Le poids de la destinée

 

 

Auteur : Electra
Base : Harry Potter
Genre : violence, angst
Couple : non yaoi
Disclamer : les personnages appartiennent à leur auteur et pis promis je les lave et les repasse avant de lui rendre
Note de l’auteur : j’ai écris cette fic car je déteste Drago et que j’adore Rogue. Attention, je spoile la fin du tome 5.

 

Chapitre 7 : une terrible tragédie

 

A part sa malencontreuse rencontre avec Potter et Granger, Drago jubilait. La première partie de son plan fonctionnait mieux qu’il ne l’avait espéré.
Son père venait de le féliciter lors de leur contact mental. Harry Potter s’excluait petit à petit de la vie de Poudlard et sa santé se dégradait.
Toutefois, il n’avait pas eu le temps d’exposer tout son plan à son père. Son scarabée espion (Weasley®) l’avait averti de la venue d’intrus proche de la tour du pigeonnier.
Il devait maintenant passer à la seconde phase. Pour cela, il devait de nouveau avoir accès à la salle de chimie. Pas de problème. Crabbe et Goyle trouveraient bien un moyen d’occuper Rusard.

Vers minuit, Drago pénétra très précautionneusement dans ladite salle. Ses deux acolytes faisaient distraction auprès du concierge en jouant les somnambules dans les couloirs.
Il sortit tous les ingrédients dont il avait besoin : de la liqueur d’angélique, de la pâte d’arachide et une petite quantité d’Asparthus delirus que son père avait volé récemment
« A nous deux, Potter ». Il refit patiemment la longue préparation qui lui avait déjà servi à enduire son gant de Quidditch avant de serrer la main de Potter Elle avait agi rapidement par contact direct et elle avait provoquée des troubles de la perception chez le jeune homme.
Ce cher Harry allait vite perdre totalement la boule. Combien de temps resterait-il le chouchou de l’école ?

Le lendemain matin, Hermione ne parut pas pour le petit déjeuner. Lavinia vint prévenir Harry et Ron que la jeune fille avait reçu un hibou urgent et qu’elle avait dû aller en urgence auprès de ses parents. Bien sûr, elle comptait sur eux pour prendre en note les cours à sa place. Les deux jeunes hommes éclatèrent de rire à cette remarque. Du Hermione tout craché !!
Les élèves se dirigèrent, une fois le repas terminé, vers le cours de divination de Miss Trelaney. Drago ne quittait pas des yeux sa future proie, le flacon de la potion serré dans sa main.
« Bonjour les enfants », déclara d’une joie enjouée la divinatrice. « Aujourd’hui, nous allons entrer en résonance avec notre Mère la Terre. Retirez tous vos chaussures et grimpez sur ce carré d’herbe. »

Chacun se retint de commenter le lien mystique improbable de la terre nourricière avec ce pauvre carré d’herbe mais ils obéirent.
Harry lui ne savait plus comment se comporter avec son professeur. Il l’avait toujours pris pour une illuminée sans aucun pouvoir, à part celui de lui prédire les pires atrocités.
Mais elle s’était révélée être la seule personne à connaître la prédiction le concernant, bien malgré elle d’ailleurs. Il décida donc faire comme d’habitude et de se cacher dans un coin tranquille pendant une heure. Il ne remarqua donc pas le léger retard avec lequel rentra Malefoy dont le visage se fendait d’un sourire malsain.
A l’exception de ses fans habituels, Miss Trelaney ne réussit pas à amener grand monde à partager les ondes du tapis d’herbe.
A la fin du cours, tout le groupe partit à la recherche de ses chaussures. En enfilant les siennes, Harry sentit une impression d’humidité. Plusieurs personnes se mirent à se plaindre de la même sensation à haute voix.
Sûrement une blague des « premières années » pensa-t-il.

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Hermione se faisait l’impression d’être dans un film d’espionnage moldus (dernière découverte de Monsieur Weasley dont il parlait à tout bout de champ).
Un déguisement sommaire, mélange de magie et d’accessoires, lui permettait d’être assise sans être remarquée ou reconnue. Pour son rendez-vous clandestin avec Rita Skeeter, elle avait choisi une petite salle privée du « Sanglier Myope », taverne du pré au lard.
Elle avait une mission importante à remplir. Elle devait complètement oublier que la journaliste avait écrit des articles injurieux sur Harry et Poudlard.
Seule la découverte que la jeune femme était une animagus non déclarée avait permis à Hermione de lui faire du chantage. Bien sûr, une haine féroce existait entre les deux femmes.

