on était en deuxième année.

Lynn visita un peu plus les lieux en attendant le professeur.
Et à ce que pouvait voir Harry, Lynn était attirée par l'astronomie. Elle regardait tous les télescopes présents, et les représentations de la galaxie.
Mais bientôt Dumbledore fit son entrée, et leur conseilla de s'asseoir. Harry lui présenta quand même la lettre avant de se poser sur une chaise.
Dumbledore l'examina avec attention et déclara :

-Cette lettre se trouvait donc dans votre Salle Commune. Je vais devoir vous faire surveiller plus tôt que prévu. Et soyez bien attentifs à tout ce qui se passe autour de vous, et à la moindre alerte, prévenez-moi.
-Bien professeur. Mais qui a bien pût rentrer comme ça chez les Gryffondor ?
-Harry à raison, qui connaît notre mot de passe ?
-Eh bien, tous les professeurs déjà. Pour simple question de sécurité… Harry, tu sembles songeur non ?
-Pour être franc professeur… Nous avons été attaqués dans notre Salle Commune. Une épée invisible. Mais on la laissé là-bas.
-Une épée invisible ? Alors c'est elle qui t'a fait cette blessure au bras ?
-Oh ça. Oui, mais c'est pas grave, ça ne fait pas mal.
-Très bien. Je vais jeter un enchantement sur votre Salle Commune. Seuls ceux que j'aurais décidé de laisser rentrer pourront y aller. Les autres se verront repoussés. Comme ça, vous êtes certains de rester en sécurité tant que vous êtes dans votre salle. J'enlèverai le sortilège à la rentrée. D'ici là, j'espère que nous aurons trouvé votre agresseur.
-Ca veut dire qu'on peut quand même rester chez les Gryffondor ?!
-Bien sûr Harry. Tu n'es bien que là-bas de toute façon.

Harry acquiesça et se leva.
Les deux Gryffondor se dirigèrent vers la sortie, quand Dumbledore interpella Lynn.

-Melle Meri. N'auriez-vous pas quelque chose à me dire ?
-… Non professeur… Je ne vois pas quoi…

Dumbledore la regarda par dessus ses lunettes, comme il avait l'habitude de le faire avec Harry, quand ce dernier lui cachait quelque chose.
Il prit un air résigné.

-Très bien. Accompagnez M. Potter à l'infirmerie, qu'il se fasse soigner ce bras, on ne sait jamais. Je vais aller dans votre Salle Commune, je récupérerai l'épée.

Harry et Lynn acquiescèrent. Ils quittèrent le bureau de Dumbledore, avec une impression étrange. Quand ils furent dans le couloir, où personne ne les entendait, Lynn prit la parole doucement.

-Harry… J'ai trouvé Dumbledore bien confiant… A croire que la lettre ne le touchait absolument pas, comme si personne ne nous en voulait.
-C'est vrai. Mais si quelqu'un vient pour nous surveiller, ça doit le rassurer. Je me demande quand même qui c'est…
-Bah, on verra bien. L'infirmerie, c'est par ??
-On y est presque.

Harry passa un peu en avant pour ouvrir la marche. Il redoutait pourtant déjà les remarques de Mme Pomfresh. Mais si Dumbledore savait qu'il n'y avait pas mis les pieds, il ne serait pas de bonne humeur.
Il poussa doucement la porte de l'infirmerie et entra, suivi de Lynn.

-Tiens Mr Potter, je m'étonnais de ne pas vous avoir encore vu cette année. Que se passe-t-il cette fois ? Vos os ont encore disparus ?
-Non… C'est juste une légère coupure, mais le professeur Dumbledore m'a quand même demandé de venir me faire soigner.
-Et il a raison ! Elle pourrait s'infecter et on serait obligé de vous amputer après !

Harry avala difficilement sa salive, rien que l'idée de perdre un bras lui avait fait perdre toutes ses couleurs.

