L'ombre du désespoir
l'ombre du désespoir
Auteur : Little Mcenroe
Base : Dir en grey
Genre : Yaoi…c’est le seul truc dont je soi sur pr l’instant…
Spoiler : na !
Déclaration de l'auteur : voila je me lance vraiment dans cette fics cette fois je sais ou je vais, mieux vo tard ke js… en espérant ne pas parler dans le vide et vraiment faire qqch de correct *y a pas de raison, à part le fait que je soi mauvaise ^^’ ;;;;;
Chapitre l
Tout le monde n’avait de cesse que de lui répéter. Ça l’ennuyait. Il n’y pouvait pas grand-chose, c’était dans sa nature. Il n’avait jamais été autrement. Toujours silencieux, souvent distrait. Il ne se connaissait pas d’autre façon d’être et ne comptait pas en trouver.
Il est vrai que ce tempérament ne l’aidait pas socialement. Mais qui prétendait qu’il voulait connaître le monde. Pour lui seul importait sa batterie et quelques personnes qui lui était chère. Le regard des autre ne le dérangeait pas, que tout le monde pense qu’il était un « petit être fragile » ne lui faisait aucun effet. C’était un peu vrai. Ne pas se mêler aux autre avait toujours été pour lui un moyen de ne pas souffrir.
Plongé dans ses songes, Shinya se remémora ses années de collège, prisonnier dans son uniforme, il ne se sentait jamais tout à fait à sa place. Idolâtré pour sa beauté par toute les filles, et détesté par tout les garçon pour les mêmes raisons. Pourtant à cette époque il savait déjà qu’il était homosexuel.
Ces années avaient été pour lui des plus pénible. Il se sentait totalement incompris ; et se demandait si un jour il aurait sa place. C’est à cette période qu’il détacha des autre, qu’il mis au point cette carapace. Et aussi qu’il mit son corps et son âme dans la musique.
A présent il se sentait bien. Il avait Dir en Grey, et tous les hommes qu’il voulait à ses pieds. Mais il s’était habitué à cette protection qui était devenue naturelle chez lui.
_Merci Shinya, on a ce qu’il nous faut, tu peux y aller.
Cette phrase le fit sortir de sa tête. Il plissât les yeux pour se reconnecter au monde réel. Il était en séance photo. Le monde grouillait tout autour du plateau où il prenait la pause. Photographes, machinistes et stylistes étaient afférés à leur tache. Kyo affalé sur un canapé de fortune attendait patiemment son tour.
Après quelques secondes de contemplation, le batteur et son costume de poupée descendirent de l’estrade en direction des loges.
Il se planta devant un miroir et commença à se démaquiller. S’observant, il se demanda ce que les autres lui trouvait. Il ne s’était personnellement jamais trouvé beau, et n’avait jamais compris d’où venait cet engouement pour sa personne.
Il sursauta faiblement, sentant quelque chose frôler sa taille. Fixant le miroir qui lui faisait face, il compris que c’était les mains de Kaoru qui se promenait avec désinvolture sur son corps.
Il approcha faiblement sa tête du cou découvert du batteur, y diffusant son souffle chaud avant de déposer un frivole baiser. Shinya se laissa faire comme une gentille poupée. Laissant échapper un soupir d’aise à la sensation des lèves de Kaoru dans son cou.
Le guitariste releva ensuite le tête et, à travers le miroir, observa le batteur avec envie. Shinya ne broncha pas, se laissant détailler par ces deux yeux étrangers, comme une petite poupée. Kaoru se tenait de telle façon qu’il dominait totalement l’autre.
_Shinya tu es…dévorable.
A ces mots, Shinya fit volte face. Et les rôles s’inversèrent, car Shinya étant plus grand, surtout avec ses talons ! Le batteur pris gracieusement la mâchoire de Kaoru avec ses deux mains, ses auriculaires frôlant légèrement ses lèves. Il resta un instant à observer cette bouche qui se muait délicatement. Il se mordit légèrement la lève pour faire languir Kaoru avant de l’embrasser enfin, oubliant qui il était.
*****
Die ouvrit un œil, et, apercevant la lumière écrasante d’un soleil déjà bien haut dans le ciel, n’ouvrit pas le second pour se retourner violement sur lui-même, boudant cette lumière qui l’avait privé de Morphée.
Le téléphone sonna. Après un effort surhumain il ouvrit les deux yeux, et se rendit compte de ce fait qu’il s’était rendormi. Il fixait d’un regard noir le téléphone posé sur la table de nuit, puis tendit faiblement la main en sa direction.
