Les recrues du passé
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Auteur : Kitsune
Adresse : a.kitsune@wanadoo.fr
Base: Gundam Wing
Genre : voyage dans le temps, het
Couples : DuoxHilde
Chapitre 17
/Les gardes ne reviendront que dans une heure, j'ai largement le temps/ se dit Heero en pénétrant dans la salle où se trouvait l'ordinateur central.
Le Japonais vérifia qu'il n'y avait personne à l'intérieur de la pièce, puis s'installa sur le fauteuil en face de l'écran. Il sortit une disquette de sa poche qu'il introduisit ensuite dans l'unité centrale, puis la mis en marche. L'écran se mit alors à clignoter pour devenir enfin rose bonbon avec au centre un immense cœur rouge sang.
/Celui qui a inventé ce virus devait être un sacré romantique/ remarqua-t-il juste avant que le cœur n'explose, transpercé par une flèche. /Oups, j'ai rien dit, c'était un fataliste./
L'écran afficha ensuite :
…Chargement de "I love you" en cours…
…Chargement effectué…
…Données sauvegardées effacées…
…Tant pis pour le propriétaire…
…Hi hi hi … [1]
/Ce devait aussi être un drôle dans le même genre que Duo…L'horreur ! Bon, mission accomplie, je rentre à la base/ pensa-t-il après avoir achevé de lire le message qui laissa ensuite l'écran noir tandis que le virus accomplissait son travail.
Il fit demi-tour, et se dirigea vers la porte, son arme à la main, et vérifia que personne n'était dans les couloirs avant de sortir.
/Tiens ? Ca ne m'a pris que quinze minutes ? C'est un programme assez rapide pour un truc de deux cents ans. Il faudra que je le réutilise./
Il emprunta une issus de secours qui le mena directement à l'un des hangars où étaient entreposés les nouveaux MS de Oz, certains étant déjà achevés. Il eut la tentation d'en prendre un afin de partir de cette base, mais se repris. Ils avaient assez d'ennuis comme ça, il ne valait mieux pas en avoir d'avantages.
Il se dirigea alors vers un conduit d'aération dans lequel il se faufila, pour arriver dehors, en face de la moto qu'il avait empruntée à la base.
*****
-Heero ! Où étais-tu ? On était inquiet ! le gronda Quatre en voyant le Japonais rentrer à la base.
-J'ai fait un tour au village, mentit le jeune homme.
-On ne me ment pas comme ça, Heero, et tu le sais très bien. Alors réponds-moi franchement. Où étais-tu ?
-Cela ne te regarde pas.
-Si. Tu es un de mes amis, et je tiens autant à toi qu'aux autres.
-Je te répète que tu n'as pas à le savoir. Mais si tu y tiens vraiment, tu n'as qu'à demander à Eniko, il sait où je me trouvais.
Il se dirigea vers les dortoirs et s'allongea sur son lit, entamant une longue nuit.
*****
Pendant ce temps, Wufei et Shichi, eux, étaient restés dans la salle de détente, le Chinois racontant un conte de sa colonie à la jeune fille installée sur ses genoux, captivée par l'histoire du jeune homme.
-Et après ? lui demanda-t-elle lorsqu'il eut terminé son récit. Qu'est-ce qu'ils sont devenus ? Est-ce qu'ils ont pu rentrer chez eux ?
-Je ne le sais pas, répondit Wufei en haussant les épaules. Personne n'a terminé cette histoire, jusqu'à présent. Mais réfléchis. Crois-tu que vous pourrez revenir dans votre époque, les autres et toi ?
-Aucune idée. Mais cela ne m'enchanterait pas vraiment de rentrer, souffla-t-elle en se blottissant contre lui.
-Pourquoi ?
-Je n'ai aucune vie là-bas.
-Explique-moi.
-Déjà, je ne vis pas dans ma famille. Je n'ai jamais connu la mienne. Et puis…Je ne m'appelle pas Shichi.