-Ne vous en faites pas M. Potter. Personne ne coupe un bras pour une simple coupure. Quoi que celle-ci est quand même assez profonde. Mais bon, dans cinq minutes vous serez sorti d'ici.

L'infirmière passa une potion qu'elle sortit d'un de ses placards sur la plaie d'Harry.
Ce dernier fit une petite grimace, ce n'était pas si douloureux, mais son bras semblait le piquer dans toute sa longueur. Cependant, quelques minutes plus tard, la plaie n'y paraissait plus, comme si elle n'avait jamais existé.

Après quelques remerciements polis, les jeunes Gryffondors quittèrent la pièce, se rendant dans leur Salle Commune.
A peine entrés, ils virent Dumbledore assis dans l'un des divans.

-Professeur, ça y est ?
-Tout est en ordre ici, répondit calmement Dumbledore, à part le fait que je n'ai pas retrouvé votre épée.
-Mais, je l'avais laissée sur la table ! Je vous jure professeur, elle était bien là !
-Calme-toi Harry. De toute façon, plus rien ne peut vous faire de mal à l'intérieur de cette maison, j'ai tout vérifié. Et je vous ai fait apporté de quoi manger, vous devez avoir faim.

Les deux amis acuiesçèrent et s'intallèrent à leur table. Dumbledore les quitta poliment, et rejoignit son bureau d'un air songeur.

-On essai de travailler ton Patronus cette après-midi ? se risqua Harry.
-Va bien falloir que je m'y mette de toute façon, soufla Lynn, non convaincue.
-Lynn ?
-Oui ? Qu'est-ce qu'il y a ?
-…
-Vas-y, dis !
-Tout à l'heure, tu te souviens quand l'épée à coupé une mèche de tes cheveux ?
-Oui.
-Je crois qu'il va falloir que tu passes chez le coiffeur, t'as une mèche vachement plus haute que les autres.

Lynn se regarda dans la fenêtre et prit sa baguette qu'elle dirigea vers sa tête. Elle murmura une formule qu'Harry ne put entendre et ses cheveux avaient pris une taille réduite par rapport à ce qu'ils étaient auparavant. Ils lui arrivaient maintenant au dessus les épaules, quelques mèches lui tombant gracieusement sur le front, lui entourant son visage. Encore absourdi, Harry arriva cependant à articuler quelques mots.

-Comment tu as fais ça ?
-C'est un sort tout ce qu'il y a de plus facile.
-C'est… t'es… Ca…

Rouge de gêne devant le visage de la jeune fille, il finit par articuler : " Ca te va très bien… "
Lynn le remercia avec un grand sourire qui finit d'achever Harry pour le reste du repas.


En début d'après-midi, après une partie d'echecs, Harry et Lynn aménagèrent leur Salle Commune de sorte à avoir un minimum de place. Les divans et fauteuils poussés sur les cotés, Harry se mit à coté de Lynn et l'entrainement commença.
Mais même après plusieurs heures d'entrainement, Lynn n'arrivait pas à donner plus d'une infime lueure de Patronus. Une faible lumière émanait de sa baguette, comme si le Patronus se refusait à sortir.
Ils s'affalèrent dans le même divan.

-Je comprend pas pourquoi tu n'y arrives pas. Même si c'est pas parfait, ça devrait donner un semblant de quelque chose. C'est comme si ce à quoi tu pensais n'était pas assez heureux pour le faire sortir.
-Ca doit être ça. Mais je vois pas à quoi penser.
-Je sais pas moi... Pense à tes parents…
-J'ai pas de parents… Du moins je les ai jamais connus.

Devant le regard interrogateur d'Harry, Lynn se sentit comme obligée de continuer sur sa lancée.