Quand la journaliste arriva, elle éclata d’un rire méchant devant le camouflage d’Hermione.
« Vous avez tellement honte de votre chantage que vous vous cachez, Miss Granger ? » ironisa-t-elle.
Hermione la regarda droit dans les yeux et avec toute la détermination qu’elle avait acquise ces dernières années, elle déclara : « J’ai besoin de vous »
Rita s’assit, son instinct de reporter en alerte maximum.
Après avoir jeté un dernier coup d’œil dans toute la pièce, Hermione lâcha son secret.

Le reste de le journée se passa sans histoire mais un mal à la tête insidieux gâcha la fin de l’après-midi de Harry. Hermione les rejoignit pour le repas du soir.
Elle avait vraiment une petite mine et semblait fuir le regard de ses amis. Mais elle les rassura à chacune de leurs questions. Sa mère avait fait une mauvaise chute et elle s'était cassée le bras mais rien de plus grave.
Le jeune sorcier soupira de bonheur quand l’heure de se coucher arriva.

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Harry hurla….et se réveilla en sueur
Encore ce cauchemar !
Il était attaché sur la croix, il serrait ses poings d’impuissance et sa destinée prenait la forme d’un poignard plongeant vers son cœur. Le rire malfaisant de Voldemort résonnait.
Il se pencha et essaya d’attraper ses lunettes, mais la sueur l’aveugla et rendit ses doigts glissants. Il entendit des chuchotements, il distinguait des gens qui le regardaient et le montraient du doigt.
Tout devint flou. Soudain, une forme s’approcha de lui et tendit la main. Voldemort ???
Il cria tout en tendant une main pour se protéger et saisissant sa baguette posée à coté de lui avec l'autre. Un bruit sourd puis un silence de mort s’abattirent dans la salle.
« Qu’ai-je fait ? » se demanda-t-il avant de s’évanouir.

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Branle bas de combat au sein de Poudlard !
Les rumeurs circulaient vite.
Harry Potter aurait agressé un élève mais pas n’importe qui : son meilleur ami, Ron Weasley ! Les deux garçons seraient à l’infirmerie. Toute l’école était en effervescence et chacun y allait de son commentaire.
Pendant ce temps, les enseignants étaient tous convoqués.

Bureau du directeur de Poudlard

« Mesdames et messieurs les Professeurs, s’il vous plaît, un peu de silence » clama Dumbledore au milieu d’un tapage sans nom. « Si je vous ai réuni ici, c’est pour discuter du cas Potter ». Le brouhaha reprit de plus belle.
MacGonagall agita sa baguette d’un air menaçant : « Voulez-vous que je vous force à écouter ? » demanda-t-elle en fixant chacun de ses yeux perçants. Le calme se fit instantanément.
Le directeur reprit : « Une enquête minutieuse sera faite sur les conditions de l’accident de ce matin mais voilà les éléments dont nous disposons actuellement. Vers 3 heures du matin, le dortoir des garçons de Gryffondor a été réveillé par le cri d’un élève, identifié comme celui du jeune Potter. Son ami Ron Weasley s’est approché de lui pour l’aider et le calmer. C’est là que les témoignages divergent. »
Il se racla la gorge.
Tout le monde sentit que Dumbledore allait dire quelque chose de grave.

« Certains affirment que le jeune homme a projeté son camarade contre le mur…sans l’aide de sa baguette. Or nous avons retrouvé le jeune homme évanoui sa baguette serrée dans son poing. »
Tous les enseignants échangèrent des regards ahuris.
Lancer des sorts sans baguette ? ! !
Inimaginable. Cela demanderait un pouvoir considérable.
« Afin d’obtenir plus de renseignements, une enquête va être menée par mes soins ainsi que ceux des professeurs Rogue et Maugrey. S’ils y consentent. » ajouta le directeur.
Les deux sorciers acquiescèrent d'un signe de tête.


A suivre...