Pas de titre


Auteur : Loona/Lenquera/Arizona..... Bref, plein de pseudo et surnoms ! ;)
Genre : Ch'ais pas trop mouâ...... à vous de décider !
Adresse : arikitty@free.fr
Base : ben... Fruis basket !
Disclaimer : Bon, ben, aucun des perso présents ne sont à moi, à part Loona ! Paske personne n'en veut ! Oooouuinnnn !!! looooolll
Ch'uis folle, oui, foooollllee ! 'Tention, ais pas pris mes pillules !! SSSHHIIGGUURREEE&HHAATTOORRII PPOOOWWAAA -_-" pppffff... Oui, je sais, faut que je me calme...


CHAPITRE 1 : Une rencontre sous les feuilles...


Je les regardais de loin, sous les feuilles rouges, jaunes et parfois marrons des arbres bordant les allées de leur lycée.

Ils semblaient bien s'amuser, même de mon angle de vue, pas toujours confortable.

Elle, dans cet uniforme léger, virevoltant à cause de ces gestes saccadés et parfois maladroits. Eux, d'un calme à tout épreuve, prêts à subir les pires tempêtes de babillages...

Deux filles, une grande blonde et une autre aux cheveux noirs, ayant l'air sinistre, les accompagnaient.

Cette dernière regarda dans ma direction. M'avait-elle vue ? J'en doutais, j'étais bien trop loin ...

Je recentra mon regard sur la première lycéenne. Cette fille aux cheveux bruns et au regard joyeux me rendait perplexe. Je doutais de l'exactitude de mes informations tout en la regardant plus intensément.

S'agissait-il bien de Tohrû ? Cette lycéenne naïve serait telle capable de nous aider ? Se serait-il trompé ? Je me le demande...

" Je pense que je vais lui rendre une petite visite d'ailleurs, je me pose pas mal de question... "

Mais avant que je ne puisse m'éclipser, le petit groupe que j'observais se mit à courir vers la sortie et se divisa en deux : Tohrû, Yuki, ainsi que Kyô prirent la direction de leur "maison". Les deux autres lycéenes partirent dans la direction opposée, à savoir, la droite.

Tout en continuant mon observation sur le premier groupe, je pris la décision de les accoster. Après tout, inutile de me cacher, ils aurais remarqués ma présence tôt au tard.

- Hé oh !

Ils se retournèrent, exactement comme je l'avais prévue, et j'apparus brutalement devant eux, vêtue d'une robe bleue turquoise s'arrêtant aux genoux avec une ceinture de soie verte nouée nonchalament sur les hanches.Une sucette rouge et rose à la main, je les regardais un à un.

Je n'ai pas eu beaucoup de mal à reconnaître Kyo, bien qu'il ai encore grandis. Peu mais quand même.

La transformation de Yuki, par-contre, était impressionnante, il avait bien changé, psychologiquement et physiquement.

Il semblait plus sûr de lui et ses yeux paraissaient animés d'une détermination nouvelle. Cela me fait plaisir de le voir si épanoui après ce qu'il avait vécu pendant sa jeunesse...

Serait-ce l'œuvre de Tohrû ? Je la contemplais plus longuement que tout à l'heure. Un visage fin et étonné me regardait avec des yeux grands ouverts. Des yeux marron, qui vous pénètraient jusqu'à votre cœur, et, dans une furtive impression, dans votre âme.

Je cessa enfin de les dévisager et pris la parole :

- Bonjour vous trois ! Yuki, Kyo, vous ne me reconnaissez pas ? Je suis déçue...

Je pris un air faussement ennuyé et attendit leur réponse qui ne tarda pas à venir. Pour ma grande surprise, elle surgit de Yuki :

- Bonjour Loona !

Rassurée par cette réponse, je poursuivis :

- Vous avez bien changé vous deux ! Comment allez-vous ? Ca faisait un bail...
- RAHH !!! Qu'est-ce que tu fiches ici !? J'te croyais partis ! Et pis, ça va pas d'apparaître aussi vite ! aboya le deuxième garçon.
- Kyô, tais-toi ! Laisse-moi parler, vu ? Comment veux-tu que je m'expliques si tu me coupes la parole ? lui répondis-je, le stoppant ainsi dans sa tirade.

Pfff... L'a pas vraimment changé de caractère celui-là... Mais bon, on s'y fait à cette tête de mule, qui peut avoir parfois avoir un coeur gros comme ça !

- Loona, expliques-nous, mais vite, nous sommes pressés, si tu ne l'avais pas remarqué... me répliqua Yuki, posant un regard vaguement inquiet sur Tohrû.

Je jubilais. Ils étaient vraiment très mignons avec "elle". J'en étais vraiment impressionnée. Je ne m'y attendais pas, mais il y'a bien un début à tout.

- Mais bien sûr mon "petit Yuki", et comme tu sembles te souvenir de moi, je vais te répondre très franchement, je...

