Prend ton envol

 

 

Auteur : Nyonoshii (nyo91@voila.fr)
Genre : slash (yaoi) Harry/Drago, PG-13 (donc pas de lemon ^^)
Base : Harry Potter ...
Disclaimer : Les persos ne sont pas à moi, ils appartiennent tous à J.K. Rowling (malheureusement...). Juste cette fic est de mon cru...

Chapitre 6 : Réponses

 

Je n’ai aucune pensée qui me vient en tête. Aucune pensée cohérente, du moins. Tout ceci n’est qu’une illusion, illusion peut-être due au choc de ne plus être à Poudlard... Mais quelle illusion aussi ! « Cambrioler Gringotts »... Mais qu’est-ce qui Lui prend ? Est-il devenu fou ? Et d’abord, comment, pourquoi ? C’est complètement absurde de vouloir cambrioler la banque par excellence des Sorciers, gérée par des Gobelins qui n’auraient aucun scrupule à tuer tout voleur... Même si ce voleur a une cicatrice, même si ce voleur a tué Lord Voldemort et s’appelle Harry Potter... Ce n’est pas que j’ai peur pour ma vie, mais l’idée de voler une banque, comme ça, sans raison, me paraît tout simplement idiot. Puis même, on ne vole pas ! Ce n’est pas parce que c’est idiot ou absurde, c’est juste que c’est contre la loi et toutes formes morales existantes, que ce soit aussi bien dans le monde des sorciers que dans le monde des moldus.
On ne vole pas. Un point c’est tout. Qu’avait en tête Malefoy ? Malheureusement, c’était une question qui n’aurait sûrement aucune réponse, bien que j’aie quelques idées. Une blague complètement stupide ? Un moyen de m’humilier comme il l’a déjà fait d’innombrables autres fois ?
Mais... Cette phrase...
Sinon je ne le reverrais jamais.
Parlait-il de la personne à laquelle je pense ? De la personne, sous les ordres de Voldemort lorsqu’il était encore vivant, un assassin détestant les « Sang-de-Bourbe » comme il les appelle ? Une personne qui, aujourd’hui, pour tous les crimes qu’il a commis, se retrouve à Azkaban ?
Malefoy parlait-il de son père ?
Si déjà, c’était le cas (ce qui paraît tout de même étrange, venant de Malefoy Junior), dans ce cas-là, en quoi voler une banque cela allait-il lui permettre de le revoir ? Ou plutôt, pourquoi ne pourrait-il pas le revoir si il ne vole pas Gringotts? Serait-ce un problème d’argent ? Les Malefoy seraient-ils ruinés ? Et, même si c’était le cas, qu’est-ce que cela changerait ? Pourquoi ne pourrait-il ne pas revoir son père ?
C’est idiot... Toute cette histoire est idiote.

Il était tard. Ou au contraire, il était tôt dans la matinée. Peut-être quatre ou cinq heures. Mais qu’importe, car je n’avais pas, ou pratiquement pas, dormi de la nuit. C’était bête, mais... Cette histoire m’énerve. Malefoy m’énerve, lui et ses histoires de cambriolage complètement cinglées. Si il veut un peu d’argent de poche, qu’il trouve autre chose !
Il devait m’en dire plus. Il le devait, sinon je vais devenir fou, définitivement fou. On pourrait alors m’enfermer en m’envoyant à St-Mangouste. Idée répugnante.
En soupirant mentalement, je me levais et me dirigeais vers la petite salle de bain que comportait ma chambre, en prenant au passage quelques affaires. Je prenais une douche, en espérant que l’eau chaude allait me réveiller. Cela ne fit effet qu’à moitié ; j’avais tout de même passé une sale nuit.
Une fois propre et habillé, je descendais les escaliers pour prendre mon petit-déjeuner, une heure plus tard. Le gérant de l’hôtel s’était habitué à ma présence et savait mes préférences, et je m’assis à ma table habituelle, alors qu’un elfe de maison apportait mon repas. Je mangeais en silence et une fois terminé, je laissais quelques mornilles en pourboire avant de retourner dans ma chambre, où je pris de quoi écrire, et, m’asseyant au petit bureau, je me décidais à écrire une lettre à Malefoy. Il fallait vraiment que l’on se parle.

