Rivalité
Auteure: Dawn
et Dagger
Source: Malice Mizer
Genre: Yaoi sans lemon (1)
Couple: Klaha X Gack
Disclamer: Euh...Faut tu vraiment en faire quand c'est des personnes réelles
?????
Nous avons appris que, suite au départ du chanteur de Malice Mizer, le groupe avait enfin trouvé un nouveau remplaçant. Il se fait appeler Klaha et, selon moi, il est beaucoup plus talentueux que Gackt. En plus, je trouve qu’il a aussi beaucoup plus de style. Je suis sûre qu’il le remplacera merveilleusement.
Gackt jeta son verre à la télé qui se renversa et se brisa sur le sol. Comment cette petite présentatrice stupide pouvait-elle dire que qui-que-ce-soit était meilleur que lui ? Et d’abord, qui était ce Klaha !? Sûrement un idiot sorti de je-ne-sais-où qui trafiquait sa voix par ordinateur pour qu’elle ait l’air potable ! Franchement, personne ne pouvait être meilleur que Gackt !! Les autres membres de Malice Mizer auraient dû le savoir. Ils auraient dû venir le supplier de revenir parmi eux depuis longtemps ! Au lieu de ça, ils avaient pris un incompétent sans aucune expérience !! Il était décidément temps qu’il revienne dans SON groupe !!!
Gackt se rendit, donc, à la salle où Malice Mizer se pratiquait d’habitude. Ses anciens camarades étaient bien là et étaient en train de s’entraîner avec leur nouveau "chanteur". Comment avaient-ils osé le remplacer, lui, Gackt, le meilleur chanteur qui puisse exister !! C’était scandaleux !!! Mais peu importe, maintenant, il allait revenir et ils verraient à quel point il leur était indispensable.
Dès qu’ils eurent fini leur chanson, les membres du groupe se rendirent compte de la présence de Gackt. Ils jetèrent un regard rempli de mépris et de dégoût à cet homme qui les avait abandonnés, mais celui-ci ne remarqua rien.
-Mon dieu ! Je vois que vous avez de la difficulté à vous passer de moi ! Le groupe va faire faillite si vous continuer sur cette voix : plus personne ne voudra vous écouter. Franchement, je ne pensais pas que vous tomberiez aussi bas ! Surtout en engageant ce…chanteur ? dit Gackt avec un air prétentieux et méprisant.
Klaha ouvrit la bouche pour répondre, mais Mana fut plus rapide.
-C’est toi qui es parti. On n'a pas eu le choix de chercher un remplaçant.
On a eu de la chance de tomber sur Klaha : il est excellent. Maintenant,
grâce à lui, on n’a plus besoin de toi. Alors, dégage
! Ah ! en passant, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué,
le monde nous préfère maintenant à avant, tandis que
toi, tu sombre dans l’oubli. On n'entend plus parler de toi. C’est
dommage. N’est-ce pas ? lança Mana froidement.
-Pff ! Vous êtes lamentables, ricana Gackt. Dans un mois vous allez
vous rendre compte que votre chanteur n’est qu’un minable et
vous viendrez me supplier à genoux de revenir dans le groupe ! dit-il
d’un air hautain.
Mais sous cet air assuré et supérieur, une pointe de colère perçait dans sa voix, car ce que Mana avait dit était vrai : sa carrière n’était pas à son meilleur. Sur ces mots, il tourna les talons et s’en alla, la tête haute. Ils ne pourraient pas se passer de lui bien longtemps.
Quand Gackt arriva chez lui, tous les meubles de son appartement prirent un sacré coup. Il était en rage après ce Klaha, et après tout son ancien groupe d’ailleurs. Comment avaient-ils pu le renier ainsi ? Personne ne lui avait demandé de rester ! Il n’y en avait eu que pour ce stupide Klaha qui, paraissait-il, était meilleur que lui. Voyons ! C’était évident que personne ne pouvait avoir une plus belle voix que le grand Gackt ! Comment cela se faisait-il qu’aucun d’entre eux ne s’en était rendu compte ?
