Harry Potter à la découverte de sa famille


Auteur : imaginé par Jo_hp5 et écrite par nanou
Genre : aventure, action
Note: Il y a quelques spoilers du tome 5 dans la fic mais rien d'important, juste des petits détails (genre un sort).


Chapitre 1


A bout de souffle, Harry continuait malgré tout à courir. Il avait un poursuiveur mais il ne savait pas qui c'était. Il n'osait pas se retourner. Tout ce qu'il voulait, c'était fuir celui qui le suivait, aussi Harry continua à courir.

Puis le monde sembla tourner sur lui-même et Harry perdit tout sens de l'orientation. Il se retrouva soudainement à plat ventre sur un sol dur et froid. Il ouvrit peu à peu les yeux, mais le monde autour de lui tournait toujours.

Harry essaya de se relever mais il avait l'impression d'être passé sous un rouleau compresseur : tout son corps criait de douleur et il croyait que sa tête allait exploser. Il était tout en sueur et pourtant il frissonnait.

Autour de lui, tout était flou mais il parvint néanmoins à reconnaître sa chambre. Mais il n'aurait su dire si ce qu'il voyait était la réalité ou bien s'il s'agissait encore de son rêve. En revanche, il savait qu'il n'était pas bien.

Harry attendit quelques instants que tout se remette à peu près à sa place. Il essaya à nouveau de se remettre debout, malgré sa douleur mais il ne tenait pas bien sur ses jambes. Il se traîna jusqu'à la porte de sa chambre puis se dirigea vers la salle de bain. Il crut apercevoir une silhouette près des escaliers mais, croyant à un effet de son imagination, il n'y fit pas attention. Non sans mal, il ouvrit la pharmacie, prit un tube d'aspirine et avala deux cachets. Puis il retourna à sa chambre en titubant et se laissa retomber sur le lit.

Harry fut réveillé quelques heures plus tard par des coups répétés sur la porte.

-Debout, espèce de paresseux ! Qu'est-ce que tu attends pour te lever ? criait sa tante Pétunia.

Harry ne sentait pas beaucoup mieux que cette nuit mais il avait les idées à peu près claires et il était capable de se lever. Sa tête le faisait souffrir et il était encore un peu fiévreux mais il ne voulait pas montrer sa faiblesse aux Dursley. Il descendit donc à la cuisine pour préparer le petit déjeuner.

Quelle ne fut pas sa surprise de voir que la cuisine était dans un état lamentable ! Tous les placards étaient ouverts et on avait de toute évidence fouillé dedans. De la crème, de la confiture, des miettes de gâteaux et toutes sortes de restes de nourriture barbouillait la cuisine. Le frigo était lui aussi ouvert et avait été saccagé. Une brique de lait et une bouteille de jus de fruits s'étaient renversées, répandant leur contenu sur le sol, des oeufs avaient été cassés et beaucoup d'aliments avaient été mangés ou entamés.

La tante Pétunia regardait sa cuisine, d'habitude immaculée, avec de grands yeux ébahis et l'oncle Vernon semblait fou de rage. Dudley avait un petit sourire en coin que seul Harry remarqua.

-C'est Harry qui a fait ça, Papa. Je l'ai entendu se lever cette nuit ! s'exclama Dudley.

Le visage furieux de l'oncle Vernon se tourna vers Harry. Mais avant que Harry ait pu comprendre ce qu'il se passait, deux mains l'empoignèrent brutalement et le secouèrent avec force. Voyant que son neveux ne manifestait aucune résistance, l'oncle Vernon le projeta en arrière, tout en hurlant contre lui. Harry, sans doute à cause de la fièvre, ne comprit as un mot de ce que disait son oncle et retomba dans le hall, se cognant la tête sur le sol. Il était sur le point de s'évanouir lorsque quelqu'un l'empoigna par les cheveux, le forcent à se relever. Il entendit le cliquetis de la porte du placard qui s'ouvrait et Harry fut projeté à l'intérieur. Pour la deuxième fois, sa tête heurta quelque chose de dur et Harry sombra dans le néant.

Dans une ruelle mal éclairée proche de Privet Drive, une silhouette encapuchonnée apparut soudainement. La silhouette s'avança jusqu'au 4 Privet Drive et la lumière de la lune permit de distinguer un visage blafard, deux yeux rouges pareils à ceux d'un serpent et une main osseuse tenant un morceau de bois. La silhouette se posta sous la fenêtre de la chambre de Harry Potter. Au bout de quelques minutes, la lumière s'alluma dans la chambre et la créature put distinguer un vieil homme assez grand, aux cheveux et à la barbe longs et argentés, aux lunettes en demi-lune : Dumbledore. Folle de rage, la créature disparut aussi vite qu'elle était arrivée. A l'endroit où se trouvait la créature, l'herbe était calcinée, les fleurs fanées et noircies.

Dumbledore venait de transplaner dans la chambre de Harry et il constata, après avoir allumé la lumière, que celle-ci était vide. Deux " crac " sonores annoncèrent l'arrivée de deux autres personnes, toutes deux aux cheveux roux flamboyant : Bill et Charlie Weasley.

-Il n'est pas dans sa chambre, leur apprit Dumbledore. Bill, prépare ses affaires pendant que Charlie et moi le cherchons.

Les Dursley étaient sortis, ce qui facilitait la tache des deux sorciers. Ils fouillèrent toutes les pièces sans trouver Harry.

-Nous n'avons pas vérifié le placard sous l'escalier,, remarqua Charlie.

Ils se dirigèrent vers le placard et Dumbledore l'ouvrit. Charlie retint un hoquet de surprise. Il avait bien sûr déjà vu des gens blessés et malades mais voir Harry dans cet état lui faisait un choc.

La tête de Harry baignait dans une marre de sang qui séchait. Il avait le visage rouge et fiévreux. Ses vêtements étaient déchirés et crasseux. Il avait quelques ecchymoses et des griffures qui parcourait son corps et il avait maigri. Il était évanoui et très faible.

L'odeur qui sortait du placard, un mélange de sang, de vomi et de sueur était suffocante et Charlie dû couvrir son nez avec sa main.

-Il faut immédiatement le ramener à l'infirmerie de Poudlard ! s'exclama Dumbledore.
-Vous l 'avez trouvé ? demanda Bill, qui venait de descendre avec les affaires de Harry.
-Oui, mais il est dans un état critique, répondit Dumbledore. Passez-moi le balai de Harry.

Bill lui tendit l'Eclair de Feu et Dumbledore prononça :

-Duplicata Eclair de Feu.

Le balai se dédoubla et il y avait maintenant deux Eclair de Feu identiques. Puis, Dumbledore fit apparaître un brancard et, avec l'aide de Charlie et Bill, il parvint à y déposer Harry et à l'attacher. Ils se rendirent ensuite dans le jardin et Dumbledore relia le brancard au deux balais. Puis, Bill et Charlie enfourchèrent chacun un balai.

-Je vais vous lancer un sortilège de Désillusion, pour qu'on ne vous voie pas ;

L'instant d'après, Bill, Charlie et le brancard semblaient confondus avec le paysage, tel des caméléons.

-Emmenez-le rapidement à Poudlard. Mais faites attention. J'ai senti la présence de Voldemort quand nous sommes arrivés. Il n'est plus là mais soyez prudents.
-Ne vous inquiétez pas, professeur, répondis Charlie. Allez, petit frère, ne perdons pas de temps.

Le convoi décolla et s'éloigna rapidement dans les airs.

Dumbledore, quant à lui, prit les affaires de Harry et transplana à Poudlard.


Fin du chapitre



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