Homura : pour l'amour du goût!

 

Auteures : AngelEyes et Marionnette
Genre : Cross Over Saiyuki/Naruto
Disclaimer: Les persos appartiennent à leurs auteurs respectifs: Masashi Kishimoto et Minekura Kazuya
Couple : Pas de couple… pour l'instant ! Mais ça va pulluler!

La lumière s’allume brutalement
Marionnette: BOUH !!!!!!!!!!!!!!!!!
AngelEyes: Pathétique -.-
Marionnette: Vole pas ma réplique !!!! è.é
AngelEyes: La banière est encore là, parfait !
Silence de la mort qui tue.
Marionnette: Dis ! T’es sure qu’on est dans la bonne salle !?
AngelEyes qui depoussière la benderole: Oui, oui, c’est ici qu’on a laissé nos lecteurs la derniere fois. Pourquoi ?
Marionnette: Ah ! Ben ! Avec toute cette poussière, et ce dentier, on se croirait à Hollywood, sur le plateau de tournage de Screem 4 !
AngelEyes : Qu’est ce que tu raccontes encore ?!
AngelEyes se retourne et voit les cadavres en putrefaction : AAHHHHH !!!!
Elle saute dans les bras de Marionnette qui la laisse lâchement tombée.

Hum hum, cher zombi, merci d avoir patienter aussi longtemps, voila le premier chapitre de notre delirant cross-over.

Chapitre premier

 

- Merde, Homura, cela fait trois jours que j’ai tué personne ! J’ai des fourmis dans les mains, fit Zénon bouillant d'impatience

- Du calme Zénon, fit Shien flegmatique. "La patience est une vertu".

- Tu sais ce qu’elle te répond ma mitraillette sur la patience !!!

- La ferme abruti, tu vas nous faire repérer, intervint Homura pour le calmer.

- Je crois que c’est déjà fait, apprit Shien en regardant en bas du poteau d’où ils étaient postés.

En effet, le trio de l’équipe numéro sept attendait pour la énième fois l’arrivée – tant attendue – de leur très ponctuel professeur.

Naruto, au bout d’une heure et demi d’attente commençait véritablement à s'énerver :

- C est la dernière fois !! Promit-il. Demain, moi aussi je viens en retard !

Sasuke, taciturne, comme d'habitude, était nettement plus intéressé par les trois zigotos se disputant sur le poteau qui soutenait le pont. Il ne pouvait pas bien les étudier, le poteau étant à l'extrémité du pont, et eux, à l'autre bout.

Ils n’eurent plus beaucoup à attendre car Kakashi – le ninja copieur – arriva – à pied – plongé dans sa lecture quotidienne (qu’on ne nomme plus, mais qu’on va tout de même préciser pour les incultes : Le Paradis du Batifolage, tirage limité aux éditions « Jiraya », interdit aux mineurs) il manqua presque de se prendre le poteau – celui-là même où se trouvaient les trois oiseaux en sueur – en pleine poire. Il s’arrêta, plaça son marque-page, rangea son bouquin et salua enfin ses élèves d’un « Yo, les jeunes ! »

- Vous êtes ENCORE en retard, fit Sakura, fatiguée de se répéter tous les matins.

- Oui, je sais ! Désolé !

- C est quoi votre excuse cette fois ? demanda Naruto

- Je discutais avec Kurenai. Nous avons décidé, qu’aujourd’hui nos deux équipes s’entraîneront ensemble. Pas d’objection ?

- On a le choix ? Demanda Sasuke, sarcastique.

- Non, sourit leur professeur sous son masque.

- - -

Quelques minutes plus tard, l’équipe sept rejoignit celle de Kurenai sur l’aire d’entraînement numéro quatre.

Ils furent accueillit sans cérémonie par un Shino égal a lui-même, silencieux et mystérieux derrière ses lunettes noires, rivalisant même avec l'omerta d’Uchiwa. D’un Kiba tout excité, se vantant de pouvoir battre les trois arrivants d’un coup. Et d’une Hinata, rougissante, arrivant tout de même à bégayer un « bonjour » tout timide.

