L’ombre du désespoir

 

Auteur : Little
Base : dir en grey
Genre : marmelade made in little.
Pairing : zavé ka lire le résumé.
Disclamer : et gna gna gna et gna gna gna ç_ç
Spoiler : uiui sûrement et les vaches ça pon des œufs >_<
Résumé : Après la déroute subie par Kyo par beuglement « daisukien » de toshiya (no comment -_-‘), le chanteur tombe sur kaoru et manque de l’embrasser (tant qu’à faire -_-‘) il apprend que le leader est amoureux de tous les membres de dir en grey (baisodrome en vue -_-‘). Shinya lui est en pleur et toshiya n’a aucune idée de comment le consoler….Et die ? euhhhh >_<
Si vs n’avez pas compris vs n’avez ka vs en prendre a vs même allé donc relire les chapitres précédents ^^ ;;;;;
Déclaration de l’auteur : pfff aller on s’y met, au pas de course ! C’est pas par ce qu’on a commencé autre chose qu’il faut négliger le reste… (ça serait pas un peu péjoratif ça… « le reste » oO)

 

Chapitre 6

 

Il le dévisageait perplexe. Kaoru n’avait pas changé.

Le leader autoritaire à l’excès, blâmant chaque fausse note, c’était toujours lui.
Depuis plusieurs minutes, ils longeaient le trottoir en direction du local, et il constatait que rien ne changeait malgré ce qu’il avait appris.

Kyo marchait à grande enjambées pour tenter de suivre l’implacable rythme imprimé par le leader, alors que ses pensées divaguaient.

Kaoru marchait fièrement, fusillant du regard les passants offusqués devant la couleur de ses cheveux. Son air sombre devait lui servir à repousser les gens, ce qui fonctionnait à merveille. Il avait toujours marqué cette distance entre lui et les autres, mais Kyo n’y avait jamais vraiment prêté attention. Ça l’impressionnait, bien sûr, mais il avait vite assimilé cette façon d’être comme inhérente au leader et ne s’en était jamais offensé.

Mais après toutes ces révélations, retrouver ce personnage si froid, si distant, c’était se rendre compte qu’il était passé depuis des années à côté du véritable sens de sa façon d’être, et que c’était également le cas de tous ces stupides passants aux regards indignés.

Kaoru cachait derrière ses airs bourrus et son tempérament volcanique, une réserve inépuisable d’amour pour l’autre. Les autres. Quels que soit leurs regards acerbes et leurs jugements de valeur.

Au sein du groupe, Kaoru avait toujours prit les injures et les réprimandes sans flancher, en prenant cette air hautain, voir suffisant, comme tout leader aurait fait. Grognant parfois, jouant toujours les implacables professionnels. Il prenait les critiques en considération, mais donnait l’impression de haïr quiquonque lui reprocherait quelque chose sans en avoir au préalable mesuré le moindre mot. Cette allure inflexible, doublée d’un charisme évident, avait contribué à mener Dir en Grey très haut. Mais leur leader n’en pâtissait-il pas?

Ces airs impitoyables qu’il se donnait en permanence, et pas seulement pour Dir, donnaient à tout le monde une image totalement erronée de l’homme qu’il était réellement. C’était un amoureux. Mais transit, de trop aimer. Son amour sincère pour plusieurs êtres, tous des plus différents. Eternel frustré. Pourquoi n’aurait-il pas droit au bonheur, pourquoi ne pourrait-il jamais qu’obtenir une parcelle de ce qu’il désirait ? Eternel frustré et frustrant ! Alors que certains sont incapable d’ouvrir leurs cœur a quiquonque, lui n’en était que trop apte et c’est pour ne pas en souffrir, ou du moins en faire souffrir, qu’il le cachait derrière cette rustre apparence.

Mais une seule personne pouvait-elle le combler ? Etait-ce Kaoru qui avait échoué à combler Die, ou le leader n’en pouvait-il plus de ne pas pouvoir suffisamment lui donner… ?

« Tu as fini d’écrire les paroles pour ma nouvelle composition ? »

Kyo s’arrêta brusquement. Son esprit ramené à l’horrible réalité de son actuel manque d’inspiration artistique. Et son angoisse quant au fait de l’avouer à son leader resurgit instantanément.

« ano…justement,… »

Au ton peu sûr de Kyo, le guitariste se retourna pour s’apercevoir que celui-ci s’était arrêté pour regarder ses pieds.