Gackt devait se changer les idées. C’était vital ! Tant pour lui que pour son appartement ! Il décida, donc, de sortir dans un bar quelconque de son quartier. Le problème, c’est que, quand il y arriva, quelqu’un d’autre s’y trouvait déjà. En voyant cette personne indésirable sur son chemin, sa rage remonta dans sa poitrine, jusqu’à sa gorge, et voulut sortir dans une foulée d’insultes subtiles pour cet homme qui se tenait désormais devant lui. Cependant, il retint cette forte envie, qu’il considérait comme étant barbare et sans aucune classe, et préféra adopter son habituel ton hautain.
-Tiens, tiens ! Ne serait-ce pas le minable de service que je vois juste
devant moi ? commença Gackt.
-J’ai n’ai pas de temps à perdre avec un prétentieux
dans ton genre, Gackt. Si tu as besoin d’insulter les autres pour augmenter
ton estime de toi, va donc voir quelqu’un d’autre ! Je n’ai
pas le temps pour l’instant, répondit Klaha tranquillement avec
un regard totalement indifférent.
À ces mots, la rage de Gackt empira. Il voulut répliquer, mais son ennemi était déjà en route vers la sortie. Il le suivit et essaya de l’insulter, mais sans succès : peu importe ce qu’il disait, l’homme en avant de lui ne se retournait pas. Le noir finit par prendre un taxi et disparut à la vue de Gackt.
Ce dernier en avait vraiment assez. Décidément, la journée n’avait pas été géniale pour lui. Il décida de rentrer à son appartement et finit ce qu’il avait commencé quelques temps plus tôt : la démolition minutieuse de chaque meuble qui se trouvait sur son passage. Après une heure de destruction intensive, le salon ne ressemblait plus à rien et Gackt était mort de fatigue. Il s’en alla donc se coucher, ne pensant plus qu’au sommeil qui l’inondait
Quand il se réveilla, il était presque midi et son estomac criait famine. Gackt décida donc d’aller dîner à son restaurant favori. Sa nuit lui avait permis d’oublier la triste journée de la veille, mais ce qu’il vit là-bas lui remit tout en mémoire.
-Qu’est ce que tu fous ici, Klaha ! lança Gackt en prononçant
avec mépris son nom.
-Je mange, répondit-il calmement tout en portant une bouchée à ses
lèvres. Et toi ?
-Tu es dans MON restaurant préféré. Tu n’as rien à faire
ici !
-Ho mon Dieu ! se dit-il à lui-même en déposant soudainement
sa fourchette, l’air horrifié. Je suis en train de manger dans
le restaurant préféré des ratés de la ville !
poursuivit-il suffisamment fort pour que Gackt comprenne parfaitement.
Klaha se leva alors en faisant une moue dégoûtée. Il passa à côté de Gackt, l’éraflant au passage parce que celui-ci ne s’était pas ôté de son chemin, et se dirigea vers la sortie d’un pas pressé. Cette fois encore, Gackt voulu répliqué quelque chose, une insulte cinglante, n’importe quoi pour se venger de cet odieux personnage, mais l’autre était déjà parti.
Gackt sortit à son tour, énervé, et prit la direction opposée. N’ayant rien d’autre à faire, il se mit à penser tout en marchant. Tout ce qui se passait était assez louche. Il avait croisé ce Klaha deux fois en moins de 24 heures. Ils s’étaient même rencontrés dans son restaurant favori ! Pourtant, il ne l’y avait jamais vu auparavant. Ce n’était pas normal ! Gackt se sentait traqué et il n’aimait pas cela ! Pour se rassurer, il se disait que, peut-être, tout compte fait, il se faisait des idées, mais tout cela était trop bizarre à son goût.
Il passa le reste de sa journée à flâner dans la ville, ces sombres pensées revenant sans cesse à son esprit. Quand la nuit tomba, il décida d’aller voir un film au cinéma pour se changer les idées. Cependant, un léger problème l’y attendait.
-Encore toi !?! cria-t-il sans retenir son ton de voix cette fois-ci. Mais… non de Dieu ! Pourquoi t’arrête pas de me suivre comme ça ? Tu veux me faire faire une dépression nerveuse ou quoi ? poursuivit-il au bord de la crise de nerf.
Klaha le regarda en se demandant de quoi il parlait. Décidément, ce gars avait un sérieux problème ! Il pensait trop que tout le monde l’aimait. Le noir regarda Gackt s’en aller d’un pas enragé en se disant qu’il était juste bon à enfermer, puis retourna dans la file, impatient de voir un bon film.
