Repas incestueux
repas incestueyx
Auteur : Westouille la fripouille
Genre/Pairing : slash DracoXHarry : z'aimez pas lisez pas ! Pas vraiment U.A., mais peu de correspondance en ce qui concerne les relations entre les personnages.
J'ai pas lu le tome cinq encore, donc ne prenez pas en compte les bizarreries du genre : Snape à cinq sœurs et est hermaphrodite.
Résumé : "Why did you kiss me Draco ?" "Because I love you Harry" "Please don't...Draco, you're my brother ! Don't..." "You know you're not and you love me as well."
Chapitre 1
Lucius Malfoy descendit l'escalier de marbre de son manoir jusqu'au rez-de-chaussée, ayant fouillé toutes les pièces de sa résidence. Ce garçon allait vraiment lui donner des cheveux blancs à la longue. Et pourquoi donc sa signature magique ne s'affichait que quand ce petit morveux le souhaitait !
Il fut couper de sa harangue intérieure par l'ouverture bruyante de la porte d'entrée. Son fils se tenait sur le seuil, totalement échevelé : ses délicates mèches blondes comme les blés se rebellaient impertinemment, et trempé : sa longue cape noire et sa robe légère froissées suintaient désagréablement sur le sol carrelé. Malgré cela, un large sourire étirait ses lèvres.
- Il était endormi près du lac.
Lucius observa avec résignation le petit corps fermement agrippé à Draco dont il ne voyait que le petit postérieur et le dos arrondi. Ce garçon était le pire châtiment qu'il eût jamais reçu.
Enfin, une petite bouille à peine éveillée sorti du cou du jeune Malfoy pour le contempler de ses grands yeux innocents à la fois ensommeillés et légèrement bougons. Deux minuscules menottes vinrent les frotter doucement, mais jamais les prunelles ne dévièrent des deux fines demi-lunes du Senior. Les deux orbes brillants étincelèrent et une main aux longs doigts graciles se tendit vers lui. Il descendit de sa démarche majestueuse les quelques marches qui le séparait du mignon garçonnet qui glissait à présent des bras de son frère. Il s'arrêta juste devant lui et baissa la tête piteusement. Lucius fixa son fils qui venait de fermer la porte et attendait anxieusement qu'il parle. Il daigna enfin poser son regard sur la silhouette mince et svelte, tremblotante sous les vêtements imbibés de pluie qui moulaient de façon éhontée toutes ses formes.
- Tu nous a fais peur, chaton.
- Pardon Père, lui parvint une voix imprégnée de honte et de regrets.
Il savait que le garçonnet n'aimait pas lui désobéir, ce qui arrivait de moins en moins souvent, contrairement à l'époque de leurs débuts ensemble.
Les grands yeux émeraudes se levèrent vers lui suppliant de leur pardonner alors qu'une larme esseulée trouvait son chemin sur la joue rebondie et rosée.
Draco fut alors témoin d'une scène qui l'émouvait à chaque fois qu'elle se répétait devant ses yeux : son père balaya son masque d'indifférence et tomba à genoux devant son deuxième fils pour le serrer à l'étouffer, enfouissant son visage dans son cou gracieux.
Sa voix étouffée lui parvint distinctement malgré sa provenance.
- Ne sors pas du château sans avertir quelqu'un Harry. Tu sais combien les jardins sont dangereux.
- Je voulais juste parler avec Spirella, je vous demande pardon.
Lucius se détacha de lui et sa mine soucieuse affecta le jeune garçon qui caressa tendrement sa pommette haute et dessina avec soin son sourcil droit avant de placer un chaste baiser sur ses lèvres fermes. Lucius l'embrassa tendrement sur le front, à l'endroit même où se trouvait la méchante cicatrice occasionnée par l'attaque du Seigneur des Ténèbres : il savait que cela provoquait des frissons agaçants à son cadet.
Celui-ci lui tira la langue avant de rejoindre son grand frère et de lui tirer le col pour attirer sa tête, et notamment ses lèvres à son niveau. Il baisa sa bouche de la même façon qu'il l'avait fait pour son père.
-Pardon Draco.