« J’y arrive pas. Rien ne sort correctement » Il releva sa tête blonde pour s’apercevoir que Kaoru s’avançait dans sa direction.

Il tenta de se justifier, craignant les foudres du leader « C’est pas faute d’essayer, j’te jure ! J’y est passé la soirée mais…»

Kaoru lui faisait face, et Kyo ne termina pas sa phrase, pour plisser les yeux, frémissant d’avance de la réaction du leader.

Sous une crinière rose vif, deux pupilles prenaient des airs interrogateurs. Etait-il si tyrannique ? Deux de ses longs doigts allèrent doucement frôler le menton du chanteur pour lui faire faiblement relever la tête, et obliger les yeux du blond à soutenir les siens.

Loin d’être menaçant, le regard du leader se voulait apaisant, « Ne t’en fais pas Kyo » murmura-il au petit chanteur alors que leurs deux visages s’approchaient, hypnotisés l’un par l’autre. « Je sait que tu te donne du mal, et j’ai confiance en toi, ça viendras… »

Les passant offusqués crurent que sous les mèches roses et dorées, deux hommes s’embrassaient….

Il n’en était rien, Kaoru ferma les yeux pour mettre fin à leur échange et le charme fût rompu. Kyo tourna le regard et détacha son menton du contact des mains de Kaoru. Ses joues rougirent, décidément gêné par cette attirance envers le leader qui le prenait pour la deuxième foi de cour en peu de temps.

Lorsqu’il reprit ses esprits, Kaoru avançait déjà en direction du local.

« Matte Kao ! » Il revint à distance du guitariste. « Excuse-moi. »

Le leader le regarda et sourit « N’en parlons plus Tooru. On est arrivés »

*******

« Shinya ! S’il te plait ouvre cette porte ! »

Toshiya tambourinait la porte et s’égosillait depuis bien un quart d’heure. Il n’avait obtenu aucune réponse du batteur. Ni même aucun signe de vie, et c’est bien ce qui l’inquiétait. Il commençait à se faire mal au poignet à frapper comme un mufle sur cette insensible planche de bois qui ne vacillait pas d’un millimètre. Mais il était bien incapable de faire quoi que se soit d’autre. Il plaqua encore une fois sa main sur la paroi, cette fois-ci plus fort que les autres. Il laissa son poing serré à l’endroit de son impact, puis fronça les sourcils.

« Je ne suis qu’un bon à rien. » Souffla-il à lui-même avant de se laisser tomber au sol. Shinya avait besoin d’aide, de quelqu’un. Et lui, n’était pas même capable d’enfoncer cette porte pour le secourir. Il ne voulait pas envisager de brusquer de la sorte le batteur. Il n’en avait pas le droit, il ne connaissait rien du problème. Il se sentait impuissant. Il appuya son dos sur le bas de la porte, les jambes s’étalant négligemment sur le sol. Il pris une profonde inspiration.

« Shinya…si tu m’entend, je voudrais que tu sache que… » Il se crispa. Que pouvait-il lui dire ? Comment aider quelqu’un, même si on le veut de toutes ses forces, lorsque aucune carte du jeu n’est entre vos mains. «…on tient tous à toi… ne fais pas de bêtises, tu ne le mériterais pas, quoi que tu ai pu faire pour te mettre dans cet état… Shinya…réponds moi…je t’en pris »

Les derniers mots de Toshiya moururent sur ses lèvres. Il prit sa tête avec les deux mains. Incapable de dire davantage. De dire ce que Shinya voulait peu être entendre…si toute fois il était encore apte à entendre quoi que ce soit.

Il y avait tellement de chose dans cette petite salle. En plus des toilettes et d’un lavabo, se trouvait une armoire à pharmacie, petite mais remplie. Les produits en tout genre ne manquait pas. Gel, peigne, maquillage en tout genre, mais aussi produits pharmaceutique ou lames de rasoir…

De ses deux mains, le bassiste entoura ses deux jambes qu’il avait relevées contre son torse, tandis que sa tête cognait en va-et-vient contre la porte.
« …Shinya… »

Plus de vingt minutes que le batteur s’était précipité dans la petite salle pour échapper à Toshiya, au monde entier…

Dix minutes que le bassiste n’avait plus entendus un seul son émit de l’autre côté de la paroi en bois.

Vingt minutes qu’il se faisait un sang d’encre, imaginant le pire.

Qu’était-il en train de faire, et que c’était il passé pour que son angélique visage devienne un torrent de larme.

