Auteur : Foetus
Chapitre : Hum je sais pas encore combien y en aura, peut être trois,
voire quatre tout au plus…
Genre : Ça prendra sûrement l’allure d’un yaoi soft
sur les débuts, mais me connaissant il est bien possible que ça
dérive « moins soft »
Disclaimer : Est-il bien utile de préciser que bien évidemment
ces personnages et ces lieux ne m’appartiennent pas mais qu’ils
sont l’œuvre de la génialissime JKR ?Ça ne sera
pas tombé dans l’oreille d’un sourd…
Note : Humm... Ben c’est ma première fic sur Harry Potter alors
je me suis préparée psychologiquement aux bonnes comme aux
mauvaises critiques, en fait c’est sans doute un grand silence que
je redoute le plus… Le prologue est long et pas yaoi du tout c’est
vrai, mais me lancez pô de cailloux et soyez patient avec la demeurée
que je suis, dans les premiers chapitres ça remue beaucoup plus !
Bref, si vous vous sentez l’âme charitable bonne lecture les
nenfants…
Prologue
Moi
Hum…
C’est très pénible que la tâche me soit incombée à moi.
Je veux dire… Je ne sais pas pourquoi je le fais, seulement il faut
bien commencer, alors quitte à introduire tout ce chari-vari, autant
qu’une personne digne de ce nom s’y attèle…
Le nom, le nom… ça ne fait pas tout me direz-vous, et en l’occurrence
je suis un bien piètre auteur, mais vous apprendrez vite à vous
contentez de mon exégèse de fortune. Soit, je pars dans tous
les sens sans jamais parvenir à expliquer clairement ou je veux en
venir, mais je ne peux pas perdre cette occasion de me mettre en valeur.
Quand je ne me disperse pas, je sombre dans le très vulgairement vulgaire,
redondance voulue.
Je suis incorrigible et méchant…
Très méchant…
Aussi tout cela risque-t-il de s’avérer long et fastidieusement
pénible…
Vous ne suivrez pas tout de suite mon raisonnement trop haut pour vos misérables
quotients intellectuels, et vous détournerez sans doute vos yeux très
souvent. Mais faites-moi le plaisir de vous accrocher et j’éviterais
de faire traîner la torture trop en longueur…
De toute façon j’obtiens toujours ce que je convoite.
Toujours sans exception.
Pour me montrer conciliant je vais vous éviter un prologue de prologue,
accrochez-vous, l’ange va parler…
*
* *
Moldus, sorciers… Le monde qui nous sépare est immense. À tel
point je crois, que vous qui reniez l’existence de la magie, ne serez
jamais vraiment prêt à accepter le décalage.
Cependant j’ai pu noté, au cours de mes bientôt dix-huit
années de présence sur cette foutue planète, que nous
avons tous un point commun voyez-vous. Une faiblesse prosaïque et inaltérable
pourrions nous dire… C’est la même chose pour chaque être
doté d’un conscience.
Vous savez, les distinctions condescendantes sang pur, sang de bourbe… Tout ça
n’entre plus en ligne de compte…
Puisque nous y sommes, gardez en tête que ces mots anodins ne sortent
pas de la vertueuse bouche d’un noble gentilhomme, et il y a tout juste
quelques mois ils auraient sans doute écorché ma sublime langue
verglacée. Néanmoins les temps changent, on grandit et le regard
que l’on porte sur les choses se précise…
Mais c’est ainsi. Nous n’y pouvons rien.
Tous autant que nous sommes, à supposer que les principaux intéressés
possèdent un cœur, nous avons tous du bonheur une idée
bien trop surfaite.
