L’ombre du désespoir
Auteur : Little
Base : dir en grey
Genre : Yaoi torturé !?
Résumé : Die trompe Kaoru avec Toshiya. Shinya désemparé après
avoir couché avec Kaoru se fait rassurer par Die. Le leader et le bassiste
s’expliquent, Kaoru décide de faire changer les choses. Kyo a quant à lui
perdu l’inspiration à cause de sa cohabitation avec Toshiya.
Déclaration de l’auteur : little en vacances…enfin accès
au pc !!!! lililwuya ! bon c’est un vieux portable tout lent et qui plus
est à l’écran balafré, mais je vais enfin pouvoir
m’y mettre !
Chapitre 3
Ils avaient parlés toute la soirée et une partie de la nuit. Il en avait beaucoup appris sur Toshiya. De sa souffrance, de sa peur. Il lui avait promis de tout faire cesser.
Mais là, dans le couloir, accoudé à la porte de la chambre, il ne parvenait pas à se résigner. Pourtant Die l’avait fait souffrir également, par le mensonge. Mais lorsqu’ils avaient commencés cette relation, Kaoru savait déjà qu’il ne suffisait pas d’avoir Die dans son lit pour être sa moitié. Le fonctionnement de son cerveau avait toujours été un mystère pour le leader. C’est aussi ça qui l’avait séduit.
Cependant il n’y avait plus qu’eux deux qui rentraient en compte. Il y avait le bassiste, et peu être même le batteur. Il ne pouvait continuer à les faire souffrir comme Die l’avait fait pour lui. Tout devait cesser. Il devait abdiquer. Lui dire adieu. S’en aller.
Lentement, il ouvrit la porte. Il fut stupéfait de voir que Die dormait comme le plus paisible des enfants. Comptait il faire comme si rien ne s’était passé ? Comme si tout était encore rose…
Kaoru resta quelques instants à scruter l’endormit. Un beau diable dans des draps de satins. Irrésistible mais pourtant si néfaste. Il ne put se résoudre à le réveiller. Et ne se trouva pas la force de l’attendre, aussi il s’allongea à ses côtés. Donnant l’illusion d’un heureux couple. Juste l’illusion, il fallait bien qu’il trouve le courage d’endosser son « rôle de leader ».
*****
Rien, rien, rien, rien ! Pas un mot ne venait correctement, et la corbeille fleurissait de papiers roulés en boule de rage. Il avait pris l’habitude de passer des nuits entières à écrire. Celle-ci aussi, Kyo l’avait consacré à son art.
Mais malgré les heures qui passaient, les feuilles continuaient à se noircir sans aucune conviction. Le jour pointait, et toujours pas un vers ne sonnait juste. Rien d’autre qu’un amas de mots collés les uns aux autres. Ils ne signifiaient rien, aucune émotion ne sortait de tout ce charabia. Il plissa faiblement les yeux avant de faire subir au papier le même sort que ses semblables.
Tout ceci commençait à l’ennuyer sérieusement et la fatigue se faisait sentir. Son jour de congé s’annonçait cauchemardesque ! Il imaginait le pire s’il n’avait, le surlendemain, toujours pas apposé de texte à la nouvelle composition de Kaoru. Il était condamné à trouvé, mais avait pourtant besoin de sommeil.
Ses forces l’abandonnaient, et il s’apprêtait à totalement succomber quand la porte d’entrée s’ouvrit pour laisser passer Toshiya.
Le bassiste resplendissait. Au début de la nuit, ne le voyant pas renter, Kyo avait redouter que le schéma de la veille ne se reproduise. Il fut donc soulagé de voir le ainsi, sincèrement radieux. L’air terne du chanteur fatigué repris quelques couleurs.
_tu as l’air d’aller mieux Toshi…
A la surprise de Kyo, le bassiste pris des airs nerveux.
_je croyait que ma vie te gênait ?!
Sans attendre de réponse, Toshiya partit, dédaigneux, se coucher,
laissant Kyo bouche bée. Avait-il bien entendu ?