-Ma mère est morte en me mettant au monde, et je n'ai jamais su qui était mon père, comme s'il n'avait jamais existé. C'est un homme qui m'a élevée, à la dure on va dire. Je n'avais aucun ami, et j'étais toujours toute seule. Même dans l'école où j'étais avant, je n'arrivais pas à m'entendre avec les autres élèves. A Eton il y avait une répartition aussi, un peu comme ici, au début je m'y sentais bien dans ma maison. Mais avec le temps, je ne m'entendais plus du tout avec les autres élèves. Et dès que je m'approchais des autres maisons, personne ne voulait m'adresser la parole.
-Mais c'est idiot. Pourquoi ils te faisaient ça ?!
-… Tu parlerais de bon cœur si un Serpentard venait te voir ?

Harry sembla comme interloqué. Un Serpentard ? Lynn avait été dans la maison semblable aux Serpentard dans son ancienne école… Mais quelque chose le gênait.

-C'est impossible. Si tu étais à Serpentard, enfin une maison tout comme, pourquoi tu serais à Gryffondor maintenant ?
-… Le choipeaux a hésité en début d'année à m'y mettre. Dans mon ancienne école, il avait hésité aussi, mais ils n'ont pas choisi pareil.
-Si ça peut te rassurer, le choipeaux à hésité avec moi aussi…

Lynn ne répondit rien, ce que comprit parfaitement Harry. Il fallait qu'il trouve quelque chose à dire ou à faire et vite. Par sa faute, des mauvais souvenirs avaient ressurgi en son amie. Mais il se rendait quand même compte qu'ils avaient beaucoup de choses en commun, et qu'il en avait encore beaucoup à apprendre sur elle.

-Je suis désolé pour tes parents. Je sais ce que c'est, je n'ai pas connu les miens non plus. Et avant d'arriver à Poudlard, je n'avais aucun ami non plus. Mais on va essayer de chercher quelque chose d'heureux ensemble.
-…merci…

Le silence s'installa dans la pièce. Mais il n'était ni lourd ni pesant, plutôt apaisant et serein. D'entendre la confession de Lynn avait fait plaisir à Harry, même si elle n'était pas très joyeuse. Lynn semblait comme soulagée d'un poids, comme si elle avouait enfin ce qu'elle gardait pour elle depuis toutes ces années.
Ils réfléchissaient tous les deux à une pensée agréable, mais rien ne leur venait à l'esprit pour le moment, jusqu'à ce qu'Harry commence à énumérer toutes sortes de choses qui pourraient être joyeuses.

-Ton anniversaire, Noël, un cadeau que tu as reçu, quelque chose que quelqu'un t'aurais dite, la sortie à Pré-au-Lard… la fête d'Halloween avec Ron…
-Pourquoi tu me parles de la fête avec Ron ?
-Ben… Vous vous entendez bien tous les deux non ?
-C'est vrai, il est gentil, mais comme ami, pas plus.
-Ca serait quoi alors ton plus qu'ami ?

Harry se rendit compte trop tard de ce qu'il venait de dire. Il attendit avec appréhension la réponse.

-Question physique, plutôt grand, brun, cheveux pas trop courts, les yeux bleus ou verts, avec un vrai sourire, des mains douces et un petit je sais pas quoi en plus des autres. Sinon il doit être doux, drole, gentil, attentionné, intelligent, courageux, un homme mais gamin à ses heures perdues…
-T'es en train de décrire l'homme idéal qui n'existe pas là.
-Il existe… quelque part… Et toi ? Comme Cho Chang j'imagine.
-… Grande mais un peu plus petite que moi quand même, cheveux chatains, yeux bleus, regard intense, sourire charmeur, qui ait du succés auprès des garçons mais qui ne les regarderait pas, gentille, douce, attentionnée, qu'elle ait le sens de l'humour, qu'elle me dise tout ce qu'elle a sur le cœur. Qu'elle fasse partie du monde des sorciers, mais surtout qu'elle ne soit pas amoureuse de mon meilleur ami et que ce dernier ne me tue pas pour ça.

Ils se regardaient maintenant dans les yeux, rougissants chacun par ce qu'ils venaient de dire. Ils ne pensaient pas pouvoir s'ouvrir l'un à l'autre aussi facilement, mais ils ne comprennaient pas ce qu'ils leur arrivait. Inconsciemment, ils se rapprochaient l'un de l'autre, leur visages n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre et chacun sentait la respiration de l'autre sur son visage.

