De l'or à l'émeraude
de l'or à m'émeraude
Auteur : Mimi Yuy
Email : mimimuffins@yahoo.fr
Origine : Yami no matsuei
Disclamer : Perso pas à moua, je ne fais que les emprunter
Genre : Encore une suite pour ne pas changer ^__^!! Yaoi aussi mais là si c'est une suite, c'est normal, hein ^^
Couple : Tsusuki x Hisoka
Heu… me revoilà ^_^ ;; Je sais pas s'il me reste des lecteurs mais si c'est le cas, je leur prie de bien vouloir me pardonner pour ma lenteur. Je vous accorde qu'entre " prendre son temps " et " produire un chapitre tous les deux mois ", il y a un monde. Aujourd'hui, loin de moi l'idée de vous promettre l'impossible, je tiens à vous dire que j'ai enfin repris avec volonté cette fic. Après l'avoir relu (et corrigé au passage quelques fautes ^_~), J'ai aussi déjà écris les deux épilogues. (viii y'en aura deux ^^) Il ne me reste donc plus qu'à m'attaquer au dernier chapitre qui les précède. En d'autres termes, vous allez enfin avoir la suite et fin de cette fanfics d'ici la fin du mois. En attendant, de nouveau pardon pour ma lenteur et cette histoire somme toute, peu originale que je vous offre. Bonne lecture quand même ^_^ ;;;
Chap 3 : Nouveau lien.
Après avoir assisté impuissant à la souffrance de son compagnon, Tsusuki garda ce dernier dans ses bras de nombreuses minutes. Voir l'être aimé se tordre ainsi de douleur était pour lui bien plus pénible que supporter une blessure sur sa propre personne. A présent, il se sentait perdu. Jamais encore, il n'avait eu à combattre un ennemi invisible. Du moins, si l'on exceptait ses propres angoisses qui l'avaient de si nombreuses années hantées à en perdre la raison.
- Hisoka ?
Malgré son insistance, le jeune garçon ne répondit toujours pas. Plongé dans un état second, il semblait avoir perdu jusqu'à ses moindres réflexes musculaires. Ce n'était plus qu'une poupée de chiffons qu'il gardait précieusement serré contre son cœur. Tentant avec effort de mettre de coté toutes ses peurs, Tsusuki voulu déjà comprendre l'étrangeté de cette attaque. Pourquoi Hisoka avait-il été le seul touché ?
Se relevant finalement, Tsusuki allongea délicatement le corps inerte sur le sofa avant de se rhabiller convenablement. Ceci fait, il s'agenouilla sur le sol pour découvrir avec stupéfaction de multiples traces sur le cops pâle du jeune homme. Comment pouvait-il avoir obtenue ses blessures ? Elles étaient apparues sans que quiconque ne pose sa main sur lui et ce après qu'il lui ait ôté ses vêtements. Semblables à des brûlures, l'une de ces traces se trouvait à l'emplacement exact de son cœur. La frôlant délicatement, il ressentit une chaleur anormale s'en dégager. A croire que la peau brûlait littéralement de l'intérieur.
Finalement, ce fut le son distinct d'un gémissement qui l'incita à enlever sa main.
- Excuse moi.
De nouveau conscient, Hisoka souleva ses paupières avec difficulté, offrant malgré tout un léger sourire à son coéquipier.
- Ce n'est pas grave.
- Tu saurais expliquer ce qu'il vient de se passer ?
- Je……je ne sais pas trop Tsusuki. Mais j'aimerais me rhabiller. Je sens que Tatsumi approche.
- Bien sur.
Sortant quelques secondes de la pièce pour se rendre dans la chambre, Tsusuki en ramena un Yukata fait d'un mélange de soie brodée et de coton [1]. Mais déjà il surprenait Hisoka tentant de remettre sa chemise de costume.
- Attend. Enfile plutôt ça.
- Mais ?
- Ne sois pas bête. Blessé comme tu l'es, ça ne sert à rien de raviver les plaies avec ces vêtements.
Ne cherchant pas à lui opposer la moindre résistance, Hisoka acquiesça, acceptant même son aide pour enfiler ce kimono d'intérieur. Enfin décent, Tsusuki l'installa de nouveau en position semi assise. Il allait alors lui demander s'il pouvait l'aider à se soigner quand la porte de leur chambre s'ouvrit brutalement.
- Ca va vous deux ?