_moshi moshi.
Il entendit alors la voix hurlante de son manager qui lui demandait s’il savait lire l’heure. Le guitariste regarda instinctivement son poignet, mais il avait enlevé sa montre, aussi il n’eu pas le temps de répondre d’un air triomphant. 13h30. c’est vrai que ça faisait tard, environ 4 heures de trop…était-ce pourtant une raison pour lui briser le tympan… ? Il en doutait.
Il se décida à se lever à moitié, pour, en position assise, se frotter péniblement les yeux. Reprenant péniblement ses esprits, Die se décida enfin à tenter de comprendre ce que son interlocuteur lui disait, tout en se préparant paisiblement.
Celui-ci était au bord de la crise de nerf. Après que Kaoru et Shinya soient passés devant les photographes, Kyo remplaça Die en retard, et après le passage du chanteur, ni Toshiya ni Die ne se monta. Aussi depuis plus de 3h30, tout un plateau hystérique cherchait à les joindre sans succès.
Die devant son petit déjeuner, le portable à la main, se félicitait d’être une rock star plutôt qu’un subalterne, le sourire aux lèvres par une réflexion si…égocentrique. Il avait bien conscience d’ennuyer tout le monde avec ses retards. Seulement il ne pouvait pas s’en empêcher, la grasse matinée était quelque chose pour lui de tout à fait sacré.
Kaoru était d’ailleurs avec lui adorable à ce sujet. Il s’arrangeait souvent pour modifier son emploi du temps sans qu’il n’ai à s’en mêler. Il avait souvent ce genre de surprises, accompagné d’un magnifique sourire de son bienfaiteur. Etait-il un peu schizophrène, si froid et distant avec les gens en général, si doux avec lui… Il n’allait pas s’en plaindre bien sûr, mais il arrivait de plus en plus souvent à Die de se morfondre, par peur de faire un jour énormément de mal à son amant.
*****
Derrière le comptoir, la patronne nettoyait nonchalamment un verre à l’aide d’une serviette, les yeux rivés sur l’une table les plus éloignée du bar. Son esprit hanté par l’homme (1) qui y était avachit, elle frottait et re-frottait le même endroit du verre depuis plusieurs minutes.
Aux salutations d’un habitué, surprise, le récipient lui lâchât des mains pour se briser sur le sol. Sans rougir elle partit chercher de quoi nettoyer son erreur.
_C’est qui ?
Cet homme ? Elle n’en avait aucune idée. Il avait passé la soirée dans le bar, commandant verre sur verre. Il ne dérangeait personne, elle n’osa pas refuser de lui en servir, encore et encore, durant toute la soirée. Et puis il s’était endormit, la tête entre les bras, sur la table, à la manière d’un écolier s’endormant discrètement en classe. Lorsqu’elle dû fermer, elle n’osa pas le réveiller, de plus en plus intriguée par le personnage.
Il aurait pu se réveiller en pleine nuit et s’apercevoir qu’il était enfermé, ou même tout saccager de l’endroit. Mais elle savait qu’il n’en serait rien. Elle ne fut pas étonnée de le trouver dans la même position en ouvrant le lendemain au matin. Elle aurait peu être espéré le voir l’attendre. Mais de toute évidence elle lisait un peu trop de shojo manga. Ça, elle le garda pour elle. Le fait qu’a cette pensée elle avait mal dormi également.
_Mais, tu ne t’es pas dit qu’il était dans le coma ?
_t’es taré ! Il doit être…très triste.
_moi je le trouve sinistre. Pas le droit d’être malheureux avec un physique comme le sien. Il doit avoir le monde à ses pieds.
_Même lorsqu’on a tout pour soit, ceux qu’on aime ne se tourne pas forcément vers nous.
_tu devrais peu être le réveiller non ?
_je devrais oui…
*****
Je vais le tuer. Je vais le tuer. Je vais le tuer. Je vais le tuer. JE VAIS LE TUER !!!
Les cheveux de Die manquèrent d’être jaloux de la couleur du visage de Atsushi. Le propriétaire des dits cheveux compris alors que son manager ne s’était pas calmé depuis son dernier coup de fil.
Il leva faiblement la main en signe de salutation.
Atsushi exorbita les yeux, puis détailla le guitariste de haut en bas. Et, serrant les poing pour s’empêcher de crier, lui demanda d’aller se changer au plus vite.
Die fit volte-face en direction des vestiaires. Il n’eut pas fait deux pas qu’il entendit un hurlement retentir dans toute la pièce.