Et lui, pourquoi était-il si impuissant face aux problèmes des autres !?

*****

Kaoru traversait le vestibule menant jusqu’à la salle principale du studio avec le calme et le détachement qui le caractérisait. Sur ses pas, Kyo vacillait, ne parvenant pas à sortir de son esprit son embarras. Deux fois en si peu de temps, était-ce un signe… ? Le chanteur se traita intérieurement de baka. Il avait déjà joué à ça avec Toshiya, s’y était frotté, et avait mordu la poussière. Ça virait à la paranoïa compulsive. Totalement ridicule !
Mais pourquoi ? D’où venait ce subit besoin d’affection, cette envie d’aimer quelqu’un…

Cette interrogation resta sans réponse, les deux hommes se figeant en entrant dans le studio. Ils s’attendaient à se faire fusiller par les regards de trois musiciens mécontents en arrivant, puisqu’ils étaient plus qu’en retard, et au lieu de ça…
Kyo scruta inquiet la pièce sans y voir personne. Il sentait en lui monter un frisson, sorte de pressentiment. Quelque chose n’allait pas.
Il n’eut pas le temps de comprendre que Kaoru avançait déjà à grand pas dans la salle. Il n’aperçut la silhouette du bassiste, recroquevillée sur lui-même et soutenue par la porte des toilettes, que lorsque le leader s’abaissa à sa hauteur,une angoisse non dissimulée.

Il l’interrogea d’un regard désemparé, cherchant une explication dans cette étrange situation qui ne présageait rien de bon. Il voyait les larmes de désespoir couler sur les joues de Toshiya, remarquait le tremblement de tout son être. Que c’était-il passé ? Où étaient les autres ?

« Shinya… » Articula difficilement le brun. « Il…il est à l’intérieur » il le murmura dans un sanglot, pour très vite dissimuler son visage honteux entre ses mains.

Stupéfié au plus au point, Kaoru intima d’un regard à Kyo de s’occuper de leur bassiste anéanti. Le chanteur resté immobile d’incompréhension hocha finalement de la tête et s’approcha des deux autres.

Toshiya, le prince, glacial. Encore une fois il le voyait à l’extrême opposé de son habituelle apparence. Recroquevillé par terre, Kyo le voyait de haut, et dans quel état… fragile, et au combien perturbé. Kyo aurait préféré être loin, très loin de ce bourreau des cœurs, insaisissable étoile brillant de mille feu, envoûtante, même le visage baigné de larme. Il semblait si vulnérable, il souffrait tout autant de tomber sous le charme de cet être excessif.
Si fier, si beau, si jeune et si sensible.

C’est malgré lui qu’il lui tendit la main, le regard sûr. Il empoigna la paume tremblante de Toshiya venant à sa rencontre, et le tira fermement pour qu’il se relève. Et du haut de ses cent soixante-dix-huit centimètres, il voyait déjà son attitude miraculeusement redevenir celle qu’il avait toujours connue. Cette assurance suprême. Il le crut quelques secondes à peine, le point de vue était le même, mais le bassiste vacilla, et Kyo le retint de ses bras ouvert. Il referma son étreinte sur le bassiste sanglotant, s’accrochant fermement à lui. Kyo tapota machinalement le dos, ne sachant que faire tant la confusion régnait sous son crâne. Que c’était –il passé ces derniers jours pour que tout devienne si chaotique ? Toshiya s’était métamorphosé en enfant perdu, le glacial Kaoru laissait place à un réservoir d’amour, et les autres ?

Tout semblait exploser soudainement, ce qui se cachait sous chacun d’eux, ce en quoi Kyo croyait se fracturait. Quelque chose s’était brisée, il laissait place à la vérité de chacun.

Quelle était celle de Shinya ?

Une fois la porte dégagée, Kaoru l’enfonça. Allongé au sol, Shinya semblait endormi. Aucune trace de sang, ni marque d’une quelconque blessure qu’il se serait infligé. Le leader se précipita vers le corps étendu pour prendre le pouls du batteur. Il se rassura en constatant que celui-ci était normal, malgré la frayeur s’étant emparé de lui en voyant dans sa main quelques comprimés.

« Il n’a rien » dit-il dans un soupir de soulagement aux deux autres. De sa main, il frôla délicatement le visage de Shinya, angélique malgré les larmes séchées sur ses joues. « Il voulait partir de ce monde, en disparaissant dans un rêve… »

Il souleva de ses deux bras le corps frêle du batteur, et passant devant Toshiya et Kyo, il sortit du local.