Alors qu’il se dirigeait encore vers son seul refuge, son appartement, Gackt sentait son cerveau bouillonner. C’était vrai qu’il était génial et c’était normal que tout le monde l’enviait, mais pourquoi les gens ne le laissaient pas un peu tranquille ? Pire : pourquoi fallait-il que ce ramassis de caricature de chanteur le suivent partout ?! Il n’en pouvait plus ! Cette situation était désormais insoutenable.
Arrivé dans son appartement, il se jeta sur son lit, espérant oublier tous ses tracas en sombrant dans le monde des rêves, mais, soudainement, une idée lui parvint à l’esprit. Une idée qui pouvait très logiquement expliquer tous les événements qui s’étaient produits lors des deux derniers jours : Klaha lui courait après ! Oui ! C’était ça ! C’était la seule explication possible ! C’était une idée assez bizarre à première vue, mais, dans un sens, très normale : personne ne pouvait résister au charme légendaire de Gackt…à moins de n’avoir aucun goût, bien sûr ! Étonnamment, il semblait que cet homme en avait quand même. Finalement, son cas n’était peut-être pas si désespéré que ça.
Étrangement, Gackt se sentait plus joyeux maintenant. L’idée que Klaha était probablement attiré par lui était très réconfortante et intéressante pour lui. De plus, plus il y pensait, plus il se rendait compte que Klaha n’était pas laid du tout. Il était même assez attirant, en fait. Gackt se disait qu’il daignerait peut-être laisser la possibilité au noir de tenter de le séduire. Ce serait une bonne idée ! Cependant, il préférait attendre la prochaine rencontre avec son ennemi pour décider s’il devait lui accorder une telle faveur. Comme ce dernier ne cessait de le suivre, il devrait se décider dans très peu de temps.
Le lendemain matin, quand il se réveilla, Gackt se sentait fatigué malgré les beaux rêves qu’il avait faits pendant toute la nuit. Peut-être était-ce le fait d’avoir réduit en morceau la presque totalité de son appartement qui l’avait courbaturé. Il décida donc d’aller à son salon de massage pour se remettre en état et ainsi être prêt à affronter Klaha, ou plutôt la grande timidité que ce dernier semblait avoir lorsqu’il était en sa présence. En effet, seule de la timidité pouvait l’empêcher d’avouer à Gackt à quel point il l’admirait et lui faire cacher ses véritables sentiments derrière des insultes minables.
Quand il arriva là-bas, Gackt eut une heureuse surprise. Il semblait que Klaha avait, tout comme lui, décidé de se relaxer un peu cette journée-là. Cela tombait bien : ils allaient pouvoir le faire ensemble. Cela aiderait peut-être Klaha à se détendre et à avouer ses sentiments réels à Gackt. Avec cette merveilleuse pensée en tête, le blond se dirigea vers lui en affichant son plus beau sourire et dit joyeusement :
-Salut Klaha, tu viens passer un bon moment ?
L’interpellé ne répondit pas et se contenta de regarder Gackt d’un air soupçonneux. Depuis quand ce blondinet prétentieux se comportait-il de façon aussi…gentille ?!? Il devait cacher quelque chose, mais quoi ?
-Voyons arrête de me regarder comme ça Klaha, je ne te sauterai pas dessus…enfin…sauf si tu me le demande ! poursuivit Gackt tout aussi joyeusement, mais avec un petit regard dragueur en prime.
Klaha commençait à s’inquiéter de ce comportement des plus malsain. Heureusement pour lui, sa masseuse arriva et lui demanda d’aller se préparer dans une des salles de massage. Content de pouvoir se tenir éloigné de ce fou imbu de sa personne, il le fit sans hésiter. Cependant, alors qu’il était dans la dite salle, il ne put voir Gackt comploter avec la masseuse en question. En effet, celle-ci étant une grande fanatique du de Gackt, ce dernier lui demanda une petite faveur qu’elle accepta sans aucune hésitation. Grâce à cela, le blond allait enfin être en mesure de faire sortir le timide qui se cachait au fond du sombre Klaha.