Ignorant les réponses données, Tatsumi tenta de faire le point sur la situation. Hisoka assit sur la longueur du sofa présentait un visage mortellement pâle. Tandis que Tsusuki agenouillé à ses pieds, laissait exprimer sur ses traits toute son inquiétude. Il ne faisait donc aucun doute que la réponse à la question de Watari était négative.
- Muraki vous a attaqué ?
- Non, nous n'avons vu personne.
S'approchant des deux hommes, Tatsumi allait dire quelque chose, quand il aperçu derrière le pan du kimono relâché une marque qu'il ne connaissait que trop. Ecartant délicatement un peu plus le vêtement, le Shinigami du se rendre à l'évidence. C'était absolument impossible et pourtant les faits étaient là !
N'appréciant pas de voir son chef, déshabiller ainsi son compagnon, Tsusuki voulu lui faire barrage. Hisoka avait suffisamment souffert pour la soirée. Il n'était pas utile de venir en ajouter un peu plus.
- Tatsumi qu'est-ce que tu….
- Calme toi Tsusuki. Et fais moi plaisir veux-tu ? Accompagne Watari dans la chambre. Il a besoin d'aide pour délasser son corset.
- Si ça ne te dérange pas, je préfère rester là.
- Tatsumi, je peux très bien m'en charger tout seul. Ne vous occupez donc pas de moi.
N'ayant aucune envie d'obliger Tsusuki à venir avec lui alors qu'Hisoka semblait en si mauvais point, le scientifique s'isola aussitôt dans la petite chambre.
- Vas-y.
- Tatsumi..
- S'il te plait.
- Mais…
- C'est un ordre !
Ne pouvant pas le lui refuser dans ces conditions, Tsusuki se releva contraint et forcé.
- Et ferme la porte.
Comprenant finalement que leur chef devait vouloir parler en privé avec Hisoka, il s'exécuta sans plus chercher à le contredire. Peut-être réussirait-il à comprendre ce qui venait de leur arriver.
Enfin seuls, Tatsumi, dégagea un peu plus la gorge et une partie de la poitrine de son plus jeune agent. A la suite du cri hurlé par le jeune homme quelques minutes plus tôt, le Shinigami avait commencé à soupçonner quelque chose. Il espérait se tromper mais à la vue de la marque principale présente sur la peau laiteuse, ces derniers doutes venaient de s'envoler. Doucement, il apposa sa main sur la brûlure qui continuait à s'enfoncer dans la profondeur de la chair. A son contact Hisoka eut le réflexe de se reculer.
- Fais moi confiance et ne bouge pas.
Réprimant un gémissement, Hisoka n'en resta pas moins immobile. Avec calme et sans froid, Tatsumi fit alors entrer une nouvelle chaleur dans son corps, intensifiant un peu plus la brûlure. L'empathe réprimait de son mieux cette douleur supplémentaire, serrant fortement les yeux et les poings quand soudain tout cessa. En sueur, il rouvrit les yeux pour apercevoir que la marque et la douleur venaient de disparaître.
Devant l'interrogation muette du jeune homme, Tatsumi lui expliqua le peu qu'il venait lui-même de comprendre.
- J'ignore comment, mais tu as été victime d'une de mes attaques. Son but est de blesser ma proie mais avant tout d'y déposer une sorte de balise me permettant de la retrouver. Il m'est donc tout autant possible de la créer que de la faire disparaître.
- Merci
- Le problème de fond est que cette marque était destinée au docteur Kazutaka. Watari se battait contre lui quand je l'ai retrouvé.
- …
- J'aimerais vraiment que tu m'aides à comprendre comment tu as pu recevoir ce qui lui était destiné.
- …
Voyant le visage se détourner, Tatsumi fut convaincu que l'adolescent avait une réponse à lui soumettre. De ce fait, il tenta de le forcer à se confier.
- Même si tu n'as aucune certitude, n'hésite pas à me parler de tes doutes.
Ne voulant pas que les autres puisse l'entendre, Hisoka murmura alors quelques mots. N'ayant pas saisi le sens de ces derniers, Tatsumi se rapprocha un peu plus encore.
- C'est notre lien.
- Avec Muraki ?
Hochement positif.
- Je sens qu'il a changé. Tout comme je peux vous assurer qu'il est tout proche.
- Tu étais déjà capable de ressentir sa présence par le passé. En quoi est-ce nouveau ?
- Il n'y a plus que ça. Lors de son combat contre Watari, je le sentais en moi. J'avais la sensation d'être présent. Si bien que je recevais tous les coups portés par Watari aussi violemment que s'ils avaient été perpétrés sur mon propre corps. Je le protège. Je ne sais pas comment mais il a réussi à faire de moi une sorte de bouclier qui aspire les attaques de ses adversaires.