« J’ai réfléchi à ta demande et je dois dire que je suis surpris. Je ne comprends pas pourquoi tu me demandes de t’aider. On ne fait pas un acte comme cela, sans raison. Si tu veux vraiment le faire, fais-le avec quelqu’un d’autre, je ne tiens pas à t’accompagner à Azkaban.
Cependant... J’avoue que je suis curieux de savoir ce que tu as derrière la tête. Je pense te connaître suffisamment, toi et tes grands airs, pour savoir que tu ne ferais pas une telle chose juste comme ça, pour passer le temps. C’est pourquoi il serait utile que tu me dises quoi. Pas dans une lettre, je ne suis pas idiot et je sais bien que ce ne serait pas prudent. J’ai tout mon temps, je te laisse le choix de me dire quand et où. Je veux régler au plus vite cette histoire et attendre patiemment la fin de notre exclusion temporaire.
H.P. »

Je relus ce que je venais d’écrire. C’était parfait. Je n’avais aucune intention d’accepter, mais je ne savais pas si j’allais refuser. Maintenant qu’il m’avait dit tout cela, je ne pouvais tout de même pas rester là les bras croisés, à penser qu’il allait voler une banque. Je ne pouvais pas le laisser faire, tout de même.
Je pris une enveloppe et inscrivit son nom dessus. Comme je n’étais pas sûr qu’il soit à son manoir, je ne rajoutais aucune adresse. De toute façon, je savais que Hedwige le trouverait quand même, où qu’il soit. J’appelais ma chouette et lui accrochait la lettre. J’ouvris la fenêtre et la regardais s’envoler, devenant de plus en plus petite, avant de devenir un point minuscule qui finit par disparaître.
Je me passais une main dans les cheveux, avant de prendre un des livres du paquet que j’avais acheté hier, avant ma rencontre avec Malefoy. Je m’installais sur le lit, avant de commencer ma lecture. J’attendais sa réponse, qui ne tarderait pas à arriver.

Je la reçus deux heures plus tard. Hedwige était revenue, une lettre à l’enveloppe verte comprenant, en haut à gauche, un cercle croisé d’un serpent où était inscrit, en argent « Malefoy ». Je n’étais même pas étonné. Après tout, j’avais à faire à Drago Malefoy. J’ouvris calmement l’enveloppe, bien que j’étais impatient de lire sa réponse. Je pris la lettre.

« Je vois que tu ne m’as toujours pas compris, Potter, bien que cela ne me surprenne pas plus que ça. N’as-tu pas compris que tu es le seul assez compétent pour déjouer les pièges de Gringotts ? Je ne vais pas te le rappeler, cela te ferait la grosse tête, tête assez grosse comme ça pour que l’on en rajoute d’avantage.
J’espère que tu ne crois pas que je fais ça par plaisir. Cela ne m’enchante pas plus que toi.
Comme tu l’as dit toi-même, je ne vais rien te dire sur un bout de papier, malgré le sort sur la lettre qui ne peut- être lue que par celui à qui elle est adressée, sort automatique à partir du moment où c’est un Malefoy qui écrit sur du papier en provenance du Manoir, mais je vais t’épargner cette histoire. C’est un sort très facile à déjouer.
Je vois que je ne t’ai pas convaincu. Je n’ai pas l’intention de te dire quoi que ce soit. Mais si tu tiens tout de même à me voir, le chemin de Traverse à dix-huit heures, à la ruelle des Brumes. Elle se trouve derrière la librairie.
D.M. »


Pourquoi irais-je le voir si il n’allait rien me dire ? Mais... Sait-on jamais.