Le noir relaxait profondément, bercé par le massage de la jeune fille qui était arrivée quelques minutes auparavant. Dans cet état latent, il n’entendit pas Gackt entrer et ne sentit pas non plus quand les mains de celui-ci vinrent remplacer celles de la jeune fille qui sortit aussitôt, sans un bruit. Gackt s’amusa à masser l’homme et se rendit vite compte qu’il avait une peau très douce et très agréable à toucher. Rapidement, son massage se transforma en caresses de plus en plus langoureuses. Ayant remarqué le changement, Klaha décida de se retourner pour voir ce qui se passait. Dès qu’il aperçut le visage du blond, il sursauta de stupeur et descendit de la table de massage aussi vite qu’il le pouvait.
-Voyons, ne soit pas timide Klaha, on aura la paix ici ! J’ai demandé à la
masseuse de nous laisser une bonne heure. On va pouvoir faire…plus
ample connaissance ! dit Gackt doucement et sensuellement.
-De…de quoi tu parle ? demanda Klaha en essayant de cacher sa crainte.
-Je sais que je te plais et que c’est pour ça, d’ailleurs,
que tu me suivais tout le temps. Tu sais, je te comprends très bien
: je suis tellement merveilleux ! C’est normal que tu m’aime à ce
point ! Et tu sais quoi ? J’ai décidé que j’allais
te laisser une chance : je vais accepter d’être avec toi. Tu
te rends compte ? Ah ! Je suis tellement généreux ! répondit
Gackt sur un ton pompeux.
-Seigneur ! T’es complètement fou, rétorqua Klaha découragé. Écoute
: je ne suis en aucun cas attiré par toi et je ne te courais surtout
pas après. Sache que les petits prétentieux de ton genre me
dégoûtent au plus haut point ! poursuivit-il avec dédain.
Maintenant, laisse-moi sortir d’ici, je ne supporterai pas de passer
une seconde de plus en ta présence.
-Allons, arrête de nier ! Je sais tout ! insista Gackt, un sourire
charmeur toujours accroché à ses lèvres. Tu n’as
pas à avoir honte ! C’est tout à fait normal que tu sois
attiré par moi : je suis si irrésistible !!
Klaha poussa un soupir de découragement total face à une telle prétention. Il sortit de la pièce, poussant au passage Gackt qui essayait de lui bloquer le passage sans trop de succès. Le noir savait que cela ne servait à rien de tenter de résonner cet homme : il était beaucoup trop imbu de sa personne pour écouter ce que les autres avaient à dire.
De son côté, Gackt était déçu. Pourquoi Klaha refusait-il d’avouer ses sentiments ? Cet homme avait décidément de vrais problèmes pour s’exprimer. Cependant, Gackt ne perdait pas espoir. Il était persuadé que, après un certain temps passé avec lui, Klaha finirait par être en paix avec lui-même et s’extérioriserait plus facilement. Avec quelqu’un d’aussi doué que Gackt pour l’aider, cela ne pouvait pas prendre de temps. À cette pensée, le blond se sentit beaucoup mieux. Oui ! Klaha le remercierait jusqu’à la fin de sa vie pour l’avoir aidé de la sorte !!
Le lendemain soir, Gackt alla à une soirée au centre-ville regroupant plusieurs artistes musicaux où il avait été invité. Il s’y était rendu car il n’avait rien d’autre à faire et qu’il espérait y retrouver Klaha pour enfin réussir à lui faire exprimer ses sentiments. La chance était de son côté car, justement, le « prince noir » était là. Gackt réfléchis un instant en le regardant intensément, disparut quelques minutes dans une pièce adjacente, puis revint et fonça droit sur lui.
-Salut Klaha ! commença-t-il.
-Oh non ! Pas encore lui ! murmura l’interpellé.
-Quoi encore ! Je commence à en avoir assez que tu refoule tes sentiments
! C’est très mauvais pour toi ! Tu te fais du mal, chéri
! poursuivit-il.
-Comment m’as-tu appelé ? rétorqua Klaha avec une pointe
de colère dans la voix, signe que sa rage montait de plus en plus.
-Dans la vie, il faut savoir s’exprimer ! Je sais que tu m’aimes
et je te comprends : c’est normal de m’aimer. Cependant, j’aimerais
vraiment que tu sois capable de me le dire avec des mots ! Je crois que ce
serait meilleur pour notre futur relation ! poursuivit le blond sans faire
attention à la question de l’autre. Tu sais, il n’y a
aucun mal à ce que tu sois amoureux de moi ! Comprends-le ! Beaucoup
de personnes le sont et elles ont raison ! Par contre, il faut que tu te
rendes compte que toi, tu es privilégié comparé à eux,
car je t’ai laissé la chance d’avoir une relation avec
moi ! Alors, s’il te plaît, ne laisse pas passe cette chance
et viens avec moi ! Il a beaucoup de chambre dans cet immeuble, tu sais !
dit-il finalement avec un de ses fameux regards aguicheurs.