L'entraînement commença, enchaînant tours de terrain au pas de course, pompes, exercices de tirs et de parades, jutsus, et déclarations de guerres entre les deux hystériques de chaque équipe: le renard et l'enragé, le tout sous un soleil de plomb abominable.

Quelques heures plus tard, ce fut à l'unanimité que tous les élèves et même maître Kakashi supplièrent pour une petite pause d'au moins trois minutes salvatrices. L'intégralité de l'équipe sept venait de subir un avant goût du traitement que la douce ninja aux yeux rouges faisaient subir à ses enfants.

Même Sasuke se sentait lourd et un peu essouflé, et Kakashi n'avait même pas pu lire deux mots d'affiler de son bouquin, c'est tout dire.

Malencontreusement, la jeune Hyûga, maintenant aussi rouge que si elle avait reçu un coup de matraque se retrouva sans eau. Elle était fort embêtée, et n'osait en demander aux autres qui eux en avaient autant besoin qu'elle. La pauvre jeune fille ne sentait plus ses membres, et son souffle était encore coupé à cause du coup que lui avait assené l'Uchiwa lors du combat d'entraînement. Hinata pensait qu'il devait au moins être aussi fort que son cousin Neji.

- Ca va pas, Hinata? Tu es vraiment rouge, s'enquit Naruto simplement.

Il s'assit hasardement à côté de la jeune fille. Celle-ci se tendit à la proximité de son corps par rapport au sien.

- Eh ben, c'est que, en fait, je…

- Ce qu'elle veut dire, intervint Kiba rigolant, c'est qu'elle n'a plus d'eau. C'est tout le temps la même chose avec toi, Hinata, tu bois trop d'un coup.

La fille regarda son coéquipier extraverti, lui demandant silencieusement un peu d'eau. Kiba haussa les épaules, d'habitude il lui en passait un peu, mais là…

- Désolé Hinata, il fait très chaud aujourd'hui, et Kurenai semble s'être déchaînée. Et puis j'ai Akamaru, les chiens ont besoin de beaucoup plus d'eau que les hommes, tu sais. Demande à Shino.

Ledit Shino, qui écoutait toujours tout en silence, déclina la demande d'Hinata. En fait, il n'avait pas amener d'eau de chez lui parce que, le village souffrant d'un cruel manque de pluie depuis peu, une partie des habitations étaient en carence d'eau dont la demeure Aburame.

Naruto, qui avait suivit cet échange, sourit à Hinata, lui donnant alors sa gourde:

- Tiens Hinata, moi j'en ai pas besoin.

La gourde était remplie à moitié. L'intéressée n'en crut pas ses oreilles alors que le blond lui offrit sa précieuse eau.

- Me-merci Naruto, c'est, c'est très gentille de ta part. Mais to-toi? S'enquit-elle quand même, se sentant un peu coupable de priver ainsi l'homme de ses pensées du précieux liquide.

- Bah, ne t'en fait pas! Moi, j'suis comme Shino! J'suis un homme, je peux très bien me priver d'eau une journée!

C'est alors avec plaisir que la timide ninja but le cadeau de Naruto. Shino au fond de lui se dit que Naruto ne comprendrait décidément jamais rien. Il avait soif, lui!

Bien dissimulés, Homura et ses hommes étudiaient le comportement de Naruto.

-Très endurant, mental résistant. Je ne sais pas comment vous voulez vous y prendre, prince Homura, énuméra Shien.

-Hum, je suis pas trop d'accord en ce qui concerne sa résistance mentale. Mais ne t'occupe pas de ça.. J'en fais mon affaire, assura le dieu de la guerre de son air énigmatique.

Shien se renfrogna un peu, se demandant quel plan diabolique son prince avait encore en tête.

-De toute façon, ce gosse, j'en fais qu'une bouchée, affirma Zénon en agrippant son arme redoutable.

Le prince et Shien échangèrent un invisible regard complice un brin espiègle ; Homura prit un air faussement terrifié en voyant la mitraillette du roux.

-Oh !! Regarde !! Regarde Zénon !! De la rouille !! Là !! Sur le canon !! Cria-t-il assez bas pour ne pas attirer trop l'attention.