À
l’ombre des froides allures marmoréennes qu’ils se donnent
et qui cache leur frustration perpétuelle, les gens psalmodient des
prières insensées dans l’attente d’un jour nouveau
où tout leur semblera meilleur…
On rêve de batifoler dans les herbes vertes d’une étendue
champêtre qui s’étire à l’infini… Une étendue
merveilleusement olivâtre où la ligne de l’horizon se
confond, floue et inaccessible, avec l’orange flamboyant d’un
soleil couchant…
On rêve debout de caresser du bout des doigts ses longues tiges émeraudes
et tendres que l’été a fait lentement et amoureusement
monter jusqu’à nos ventres avides de chatouilles estivales…
On rêve et invoque le vent doux de juillet qui apporte avec lui les
effluves exotiques des fleurs d’un autre monde, frôle la surface
acidulée des interminables brins d’herbe… Et l’océan
vert épouse voluptueusement la brise , ondule sous son affable câlin
comme autant de vague d’un nouveau flot organique…
On voudrait se souvenir de ce qui n’a pas été, on attend…
On attend patiemment ce jour qui n’arrivera pas où, ivre de
plénitude extatique, nous nous laisserons inconsciemment tomber, sans
plus rien retenir, sans plus rien penser… Juste laisser son corps choir
mollement et candidement aux côtés de la moitié de son
cœur…
Et on a beau faire le fier, rationaliser en qualifiant ces clichés
de balivernes, on n’en pense pas moins. On aspire à des idéaux
pastels ou bien hauts en couleur, qu’importe, on rêve d’images
préconçues. On évolue dans l’illusion de mirages
qui ne sont même pas les nôtres et qui nous enlisent, remplis
d’aspirations vues, revues et déjà vues, mais dans le
fond… Jamais vues.
Le prince charmant, les jeunes gens toujours beaux et heureux qui vécurent
longtemps et eurent beaucoup d’enfants…
STOP !
Absurde, écœurant, abrutissant, dégoulinant, inexistant…
Je vous arrête maintenant avant de dégorger ou de vous laisser
croire que c’est sur ce chemin que je veux mener vos pas penauds de
désolation. Par l’enfer vos parents vous auraient-ils laisser
végéter de manière trop prolongée devant ces
programmes moldus ?! Ces comportements intemporels qui semblent toujours
avoir eu leur place dans nos étranges caractères contradictoires
me lassent incommensurablement… Je dis ‘nous` mais non. Non pas
moi. Moi j’aime seulement le constater froidement alors voilà…
Au risque de briser vos rêves comme de la faïence de Sarreguemines
je vais vous révéler quelques petites choses…
Entre vous et moi… Dans cette herbe sus citée et prétendument
encline à être un terrain d’ébats idéal,
dans le gazon idyllique qui se déroule suavement sous vos pieds comme
le tapis rouge dans vos rêves les plus fous, fourmille une vie microscopique
que je ne vous présente plus. Elle regorge de ces petits animaux purulents,
gluants qui ne rêvent que de se glisser par tous vos orifices pour
se nicher dans la chaleur humide de vos organes et y élever leur progéniture
! Batifoler vous dites ? L’herbe ça n’est pas tendre comme
dans les souvenirs d’une publicité, l’herbe folle des
champs ça coupe, ça agresse l’épiderme et ça
cache, fourbes et dissimulées, de bonnes caméristes fidèles,
couleuvres et vipères !
Et oui… Dans ce que j’appelle ma cruelle réalité il
faut se débattre avec ses fringues que l’excitation veut faire
voler plus loin, se démener ridiculement et maladroitement avec ces
bouts de tissus qui ne sont pas prévus pour être ôter
si facilement. Il faut s’arranger pour créer un semblant de
confort avec le petit cardigan en laine rose d’été de
madame et le bermuda en toile beige de monsieur… Et même avec
tous ces grotesques efforts, même avec cette imputrescible volonté de
faire "comme dans les films", on ne peut que s’attendre à rentrer
chez soi le cul couvert de pustules.
Ç
a vous fait rire ? Mon cynisme vous chatouille les cotes parce qu’il
est cru ? Merlin que vous êtes bêtes…
Alors à présent ouvrez grand vos canaux auditifs : je suis
en train de vous dire en prenant mille chemins tortueux, en tournant perversement
autour du pot pour faire la blessure plus béante, que nous ne sommes
que des frustrés dangereux pour nous-même et autrui, et que
LE BONHEUR N’EXISTE PAS !
Déjà je me délecte de vos mines déconfites… Jouissance
dérisoire, mais j’aime à défaire le masque plein
d’espoir de ces visages innocents avec mes évidences acérées…
Bien sûr un brin sadiques… Je suis un Malfoy… Draco Marius
Malfoy pour servir votre désespoir.
La plupart d’entre vous connaissent pertinemment mon histoire. Je
suis l’infâme merdeux à tête de fouine, fils d’un
mangemort asservi à en vomir et abruti fini, et d’une folle
qui cultive un goût douteux pour la taxidermie amateur. Némésis
du sauveur de tous les temps, je suis le descendant du plus fidèle
des fidèles de Voldemort, et par conséquent voué sans
avoir mon mot à dire à mettre des bâtons dans les roues
de ce cher défiguré de service (Non pas que cette tâche
fut vraiment pénible…). Bref, durant les six dernières
années, je fus pour tous les bruits qui courent le vil gamin persifleur
qui crachait son venin à la face du brun lumineux, celui devant lequel
tout le monde se prosterna un temps.