-Mais Seigneur !!! Est-ce que tu es stupide ou bien tu fais exprès
de ne pas comprendre !!! hurla Klaha, faisant ainsi se tourner touts les
regards vers lui. Je ne suis absolument pas intéressé par toi
! Tu me répugne, tu me dégoûte, tu n’es qu’un
sale prétentieux, tu te crois plus haut que tout, tu crois tout savoir
et être le meilleur alors que tu n’es rien, absolument rien !
Sache que plus personne ne t’aime ! Rend-toi compte que tu fais désormais
partie du passé ! Cesse de t’accroche encore et encore comme
un parasite gluant à tout ce qui t’entoure ! Tout le monde te
repousse, on ne veut plus rien savoir de toi ! Dégage ! Laisse les
gens tranquilles ! Laisse-MOI tranquille !!! continua-t-il sur le même
ton.
-M..mais…
-Il n’y a pas de mais ! J’en ai assez que tu me tourne après
! Je ne t’aime pas !! Je ne suis en rien attiré par toi !! Est-ce
que ton petit cerveau est capable d’assimiler ça ? poursuivit-il,
un brin plus calme !
-Tu ne te plaignais pourtant pas hier quand je t’ai fait mon massage
spécial super sensuelle ! Alors ne viens pas dire que je ne te plait
pas ! rétorqua Gackt, frustré.
Klaha passa soudainement ses doigts autour du cou du blond et se mit à serrer très fort. Il approcha alors du visage de ce dernier et lui murmura :
-Hier, tu t’es joué de moi. Je croyais que c’était la masseuse du salon qui était en train de me masser, mais tu as subtilement pris sa place. Cela, je ne te le pardonnerai jamais ! De plus, je tiens à te dire que ton sois-disant massage n’avait vraiment rien de sensuel.
À ces mots, il jeta Gackt à terre, puis s’en alla en direction des ascenseurs pour sortir au plus vite de ce bâtiment et s’éloigner le plus possible de cet emmerdeur. Gackt, de son côté était vraiment très choqué. Comment pouvait-on le repousser ainsi, lui, l’homme le plus beau, le plus intelligent, le plus gentil, le plus parfait du monde ? Il n’avait pas encore dit son dernier mot ! Il n’abonnerait pas si facilement ! Maintenant, c’était devenu du sérieux : il devait réussir à coucher avec Klaha !! Sans cela, tout le monde penserait qu’il avait perdu son charme légendaire, ce qui ne devait surtout pas arriver. Il se releva en vitesse et courut à la suite du noir. À bout de souffle, il parvint à entrer de justesse dans l’ascenseur avant que les portes ne se referment.
-Encore toi ! lança Klaha avec une pointe de désespoir dans
la voix. Vas-tu enfin me laisser tranquille ? Vas-t’en, fous-moi la
paix !
-Je ne te laisserai pas partir comme ça !
Klaha en avait assez de parler avec cet idiot qui ne cessait de s’obstiner. Il décida donc de l’ignorer. De toute façon, ça ne servait à rien d’essayer de lui faire entendre raison : il n’écoutait pas un mot de ce qu’on lui disait. L’ascenseur continua sa descente jusqu’à ce que, à un moment donné, il s’arrête brusquement. Klaha commença immédiatement à s’inquiéter : si l’ascenseur se bloquait, cela voulait dire qu’il allait être pris avec l’autre idiot encore plus longtemps. Il appuya frénétiquement sur divers bouton, essaya le téléphone de secours, mais rien ne répondit. Il abandonna alors, se résignant à devoir supporter la présence du plus grand prétentieux que la Terre ait porté pendant encore longtemps.
Gackt avait cessé de parler depuis que l’arrêt de l’ascenseur. Cela faisait quelques minutes qu’il était dans son coin, silencieux à regarder du coin de l’œil sa proie. Après un certain temps, il commença à défaire sa chemise, très lentement.
-Il commence à faire chaud ! Pff ! Ç’en est presque insupportable !