-Où ça !? Où ça sur le canon !? S'écria à son tour Zénon, mais cette fois véritablement horrifié par la moindre idée que sa petite mitraillette chérie-adorée ait la moindre trace de corosion superficielle ou inexistante.

Il commença alors à la frotter avec frénésie de son torchon spécial "Mr.Propre": produit d'action anti-rouille. Shien ne dit rien, mais n’en pensa pas moins. Au moins ils s'étaient débarrassés de Zénon et de ses envies meurtrières pour un petit moment. Homura redonna attention au sujet de la journée.

- - -

Ce n’est qu’en milieu d’après-midi que l’entraînement commun prit fin, au grand soulagement des deux filles apprenties ninja.

Sakura laissa les garçons et l’héritière des Hyûga:

- Après-midi shopping ! Avec Ino ! Leur cria-t-elle en partant.

Kakashi et Kurenai laissèrent leurs élèves pour retourner au QG se rafraîchir. Kiba ramassa son chien exténué, et couru voir sa sœur sans un regard derrière, quelque peu inquiet de l’état de Akamaru, son meilleur ami. Shino se volatilisa de sa façon particulière, ainsi que Sasuke.

Hinata, se remarquant seule avec son prince blond redoubla de mimiques et de couleurs :

- Heu, heu, je crois, je crois que je, je vais y a-aller, murmura-t-elle.

Elle entama sa furtive retraite, mais fut surprise quand Naruto la retint par le bras :

- Heu, Hinata ? Je vais aller chez Ishiraku (comme d’hab, quoi), tu veux venir avec moi ?

Hinata en était à l’apoplexie, tellement le choc fut grand :

- Eh ben, ben, je sais pas, tu vois… c’est que… enfin…

- Allez, Hinata ! Je suis sûr que se sera le meilleur ramen de toute ta vie !

- D’accord ! Cria alors malgré elle la jeune fille.

Pourquoi refuser une invitation faite par le garçon de ses rêves quand c’est lui qui propose ?

- Génial !

Il prit la main d’Hinata et l’entraîna direction son restaurant de prédilection. Mais Hinata réussit à l’arrêter en chemin :

- Naruto, il faut d’abord que je me change et que je prévienne mon père, expliqua-t-elle, évitant son regard.

Elle avait peur qu’il ne reporte alors leur sortie de ramen pour un autre jour, voire jamais ; mais elle ne pouvait pas non plus rentrer plus tard que prévu, sans au moins avoir mis au courant son père. Pas qu’il s’en souciait tant que ça, mais Hinata suivait un code des manières très strictes.

- Ah… ok ! Comprit Naruto, au grand soulagement de la Hyûga. Je t’attends chez Ishiraku !

Elle acquiesça et partit chez elle en courant. Le grand enthousiaste, lui, reprit son chemin. Maintenant, à savoir s’il aimait plus la jeune fille à la bouffe d’Ishiraku, ce n’était même pas prouvé qu’il puisse répondre lui-même à la question. Quel dilemme !

- - -

- J’adooooore cette nouvelle robe !! Je suis si contente d’avoir pu enfin me l’acheter ! Je suis sûre qu’avec, Sasuke ne regardera que moi ! S’extasiait la jeune ninja aux cheveux roses.

- Pour qui tu me prends ! Explosa alors Ino, démarrant au quart de tour quand il était question du beau et ténébreux Uchiwa. Sasuke est à moi ! Et c’est pas une petite douillette de ton genre qui peut retenir son attention. Par contre, avec ça… !

Ino sortit d’un de ses sacs d’achats une minijupe pailletée et brillante.

Elles revenaient toutes deux de leurs emplettes, et avaient décidé de passer la fin de journée chez Ino.

- Pff, Sasuke n’est pas comme ça, se renfrogna Sakura.

Elles marchèrent quelques pas en silence quand Sakura vit de l’autre côté de la route, Hinata, semblant pressée.

- Hé ! Dit-elle en faisant du coude à Ino. On a qu’à lui demander.

- A qui ?

- A Hinata, juste là.