" Ron va me tuer… Mais qu'est-ce que je fais ? C'est comme si quelqu'un me poussait, et me dictait mes actes… Je me sens si bizarre, j'ai un serrement au cœur, je sens mon sang battre violemment dans mes tempes, mes mains tremblent… Et ses yeux me regardent comme jamais… "

" Arrêtez-nous… Quelqu'un, que n'importe qui nous arrête… Pourquoi je tremble ? C'est tout ce que je demande, qu'on nous arrête avant que je fasse la pire bêtise de ma vie… "


Mais alors que leurs lèvres allaient s'éffleurer, la porte de la Salle Commune pivota. Les deux Gryffondor s'éloignèrent l'un de l'autre en un seul geste, et regardèrent avec étonnement la personne rentrer dans la pièce.

Sirius eut un leger sourire, il avait crut voir en l'espace d'un instant son filleul très proche de Lynn, mais ils étaient pourtant assez éloignés l'un de l'autre maintenant. Mais il fallait bien dire quelque chose.

-Ben alors ? On me souhaite pas la bienvenue ?
-Sirius, mais qu'est-ce que tu fais là ?
-C'est charmant, tu as l'air très heureux de me voir.
-Non c'est pas ça. Au contraire ! C'est juste que…
-Je vous dérange au mauvais moment.

Les deux amis n'osèrent même pas se regarder, mais rougirent simultanément, ne sachant quoi répondre à Sirius.

-Quoi qu'il en soit, je suis là pour vous surveiller. Pour être sûr qu'il ne vous arrive rien.
-Alors c'est toi que Dumbledore a envoyé ?! Génial, ça va être super.
-Alors, vous faisiez quoi ?
-On travaillait sur le Patronus de Lynn…

Sirius ne put s'empêcher de sourire.

-Travailler pendant les vacances ? Vous n'avez sans doute pas le choix.
-On peut faire une pause, tu nous raconteras ce que t'as fais pendant tout ce temps.

Sirius s'installa sur l'un des fauteuils et commença son récit, gardant un œil amusé sur son filleul qui semblait bien plus que gêné. Lynn n'avait pas prononcé un mot depuis qu'il était entré ce qui n'échappa à personne dans la pièce. Elle retrouva cependant la parole dans la soirée, peu avant d'aller déjeuner dans la Grande Salle. Les deux garçons partirent devant, Lynn pretextant avoir quelque chose à aller chercher dans son dortoir.

-Désolé d'avoir fait râté ton coup filleul.
-Non… Mais, c'est juste que…
-Pas la peine de me faire un dessin, j'ai été jeune avant toi, je sais ce que c'est.
-C'est pas ce que tu crois… Et puis y'a Ron…

Sirius soufla d'un air exaspéré alors qu'il poussait la porte de la Grande Salle. Elle était décorée de bougies flottant dans les airs, de nombreuses guirlandes décoraient les murs et un magnifique Sapin s'illuminait à intervalles réguliers. Le plafond représentait un ciel bleu étoilé, mais faisait mine de déposer un fin manteau de neige aux alentours. Harry pensa alors qu'ils étaient la veille de Noël, mais après ce qu'il venait de se passer, aurait-il le courage d'offrir son cadeau à Lynn ? Ce fut Sirius qui le sortit de ses pensées, lui disant qu'il allait reprendre sa forme de chien avant que les autres élèves ne rentrent dans la salle. Harry acquiesça et prit place sur la seule table présente ce soir là, professeurs et élèves étants tous réunis au même endroit.


A suivre


Notes de l'auteur : bon, oui je sais ^^' j'ai pas pu m'en empêcher, mais je l'ai pas fait :-p Et vous l'avez voulu, eh bien le voilà : Sirius, qui va rester encore pendant un bon moment ! ^_^
@+
et spécial merci à Lunard ! ^^



Fics Harry Potter

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