Qui fut ? Un temps ?
Je vais être tout à fait honnête avec vous, du moins autant
que cette lourde tâche m’est possible. Je ne suis pas l’auteur
de ce prologue par hasard…
Depuis la fin de cette cinquième année les choses ont… Considérablement
changées.
A ce jour le monde des sorciers a franchi un cap longtemps attendu qui n’a,
je pense, manqué de décevoir personne, car, il faut bien l’avouer,
il n’a pas vraiment débouché sur les aboutissements tant
attendus. La faute à ces foutus idéaux.
Cela dit il nous a tous intimement touché, c’était là une
page entière et lourde de sens de notre histoire qui se tournait enfin…
J’annonce sans vous faire languir plus d’avantage :
Le mage noir est tombé.
De très haut suis-je tenté d’ajouter. Et quand je dis "intimement",
je pense choisir judicieusement mes mots, et avec une justesse d’autant
plus pénible pour l’investigateur de cette chute inespérée,
j’ai nommé Harry Potter.
Tout le monde a été étonnamment déçu
par la manière dont les choses se sont achevées. Alors je me
demande… Je leur demande… A quoi vous attendiez-vous ? Une rupture
soudaine avec le quotidien dont étaient affublés vos membres
engourdis par l’ennui ? Une bataille décisive, violente et mathématique
entre le bien et le mal ? Hélas… Si ça avait été aussi
simple…
Quand à sonné le glas de l’inéluctable aurore
funeste où celui qui a survécu dut se lever pour combattre,
ce ne fut ni bref, ni violent, ni évident… Et je pense qu’il
aurait sans doute préféré la sauvagerie grossière
du Lord et le sang à profusion à la trouble et boueuse vérité qui
s’est abattue sur lui.
Entendons-nous ; le mal à toujours été là. Que
Voldemort se relève ou non. Les mangemorts n’ont jamais cessé leurs
sinistres occupations après qu’il ait pitoyablement chu, mis à terre
par un nourrissons qui portait des couches. Je sais très bien de quoi
je parle, Lucius, mon ersatz, mon simili de père, a toujours entretenu
ce goût infâme pour la servitude. Envers l’un des plus
grands sorciers de tous les temps soit, mais un Malefoy ne se laisserait
assujettir pas même devant la mort ! Ceci mis à part, je l’ai
vu maintenir ses obscurs agissements dont je ne voulais rien savoir, quitte à ce
que mon estomac se retrouve à manger profondément et douloureusement
son pied. Je préférais être à terre maintenant,
tout en sachant que le jour viendrait où j’aurais ma revanche
sur la vie. Avec ou sans Voldemort, les choses n’ont jamais connu amélioration
ou dégradation. Bien sûr , sans leur berger les moutons noirs
se sont dispersés, mais à mon avis cela n’a fait que
consolider la toile qu’il avaient tissé à travers le
monde magique.
Aussi, il y a un mois lors de ces vacances d’été, quand
j’ai appris que le mage noir avait réellement et définitivement
disparu, c’est à peine si le muscle droit de ma mâchoire
a cillé de surprise. Je n’ai jamais eu de position vis à vis
de ce combat incessant que les médias avaient fini par réussir à banaliser… Ce
combat que tous attendaient et qui, excusez-moi du peu, n’a finalement
jamais eu lieu. Comprenez-moi, à dix-sept ans tout frais je me voyais
mal devoir choisir entre mon père, un toit, de quoi bouffer et des
principes moraux bien trop magnanimes pour ma cruelle insensibilité à tout.
Alors même si il avait fallu courir le glaive en main vers l’ennemi,
je ne serais certainement pas sorti de mes chaussons, et encore moins de
chez moi. Ou du moins si je l’avais fait, sans doute aurais-je fui
tout ce battage qui ne me concernait pas, ce brassage d’air qui m’indiffère.