Les deux filles allaient couper le chemin pour rejoindre leur homologue quand, comme une ombre de corbeau, un homme grand et bizarre apparut dans un tourbillon de d’air, juste derrière la jeune fille sans pupille.

Il l’encercla de ses forts bras munis de chaînes aux poignets, empêchant Hinata, surprise et paniquée, de se défendre ou même de pouvoir hurler.

Ses deux amies, à mi-chemin, furent paralysées un petit instant – instant suffisent pour qu’au moment où elles se rendirent compte du rapt et allaient crier, elles se retrouvèrent à leur tour prisonnières, une main fortement presser sur leur gorge leur empêchant le moindre son.

- Héhé, ria doucement le geôlier de la blonde, tu crois que je peux la tuer ?

- Non, Zénon, on s’en tient au plan ; on ne tue personne, fit la réponse calme, au soulagement d’Ino.

Peu de temps après, Hinata avait disparu, volatilisée avec cet inconnu au regard froid et aux pupilles non-conformes.

Très peu de temps après, ses deux complices les suivirent, laissant derrière eux les deux jeunes filles, toussant.

La situation était alarmante, et elles décidèrent d’aller tout de suite prévenir leurs maîtres respectifs. Bientôt la rue fut déserte, seul quelques paquets chamboulés ornaient le sol.

- - -

Pendant ce temps-là, dans la ferme des Nara, Shikamaru, une tige à la bouche, jouait au Go avec son professeur (mégot à la bouche) sur une botte de foin.

Asuma, la tête prête à exploser, une veine visible sur la tempe, se demandait quel parti prendre entre perdre ou déclaré forfait (excluant d’office l’option « gagner »). Jetant un coup d’œil discret vers son adversaire, il hésita à poser une pierre frauduleuse à un endroit stratégique sans être vu et sans réveiller son élève. Puis décida que non, vu que de toute façon cela ne servirait à rien.

Shikamaru ouvrit un œil paresseux, mais voyant que le jeu n’avait pas évolué depuis la dernière fois, s’assoupit de nouveau.

L’adulte grogna et se résolu de se déclarer vaincu, pour ne pas changer les habitudes, quand un cri l’appelant retentit, faisant fuir les biches environnantes.

-Maître Asumaaaaaaaaaaaaa… Berk

La jeune ninja à la mèche blonde fit quelques pas dans la grange mais fut arrêtée en plein élan vocal quand elle marcha sur une toute fraîche crotte de daim. Shikamaru était parfaitement réveillé alors, et tomba à la renverse, tant il trouvait la situation cocasse. Mais Asuma riait moins:

- Qui a-t-il Ino !? Ordonna son maître, pressentant quelque chose de grave.

Ino semblait avoir oublié quoi dire à la vue de sa chaussure qui lui fit pitié. Asuma, énervé, jeta son mégot de coté, sauta à terre et secoua Ino comme un prunier :

- Que se passe-t-il ? Chôji fait une indigestion ? Pourquoi criais-tu si fort ?

La jeune fille, déphasée, fixa avec intensité, ses yeux effrayés, par-dessus l'épaule de barbu. Celui-ci s'inquiéta, souleva un sourcil, et tourna la tête lentement, très lentement, se rendant compte peu à peu de la situation:

Un énorme monstre, fatal et vorace s’attaquait au bois et à la paille.

- Au feuuuuu !!!!! Cria hystériquement Ino, paralysée.

Par réflexe, l'adulte garda Ino derrière lui, se concentra et effectua un rapide suiton. De nulle part un océan sortit des pieds d’Asuma et immergea la pièce, étouffant les flammes d'un coup.

- Euh, où est Shikamaru ? Fit Ino un peu tremblante, les cheveux hérissés de paille; un vrai épouvantail.

Asuma resta un moment interdit face à la judicieuse remarque de son élève féminine. Peu après, ils entendirent quelqu’un se racler la gorge derrière eux. Ils se retournèrent et Asuma croisa le regard qui habituellement était las de Shikamaru. Mais à ce moment précis il était tout sauf endormi. L'adulte et Ino eurent du mal à intégrer le fait qu'ils assistaient à un événement d'une extrême rareté : un Nara en colère.