-C'est rien p'tit monstre ! Draco le gratifia d'un sourire rassurant et attrapa son épaule pour l'entraîner dans les escaliers. On va se changer Père, vous vous chargez de la suite tout seul ? Demanda le blond d'un ton concerné.
-Prépare le bien, je veux que tout soit parfait. Du reste, je ne suis pas seul.
Draco alloua un magnifique sourire à son paternel et le remercia avant de grimper les marches aux côtés de son petit frère adoptif.
Harry aurait treize ans le soir même à minuit. Son père et lui-même, aidés de quelques amis des trois parties, avaient préparé une fête inoubliable pour ce qu'ils considéraient tous deux comme leur trésor. Tous savaient, où se rendaient rapidement compte qu'ils le chérissaient plus que tout au monde. Ces trois-là, vous diront-ils si vous les interrogez sur la question, ces trois là…, forment la famille la plus étrange mais la plus soudée qu'il m'ait été permis de rencontrer.
- Que se passe-t-il Draco ?
- Hmm ? Tu disais ?
- Tu ne m'écoutes pas, constata Harry avec consternation, pinçant ses lèvres délicatement sensuelles, juste pleines, qu'il desserra aussitôt, échouant une fois de plus à garder un air sérieux tout en boudant sous le regard chaud et protecteur, aimant, de son frère.
- Déshabille-toi, ordonna Draco en arrivant dans sa chambre avant de disparaître dans la salle de bain jouxtant la pièce.
Quand il revint quelques minutes plus tard, ses yeux atterrirent sur une jolie paire de fesses pâles et deux longues jambes fuselées. Son regard coula le long des membres inférieurs exposés, sur la droiture d'une hanche indubitablement masculine, puis se fraya un chemin à travers le creux des reins en bas du dos ferme et toujours aussi diaphane de son adorable Harry. La nuque avenante disparut au profit d'une gorge toujours plus attirante qu'il ne dévorait qu'en rêve…Parce que ce ventre plat, ces petits boutons rosés qui ornaient le torse attrayant appartenaient au même propriétaire que cette bouche magnifiquement sculptée et ces yeux délicieusement scintillants d'un vert lumineux et sombre à la fois, qui n'était autre que son petit frère, de quatre ans son cadet.
Ce rappel coupant le ramena sur la moquette moelleuse dans laquelle ses pieds nus s'enfonçaient avec délice et au-dessus de laquelle il avait flotté pendant un moment. Il passa une main lasse devant ses yeux, levant la tête au ciel en une muette supplication à Merlin seul savait quels dieux.
- Ce n'est plus la peine Draco adoré, tu as déjà tout vu, souffla un Harry malicieux au creux de son oreille.
- Et on se demande comment j'aurais pu faire autrement. Tu as besoin d'être aussi peu pudique ? " Y en a qui essaie de retenir leurs hormones par ici !! "! Pleura-t-il mentalement pendant que le rire cristallin du garçon aux cheveux d'ébène retentissait dans la chambre à coucher. Seras-tu aussi laxiste lorsque tu partageras ta chambre avec quatre autres garçons ?
L'idée lui broya aussitôt l'estomac…La vision de Son Harry nu, totalement inconscient des regards emplis de luxure que quatre bêtes à quatre pattes non identifiées lui jetaient, inondant le sol de leur bave abondante…
-Draco ? Cesse de prendre cet air terrifié ! Tu ne me crois pas si stupide au point de penser un seul instant que je ferais ça devant n'importe qui, n'est-ce pas ? Demanda un Harry faussement outré, une colère simulée au fond des prunelles et pour ne rien arranger s'escrimant, toujours nu, à appuyer ses dires de gestes virulents…
°Mauvais karma, mauvais karma°, hurla la raison de Draco. Il se rendit compte avec désespoir et impuissance que la petite bête des bas-fonds se redressait dans sa cage, vivement intéressée. Il s'assit sans cérémonie par terre, les jambes flageolantes, cachant la zone avec les vêtements qu'il avait ramené pour son petit effronté de frère et lui-même.