- Comment peux-tu en être aussi sûr ? Pourquoi cela ne serait-il pas du au contre-coup de ton agression dans les jardins.
- Tatsumi. Tu as dis toi-même que la marque t'appartenait.
Après quelques minutes de réflexion, le Shinigami trancha.
- Nous allons te faire partir d'ici au plus vite dans ce cas.
- Ca ne changera rien. Je le voulais au départ. Mais je sens bien que ce serait inutile. Maintenant que nous avons été en contact, le sort fonctionnera quelque soit la distance.
- Ce n'est pas si sur.
- Tatsumi.
- D'accord. J'admets que tu es le mieux placé pour savoir.
Ne sachant comment réagir, Tatsumi se releva pour faire quelques pas. La situation se compliquait grandement. S'ils réussissaient à trouver le médecin maléfique pour le combattre de nouveau, il leur faudrait prendre le risque de blesser un peu plus encore le jeune Shinigami. Dans une situation pareille, le chef de la division Shokra qu'il était ne devait avoir aucune hésitation et agir de manière professionnelle. Cela impliquait si nécessaire d'accepter au besoin, le sacrifice de l'un de ses agents pour le bien d'une mission. Mais malgré ses siècles d'expérience, il arrivait parfois qu'il ne se sente plus apte à supporter les responsabilités de son poste. Comment pouvait-il prendre la décision de sacrifier le jeune empathe dans l'unique but d'éliminer un assassin ?
- Nous devons en finir ce soir Tatsumi. Il n'y a pas de doute à avoir. Nous devons le tuer ce soir.
Pourquoi ? Pourquoi Hisoka ne lui facilitait-il pas la tache en agissant comme si sa vie n'avait aucune importance.
- Si nous tentons d'agir, tu risques de mourir.
- Nous n'avons pas le choix.
- Je refuse de prendre ce risque.
- Je rectifie Tatsumi. Je ne te laisse pas le choix. Moi, je refuse de le sentir ainsi en moi plus longtemps.
- Hisoka.
- …
Le Shinigami allait s'opposer une nouvelle fois quand la porte de la chambre s'ouvrit enfin. Face à lui. Watari habillé d'un pantalon large et d'une chemise foncée. Comme toujours malgré ces vêtements simples, le jeune homme était magnifique. Rien de mieux ou de pire, pour ressentir un pincement au cœur. Comment Tsusuki et Watari accepterait son autorité s'il venait à laisser l'empathe se faire tuer sans plus s'en soucier.
- On peut venir ?
Sachant qu'il ne pourrait pas le leur interdire sans élever un peu plus les soupçons, Tatsumi lui fit signe que oui. Aussitôt, Tsusuki s'avança à son tour pour se diriger vers son coéquipier. A sa plus grande surprise, celui-ci semblait déjà moins affaiblit. Quelque peu rassuré, le Shinigami posa la question qui le hantait depuis l'arrivée de leurs amis.
- Que c'est-il passé ?
Devant les yeux résolument inquiets d'Hisoka qui craignait que son secret soit révélé, Tatsumi décida de répondre.
- Muraki semble avoir trouvé un moyen d'attaquer et blesser Hisoka à distance.
- Comment comptons-nous l'empêcher d'agir ainsi plus longtemps ?
- On le cherche dans tout le château pour le mettre une bonne fois pour toute hors d'état de nuire.
- Hisoka, ce n'est pas à toi de décider.
Le plus jeune regardant avec une rage peu contenue Tatsumi, Tsusuki, lui comprit un peu mieux l'amélioration de son état. Il n'y avait rien de mieux qu'une petite dispute avec son chef pour se remettre d'aplomb.
- Ecoutez moi bien. J'admets que nous ne pouvons pas laisser ce médecin s'amuser à nous narguer en entrant aussi facilement dans le domaine des morts. Mais que nous soyons clairs. Je le veux vivant ! Hors de question de vous lancer dans une lutte acharnée avec lui.
Disant cela, Tatsumi ne quitta à son tour, à aucun instant les yeux clairs d'Hisoka. Celui-ci comprenant les raisons exactes de ses recommandations, le remercia d'un hochement imperceptible de la tête.
- Ce qui a été fait peut toujours être défait. Aussi nous nous assurerons que son lien avec Hisoka soit définitivement détruit avant de le conduire aux portes d'Hadès. Cela vous convient-il ?