Shikamaru, toujours dans la grange, avait les bras croisés sur sa poitrine, les épaules bien droites, le regard jetant des éclairs :

- Je ne vous dérange pas j'espère ? Demanda-t-il casant devant son maître muet.

Asuma venait de faire une connerie. Ino ne savait pas où se mettre.

- Je peux savoir qu'est-ce qui vous a prit de transformer ma grange en feu de joie, puis en arche de Noé !!?

Le ton grimpait en intensité. Asuma, malgré lui intimidé, cherchait une pelle pour creuser sa tombe.

- Mais qu’est ce qui se passe dans votre tête ?!! On ne vous a jamais dit que fumer dans une grange était dangereux !!?

On ne pouvait plus l'arrêter, les reproches coulaient à flots : inondation morale.

Ino sortit subitement de sa torpeur et cria :

- Hinata s'est faite capturée par un étranger !!!

Silence.

- Quoi !? S écria Asuma. Il faut vite aller prévenir Tsunade-sama ! Trouva-t-il en échappatoire à sa situation peu envieuse.

Tous s'élancèrent, Shikamaru avec un temps de retard. Il en avait encore des choses à dire à son idiot de professeur, qu'il ne se croit pas déjà sorti de la grange. A peine avait-il traversé le seuil, suivant les deux autres, que les poutres cédèrent; le bruit effroyable de destruction de l'infrastructure fit Shikamaru jurer silencieusement.

- Shikamaru !!! Cria une voix de femme venant de l'intérieur de la demeure principale des Nara, un peu plus loin. Moins de bruit !!!

- - -

Au même moment, au quartier général des ninjas, l'animation était bien plus forte qu'à la normale (nous n'étions pourtant pas en fin de semaine). Un regroupement massif de ninjas s'était fait autour de deux d'entre eux :

- Cette fois, je vais t'avoir !! Menaça l’un.

- Héhé, n'en soit pas si sûr.

Les spectateurs, serrés les uns contre les autres, se bousculaient pour être au premier rang.

- Je paris une bouteille de saké sur Gai ! Il est en force aujourd’hui, il s’est entraîné toute la semaine!

- Ça va pas !! Kakashi est le plus fort !!

Kurenai, enfin prête pour continuer sa journée s'avança curieusement vers le troupeau et demanda ce qui se passait.

- C'est la seconde manche de la FINALE !! Répondit excité un type en périphérie. Kakashi a l'avantage, mais c'est pas fini!

-La finale de Quoi ? Insista la ninja.

Mais on ne l'entendit pas.

Puis, un silence quasi religieux s'installa, comme dans une église en recueillement, personne n’osait même respirer.

Kurenai perdit patience:

- Mais qu’avez-vous à la fin !?

- Chuuut !!!

Tous les regards se tournèrent vers elle avec reproche, prêts à l’égorger au moindre bruit. Elle n'ajouta plus rien, comprenant parfaitement le message.

Après cette interruption malvenue, tous prirent la parole d’une même voix obséquieuse :

- Pierre……

- Papier……

- Ciseaux !!!!

- Victoire !! Cria une partie de la foule.

- J'ai Gagné !!! S'écria la coupe au bol sur pattes en sautant au plafond: le maître du taijutsu de Konoha : Gai !

BOUM

Personne ne remarqua Kurenai tomber à la renverse. Elle s'éloigna alors, secouant la tête, navrée de voir de si courageux hommes (pour certains) se comporter tels des gamins. C'était pitoyable.

- Egalité !! Cria l'arbitre pour calmer les mécontents.

Les deux candidats haletèrent pour apaiser leurs nerfs. Gai, en transpiration ; Kakashi, dont la main le démangeant d'enlever son bandeau pour mettre profit son œil démoniaque, ce qui avait été expressément interdit. Ceci était quand même la finale. On était ici d'homme à homme (et pas d'homme à mutant!).

