Reviens
reviens
Auteur : Durendal
Base : Final Fantasy 8
Genre : Yaoi, OOC
Reviens
C'était le dernier jour de cour à la BGU. Dans une heure, les élèves seraient libres de rentrer chez eux.
Le dernier cours, Histoire de Balamb, était soporifique au possible. Mais il fallait bien le suivre.
Squall et Seifer étaient comme d'habitude à des tables séparées. Squall s'endormait en écoutant le prof raconter un de ses anecdotes anesthésiantes dont il a le secret.
Il fut réveillé par un léger "bip" qui retentit de son ordinateur. Quelqu'un avait engagé une session de tchat avec lui. Il observa le pseudo : c'était celui de Seifer.
BigBoss: Salut l'renfermé !
Squall: T'en as pas marre de m'insulter ?
BigBoss: nan !
Squall n'écrit rien : il était inutile de poursuivre la discussion. A ses risques et périls, il reporta son attention sur la pilule de Valium qu'était son prof d'histoire. Un autre bip de fit entendre, mais il n'observa pas son écran.
La tête soutenue par la paume de sa main, il fermait dangereusement les yeux, lorsque qu'une boulette de papier l'atteint en plein visage.
Enervé, il on observa la provenance : Seifer, of course.
Celui-ci le grondait d'un regard sombre et pointa avec la main l'écran de son ordinateur. Squall baissa enfin les yeux vers le sien.
BigBoss: je ne serais peut être plus dans cette université après ces vacances.
Etrangement, la nouvelle provoqua chez Squall un malaise, un sentiment de… tristesse ? Ca y ressemblait en tout cas…
Squall: Comment ça ?
Il jeta un rapide coup d'œil pour s'assurer que Seifer écrivait. Il attendit alors la réponse.
BigBoss: Mes tuteurs veulent que j'aille à Falgadia plutôt qu'à Balamb, le niveau est trop faible ici, et ils pensent que je ne fou rien et n'ai aucun ami.
On repensant au nombre de conneries qu'avaient fait ensemble Seifer, Raijin et Fujin, la dernière remarque parut quelque peu étrange à Squall. En même temps, son estomac se nouait, inlassablement, la tristesse le gagnait…
Or, il savait bien pourquoi.
Il aimait le Blondinet.
Il ne savait ni comment ni pourquoi, mais il l'aimait, c'était un fait.
Squall: Et tu comptes te laisser faire ?
BigBoss: tu voudrais que je reste ?
Squall: Je voudrais savoir si tu compte te laisser faire ?
BigBoss: Non bien sur…
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Squall leva la main et la posa sur son front couvert de multiples gouttelettes de sueur. L'air froid de la chambre se répandait sur son corps nu, à l'exception de son caleçon. Une fois encore, il rêvait de Seifer.
Une bouffée d'angoisse monta à nouveau en lui : et si Seifer ne revenait pas ? Et si il ne le revoyait plus jamais ? Est-ce qu'il n'aurait pas mieux fait de lui avouer ses sentiments ? Si Seifer emportait son cœur avec lui ?
Seifer, ne t'en vas pas, pitié…
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· Seifer Almasy ?
· Il est pas là, répondit Raijin.
Squall senti ses tripes se serrer. Alors c'était fini ? Il ne reverrait jamais plus le blond ? Il ne le sentirait plus, ne le toucherait plus, ne l'écouterais plus, ne tremblerait plus devant lui, n'aurait plus le souffle coupé par le moindre de ses signes d'affection ?
Il ne ressentirait plus jamais rien ?
**********************
Les yeux rougis, le beau brun sortit de l'infirmerie, où il avait été envoyé après s'être effondré en plein cours.
Il n'avait pas put tenir…
Le coup était trop rude…
Seifer…
…
Seifer ?
Oui ! Seifer !
Il était là, devant lui, l'air perplexe devant le visage brillant de larme du brun d'habitude si inexpressif.
· Ben alors ? Qu'est-ce qui t'arrive ?
· Seif' ?!
· Oui !
· J'ai cru que tes tuteurs t'avaient changés d'école !
· Mais non, tu sais bien que j'ai toujours un mal de chien à me lever le matin… Et pourquoi t'as l'air heureux de me revoir ?
· J'suis pas heureux ! Mentis Squall.
· C'est ça, j'suis sur que j'te manquais ! Allé, j'te ramène en salle de cour.
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Seif' était parti seul vers les dortoirs de la BGU. Squall lui courut après. Il était trop rare que Seif ne soit pas avec Raijin et Fujin pour laisser passer l'occasion.
· Seif ! Attend !
Le brun se mit au niveau du blondinet et marcha avec lui, le long des couloirs déserts. Il entama la discussion sur les chocobos (c'était le premier truc qui lui était venu à l'esprit.).
Finalement arriva le moment où ils devaient se diriger vers des salles différentes. Alors, Squall, oubliant toute idée de réputation, enlaça Seifer et blottît sa tête dans le coup du blond.
Celui-ci, surprit (à juste titre), ne réagit pas, réussissant tout juste à prononcer le prénom du brun.
Squall relâcha peu à peu son étreinte et regarda Seif', en souriant.
· Je sais que tu vas trouver cette réaction démesurée, mais j'ai rien trouvé de mieux pour te montrer à quel point je suis heureux que tu sois de retour.
· Je… bégaya le blond, je pensais pas que c'était à ce point… personne m'a jamais serré comme ça dans ses bras.
· Personne n'a dut tomber amoureux de toi alors..
Squall ne pensait même plus à ce que cette phrase pourrait provoquer de mal, ni de bien. Il se fichait pas mal que Seifer trouve ça dégueulasse, pas naturel ou quoi que ce soit, il lui avait dit. Il savait.
Seifer ne régissait pas. Il restait la, ahurit, à le regarder, la bouche entrouverte.
Squall voulait en profiter pour l'embrasser, mais préféra le laisser réfléchir, ou du moins assimiler l'information.
Il se détourna, toujours souriant, et parti vers son (super) cours de Science.
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Dans sa chambre, Squall repensait à ce qu'il avait fait quelques heures auparavant, et il avait toujours du mal à croire qu'il l'avait fait.
Lui, l'élève sérieux, froid, implacable et impassible, venait d'avouer son amour à un homme avec qui il ne s'était jamais vraiment entendu.
Il ne l'avait hélas pas revu depuis.
Mais c'était bientôt l'extinction des feux, il devait donc se déshabiller et se coucher.
Alors qu'il venait d'enlever son T-Shirt, quelqu'un frappa à sa porte.
Torse nu, il alla ouvrir et se trouva nez à nez avec Seifer.
Il ne dit rien. Seifer non plus. Ils se regardaient dans les yeux, l'un attendant impassiblement, l'autre anxieux, attendant le courage de parler.
Lorsque Seif' trouva enfin le courage de parler, Squall l'attira vers lui et posa ses lèvres sur celles du blond.
Elles étaient douces, tendres mais fermes. Il attendit quelques instant, puis elle cédèrent, et leur premier baiser commença…
Il y en aurait bien d'autre, c'était sur désormais…
Fin
Fics Final Fantasy VIII
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