Je ne sais pas pourquoi quelques heures plus tard, je me retrouvais dans la rue, en train de marcher jusque la librairie, avant de la contourner pour me retrouver à la ruelle des Brumes. Malefoy était déjà là. Après tout c’était normal, j’étais en retard. Je ne m’étais pas vraiment décidé d’y aller. Peut-être y suis-je allé inconsciemment, tout ce que je sais, c’est que désormais, je suis là, à le regarder. Il finit par ouvrir la bouche.
- Tu es en retard, Potter. Dit-il en guise de bonjour.
- Tu devrais avoir l’habitude, non ? Répondis-je simplement.
- Arrête de faire l’imbécile.
- Je ne fais pas l’imbécile, dis-je, faussement vexé.
- Bon. Dans ce cas-là, dis-moi ce que tu veux, rétorqua-t-il, à demi exaspéré.
Il avait l’air impatient, cependant il gardait un masque de froideur sur son visage.
- Tu sais très bien ce que je veux, dis-je.
- Non, répondit-il, sur un ton de défi.
Il se paye de ma tête...
- Qu’est-ce que tu as en tête ? Je demandais, intrigué.
- ... Rien de particulier Se contenta-t-il de répondre.
Il commençait à me taper sur les nerfs ! J’étais venu pour savoir pourquoi, comment. Je n’aimais pas le petit jeu qu’il jouait.
- Ne me fais pas gober n’importe quoi, Malefoy, je m’emportais. Je ne suis pas idiot, même si je sais que tu penses le contraire ! Tu ne me feras pas croire que tu veux voler une banque, comme ça sans raison ! Tu te payes de ma tête et je n’aime pas ça ! Et qu’est-ce que signifie ce « S’il te plaît » et ce « Sinon je ne le reverrai jamais » ?!
Silence. J’avais touché un point sensible.
- Tu le sais. Finit-il par répondre.
- Non, je ne le sais pas, rétorquais-je.
- Alors vas te faire voir, dit-il, agressif.
- Mais qu’est-ce qui se passe, Malefoy ?! C’est quoi toute cette histoire ?! J’en ai marre de tes sarcasmes, tu pourrais au moins accepter que je rumine le temps de notre renvoi seul ! Je disais. – J’en avais vraiment marre. -
- Ce n’est pas une blague, Potter. Si tu n’es toujours pas capable de comprendre cela... Murmura-t-il.
Je savais bien que ce n’était pas une plaisanterie.
- Alors, explique-moi, murmurais-je à mon tour.
Je m’avançais.
- Il n’y a rien à expliquer.
- Tu ne veux pas en parler, c’est ça... ? Demandais-je calmement.
Il tourna la tête. Encore un deuxième point touché. Il ne voulait pas en parler. Il finit par parler, pour dire quelque chose de très stupide :
- Tu sais ce que t’es, Potter ? Un trouillard, qui va voir sa mère dès qu’il y a quelque chose qui le dépasse. Tu ne veux tout simplement pas faire quelque chose de risqué. Tu ne veux pas te mesurer à moi, conclut-il.
Je soupirais. Pitoyable « explication ». Il voulait me provoquer, voilà tout.
- Tu te trompes déjà sur le premier point, Malefoy. Car le premier point, c’est que je n’ais plus de mère depuis 16 ans. Deuxièmement, je te signale que voler une banque n’est pas seulement « risqué ». C’est suicidaire. J’en ai fait, des choses suicidaires, je te signale, assez pour savoir que « voler une banque » est un acte stupide, un moyen immature et absurde de prouver sa force. Et enfin, troisièmement, si je veux « me mesurer à toi », Malefoy, je sûr qu’il existe des moyens beaucoup plus efficaces, je dis en tapotant ma poche de jean, où se trouvait ma baguette.
Il avait saisi mon allusion, et mon impatience. Il s’adossa contre le mur.
- Bon... C’est vrai, je mens. Mais j’ai vraiment l’intention de... De faire un petit tour à Gringotts.
- Et qu’est-ce que ça peut me faire que tu t’amuses à tes petits jeux risqués ? Je n’ai aucun compte à te rendre, Malefoy.
- Je sais. Dit-il simplement.
- Bien, on est d’accord... Je m’en vais, répondis-je.
- Non !...
- Quoi encore ?
- C’est vraiment important. Tenta-t-il.
- Et alors ?
- Et alors... Bon... Dans ce cas-là, les Détraqueurs vont être bien content...
Qu’est-ce que...
- Attends ! Dis-je.
Cette fois-ci, c’est lui qui se retourna.
- Quoi encore ? Me demanda-t-il.
- Qu’est-ce que tu me racontes encore ?! Je finis par dire.
- C’est simple à comprendre pourtant. Mon père va être condamné.