-Quoi ? Comment t'appelles-tu, alors ?
-Je ne sais pas. On m'a donné ce nom, comme ça, histoire que j'en ai un.
-Mais je peux toujours t'appeler Shichi, n'est-ce pas ?
-Bien sûr ! J'ai pas d'autre nom pour le moment.
-OK, et si on y allait ?fit-il pour changer de conversation.
-IIIIK!!! Chang Wufei ! Repose-moi par terre !
Ledit Chang Wufei venait de la soulever du sol dans ses bras, la faisant rire, même si elle essayait de faire semblant de se mettre en colère. Le jeune garçon faisait toujours attention aux blessures de la Française qui, il faut bien le dire, mettraient un moment pour guérir.
*****
-Grmbl…
-Duo ? Tu ne dors pas ?
La voix de Quatre venait de s'élever dans les dortoirs, suite aux grognements de l'Américain.
-Toi non plus, à ce que je vois, lui fit remarquer Duo en avançant la tête vers l'ouverture de sa couchette[2].
-Allons à la cuisine, on y trouvera sûrement de quoi se calmer.
-D'accord.
Les deux garçons se levèrent, et quittèrent le dortoir, se dirigeant ensuite vers ladite cuisine. En passant dans le couloir, ils croisèrent Wufei, portant dans ses bras Shichi, à moitié endormie, mais qui s'accrochait malgré tout au cou du Chinois avec ténacité.
-…Qu'est-ce qui s'est passé ici ? demanda Quatre en les voyant.
-Oh ! Pas grand-chose, elle a fait l'andouille, et maintenant, elle ne tient plus debout, expliqua Wufei.
-Même pas vrai, je peux marcher, grogna-t-elle en se réinstallant un peu plus confortablement sur lui.
-Essaie toujours, tu verras bien.
Il la déposa à terre, la faisant lâcher prise presque à contre cœur. Elle tenta de se redresser, mais bascula, ses jambes ne la suivant plus après toute son agitation. Au moment où elle allait atterrir au sol, Wufei se précipita en avant pour la rattraper, évitant ainsi une aggravation des blessures de la jeune fille.
-Wouah! C'était juste! s'exclama Duo tandis que le Chinois hissait Shichi sur son dos. Et tu l'emmenais où comme ça?
-Ben, se coucher, idiot! lui répondit-il. Où voulais-tu que l'on aille à cette heure-ci ?
-Déjà, où est-ce que vous étiez à cette heure-ci, justement ?
-Dans la salle de détente.
-Et vous y faisiez quoi, au juste ? demanda encore Duo avec un sourire.
-Rien de spécial.
-Ne te moque pas de moi, qu'est-ce que vous faisiez là-bas ?
-Je lui racontais une histoire de chez moi. Tu es content maintenant ?
-Mouais, Et c'était quoi comme histoire ?
-Les Samouraïs du temps.
-Ah ouaiiiis ! Elle est géniale celle-là ! Y'a toujours pas de fin ?
-Toujours pas. Tu n'as qu'à en inventer une qui tienne debout, ça t'occupera au lieu d'embêter les autres avec tes questions.
-Pfff.
-Bon, on va vous laisser, déclara précipitamment Quatre avant que les choses n'empirent. Allez, bonne nuit !
Il empoigna Duo, et s'enfuit loin de Wufei qui continua sa route en direction des dortoirs. Au bout de quelques minutes, ils étaient parvenus aux cuisines devant lesquelles ils s'arrêtèrent.
-Non mais ça ne va pas la tête ? gronda Quatre envers Duo une fois qu'ils furent à l'intérieur de la pièce. T'en prendre à Wufei !
L'Américain se fit tout petit face à la réprimande du petit blond, ne sachant que faire pour éviter la tempête qui se préparait pour lui, car même si Quatre n'élevait jamais la voix, quand cela finissait par arriver, il valait mieux ne pas être dans les parages.
