Le poids de la destinée
Auteur : Electra
Base : Harry Potter
Genre : violence, angst
Couple : non yaoi
Disclamer : les personnages appartiennent à leur
auteur et pis promis je les lave et les repasse avant de lui rendre
Note de l’auteur : j’ai écris
cette fic car je déteste Drago et que j’adore Rogue. Attention,
je spoile la fin du tome 5.
Chapitre 5 : une chute vertigineuse
Le jour du match était arrivé. Harry se réveilla confiant,
après avoir passé une bonne semaine sans aucune saute d’humeur.
Dumbledore avait peut être finalement raison, il devait profiter de la
vie. Toute l’équipe était réunie dans les vestiaires.
Sa composition actuelle présentait des changements par rapport aux années
précédentes.
En effet, Ombrage avait interdit à Harry de jouer l’année
dernière. Des nouveaux joueurs avaient été formés
pour finir la saison : Ginny comme attrapeuse mais également poursuiveuse,
Ron comme gardien. Quand la 6ème année avait commencé,
la place d’Harry pour sa réintégration posait problème.
D’un commun accord avec Ginny, ils s’étaient repartis les
matchs, Ginny jouerait ceux contre Poussouflle et Serdaigle et Harry contre
Serpentard. Toutefois, ces sautes d’humeur et ses exclusions répétées
faisaient douter beaucoup de monde de sa participation d’aujourd’hui.
Il était donc suspendu aux lèvres d’Angéla qui donnait
les dernières recommandations.
« Bon, nous sommes dans une mauvaise passe. Les Serpentard nous dominent.
Alors donnez-vous à fond et surtout ne faites rien qui puisse nous handicaper
! ».
Harry comprit que ce message lui était tout particulièrement
adressé et il renouvela encore sa décision de faire un match
parfait.
Les deux équipes arrivèrent sur le terrain sous les ovations
du public et les commentaires de Lee Jordan.
«
Voici l’équipe de Gryffondor qui arrive. Rappelons qu’elle
a perdu deux matchs déjà contre Serpentard sûrement à cause
de l’arbitre qui est aussi myope qu’une taupe… »
«
Ca suffit, M. Jordan ! » répéta comme très souvent
la voix du professeur MacGonagall.
«
Et maintenant c’est au tour de l’équipe des Serpentard.
Mais que vois-je ? ? ? Ils portent tous des gants d’adhésion,
comme les pros ! ! Ca coûte une fortune ».
En effet, tous les membres de l’équipe portaient de superbes
gants conçus pour mieux adhérer au manche du balai et donc faciliter
les matchs par temps de pluie. Cela permettait aussi la réalisation
de figures assez déstabilisantes. Détail ultime, les gants arboraient
l’emblème des Serpentard.
Arrivée à la hauteur d’Angéla, Drago raconta négligemment « Ma
mère nous les as offert, elle veut le meilleur équipement pour
son ancien blason ».
Harry ne put s’empêcher de faire une remarque : « Oh la gentille
maman qui s’inquiète pour son fifils, c’est très
touchant ».
Drago cracha perfidement : « La mienne est toujours en vie au moins ! ».
Harry s’apprêta à bondir sur le jeune homme mais il croisa
le regard glacial d’Angela. Cela lui permit de reprendre son calme.
«
Je dois absolument me contrôler et prouver que je peux terminer un match » pensa-t-il.
Il avait aussi très hâte d’essayer sa nouvelle figure au
nez et à la barbe des Serpentard.
C’est donc confiant qu’il donna d’un coup de pied l’impulsion
pour lancer son balai.
Le vif d’or fut lancé et la partie commença sérieusement.
Rapidement, les nouveaux gants apportèrent un léger avantage à l’équipe
de Warrignton. Leurs manœuvres étaient plus fluides et les virages
mieux négociés. L’écart se creusa entre les 2 équipes.
Harry n’avait toujours pas repéré le vif d’or, il
surveillait du coin de l’œil le balai de Drago.
Celui-ci lui sourit de manière provocatrice comme s’il préparait
un mauvais coup.
Soudain, Harry distingua l’objet tant convoité au Nord du terrain
et il se précipita dessus. C’était l’instant qu’espérait
Malefoy.
Il se lança à la poursuite de son ennemi. Harry voyait le vif
d’or de plus en plus près mais il sentait que Malefoy n’allait
pas tarder à le rejoindre : le moment parfait pour tenter sa technique.
Il n’eut pas le temps d’esquisser le moindre geste qu’un
terrible choc le désarçonna de son balai. Drago venait de le
percuter de plein fouet. Il chuta de deux mètres en s’étalant
de tout son long dans l’herbe sous les cris de la foule.
Groggy, il tenta de se relever. Apparemment, ses os n’avaient subi aucun
dégâts mais la tête lui tournait. L’arbitre et les
membres de son équipe se précipitèrent sur lui pour s’assurer
de sa bonne santé.
Il eut à peine le temps de les rassurer qu’il vit Malefoy approcher.