Aux trois affirmations, l'affaire était entendue. Les Shinigami allaient partir à la chasse. Pour cela, Hisoka se releva enfin. Il allait alors faire quelques pas quand il perdit son équilibre, soutenu aussi vite par son compagnon.
- Il serait plus raisonnable que tu restes ici.
- je…
Ne laissant pas parler le plus jeune, ce fut Tatsumi qui contredit le petit ami surprotecteur.
- Hisoka est un agent comme toi et Watari. Ce ne sont pas de légères blessures qui l'empêcheront de nous suivre.
Voulant le contredire, Tsusuki écarta le kimono pour mettre à jour les brûlures qu'il portait. Mais à sa plus grande surprise ces dernières n'existaient plus.
- Nous partons tous les quatre. Par la suite, si l'on venait à se séparer, personne ne reste jamais seul. Si vous n'êtes pas tous les trois ensembles alors l'un de vous est à mes cotés. Aucune autre exception ne sera tolérée. Suis-je clair ?
Cette fois-ci, Tatsumi obtient des consentements plus ou moins mitigés. Autant Watari était rassuré par ses ordres. Autant le comportement de Tsusuki exprimait qu'il ne rêvait plus que d'une chose : Faire payer à Muraki son énième persécution sur celui qu'il aimait. Si seulement, il savait la nature exacte de sa dernière exaction.
Les quatre hommes allaient enfin sortirent de la chambres quand un bruit sourd se fit entendre au niveau supérieur.
- Qu'est-ce que c'était ?
- Nous n'allons pas tarder à le savoir.
Ouvrant la marche, Tatsumi s'approcha de la porte principale pour l'ouvrir, très vite accompagné de Watari.
Derrière eux, Tsusuki restait stupéfait pas l'absence des marques qui semblaient un peu plus tôt si douloureuses. Il ne les avait pas rêvé, n'est-ce pas ?
- Ne me regarde pas comme ça Tsusuki. C'est Tatsumi qui les a fait partir.
- Comment ?
- Si je le savais, je n'aurais pas attendu qu'il nous rejoigne pour agir avant.
Trouvant cette remarque pleine de bon sens, Tsusuki se permit de perdre encore quelques précieuses secondes dans la chasse au psychopathe pour embrasser délicatement les lèvres de son coéquipier. Il avait eu si peur pour lui.
- Ca va aller ?
- Ne te fais pas tant de soucis pour moi Tsusuki.
- Tu peux dire et faire ce que tu voudras. Je m'en ferais toujours pour toi.
- Tsu…
- Je t'aime.
Cédant à ses paroles si douces, Hisoka, rendit finalement le tendre baiser avec un peu plus de passion. Qui sait, peut-être était-ce là leur tout dernier.
- Vous venez ?!!
- Oui, oui…
S'échappant des bras de son aîné, Hisoka fit signe à son compagnon de passer devant lui.
Alors que Tsusuki rejoignait donc Watari pour partir en direction de l'escalier, Hisoka aperçu une main venir se poser sans avertissement sur ses yeux. Attiré en arrière, il sentit aussi la présence rassurante du torse de Tatsumi le préserver de toute chute. Une fraction de seconde plus tard et ses jambes flageolantes étaient de nouveau stables et bien assurées.
- Qu'est-ce que….. ?
- J'ai pensé qu'un peu d'énergie, ne te ferait pas de mal.
- Merci.
- Allons-y maintenant.
- Attend.
- hum ?
- S'il te plait, ne leur dis rien.
- Ce n'est pas à toi de prendre cette décision.
- Mais…
- Nous verrons tout cela le moment venu. Maintenant suis moi.
Ce fut dans un silence complet que les Shinigami arrivèrent enfin à l'étage d'où provenait le bruit étrange, perçu quelques minutes plus tôt. Ils en parcouraient toutes les pièces quand ils comprirent enfin l'origine de ce bruit sourd. Devant eux se trouvait allongé sur le sol, le corps immobile du comte.
A suivre.
[1] Vêtement d'intérieur entre le kimono et le peignoir.
De nouveau, je tiens à présenter mes excuses pour le temps intolérable que je mets pour écrire chaque si petit chapitre de cette fanfic. Pour ma défense, il faut savoir que j'avais beaucoup de fic en cours et que j'ai entreprit de toutes les finir petit à petit. Me consacrant exclusivement à celle-ci actuellement, le prochain chapitre sera là très, très vite ^_^v
mimi yuy
Fics Yami no Matsuei
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