-Harry, gémit-il avec mille supplications. " Arrête ou je vais te violer… "
Une seconde plus tard, un poids connu écrasa ses cuisses et deux bras fins entourèrent son torse, à l'intérieur duquel son cœur s'amusait à mille acrobaties à l'endroit où auraient du se trouver ses intestins…Et on se demandait d'où venaient les montagnes russes…
Ses yeux s'ouvrirent pour s'enfoncer dans deux lagunes enivrantes d'amour. Et il sourit tandis qu'une petite main se détachait de son corps pour caresser son visage viril mais aussi délicat que lors de ses tendres jours.
-Tu es mon frère, et je t'aime, déclara Harry avec tendresse. Tu m'as toujours protégé et tu as toujours été là pour moi, malgré que je ne sois pas de votre famille et ma confiance envers toi ne connaît aucune limite, continua-t-il avec mélancolie et joie mêlées.
-Petit imbécile, le sang ne compte pas en ce qui te concerne, tu es notre famille, rien d'autre ne compte, certifia le grand blond avec un sourire doux qui devint crispé et attentionné tandis qu'il relevait les yeux vers le plafonds, des centaines de milliers de " pourquoi moi ? " s'y bousculant, alors que le jeune brun se serrait davantage contre lui, écrasant le rempart érigé que formaient les vêtements à présent froissés.
-Je vous aime plus que tout au monde Draco, et je sais que mon amour pour toi est différent, parce que même si…
La voix flûtée mourut et Harry se redressa vivement le rouge aux joues et disparut dans la salle d'eau : Draco n'eut que le temps d'apercevoir un postérieur fuyant lorsqu'il releva vivement la tête d'étonnement.
-Tout va bien Harry ?! Demanda-t-il, inquiet, en se collant contre la porte qu'il avait aussitôt rejointe.
-Tout va trop bien, ne t'inquiète pas ! Juste une envie pressante ! Répondit une voie embarrassée et confuse assourdie par l'épaisse cloison. Ne m'attends pas ! Je vais prendre une douche !
Harry baissa la tête piteusement, regardant avec colère la méchante, vilaine, odieuse, gênante et très perturbatrice cause de son empressement soudain à quitter les environs de son frère. Il brandit un index moralisateur et le secoua avec lassitude, muni d'un regard noir, avant de se glisser dans le cabinet de douche et de poser sa main sur le carrelage blanc qui la recouvrait entièrement. Sa froideur lui fit du bien et il y colla son corps entier, gémissant quand la partie inférieure de son anatomie la rencontra à son tour.
-Pourquoi ne puis-je pas t'aimer mon unique amour ?
Une vapeur d'eau dense s'échappa du réduit et engloutit son murmure triste et empli d'amertume, tandis que l'eau bouillante martelait sa peau sans pitié.
- - -
Draco ramassa l'amas de tissu et saisit sa baguette pour les défroisser rapidement. Il déposa la tunique blanche brodé d'argent qui guinderait le corps élancé de Harry sans l'entraver dans ses mouvements. Soupirant bruyamment, il se laissa tomber sur le matelas et serra l'habit dans ses bras, rêvant d'un corps de chair à l'intérieur, d'une chair et d'un sang différents du sien, mais qu'il avait appris à aimer follement…
Sept ans plus tôt, la jalousie l'avait surplombé à la vue de la jeune frimousse endormie dans les bras de son père. Et il lui avait annoncé tout de go qu'il l'avait adopté, qu'il était son frère à présent et qu'il faudrait prendre soin de lui. Sa mère, récemment décédée fut totalement oubliée alors que, parmi les reproches qui fusaient de sa bouche, une petite voie fluette demanda : " Où est Oncle Vernon ? "
Totalement captivé par la petite bouille aux grands yeux verts qui s'approchait timidement de lui, Draco n'avait pensé qu'une seule chose : " Le Ciel a perdu un de ses Ange. "
" Et pas le moindre ", conclut-il alors que son visage caressait l'étoffe douce.