L’arbitre commença à fouiller dans sa poche pour lui attribuer
un crapaud rouge quand Drago surprit tout le monde. Il tendit sa main gantée à Harry
pour l’aider à se relever tout en s’excusant : « Je
suis vraiment désolé, j’ai eu le soleil dans l’œil
et je n’ai pas pu t’éviter au dernier moment. J’espère
que tu n’as rien de cassé ».
Tout le monde se suspendit à la réponse d’Harry. Le geste
de Malefoy était très sportif et le rejeter discréditerait
toute l’équipe de Gryffondor. A regret, il saisit la main gantée
et en ressentit un haut le cœur immédiat devant le contact humide
du gant.
Pour marquer son dédain, il essuya ostensiblement sa main sur son tee-shirt.
Par mesure de précaution, Harry fut envoyé à l’infirmerie.
Il ne tarda à s’y endormir sous le coup de la fatigue nerveuse
et du contrecoup émotionnel de sa chute.
Lord Voldemort se tenait au dessus de lui. Harry était ligoté sur une croix et ne pouvait plus bouger. Une terreur sans nom le paralysait bien plus que ses liens. La main décharnée se terminant par une dague jaillit de la chasuble du seigneur maléfique et plongea en direction de son cœur.
« Non ! ! ». Harry se réveilla en sueur, une main crispée sur sa poitrine, à l’endroit où son cœur, bien là, jouait un rythme effréné.
Miss Pomfresh se précipita à son chevet. Il lut dans ses yeux
l’aspect effrayant qu’il devait montrer. Il voulut la rassurer.
Mais ouvrant à peine la bouche, il se mit à hoqueter et fondit
en larmes à son propre étonnement. L’infirmière
eut besoin d’un bon quart d’heure pour calmer le jeune homme, elle
finit par lui donner une potion pour le faire sombrer dans un sommeil sans
rêves.
Elle était bouleversée : « Je dois immédiatement
en parler au directeur ».
Avant de s’en aller, elle retourna arranger les couvertures du jeune
Potter. Un éclat coloré sur le sol attira son attention. Elle
contourna le lit et ramassa délicatement l’objet. Il s’agissait
d’une petite plume rouge flamboyant. L’infirmière était
pourtant sûre qu’aucun oiseau n’était venu dans la
salle.
Un gémissement la tira de ses réflexions. Harry s’agitait
dans son sommeil malgré la potion administrée.
Rangeant la plume dans son uniforme, elle fila chez Dumbledore en prenant soin
de fermer la porte à clé afin que personne ne dérange
son malade.
Malgré l’abandon de Harry, l’équipe de Gryffondor
réussit à égaliser au prix d’efforts extraordinaires.
Cela, surtout grâce à la chance de Ginny de saisir le vif d’or
peu de temps après l’accident.
Dès la fin du match, Hermione, Ron et l’équipe au grand
complet filèrent voir leur camarade. Ils tombèrent sur la porte
close.
«
Ca fait trois fois que je viens et que c’est fermé ! » se
plaignit Hermione terriblement inquiète. Ils durent tous rebrousser
chemin sans avoir été rassurés.
Harry fut réveillé par de nombreux coups tapés à la porte. La bouche pâteuse, il tenta de se rappeler pourquoi il était allongé. Le match, la chute, le brancard et …ses rêves. Il eut le haut le cœur quand ses songes lui revinrent en mémoire. Puis les coups frappés à la porte attirèrent son attention. Il identifia la voix de ses amis puis les bruits de pas indiquant leur départ. Ainsi, on l’avait enfermé et privé de visite comme une bête sauvage ! ! !
« Ils ont bien fait ! » songea-t-il amèrement. « Je
ne supporterai pas la moindre contrariété, je pourrais devenir
méchant ».
Sa pensée s’accompagna d’un rictus malsain. Il s’aperçut à cet
instant dans le miroir en face de son lit et fut parcouru d’un frisson
dans le dos. Il avait l’air terrifiant.
Persuadé qu’un peu d’air frais lui ferait du bien, il tenta
de sortir mais il avait oublié que la porte était fermée.
Sans penser une seconde qu’il n’avait pas sa baguette, il aboya
un sort d’ouverture : « Libero ». Et la porte s’ouvrit.
Réalisant ce qu’il venait de faire, il se figea la bouche grande
ouverte dans une superbe imitation de carpe.
Son expression rappelait celle qu’il arborait quand il avait appris qu’il était
un sorcier. Il fila vers les jardins pour se rafraîchir et mettre de
l’ordre dans ses pensées. Dehors la nuit tombait doucement.
Hermione ruminait dan son coin. Le dessous de ses yeux se colorait d’une
teinte noirâtre, signe de plusieurs nuits blanches. Elle venait de quitter
ses amis après leur vaine tentative pour voir Harry.
Un mauvais pressentiment la tenaillait depuis la chute lors du match et le
comportement bizarre de Malefoy. Un cafard ne devient pas poli du jour au lendemain
!! Et voilà que maintenant, on enfermait Harry à l’infirmerie.
La jeune fille se massa les tempes et s’installa pour une énième
nuit de torture sur la compréhension du carnet de Sirius.
A suivre...