La fatigue l’empêchait de connecter correctement ses idées.
Toshiya…lui…reprochait…QUOI ?!?
Les lueurs de la somnolence lui faisaient prendre conscience du manque de naturel
dont il faisait preuve depuis plusieurs semaines à l’adresse du
bassiste. Celui-ci l’avait pris à son compte, et perçu
ses questions comme de l’hypocrisie…
Tout se bouscula sous le crâne du warumono. Mais…comment ?
Les rôles s’étaient permutés. C’était
Kyo qui avait perdu l’inspiration, et même si Toshiya l’ignorait,
il avait toutes les raisons de lui en vouloir. Pourtant non, il ne pouvait
pas.
Même si Toshiya et son mode de vie avait été une tornade
ravageant tous ses points de repères.
En était-il…tombé amoureux ?
A cette dernière réflexion, ses derniers neurones encore en activité rendirent l’âme, et sa tête s’écroula sur la table.
*****
Il ne trouva pas le sommeil. Cloîtré entre les quatre murs de sa chambre, s’étalant sur son lit et faisait face au plafond, Toshiya bouillait comme jamais.
Impossible de s’assoupir à la pensée que Die serait bientôt à lui. Il avait déjà toutes les peines à se contenir pour rester allongé. Trop impatient, incapable de penser à quoi que ce soit d’autre. Tellement excité qu’il ne parvenait plus à mettre ses idées en place, pour se projeter dans un futur désormais si proche, pour divaguer, comme dans un rêve éveillé…Toshiya et Daisuke….
Il bondit littéralement au son des coups successifs donnés à la porte d’entrée. Kaoru n’eu pas à attendre une minute avant de voir la porte s’ouvrir sur un Toshiya essoufflé.
_Tu aurais mieux fait de dormir cette nuit Toshiya…
Kaoru souriait au bassiste en lui tendant les clés. Celui-ci n’avoua évidement pas au leader qu’il avait passé, après leur soirée, une nuit pas reposante du tout en boite de nuit.
Regardant successivement les clés de l’appartement des guitaristes
et Kaoru, il finit par prendre ce dernier dans les bras, le sourire jusqu’aux
oreilles. Puis relâchent son étreinte, il fixa de nouveau son
bienfaiteur et lui souhaita tout le bonheur du monde avec Shinya.
Kaoru tenta de calmer les ardeurs de du bassiste, avouant ne pas y être
aller dans les formes avec Die. Il avait pris un ton grave que Toshiya ne remarqua
pas, puisqu’il répliqua dans l’instant qu’il était
de toute façon prévu qu’il soit là pour consoler
Die.
Sans que le leader ne puisse davantage s’expliquer, le bassiste pris
le jeu de clés à la volée et sortit, courant jusqu’à sa
voiture, laissant Kaoru seul avec les ronflements du Warumono.
Toshiya et Daisuke…
Comme un bourdonnement dans sa tête. Le bassiste eu toute les peines
du monde à éviter l’accident durant le trajet. Il n’arrivait
pas à réaliser. Il fallait pourtant bien qu’il s’y
prépare : enfin il allait pouvoir vivre avec l’homme qu’il
aimait !
Il tremblait, les clés s’entrechoquant au rythme des marches montées jusqu’à apercevoir la porte d’entrée de l’appartement. Là, son cœur battant à tout rompre, il tourna délicatement la clé dans la serrure, son esprit bloqué sur l’image d’un Die aux anges.
Noir, l’appartement plongé dans l’obscurité offrait
un parfait contraste à l’humeur de Toshiya. Rien ne semblait indiquer
en ce lieu que la matinée était depuis longtemps entamée.
Il était encore endormi.
Toshiya eu besoin de plusieurs minutes avant de commencer à comprendre
la situation. Die ne savait encore rien. S’il s’était maîtrisé plus
tôt, Kaoru aurait eu le temps de le lui expliquer : il avait laissé un
mot à l’endormit.