-Mais j'ai pas fait grand-chose, s'innocenta Duo. Je n'ai fait que le taquiner !
-Tu sais très bien qu'il faut éviter de l'énerver ! Surtout en ce moment.
-Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il lui arrive ?
-Tu n'as pas à le savoir. Tu le sauras bien assez tôt.
Quatre fouilla ensuite dans les placards de la cuisine, cherchant une boîte de thé. Une fois qu'il l'eut trouvé, il commença à faire bouillir l'eau, après quoi il se retourna vers Duo.
-Et ne lui parle pas de ce que je t'ai dit, c'est d'accord ?
-OK, OK, ça va, j'ai compris. De toute façon, je suis au courant de son problème depuis le début.
-Comment ? Tu…Tu sais tout ?
-Bien sûr, cela ne se voit que trop qu'il adore Shichi, et j'ai même l'impression que c'est réciproque.
-Moi aussi j'avais remarqué. Et je n'ai même pas eu besoin de me servir de mon Uchuu No Kokoro.
*****
-Wufei ? T'es là ?
Shichi venait de se réveiller. Le souvenir de la veille lui revint rapidement en mémoire, et elle se demanda ce que Duo avait pu penser de leur promenade nocturne. Pour Quatre, pas de problème, il saurait se montrer silencieux, mais l'autre natté…C'était beaucoup moins sûr. En tout cas, pour elle, une chose était certaine, elle ne voulait pas rentrer chez elle. Sûrement pas pour y retrouver le morceau de vie qu'elle y avait laissé. C'était d'ailleurs pour cela qu'elle était partie, pour découvrir autre chose. Elle n'avait d'ailleurs pas été déçue.
Elle se leva, se rendant alors compte que quelqu'un (mais qui ?) l'avait mise en tenue pour dormir, n'ayant eu que le pantalon et les chaussures à enlever. Elle se demanda si c'était Wufei, mais se ressaisit en se disant qu'il n'était pas du genre à faire ça.
-Tu m'as appelé ? fit une voix en arrivant.
Le Chinois s'était déjà préparé, et s'apprêtait à descendre quand il avait entendu la jeune fille l'appeler.
-Au fait, j'ai mis ton pantalon sur la chaise là-bas, ajouta-t-il.
-Alors c'est toi qui…commença-t-elle, abasourdie. Comment ça ce fait ?
-Tu ne risquais pas de le faire, tu dormais. Alors il fallait bien que quelqu'un s'en occupe.
-Merci.
-Tiens, attrape ça, dit-il en lui envoyant justement un pantalon sur son lit. On va déjeuner. Dépêche-toi.
La jeune fille enfila rapidement ses vêtements, puis se précipita à la suite de Wufei hors du dortoir jusqu'à la cantine où les attendaient les autres membres de l'équipe.
*****
-Salut vous deux ! s'exclama Duo en voyant Wufei et Shichi arriver vers leur table. Bien dormi ?
-Voué, très bien, répondit Shichi sans se rendre compte du sourire qui fleurissait sur les lèvres de l'Américain. Pourquoi cette question ?
-Pour rien, juste comme ça.
-Mouais, si tu le dis, fit-elle d'un air suspicieux après avoir remarqué le regard qu'avait envoyé Quatre à Duo, un regard qui disait au jeune homme de faire très attention à ce qu'il dirait.
-Eh ! Regardez qui voilà ! s'exclama Duo en pointant son doigt en direction de la porte de la cantine dans laquelle entraient deux personnes.
Ils virent alors Trowa s'avancer vers eux, guidant une autre personne qui avançait la main dans le vide pour se repérer. Cette personne n'était autre que Momigie, qui boitait un peu, certes, mais qui semblait aller beaucoup mieux qu'avant.
-YEEEE ! T'es guérie Momigie ? demanda Duo lorsque la jeune fille fut installée à côté du jeune homme qui l'avait accompagné.