Depuis ce temps, Harry et lui vivaient pleinement ensemble et il ne regrettait qu'une chose : les six longues années qu'il avait perdu en restant à Poudlard. Harry n'avait pas encore fréquenté l'école…D'ailleurs, il n'était pas vraiment entré dans le monde actif. Non seulement il avait terrassé le Seigneur Sombre lors de sa première année de vie, mais en plus, le jour de son onzième anniversaire il l'avait détruit pour de bon, absorbant la totalité de sa magie en un réflexe de légitime défense : le Lord Noir, suspicieux, avait passé outre les défenses du Manoir Malfoy et, découvrant la petite famille dans le grand salon, tranquillement installée pour dîner, une rage sourde l'avait emporté. Son Mangemort le plus fidèle l'avait trahi, son héritier avec lui et Harry Potter le regardait avec un air candide, quelque peu dépassé par son intrusion. Quelques minutes plus tard, le garçon s'interposait entre sa famille sous l'emprise du Cruciatus et Voldemort et l'abattait de toute sa puissance magique. Puis, drainé de sa force, il volait celle, mourante du Seigneur des Ténèbres.
Tout ceci, Draco le vit à travers un brouillard compact. Il était fier de son petit frère.
Vint donc ensuite la rentrée, et Harry, excité à l'idée d'enfin suivre son frère, se vit repoussé gentiment par le professeur Dumbledore qui craignait que le contrôle trop faible qu'il détenait sur ses pouvoirs ne lâche à un moment. Lucius avait acquiescé, peiné pour son fils, mais réalisant qu'il pouvait blessé quelqu'un sous le coup de puissantes émotions. Alors pendant deux ans, Harry avait appris à se commander lui-même, à maîtriser cette puissance jamais connue dans le monde sorcier. Il peignait aussi. Bien, exquisément bien. Sa sveltesse n'avait d'égal que son habileté. Il excellait dans les domaines artistiques : danse, musique, peinture, arts martiaux : il adorait les pratiquer. Mais par-dessus tout, Harry aimait rêver. Lunatique à toute heure, il s'oubliait souvent et s'endormait paisiblement sans peur, peu importait l'endroit où il se trouvait.
Il avait également ses défauts : sur- ou sous-réactionnel, possessif, bougon…
Il possédait ses peurs : les pièces sombres, le vide…
-Draco ?
Il leva son regard pour rencontrer la silhouette fine, engoncée dans un peignoir blanc, moelleux et chaud, qu'il lui avait lui-même offert quelques mois auparavant, lors de leur rencontre à Pré-au-Lard. Oui, lors de tous les week-ends organisés là-bas par l'école, il rencontrait son père et Harry. Il attendait toujours ces jours aussi impatiemment que les vacances. Lorsque venait le temps de revoir son joyau. Et à partir de maintenant, Harry serait à Poudlard.
-Draco ? Tu m'écoutes ?
-Oui, excuse-moi. Je me fais une fête de t'avoir près de moi à Poudlard et j'anticipe d'avance ma joie.
-Tu n'aurais pas pu trouvé mieux comme excuse mon frère adoré, sourit Harry avec un air ravi.
-J'y penserais plus souvent à partir de maintenant, le remercia le blond.
-Tente toujours, défia le petit démon aux regard angélique.
Il alla chercher une paire de boxer dans la commode de Draco, un de ses si nombreux vêtements qui passaient quelques vacances chez lui, et l'enfila dos au blond, rougissant en se retournant. Draco sourit, connaissant le morveux par cœur. Il avait un peu pété les plombs plus tôt, alors arraché tout droit du royaume des rêves, et maintenant, la gêne et sa timidité maladive remontaient en bloc.
Il l'observa s'habiller, les yeux à demi-fermés, s'abandonnant avec délice à sa torture préférée. Il le contempla alors qu'il se mirait dans un miroir mural.
-Ne suis-je donc pas le plus magnifique garçon du monde, demanda-t-il avec un ton de noble imbu de lui-même.
-Non, seulement le deuxième peu cher ! Le remit aussitôt à sa place son grand frère.
-Et qui est donc le premier, fit mime de l'interroger Harry, un sourire pressant ses lèvres de s'étirer avec volupté.
-Voyons, vous l'avez en face de vous, éclaira Malfoy d'un ton condescendant.
-Ah j'oubliais, toi et ton ego de Serpentard surdimensionné ! S'exclama Harry avec un sourire joueur.
-Tu…
Draco s'arrêta en voyant l'expression de Harry. Ce dernier s'était figé avec un énorme sourire sur les lèvres. Les yeux brillants, il courut vers la porte et dévala l'escalier en trombe.
-REMUUUSS !!!!!!!!!!!!!!
Tbc…
Fics Harry Potter
Fanfics