A présent blotti dans l’un des fauteuils du salon, le bassiste
se frotta machinalement le front. C’était à rien y comprendre. Ça
n’était pas le genre de Kaoru. Il était tout sauf un lâche,
pourtant il n’avait pas osé. Se pouvait-il que... ? Toshiya frémit.
Il aimait encore Die, c’était une évidence. Avait-il sans
le vouloir brisé le cœur de Kaoru ?
C’était pourtant bel et bien le leader qui avait pris l’initiative
de cette rupture arrangée.
Mais à force de retourner de problème, Toshiya s’avoua
seul fautif. Il avait honte. Lui, la veille, parfait dans le rôle du
pleurnichard amoureux, avait fait pitié à Kaoru. Encore une fois,
celui-ci avait fait passer le groupe avant ses sentiments. Derrière
son allure implacable, il était quelqu’un de remarquablement consciencieux
et altruiste.
Au fur et à mesures des heures, Toshiya finit pas se persuader du fait que Shinya ferait oublier le guitariste à Kaoru, son amour pour Die ayant raison de toutes ses craintes. Il l’aimait trop pour, en ces instants, penser à autre chose. En attendant son réveil, dans la pénombre du salon ou le jour était suspendu, l’esprit de Toshiya remonta le temps.
Trois mois auparavant, Die avait compris toute l’affection qu’éprouvait le bassiste à son égard. Un jour, il l’avait pris sans prévenir. C’était « leur secret », lui avait dit le guitariste.
Toujours à l’initiative de Die, l’expérience se renouvelait, mais de façon irrégulière. Toshiya lui, attendait mais n’osait pas. Il avait trop peur de se faire surprendre. Die menait le bal, et il se laissait faire. Même s’il avait de plus en plus de mal à regarder son leader en face, il était éperdument amoureux.
Lorsqu’il était avec Die, tout lui semblait être une mise en scène sadique pour que le plaisir soit meilleur encore. L’attente l’exaltait. Die en jouait atrocement, mais de façon très simple. En public, il agissait avec le plus grand naturel, comme si rien n’existait de leur manigance. Toshiya ne comprenait pas comment le mensonge de Die pouvait sembler si fluide, lui qui avait tant de mal à le cacher. Le guitariste le faisait languir, jouant au petit couple parfait avec Kaoru, et bien pire encore, lui lançait des regards d’une terrible indifférence. Seul, le bassiste fantasmait jour et nuit. Ne sachant jamais quand Die allait surgir, il ne pouvait qu’attendre, passant parfois des nuits entières sans parvenir à dormir.
Et puis enfin, l’espace de quelques heures, Die devenait quelqu’un d’autre. Il était à lui. Le guitariste l’explorait, le caressait, l’embrassait. Encore et encore, avec une tendresse qu’il ne lui connaissait pas. Rien aux yeux du bassiste ne pouvait égaler ce bonheur…éphémère.
Le temps avait passé et tout virait au cauchemar. Ne vivant que pour ces instants, il devenait totalement dépendant de Die qui continuait son manège. Le poids du secret lui était devenu insoutenable, au point de ne plus pouvoir se regarder dans une glace. Il s’était refermé sur lui-même, sans que personne ne s’en rende compte. Il l’aimait trop, y pensait sans arrêt, en devenait malade.
Il s’était enfoncé dans sa dépression. Il parlait des autres car était incapable de parler de lui-même. Un sorte de rédemption. Décortiquer les gens pour oublier ses propres travers. Balancer des horreurs sur tous, pour ne pas oublier qu’il n’est pas seul à être imparfait. Mais ça ne résolvait finalement rien. Il ne faisait que fuir, se voiler la face. Il avait finit par cauchemarder à la vision même des deux guitaristes ensemble, s’offrant à lui comme en spectacle insupportable…Son masque de faux semblant partait en morceaux, son mutisme devenait sa tombe…
Kaoru.