Paniqué par cette soudaine ignorance, signe que le leader planifiait déjà tout sous son crâne sans attendre le moindre accord de la part des autres, Kyo ne présageait rien de bon.

Il se précipita à sa suite, l’accablant sous les questions. Une fois dehors, le leader se retourna enfin pour dévisager celui qui le suivait.

« Je vous appelle un taxi. » Commença-il, avec pour répondant la moue étonnée de Kyo. « Je veux que tu t’occupe de lui, j’ai des comptes à régler avec Totchi et Die... »

« Demo…tu laisse Shinya tout seul !? »

« Il sera avec toi, je te fais confiance…et c’est bien avec lui que tu voulais parler ce matin ne… ? »

Sans attendre de réponse, Kaoru déposa Shinya dans les bras du chanteur qui, crispant la mâchoire et serrant les abdominaux, les deux pieds en appui au sol, ressemblant plus à un singe qu’à une rock star.

Adressant un dernier regard au visage endormi du batteur et un remerciement au chanteur, Kaoru se précipita au local pour retrouver Totchi.

*****

Kyo respirait difficilement, confiné sur le siège arrière du taxi. Il tentait pourtant du mieux qu’il pouvait de rester à distance, mais Shinya toujours endormi s’étalait sur les deux places restantes. Il se servant du son torse du chanteur comme d’un édredon

Le conducteur regardait de temps à autre le couple sans comprendre les tenant et les aboutissants de la scène, tandis que la gène du chanteur s’accentuait de minute en minute. Shinya dans son sommeil remuait gracieusement son joli minois à demi dissimulé sous ses mèches de cheveux, pressant machinalement sa fine main contre le torse de Kyo.

Les tendances voyeuriste du conducteur semblèrent soudainement s’éveillées par une telle scène offerte à lui en début d’après midi, et Kyo remarqua clairement que celui-ci lorgnait sur Shinya. Ses yeux se posaient sur son corps frêle, puis soudainement s’écarquillèrent pour ensuite fixer fermement la route, affichant un faciès répugné.

D’abord perplexe, Kyo compris ensuite que leur chauffeur venait de découvrir à ses dépends à quel point un homme pouvait être… belle ! Ceci tournait la situation à l’avantage du petit blond qui désormais considérait que le regard inquisiteur de l’homme dans le rétroviseur avait perdu toute importance.
Il souriait même franchement en se demandant combien de temps certaines personnes étroite d’esprit pouvaient-elles se dégoûter d’elles-mêmes d’avoir pu être attirer par de si ravissante créatures qui leur seraient interdite sous prétexte de principe moraux…

Le conducteur regardait de travers ce qu’il considérait sans équivoque comme un couple d’amoureux. La princesse, aussi magnifique soit-elle était un homme, et le blondinet de prince ressemblait plus à un irresponsable à tendance déséquilibrée qu’autre chose. Il était en plus de ça beaucoup plus petit que la fille… enfin que l’autre !
En définitive, ils ne ressemblaient à rien, et véritablement ils ne comprendrait jamais les gays, et se jurait à lui-même qu’il n’avait pas lorgné sur cet homme, ou du moins il tentait de s’en persuader.

Parfaitement dans la peau de son personnage favori, le pantin psychopathe, Kyo regardait de la façon la plus dérangeante qu’il soit son chauffeur, tandis qu’il caressait répétitivement la chevelure de sa princesse droguée.

Alors qu’il laissait tout le loisir à son nouvel ami de se faire des films pas possible, Kyo sentit soudain l’étreinte du batteur se resserrer, alors que dans son rêve agité, Shinya prononçait un nom que Kyo entendu entre deux soupirs. Kyo fut d’abord surpris à l’entente de ce prénom si familier, auquel était dédié la douce étreinte qu’il subissait.
Il pensait s’être trompé, mais l’entendant prononcé à nouveau, il se figea, comprenant alors que Shinya rêvait bel et bien de l’un des membres de dir en grey. OUI MAI KII ??? >O<

A suivre…

Voila ^^’’’’’’’’’
Kami sama gomen nasai je suis impardonnable ç_________ç !
Promis j’essauie de faire plus vite la prochaine fois !
J’ai dit j’essaye ^^’

Biyu.

Little little_mcenroe@hotmail.com


( 18/12/04)