*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*

Ça y est. C’était dit. Malgré l’indifférence qu’il y avait dans ma voix, je savais le sentiment que j’éprouvais à présent. Ce sentiment s’appelle le désespoir. Désespoir à l’idée qu’une personne qui m’est chère puisse me quitter, désespoir à l’idée que je ne puisse rien faire. Désespoir à l’idée que mon père va mourir. Il est vrai, que celui-ci ne m’a jamais beaucoup porté d’intention. Il est vrai que son seul but était qu’après mes études, je devienne Mangemort. Pour lui, je n’étais qu’un instrument qui ne sert qu’à le rapprocher un peu plus du seigneur des Ténèbres. Je n’étais rien d’autres qui mérite de l’affection. De toute façon, Lucius Malefoy n’avait-il jamais éprouvé de l’amour pour quelqu’un ? Je ne pense pas. C’était un être sans scrupule, capable de tout pour arriver à ses fins. Il m’a toujours ignoré. Tous les jours que je passais au Manoir ou en sa compagnie, j’éprouvais de la haine, de la colère et de l’impuissance, l’impuissance de ne rien pouvoir faire. Je le détestais.
Oui. Je le détestais, avant. Cependant, ne restait-il pas mon père ? Maintenant que je savais qu’il allait être condamné à mort, je n’avais plus la sensation de le détester. C’était confus mais... J’ai toujours voulu me rapprocher de lui. J’ai l’impression que les Détraqueurs lui ont vidé de tout sentiment, ainsi que de sa froideur et de son indifférence. Je n’arrive pas plus à le détester. Je veux juste qu’il reste en vie, qu’il revienne au Manoir, même si c’est pour qu’il redevienne froid et distant.
C’est difficile à comprendre, pourtant c’est ce que je ressens. Comment expliquer cela à Potter ? Pourtant, il le fallait. Sinon, jamais il ne m’aiderait. Je passais une main dans mes cheveux, en soupirant. Il était temps de m’expliquer. Je pris mon inspiration et commençait à parler.
- Je sais que tu peux comprendre ce que je ressens, Potter. Toi, tu n’as jamais eu des parents, et tu donnerais cher pour les revoir auprès de toi, n’est-ce pas ? Murmurais-je.
- Comment peux-tu le savoir ?...
- Parce que c’est ce qui se passe avec mon père. Tu ne comprends pas qu’il est à Azkaban ?! Il va être condamné à un sort pire que la mort. Dis-je, toujours dans un murmure.
- Ils vont lui faire le baiser de la mort... ? Chuchota-t-il.
- ...Oui.
- Je... Je suis désolé, Malefoy. Mais... J’ai beau essayer de comprendre, je ne vois toujours pas en quoi voler une banque t’aidera.
- C’est quelque chose que j’ai appris de mon père... à propos des Détraqueurs.
- De quoi ?
- A ton avis, comment le seigneur des Ténèbres a-t-il fait pour que les Détraqueurs viennent de son côté et abandonnent le Ministère ?
- Non... Ne me dis pas qu’Il leur a proposé de ... De l’argent !
J’acquiesçais d’un signe de tête. Potter me regarda, sans comprendre.
- Comment est-ce possible ?
- Tout ça, c’est la faute du Ministère. Ils ont dit aux Détraqueurs de garder Azkaban, oui... Mais de récupérer de l’or pour eux, également. Une manière pour Fudge de s’enrichir.
- Quel ... ! – Il n’acheva pas sa phrase. –
- Bien sûr... C’est comme ça qu’au début, mon père s’est attiré les bonnes grâces du Ministère... Il était assez généreux.
- Attends... Tu comptes voler Gringotts pour payer la vie de ton père ? Demanda-t-il.
- Oui.
- Mais... ne me dis pas que ta famille est ruinée ? Demanda-t-il à nouveau.
- Oh non... Qu’est-ce que tu t’imagines ? Que je demande l’aumône comme Weasley ?
- Fais attention à ce que tu dis, Malefoy ! – il sembla se souvenir du sujet de la conversation. – Alors... Dans cas-là... Combien coûte la caution ?
- Un milliard de gallions.
- Quoi ?! C’est impossible ! Je ne suis même pas sûr que Gringotts garde autant d’argent dans ses coffres !