Voldemort aurait bien pu prendre le contrôle de la planète
et encore plus ! Décider de l’anéantir ! Quand bien
même cela m’aurait été égal, qu’y
aurais-je pu ? J’aurais au moins peut-être pu mourir en short
de bain à l’ombre d’un cocotier, et pas me noyant dans
le sang de mon foi perforé. Le poids d’un seul homme dans
un tel combat… Dérisoire… Mon absence n’aurait
rien changé. Je vous interdit de penser que je cherche à me
disculper ! Un Malefoy n’a jamais besoin d’avoir recours à la
justification car tout ce qu’il perpètre est indiscutablement
parfait et réfléchi. Et le premier qui s’avise de songer à un
mauvais jeu de mot sur mon nom après cette phrase je lui fais subir
un Doloris…
De toute façon aujourd’hui c’est une question qui ne
se pose plus.
Lorsqu’ils ont trouvé comment le détruire de manière
irrémédiable, il ne s’agissait là que d’un
rituel, et tout juste vingt quatre heures plus tard le monde sorcier s’éveillait
affranchi d’une longue menace, les journaux parlant déjà de
Celui Dont On Ne Doit Pas Prononcer Le Nom à l’imparfait.
Aucune existence ne s’est trouvée transfigurée il faut
regarder les choses en face, Voldemort loin d’être le mal incarné,
ne fut qu’un grain de sable ôté à la balance de
deux forces qui s’opposent depuis la nuit des temps.
C’est notre Saint Potter national qui a une fois de plus tenu tête à ce
sacré grand coquin de Voldy, et le jeu se faisant il a gagné,
ce fut une manche de trop. Vous me trouvez léger ? Je n’en ai
que faire. Potter se frotte langoureusement à la notoriété depuis
qu’il a vu le jour, et voilà seulement qu’il récolte
le tribut de sa semence. Il ne fallait pas survivre au sort mortel du grand
vilain à tout juste deux mois, il ne fallait pas naître prédisposé à attiser
les faveurs du mal, il ne fallait pas voir le jour ! Je hais Potter et je
ne le contrôle pas, ce n’est pas l’headline de la semaine
les enfants… Ce sentiment mitigé et équivoque qui me
fait penser avec rage que si il avait pris ma main ce jour là, on
serait mort en short de bain sous les cocotiers tous les deux…
Cette animosité perdure depuis… En fait ça devait être
un fait établi avant même que l’on ne se rencontre. C’est
un ressentiment brut, je m’hasarde à dire pur, il n’est
pas infecté ou bien taché de quelques raisons justificatives
que ce soit. Non il est juste immaculé et présent, comme une
tension physique basée sur une attirance répulsive. Et étrangement
j’ai presque peur que cette sixième année ne déroge à la
règle…
Je vais abréger les préliminaires ici. Bien que j’ai
toujours pris un vicieux plaisir à magnifier cette partie du travail
dans toute activité, je ne les ai que trop éternisées.
Sans couper le cheveux en quatre, pour annihiler ce cher Voldemort, il s’est
avéré qu’après des années de recherche
secrète, on a découvert que l’unique issue était
d’emprisonner son essence dans le corps de la personne capable de continuer à vivre
avec ce poids. Le premier gus à se jeter hardiment sur ce sacrifice
fut notre cher directeur, ce vieux dérangé de Dumbeldore (pour
faire bonne figure il aurait pu se donner la peine d’y rester…),
mais ne nous leurrons pas, vous savez aussi bien que moi quelle était
cette seule et unique personne remplissant les critères. Potter. Harry
de son prénom. La prophétie était impartial quant aux
indices qu’elle laissait et qui devaient laisser présager l’identité du
corps dont Voldy serait le sinistre colocataire.
En un sens, n’y voyez là aucune faiblesse car voici une abjecte
pensée que je ne peux tolérer et qui pourrait bien vous coûtez
quelques dents, je respecte Potter. Il n’était qu’un enfant,
il aurait pu s’enfuir en courant à l’annonce de cette solution
radicale et quelque peu extrême. En effet, j’ai beau vous avoir
dit qu’il ne s’agissait que d’un rituel, ne minimisons rien.
Prêter un bout de place à un cadavre putréfié dans
son âme je ne pense pas que ce soit psychologiquement facile à avaler.
Je doute que sont petit cerveau ait ouvert bien grand la gueule sans faire
d’indigestion, d’intoxication fatale… Mais Potter savait
où il allait : droit dans le gouffre. Et ce con à plonger dedans
sans même un regard en arrière, sans un regret.
Vous voulez savoir quelle partie de l’histoire est la plus admirablement
représentative de l’état de pourriture du genre humain
toute catégorie confondue ?
