La prétention de rien
Auteur : Setsu’
Email : dark.setsuna1@caramail.com
Base : GW
Genre : Euh … Yaoi, SongFic, Déprimant, Révolte...
Disclaimer : Les personnages de la série ne m’appartiennent pas,
ainsi que les sublimes paroles de cette chanson écrite par Pascal Obispo.
Note And Co : A l’origine, cette fic n’aurait jamais dut être
publiée, elle a juste été écrite comme ça,
pdt un léger momt de déprim’ passagère, puis je l’ai
fait lire à une amie et elle m’a répondu, je cite : J'aime
trop trop trop trop trop trop trop trop trop et trop !!! Nan franchement j’adore,
et j’ai grave envie de pleuré, j’te jure!! Sérieux
publie-la! Elle est vraiment trop belle!
Voilà dc sous les conseils de Shinhee, Bonne Lecture et Sortez les Mouchoirs T-T
Qui peut prétendre me connaître ?
C'est vrai après tout, nous ne sommes que des inconnus
Compagnon d'armes tout au plus,
Mais est-ce vraiment par le sang que l'on noue des liens ?
Et tous ces regards hébétés, ébahis par notre exploit
La fin d'une guerre que l'on croyait éternelle et insurmontable
Est-ce vraiment une fin en soit ?
Juste le renouvellement de nouveaux conflits,
Quelques mots écris sur un morceau de papier que l'on s'amuse à appelé traité
Tout ça n'est que supercherie pour les tromper encore …
Tromper, mentir, il n'y a que ça de vrai ...
Enfin, c'est pas un ados de dix sept ans qui va y changer quelque chose, n'est
ce pas ?
On n'en a déjà assez fait …
Mais maintenant que nous sommes libérés de nos serments
Des liens de délivrance accordés à l'adolescence ...
On va enfin pouvoir vivre et non plus survivre ...
Sans se contenter du paraître...
Ils nous voient tous comme des héros
Les icônes de la nouvelle génération
Image toute faite ou projection
Peu importe ils sont prêts à tout croire …
Esseulés et Déboussolés.
Ce n'est plus à nous de nous en occuper…
Sachez seulement que : C' qu'on vous prête est à confusion
Alors aujourd'hui, qui peut prétendre me comprendre ?
Dans ce monde où tout n'est qu'illusions
Frivolité d'un instant, accablement d'un autre
Quand il faut de tout se défendre ...
Même d'un sentiment qui vous parait naturel
Et dont les seuls tords sont d'être irrationnel et intemporel
On vous demande de le qualifier, de l'expliquer …
Passé les on-dit, cassé la glace,
Doucement bercé à lueur de ses yeux verglacés et assurés
Seule récompense d'une guerre durement menée …
Et gratté le vernis en surface
Ne plus être la représentation d'un idéal sans faille ni
indiscrétion
Quand soit même on cherche et se perd …
Dans le flot continu des mensonges et des faux semblants
Et ce pour toute une vie qu'on veut pourtant bien faire ...
Qu'on le veuille ou non, là n'est pas la question
Seulement ...
Je suis comme je suis
Je n'y peux rien, c'est comme ça …
Tellement blasé et si peu souriant,
Un héro ? Peut être … Mais est-ce en soit une raison suffisante,
pour me mettre sur un piédestal, me distinguer du reste de la population
?
N'avez vous jamais pensé qu'à présent nous n'aspirions
qu'à la tranquillité, la normalité ?
Quotidien fade à vos yeux, luxe inestimable au notre…
J'aime comme j'aime ...
Inconsciemment, résolument, passionnément et tendrement ...
Un homme, oui ... Même si j'en paie le prix
Je suis comme je suis, je ne peux pas être un autre, sans sombrer lentement
dans la schizophrénie
Et reperdre une identité durement méritée ...
Je suis mes envies, même si parfois cela semble fou et incompréhensible.
Mais l'amour a ses raisons que la raison ignore ...
Comme suivent ceux qui m'aiment …
L'amitié, douce et compatissante et l'amour, absolu et intarissable
Je rêve comme je rêve
Plutôt mal que bien
Parfois même un rien
Mais ce n'est pas ma faute, je ne suis pas parfait
Je suis comme je suis,
En tout cas je n'ai ... La prétention de rien
Qui peut prétendre avoir la clé
De mon enfance et ses ratés
Savoir mon identité, mon essence...
Ce qui fait que je suis moi et pas un autre
Dévasté par les flammes, incinéré ou incendié.
Tout n'est que poussière et souvenirs douloureux ...
Ranger tous vos clichés qui rassurent
J'les connais suffisamment pour en être l'auteur sans ratures,
Sous un sourire de joyeux luron, déception ou souffrance riment souvent
avec quotidien et pénitence
Des blessures à vivre sous l'armure, fissures et brisures éternelles.
Manifestations d'un passé encore trop actuel et d'un présent
un peu dépassé
Mais qui peut prétendre encore prétendre
Avoir un jugement à rendre
Et pouvoir s' regarder en face
Sans redouter, ni craindre ...
Qu'est-ce qu'il aurait fait à ma place ?
Quand moi même je cherche et m'y perd
Pour tout un cirque qu'il faut bien faire.
Ainsi va la vie et l'on n'y peut rien ...
Du moins …Ça ne nous concerne plus ...
Je suis comme je suis, assurément moi et aucun autre
J'aime comme j'aime, un homme, ça vous choque ?
Tant pis, je n'en ai que faire ... Même si j'en paie le prix
Chaque jour, heureusement vient la nuit
Je suis comme je suis, amoureux transi.
Séquelles d'une guerre difficile et violente pourtant à l'origine
d'un rapprochement,
Et heureusement sans y mêler le sang,
Résultat d’une Confiance, d’une Attirance, d’un Attachement,
d’un Amour ...
Transcendant et Emprisonnant,
Eternel et Immortalisé par une nuit,
Lors d'une grande tempête alors que le clairon de la guerre retentissait
encore à nos oreilles.
Une folie mais partagée, trempés et épuisés
Devant une chapelle simplement décorée.
Je suis mes envies, dangereuses ou inconsidérées
Comme suivent ceux qui m'aiment
Je rêve comme je rêve
Plutôt mal que bien, parfois même un rien
Mais je suis comme je suis, un sauveur à l'innocence déchue,
attaché par des liens solidement consolidés
En tout cas je n'ai … La prétention de rien
[…]
Par Setsu'
Le 4 Août 2004