Entendant cette question, la jeune fille leva vers lui ses yeux. Des yeux qui n'avaient plus aucune couleur, si ce n'était un cercle fin qui délimitait l'endroit où st trouvait autrefois la couleur verte de ses yeux étincelants.
-Dis-moi, Duo, tu te moques de moi ou quoi ?
-Mais nooooon, qu'est-ce qui te fait dire ça ?
-Le fait que tu me demande si je suis guérie alors que je n'y vois plus rien.
-Justement, coupa Quatre, il me semblait que lorsque l'on perdait la vue, on avait toujours notre couleur des yeux, je me trompe ?
-C'est vrai, mais Sally pense que c'est à cause du changement de couleur que mes yeux subissent à chaque lumière différente que je n'ai plus aucune couleurs.
-Ca explique tout alors. Et toi, Trowa, ça va ? demanda l'Arabe au Français qui aidait la jeune aveugle à trouver ses couverts.
-Ca va, ça va, répondit-il machinalement.
-Oh ! Shichi ! T'es où ? Ca va ?
-Hein ? Ah, oui, ça va. Ch'uis juste en face de toi.
-Les filles, je crois qu'il vaudrait mieux pour vous que vous utilisiez un autre dialecte, les autres ne vous comprennent pas, avertit Trowa.
-Hein ? Ah oui c'est vrai.
-Au fait Shichi, continua Momigie. Trowa m'a dit qu'hier soir il vous a vu, Wufei et toi, vous balader dans les couloirs à dix heures. Qu'est-ce que vous faisiez à cette heure-là ?
-Ben, on allait se coucher. C'est tout. Et ne me pose plus de questions de ce genre, tu sais très bien que je n'aime pas ça.
-Oui, oui, je n'oublierais pas. Quelqu'un a de la confiture ?
-Tiens, fais attention, la cuillère est dedans.
-Merci bien.
Trowa se dépêcha d'ôter les pots qui risquaient d'être renversés au passage de Momigie, les mettant sur le côté.
*****
-Allons, direction salle de bain tout le monde, pressa Quatre. On a assez traîné comme ça.
-Mais qu'est-ce qu'il y a de si urgent que ça ? s'intrigua Momigie en s'agrippant au bras de Trowa.
-Je ne sais pas, mais ça doit être important pour qu'il soit aussi pressé, déclara le Français en haussant les épaules.
Une fois que toute l'équipe fut prête, Quatre les emmena hors de la base à bord d'une jeep que leur avait prêté Rasid.
-Mais où nous emmènes-tu ? demanda Duo tandis que leur véhicule sortait du village.
-Tu verras bien.
Duo jeta un coup d'œil vers les autres, et fut rassuré de voir qu'ils en savaient au moins autant que lui sur la suite des évènements. Il eut tout de même un sourire en remarquant que Shichi avait changé d'oreiller de voyage, et avait cette fois-ci opté pour Eniko, tandis que Wufei la regardait d'un air un peu triste sans qu'elle ne s'en rende compte, alors que pendant ce temps Trowa et Momigie discutaient tranquillement sans se soucier de l'endroit où les emmenait le jeune Arabe.
-Nous sommes arrivés, déclara Quatre en s'arrêtant devant un assez riche bâtiment.
-Et on est où, là ? demanda Kojirô en levant les yeux vers la bâtisse. Chez le roi du Sahara ?
-Chez quelques-unes unes de mes sœurs, répondit-il.
-QUOI ? s'exclamèrent en simultané les autres pilotes, à part Heero qui, bien entendu, restait impassible. C'est chez toi ?
-Oui, si on veut. Allez, venez.
Il emmena ses amis à l'intérieur de la maison, bientôt accueilli par Iria et une autre des sœurs de Quatre.
-J'ai appelé Iria ce matin, et elle a proposé de nous héberger ici. Vos affaires sont dans le coffre de la jeep.
-Je vais vous conduire à vos chambres, leur dit Iria. Mais elles sont avec deux lits pour chacune. J'espère que cela ne vous dérangera pas.