Jamais il n’avait imaginé que sa rédemption viendrait de
lui. Il avait la veille, désamorcer une bombe à retardement.
Toshiya avait pu se livrer, vider tout son sac. Kaoru l’avait écouté,
et même entendu. Ça représentait pour lui tellement de
choses. Il ne parvenait pas lui-même à le comprendre. Son Die, à lui,
et rien qu’à lui…
Midi passait et Die, par sa paresse légendaire, torturait cette fois-ci inconsciemment Toshiya…
*****
Die lisait et relisait la lettre de Kaoru, feignant de ne pas comprendre, comme un écolier qui s’obstine à tenir tête à son professeur. Dans la chambre obscure, à moitié habillé, il tentait péniblement de s’avouer ce qui était pourtant écrit noir sur blanc. Saionara.
Il l’avait déjà anticipé. S’était
préparé à en subir les conséquences, en tant que
bourreau de Kaoru, voir de Dir en Grey. Mais il n’avait pas alors envisagé d’être
personnellement si affecté.
La flamme qu’il croyait depuis longtemps éteinte se rallumait
soudainement. Il avait la veille persuadé Shinya du contraire, mais était à présent
forcé de constater qu’il aimait profondément Kaoru.
La passion ardente l’avait depuis longtemps abandonné, c’était indiscutable, mais il n’avait pas compris que celle-ci avait laissé place à autre chose. Kaoru faisait partie de son quotidien, pour ne pas dire de son intimité. Tous les deux silencieux, chacun de son côté du lit, plongés dans leur lecture respective…cette vision grotesque, il y était attaché. Il ne pouvait tout simplement pas l’imaginer claquer la porte, le laisser vivre sans lui.
Il avait joué avec le feu sans même s’en apercevoir, et il venait de se brûler. L’idée que Kaoru redevienne cet inconnu imperturbable lui était impossible. Tout allait rentrer dans l’ordre, il allait lui parler, lui dire qu’il l’aimait. Tous les deux, ils étaient liés, et le leader le savait bien, sans quoi il serrait partit sans pour autant prendre la fuite.
Il s’était habillé frénétiquement, et continuant de ruminer ce qui lui paraissait clair. Il lui fallait le convaincre, le faire revenir au bercail. Il faudrait alors lui prouver tout son attachement…il devait cesser de voir Toshiya, tout simplement.
Brans le bas de combat. Die, de plus en plus déterminé traversait le couloir à grandes enjambées quand il tomba nez à nez avec le bassiste qui prit d’assaut sa bouche. Il se retrouva face à un dilemme qui le tiraillait depuis des mois. Toshiya et Kaoru.
Son corps tout entier réclamait le bassiste. L’attraction brûlante qui les liaient, leur secret périlleux qui nourrissait l’obsession qui les unissait. C’était irrésistible. Mais ces pulsions exaltées s’opposaient à l’affection qu’il avait pour son leader. Cette tendresse inflexible, métronome de sa vie d’excès. Lui seul avait pu l’apprivoiser…
Ces problèmes cornéliens ne savaient se résoudre que par l’hystérie. Cette absence de contrôle ne trouvait que la férocité. Il s’arracha au voluptueux baiser de Toshiya. Celui-ci violement plaqué au mur restait sans voix tandis que Die le blâmait des milles choses qu’il se reprochait à lui-même. Le guitariste entra dans une colère folle, insultant Toshiya de tous les noms sans même avoir conscience de ce qu’il faisait. Il défendit le bassiste de revenir sous son toit avant de sortir en claquant la porte.
A suivre…
*****ouai j’ai enfin fini ce chatipreuhhhh ! **** little fait bobo a toshi ç_ç… mais c’est un mal nécessaire ! (si si je vous jure ^^’’’) *** kan je pense que j’avais dans mon esprit axé ce 3° chapitre sur notre cher warumono…ralala****
que la force du mouton soi avec vous ! **little remet sa camisole**
biyou
little: little_mcenroe@hotmail.com ...
(26/07/04)