Une voix m'arrêta, me stoppant dans ma phrase, une voix paniquée et aigu :

- VOUS ETES UNE SOMA ?

Je tourna la tête dans la direction du son soprano, et je vis Tohrû rouge, la mâchoire par terre, les yeux exorbités.

- Je suis vraiment désolée, je ne me suis pas présenté ! Je suis Torhû Honda, une camarade de Yuki et Kyô ! Ravie de faire votre connaissance ! dit-elle en s'inclinant.

Amusée par le ton de sa voix, j'en profitais pour détourner la conversation. Je n'aime pas dévoiler trop tôt mes "projets", surtout si j'en avais décidé ainsi, ils le sauront bien assez tôt !

- Oui, admis-je, je suis une Sôma. Et toi, tu es Tohrû, n'est-ce pas ? J'ai beaucoup entendue parler de toi !
- Oh, c'est vrai ? Mais, je n'aide qu'humblement Shiguré à entretenir sa maison. Lui a la gentillesse de me loger ! Dit-elle, en rougissant fortement.
- Y'a dû avoir du boulot ! rigolais-je, mais je le pensais réellement. Pauvre fille ! Je ne pus m'empêcher de la plaindre un peu. Faire la lessive de ces trois garçons ! La machine à laver ne devait pas chômer ! Rien que d'y penser, j'en avais le fou rire ! Un peu honteuse de ma pensée présente, je repris. :
- Et je suppose que vous rentriez chez lui, non ? Dans ce cas, j'aimerais vous accompagner, si cela ne vous dérange pas, évidement...

J'avoue que j'appréhendais cet instant, je connaissais assez bien les deux mecs pour savoir qu'ils pouvaient très bien refuser, mais heureusement, Tohrû, inconsciemment, arriva à mon secours :

- Non, il n'y a pas de problème, et même, si vous le vouliez bien, vous pourriez dîner avec nous ! J'ai assez de nourriture ! N'est-ce pas les garçons ?

Surprise ! Les deux mecs rougirent, détournèrent le regard, et répondirent d'une même voix " oui ! " Pffff...

" Difficile de ne pas rire devant ces deux là et de ne pas les charrier ! Je ressemble parfois à Shiguré, mais je fais tout pour l'évitez, quand même ! Comprenez-moi ! "

Nous fîmes donc le voyage jusqu'à "leur maison". C'était très calme et pourtant, la pression était là. Moi, indifférente à ce silence, je restais plongée dans mes pensées. A quoi bon y prêter attention ? Rat et Chat ne font jamais bon ménage... Mais l'inattendue m'avait déjà tendu des pièges. On ne sait jamais, autrement, pourquoi vivre ? Du coin de l'œil, pourtant, je pouvais voir une Tohrû affolée (encore ?) Qui regardait alternativement les deux maudits. Elle ne devait pas apprécier cette atmosphère. Pour la détendre et mieux la connaître, j'engageais la discussion :

- Alors, depuis combien de temps vis-tu en leur compagnie ?

Elle ne me répondit pas tout de suite, mais articula :

- Je ne sais pas exactement, je ne compte pas les jours. Mais pas depuis très longtemps.
- Ah, d'accord.

La conversation s'éteignit d'elle-même, comme un feu sur lequel on aurait jeter un seau d'eau.

Je savais qu'elle bouillonnait de me poser des questions, mais je devais l'intimider car elle ne me dit absolument rien jusqu'à l'entrée de la maison de "Shi".

Les garçons marchaient côte à côte et je crus voir une mini-tempête au-dessus de leur tête.

Nous entrâmes. Il faisait chaud, agréablement chaud après cette ballade dans les bois obscurs.

- J'ai faim, grogna Kyo.
- Retiens-toi un peu, baka neko, soupira Yuki.

Bizarrement, le Chat ne répondit pas. Il regarda seulement Torhû, qui était partie s'activer auprès des casseroles et des fourneaux.

Je restais à l'écart. J'attendais. Je l'attendais. Il ne tarda pas à venir, attiré sûrement par l'odeur de la nourriture. Une odeur savoureuse, reconnaissais-je.

- Humm, ma petite Tohrû, que nous as-tu préparé aujourd'hui ? dit-il en reniflant la plus grosse casserole.

Je m'avançais à pas de chat silencieux.

- Une magnifique surprise, lui susurrais-je au creux de l'oreille, l'entourant de mes bras.

Il sursauta, fis un bond un arrière, et me regarda ébahi.

- C'est toi ? Loona ? Loo ? Que fais-tu ici ? balbutia t-il.

Je lui souris et me contenta de hausser les épaules en lui tournant le dos. Je pense qu'il avait compris... Il me regardait, les yeux grands ouverts comme ceux d'un poisson tout juste sortis de l'eau, qui se demandais ce qui se passais.

Je ne le voyais pas, mais je sentais son regard. Après lui avoir tourné le dos en haussant les épaules, je suis partie dans la première direction qui me venait à l'esprit.


A suivre



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