-Pas du tout, on commence à avoir l'habitude, soupirèrent-ils en chœur.
-Quatre ? Il faudrait que je te parle deux secondes, demanda la grande sœur du jeune homme.
-Que se passe-t-il ?
-Viens par ici.
Elle l'entraîna à quelques mètres du groupe.
-Je mets qui avec qui ? lui demanda-t-elle en souriant, connaissant assez les intentions de son frère.
-Mm, disons Trowa avec Momigie, Duo avec Hilde, Wufei avec Shichi, et pour les autres…Aucune importance.
-Donc, je peux te mettre avec Heero.
-Ca va pas la tête ? Pas avec ce malade !
-Je croyais que tu ne disais jamais de mal des autres sous prétexte que tout le monde à des défauts et des qualités.
-Peut-être, mais lui, c'est un fou !
-C'est vrai que tu as peut-être raison, admit-elle. Duo m'a parlé de lui, et ce n'était pas en bien. Bon, allons les rejoindre.
Ils revinrent donc tous deux auprès des autres qui se demandaient ce qui allait leur arriver.
-Venez, leur dit Iria. Je vais vous indiquer vos chambres.
Elle les conduisit dans un long couloir bordé de porte, puis tourna à droite à un croisement. Au bout de quelques instants, elle s'arrêta, se retournant vers eux.
-Ici, Duo et Hilde, là Heero et Kojirô. Dans cette chambre iront Taro et Quatre, dans celle-ci Trowa et Momigie, dans celle-là Wufei et Shichi, et enfin Eniko et Kaoru logeront dans celle-ci. Vous pouvez aller chercher vos affaires. Le repas aura lieu à la salle à manger. Et si vous avez un problème, demandez à Quatre, il connaît cette maison comme sa poche.
-Merci, dirent-ils tous ensembles, Heero se contentant seulement d'un hochement de tête.
*****
-Je ne sais pas ce que tu en penses, toi, mais j'ai comme l'impression qu'ils le font exprès de toujours nous mettre ensemble.
Shichi venait de ranger ses affaires dans l'armoire, et s'était assise sur une chaise qui se trouvait dans le coin de la chambre.
-Je pense la même chose que toi, répondit le Chinois. Mais je pense aussi à autre chose.
-A quoi ?
-Et bien…Avec ton problème de n'avoir ni nom ni famille, tu me fais penser à Duo.
-Je sais, sauf que moi, ma "mère" ne m'a jamais appelée "bâtard" comme l'a fait la sienne avec lui.
-Tu es bien au courant, s'étonna Wufei en haussant un sourcil.
-C'est une des particularités des recrues du passé, nous savons beaucoup de choses parfois secrètes. Comme je sais que tu as été uni à Meiran Lu à l'age de quatorze ans environs.
-Même ça tu le sais ? Oh, mon dieu !
-Eh ! Vous deux ! s'exclama Duo en débarquant dans la chambre des deux adolescents. Venez vite ! Quatre et ses sœurs nous emmènent en boîte !
-Hein ? Comment ça ?
-Ben, ils disent qu'on est trop tendu ces derniers temps. Ce ne serait d'ailleurs pas étonnant, avec tout ce qui s'est passé dernièrement. Allons, dépêchez-vous ! on attend plus que vous !
-OK, OK, on arrive !
Duo les emmena au pas de course hors de la maison où les attendait déjà tout le reste de l'équipe installé dans la grande voiture familiale d'Iria qui avait déjà tout prévu pour la sortie.
-Allez, en route ! s'exclamèrent Duo et Hilde tandis que le moteur se mettait en marche.
A suivre [Chapitre 18]
[1] Traduction :
…Chargement de "I love you" en cours…
…Chargement effectué…
…Sauvegardes des données effacées…
…Tant pis pour le propriétaire…
…Hi hi hi…
Mais Heero n'a pas besoin de cette traduction, c'est surtout pour vous que je l'ai mise.
Fics Gundam Wing
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