- Moi non plus... Cependant c’est le prix à payer pour que les Détraqueurs laissent mon père tranquille. Il a commis de nombreux crimes en suivant le Seigneur des Ténèbres de son propre gré. Les Détraqueurs ne peuvent le laisser en vie, mais un milliard de gallions permettrait de faire la formation d’autres aurors, et ainsi de capturer d’autres personnes qui suivaient Tu-sais-qui, conclus-je.
Potter sembla hésiter. Je pouvais presque voir les rouages de son cerveau tourner furieusement. Pouvait-il me faire confiance ?
- Et comment être sûr que tu ne me racontes pas de mensonges ? Demanda-t-il.
- A moins de me faire avaler de Véritaserum... Je peux juste te demander de m’aider, Potter. Ça ne me fait pas plaisir, mais je suis obligé. Avec les circonstances qui me poussent à faire cet acte, je pensais que tu pouvais me suivre.
- Ton père est un salaud, Malefoy. Ce n’est peut-être pas très délicat de le dire comme ça mais c’est ce que je pense. A vrai dire, je n’ai pas vraiment envie de sauver une personne qui a plusieurs fois tenté de me tuer. Dit-il calmement.
- Je sais que c’était un salaud. Je pense que je le détestais autant que toi, je te signale. Mais... Sa présence à Azkaban l’a fait changé. Les Détraqueurs l’ont changé. Je ne peux plus le laisser là sans rien faire.
- Mais une fois qu’il ne sera plus en présence des Détraqueurs, il redeviendra comme avant, Malefoy. Arrête de te faire des idées là-dessus.
- Peut-être... Mais j’ai bien l’intention de le changer.
Comment pouvais-je avoir une conversation pareille avec Potter ? On se lançait pas des bombes verbales au visage. On avait une discussion calme et civilisée, si, bien sûr, parler de voler une banque peut être considéré comme une parole civilisée. Cela me semblait presque irréel. Pourtant, je savais que je devais être en « bon terme » avec lui si je voulais qu’il m’aide.
- Alors ? Tu vas m’aider ? Demandais-je.
- J’espère que tu te rends compte où toute cette histoire va nous mener. Ça sent très mauvais, Malefoy.
- Peut-être, mais ça ne vient pas de moi. Je sais que je fais quelque chose de bien.
Il soupira.
- Je sais que tu n’as plus de parents. Ma mère ne survivra pas longtemps si mon père venait à perdre son âme. Si c’est ce qui se passe, je me retrouverais aussi seul que toi. Au fond, je sais que tu ne souhaites cela à personne. N’est-ce pas ? Dis-je, n’arrivant pas à contrôler le tremblement de ma voix.
- ... Je n’ai pas le choix, c’est ça ? Je n’ai pas envie de me retrouver avec un mort sur les bras en me disant que c’est ma faute.
- En effet, car je passerais le restant de ma vie à te le rappeler, dis-je, un sourire narquois aux lèvres.
Je m’apprêtais à sortir.
- Je te donnerais quelques détails plus tard. Dis-je, avant de partir de la ruelle.
Je le savais, il acceptait.
Je le savais, mon père allait être sauvé.

 

A suivre

 

Voilà n’est terminé ce chapitre ^^ ! J’espère que vous avez eu quelques réponses aux questions que vous vous posiez au chapitre 5. Bon, pour le prochain chapitre, Drago présentera le « plan » qu’il a prévu à Potter... Y’a donc des chances qu’il soit plus long que celui-là (bon c’est pas dur TT) , on verra bien mon niveau d’inspiration ^_^
N’oubliez pas de laisser un petit message, je ne mords pas ^^

Petite note de dernière minute : Dans le chapitre 5, j’ai marqué que Harry avait eu du mal à guérir ses blessures parce qu’il ne pouvait pas se servir de la magie à cause du service de la Restriction de la magie chez les sorciers de premier cycle. C’est une erreur car c’est interdit jusqu’à l’âge de 17 ans dans le livre, et vu que Harry a 17 ans dans ma fic, il a parfaitement le droit d’en utiliser en dehors de Poudlard. (Source : Harry Potter et l’ordre du Phénix, T. 5) Excusez-moi encore pour cette erreur de ma part ...
Bye bye !
Nyonoshii ^___^