Dans le tumulte, une poupée rose se frayait un chemin entre les jambes de ses aînés. Sakura murmurait des « excusez-moi », « laissez-moi passer », « c’est urgent », « il faut que je vois Kakashi ». Pourtant c’est à peine si on ne lui marchait pas dessus. Alors, énervée, et pris d'un violent instinct de survie, elle mordit la jambe d'un homme qui obstruait son passage :

- Haaaa !!!

Sakura lâcha prise et courut, poursuivie pas sa victime devenue bourreau, vers le centre de l'action.

- Pierre…. Commença l'homélie des hommes qui n'avaient encore rien remarqués tant ils étaient pris par le jeu.

Elle court, kunais en main pour écarter, quitte à éventrer, qui que ce soit l’empêchant d’aller de l’avant.

- Papier….

Les ninjas, l’ayant reconnue comme étant l’élève du borgne – n'etant pas vraiment borgne – lui cédèrent le passage notant une lueur incandescente et dangereuse dans les yeux de la jeune fille.

- Ci…

Concentration maximale. Les candidats, n'ayant rien remarqué au cirque autour d’eux depuis l’arrivée de Sakura sursautèrent quand la kunoichi atterrit entre les deux joueurs, bras écartés, kunai menaçant de trancher leur gorge, le regard féroce.

Kakashi la regarda interrogateur:

- Sakura….. Hum, comment dire: tu nous déranges! Avoua-t-il en se grattant l'arrière de la nuque.

Toute l'assemblée la hua.

- Taisez-vous bande de nazes !!!! Fit alors irruption la voix aiguë de la jeune adolescente véritablement en colère: Les gens se font kidnappés dans votre propre village, et vous, vous comme des débiles, vous vous extasiez devant la bêtise pure !!!

Silence frustré, chacun se regarde, étonné :

- Nazes ? Kidnappés ? Débiles ? Bêtise ? Elle parle de qui là ??

- Sakura, fit son professeur. Traduction, s'il te plait, retenta son maître.

Longue inspiration et soupir de Sakura :

- J’avais acheté une superbe robe chez Kookai pour séduire Sasuke, quand en rentrant avec Ino, nous vîmes un monstre capturer Hinata Hyûga, et deux autres types nous ont agressées! Vous pigez?

Aucune réaction. Il paraissait que personne ne comprit.

- Je reprends – soupir – Secouez-vous les puces bandes d'amateurs de déchets humains !! Hinata s'est faite enlevée. E-N-L-E-V-E-R. Vous voulez que je vous fasse un dessin !!?

Un cri atroce se fit entendre, et le trio au centre vit toutes les personnes autour d'eux tomber comme des mouches – enfin, ceux qui tenait encore debout après le passage de Sakura – comme poussées. Et juste devant la jeune Haruno, ce tenait Kurenai, défigurée par le choc qui la prit par les épaules:

- Répète un peu !! Hinata a été enlevée !! T’es sûre ?!!

- Aussi sûre que Kakashi est un pervers, répondit l’intéressée ayant retrouvé son calme et son sens pratique d'antan.

-Vite ! Fit le maître d’Hinata, il faut faire quelque chose!

Et elle se mit à secouer Sakura comme un prunier. Gai intervint, posa une main sur l’épaule de Kurenai pour la calmer.

-Allons, il n’y a qu’à aller prévenir Tsunade-sama.

Kakashi acquiesça.

Tous les ninjas (encore vivants et capables de marcher) les suivirent. Ce fut bientôt une véritable procession qui marchait dans les rues du village jusqu'à sous les portes de la maison du Hokage. Et c'est sans surprise qu'ils croisèrent Asuma allant au même endroit qu'eux pour les mêmes raisons. Si avec ça personne ne se doutait qu'il se passait quelque chose d'extraordinaire, ces gens-là devaient être en pleine sieste de digestion (comme Naruto par exemple), parce qu'il était dur de louper cette manifestation.

Ce fut qu'après que la nouvelle fut arrivée à Tsunade-sama – environ trois heures plus tard: les choses ayant traînées en longueur – et que tout soit mis au point (recherches de fin d'après-midi, de nuit, d'aube, de matin et prudence ("ne sortez qu'à deux si vous êtes des ninjas Anbus, à trois si vous êtes des ninjas de classe inférieur, à cinq si vous êtes un homme dit "non-ninja", et si jamais vous êtes une femme ou un enfant, ne sortez pas du tout")).