Après « réflexion », Atsushi préférait encore espérer retrouver Toshiya, aussi il demanda l’aide de Die. Il regretta cet acte car Die repartit de plus belle pour s’habiller. Lançant sèchement qu’il ne savait pas où le bassiste pouvait être et que là n’était pas son problème.
Le manager cessa quelques secondes de trépigner sur place, pour s’apercevoir que les Dir en grey n’allaient pas au mieux.
*****
Kyo déambulait sans but dans les rues de Tokyo. Il avait dit qu’il partait à la recherche de Toshiya, mais son esprit était ailleurs. A vrai dire son esprit n’était nulle part, et c’est bien ce qui le gênait. Il trimballait sa carcasse vide sous un soleil radieux. Quoi de plus pathétique ?
Sans regarder les passants, ni les boutiques ni même les voitures, il marchait sans but, même plus ennuyé par les continuels regards défaits des gens qu’ils croisaient. Bein oui, ils venaient de croiser par hasard un dir en grey dans la rue, ET ALORS ?
Son téléphone sonna.
_moshi moshi.
_désolé mais, je crois que l’un de vos amis aurais besoin de votre aide.
Quelques minutes plus tard à peine, Kyo entra dans un bar miteux. Une femme lui fit signe d’approcher. Elle s’excusa mille fois de l’avoir appeler sans le connaître avant de lui expliquer la situation.
Aux lueurs de la nuit elle n’avait pas reconnu le bassiste de dir en grey, aussi, une fois qu’elle s’approcha plus près, elle perdit son sang froid, s’étonnant elle-même à s’inquiéter davantage du sort d’une rock star que d’un anonyme. Elle ne se connaissait pas si…fanatique.
Elle avait attendu un long moment à fixer son téléphone avant de se résoudre à appeler Kyo, le numéro d’appel en urgence qu’elle avait trouvé sur Toshiya. Bien qu’elle sache qu’il n’y avait pas urgence au sens propre, la sonnerie du bassiste avait suffisamment retentit pour que tous les clients comprennent que l’on cherchait ardemment à joindre l’endormi.
Kyo avait appris à connaître les manies de Toshiya par cœur, aussi c’est sans hésitation qu’il frotta légèrement la nuque (2) du brun avant de lui murmurer à l’oreille :
_La belle au bois dormant va finir par contrarier tous ses amis…
L’intéressé grogna faiblement avant de vouloir changer de côté, donc de s’apercevoir qu’il n’était pas dans un lit. Il se cogna la tête sur la table avant se retrouver en dessous, dans une situation bien inconfortable.
Le chanteur lui lança un faciès malicieux puis lui tendit la mains pour l’aider à se relever. Toshiya, totalement déconnecté, se fia à la seule chose qui lui était familière, Kyo, et le suivit jusqu’à la sortie.
Partit comme il était, Kyo se décida à assumer pleinement son rôle de sauveur. Aussi, alors qu’ils marchaient silencieusement côte à côte depuis quelques minutes, Warumono demanda si le saké était si bon que ça, pour qu’il ne s’en relève pas avant le début de l’après midi.
Il s’interloqua en voyant Toshiya lui répondre sèchement qu’il ne voulait pas lui en parler et le doubler pour se dissimuler dans la foule grouillante d’un trottoir de Shibuya (3) en une belle après midi de printemps.
Toshiya, ne « voulait pas en parler » ?? Le Toshiya qui lui servait de colocataire ? Celui-là même qui passait sa vie à raconter ses aventures, qu’elles soient intéressantes ou non, à qui voulait, ou non, bien l’entendre !? Celui là même qui parlait d’un naturel outrant des pires anecdotes, qu’elles soient de lui ou d’autres? Il n’en revenait pas. D’une part par ce que pour une fois qu’il s’intéressait on l’envoyait paître, et surtout par ce qu’il n’osait même pas imaginer le mal que devait éprouver Toshiya en ce moment…
A suivre…
_vwala ! fini ^^ mmm jeu croi ke ça ren pa mal cet foi…
*****message subliminal : lisez la suite !******
mmm vs en pensez koi vs ??_fufu, ceux kon deja lu ils disent pa o otre ^^’
biyou !
little.
(little_mcenroe@hotmail.com)
_08/07/04_
(1) kiça moi ? na rien…
(2) sisi ça marche chez certaines personnes…bon dakor mes copains st bizarres, et alors ? ^^’
(3) bon ok a shibuya ils pouraient même pas respirer tranquille ces deux là…ça va ça va je sai…>_<
Fics Dir en Grey
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