Après que ce brave Potter ait brisé, immolé sur l’autel
de la bravoure son adolescence, sa pureté, celle à laquelle
tout être a le droit, sa vie en quelques sortes… Et bien après
cet acte mémorable il a glissé dans les oubliettes aussi promptement
que Voldemort. Dans les oubliettes ! Le grand Potter ! Vous me trouvez cruel
cette fois peut être ? Ne vous voilez pas la face… Vous êtes
une tache dans l’immensité des ingrats apathiques et médiocres à l’écœurement
qui ont préféré l’ignorer plutôt que de
simplement chercher à savoir si il avait même survécu à son
ultime mission. Et vous savez pourquoi ? Je vais me faire un plaisir de vous
le siffler dans les oreilles… Laissez-moi piller vos haliotides, les
portes de votre conscience qui chuchote des choses que vous ne voulez pas
entendre, je vais violer vos chastes oreilles avec mon inflexible lapalissade…
Si pour anéantir Voldemort il fallut l’enfermer dans le corps
de cet adolescent de seulement dix-sept ans, cela signifiait dans les tréfonds
de vos tripes apeurées qu’au lieu de ne plus être, le
mage noir continuait de vivre à travers quelqu’un d’autre…
Oh et vous pouvez nier tant que vous en aurez la force, et Merlin sait qu’elle
est quasi inépuisable celle de la mauvaise foi, mais la vérité c’est
que désormais en un sens, Potter est Voldemort, il ne font qu’un.
Potter est aliéné et partage son frêle corps d’homme
naissant avec la pire pourriture que la terre ai jamais porté… Sauf
que ce n’est pas ça imbéciles heureux. Mais égoïstes,
le choc fut lourd quand il est tombé sur vos petites têtes,
c’est bien plus facile d’expliquer comme ça, ça
donne du piquant à toute l’histoire…
Alors on ne parle plus de Potter. On l’ignore en s’imaginant
que peut être il s’effacera, se volatilisera sans plus qu’on
entende parler de ses histoires. Oui car tout ça c’est de sa
faute, qu’il assume. Il n’avait qu’à tous nous laisser
mourir la première fois que Voldemort a voulu monter au pouvoir plutôt
que de lui résister ! Nous n’avions rien demander !
C’est tellement émétique d’entendre toutes ces
choses… Par Merlin, que l’humain est irresponsable…
Alors on a certes fait la fête pour la mort de l’ange noir,
mais aussitôt que Potter ait poissé ses mains pour le bien de
l’humanité on l’a rayé de la carte.
Ridicule… Quand on pense que les moldus ont canonisé des gens
ou créé des jours fériés en leur honneur pour
bien moins que ça…
Aujourd’hui c’est la rentrée, d’où une profonde
exaspération et l’agacement insupportable qui m’habite
et prend son origine à travers ce modèle de sénilité dérisoire
qui combat les forces du mal pendant les vacances et nous fait rentrer en
cours comme si de rien n’était… Et oui je parle du Directeur.
Albus Dumbledore ; fiche signalétique : PPH autour duquel la mort
s’échine à roder sans jamais se décider à sévir…
J’avais osé espérer des vacances prolongées, bien
qu’un étrange nœud se forma dans mon estomac, mais que
nenni mes amis!
Si tout ce barda ne profite pas au survivant, il en est a qui ce retournement
de situation sera largement favorable. Et à qui d’autre que
moi pourrais-je penser en parlant d’amélioration à venir
? De quel autre futur pourrais-je me soucier ?
Parfaitement oui, aucun.
Je donnerais cher pour croiser Potter au détour d’un couloir
en cet instant précis. L’humain étant tellement volage,
l’histoire se construit si vite que je doute qu’il y ait encore
un seul première année pour se souvenir de Potter à sa
glorieuse époque. Il restera Potter le pestiféré, mais
ce genre de notoriété je lui laisse de bon grès. Jouissive
année en perspective.
Car oui… Derrière Potter et sa putain de célèbre
cicatrice (monstrueusement pas dans la panoplie d’un sex-appeal idéal),
la seconde personne la plus prisée c’était moi, le grand,
le beau, le riche et puissant Malefoy.
Plus de Potter…
Plus de putain de cicatrice…
Je vous laisse deviner à qui s’offre le poste de nouveau roi
des bancs de Poudlard…
A suivre...