- - -

Neji Hyûga arriva à la maison de la disparue. Il était énervé, mais vraiment en colère. Il avait laissé tombé les deux membres de son équipe, ses deux seuls "amis", ou dû moins les êtres les plus proches de ce qu'on pouvait appeler des "amis" pour lui.

La maison était très active faisant contraste avec l'habitude si morne et sombre. Sans faire attention aux êtres autour de lui qui semblaient si désespérés d'avoir perdu leur précieuse héritière, il entra sans annonce dans le bureau d'Hiashi.

Neji était contrarié, oui, mais il avait suffisamment conscience de lui-même pour ne pas faire tout un cinéma de cette disparition. Neji ne comprenait pas: Si on aimait pas Hinata, qu'on le dise, comme lui le montrait, ou du moins comme il le faisait clairement ressentir. Pas comme ces parasites qui parlaient bien devant elle, et ragotaient dans son dos.

- Que veux-tu, Neji? Demanda la voix habituellement irritée de son oncle.

Hiashi Hyûga. Le premier concerné par cette affaire semblait très bien être le plus indifférent de tous. Calme, efficace, et sans arrêt désagréable. Il avait insisté de prendre en main l'organisation des recherches qu'on avait hésité à lui donner, ne voulant pas le surmener pour éviter de lui faire de peine, étant donnée la situation présente. Pensez-vous! Hiashi semblait prêt à démolir tous ceux voulant usurper son devoir (il avait des responsabilité au sein de Konoha, et était responsable de tout ce qui concernait les méfaits)

- Je ne suis pas d'accord sur mon tour de recherches. Je voudrais être présent aux recherches de toutes les heures! Exprima Neji.

Hiashi sembla ricaner un peu:

- Neji, nous n'avons pas besoin de plus d'effectifs que nécessaires. Va te reposer, on te réveillera quand cela sera ton tour.

Cela ne plaisait pas à Neji qui se renfrogna, mais il ne bougea pas. Il ne bougerait pas avant d'avoir eu ce qu'il voulait.

Au bout d'un moment, quand l'adulte se rendit compte qu'il n'était pas encore seul, il soupira et ajouta avec un brin d'ironie sèche:

- Neji, ce qui s'est passé ne montre que ton incapacité à pouvoir remplir la simple tache de protéger un être si peu difficile qu'est Hinata. Surtout n'oublie pas que je te tiens totalement responsable de cette situation. Maintenant, va-t-en, je ne veux voir personne, j'ai du travail!

- Justement, laissez-moi… commença le jeune ninja avant d'être interrompu.

- Neji, ton incompétence est flagrante, tu n'as pas besoin d'essayer de me démontrer le contraire.

Le Hyûga inférieur laissa alors sa colère transparaître sur ses traits souples, et ses Byakugans apparurent. Il donna un coup de poing sur le grand bureau de chêne; de l'encre déborda hors de son pot sous la brusque secousse.

Le Hyûga, impassible, nettoya les bêtises de Neji sans rien dire, mais quand il releva ses étranges yeux vers le jeune, l'atmosphère tourna rapidement à l'orage, et même un aveugle aurait pu comprendre le message.

- Sors d'ici à l'instant, ordonna-t-il quand même, au cas où ou son neveu serait plus têtu qu'une statue de mule.

Neji renifla de mépris et sortit, se contenant pour ne pas claquer la porte trop fortement.

Fin du chapitre 1

Marionnette tire la langue à AngelEyes (qu'est-ce que j'ai encore fait?) et lance : Joyeux noël et Bonne année 2005 !!!!!
AngelEyes : C’est un peu tard pour ça V.V
Marionnette : Mieux vaut tard que jamais ! ^.^

Voila ? !! On espère que ce chapitre vous a plu! Reviews please !!
Rendez vous au prochain chapitre!

AngelEyes: Et entre temps, enlevez-moi ces squelettes!! J'ai failli avoir une apoplexie!!