Effectivement, à cause de l’espace restreint et du manque d’aération, il faisait de plus en plus chaud dans la petite cabine. Klaha, lui, n’en avait que faire. La seule chose qu’il souhaitait, c’était que le problème qui l’empêchait de s’éloigner de Gackt soit réglé le plus rapidement possible. Une fois de temps en temps, il jetait des coups d’œils furtifs dans la direction de son compagnon, histoire de vérifier qu’il n’essayait pas de s’approcher de lui et il finit par apercevoir son torse finement dessiné et suffisamment musclé. Malgré tous les mauvais souvenirs qu’il avait à propos de lui, Klaha devait admettre que le blond n’était pas si laid que ça. Il avait même un petit quelque chose assez intéressant, du point de vue physique, mais son caractère était tellement insupportable que le noir se disait que jamais il ne serait capable de rester plus de 5 minutes à entendre ses vantardises.
À présent, alors que la chaleur était encore plus forte, Gackt avait complètement ouvert sa chemise et Klaha ne pouvait s’empêcher de jeter des regards discrets à celui-ci. Bizarrement, il commençait lui-même à avoir chaud. Pourtant, la température dans la pièce était encore très supportable. Il défit tout de même légèrement son col pour laisser passer un peu d’air et le blond l’aperçut immédiatement.
-Alors, tu commence aussi à avoir chaud ? lança-t-il de sa
voix si aguicheuse.
-Mouais ! marmonna Klaha.
-Est-ce que c’est à cause de la chaleur ou c’est moi qui
te fais tant d’effet ?
-Je t’ai déjà dit que je n’étais pas intéressé !
-Alors c’est qu’il fait trop chaud ! Attend un peu, je vais t’aider à enlever
tous ces vêtements qui t’empêchent de respirer !
Gackt s’approcha alors de Klaha et essaya de défaire l’un des boutons de sa chemise. Malheureusement pour lui, ce dernier ne le laissa pas faire. Il le plaqua au mur et le regarda d’un air extrêmement rageur. Cependant, en le voyant d’aussi près, il se rendit compte qu’il n’était vraiment pas si mal que ça et que, peut-être, il pourrait même être intéressant. Se rendant soudainement compte des pensées qui venaient de lui traverser l’esprit, il se ressaisit aussitôt.
-Vas-tu enfin me lâcher sale petite salope (2) ! J’en ai assez
de toi ! hurla-t-il au doux visage du blond.
-Voyons, ne te frustre pas mon chéri ! se contenta de répondre
Gackt qui avait parfaitement remarqué le regard que Klaha lui avait
fait juste avant de se mettre à l’engueuler.
-Je ne suis pas ton chéri ! Je ne le serai jamais ! rétorqua
le noir, perdant ses moyens devant le merveilleux visage souriant du blond.
Il se ressaisit encore une fois et continua de crier après Gackt. Ce dernier le regardait incessamment avec des yeux doux et un magnifique sourire accroché aux lèvres. De ce fait, les cris de Klaha étaient de moins en moins emprunts de rages. Malgré cela, il ne pouvait s’empêcher d’être agacé par l’attitude prétentieuse, hautaine et si sûre du chanteur. Il ne savait que faire contre cela et avait l’impression que, bientôt, le blond finirait par avoir raison de sa colère.
-Pourquoi est-ce que tu t’acharne sur moi ? finit-il par demander
dans un mélange de rage et de désespoir.
-Parce que je veux être sûr que mon charme légendaire
fait toujours son effet ! répondit Gackt, plongeant ses yeux dans
ceux du noir.
Klaha hésita un peu avant de répondre ; sa colère était maintenant tournée vers lui-même et non vers l’homme qu’il plaquait toujours au mur. Il savait qu’il avait été faible, qu’il avait succombé à Gackt. Il venait de s’en rendre compte et il était temps qu’il l’avoue. De toute façon, au point où il en était, il ne s’en souciait plus vraiment.
-Eh bien! Je crois qu’il marche encore, et très fort !
Et il l’embrassa doucement.
Fin
(1) Dagger: NAN ! Sans Lemon ????? C’est vrai ?????
Dawn: Eh oui très chère !
Dagger: Une de nos fics sans lemon ??? C'est tout simplement IMPOSSIBLE !
Y en FAUT un !
Dawn: Bahhhhhh !!! Les lecteurs ont juste à nous le demander en nous écrivant à l'adresse
DevilMayCry891@hotmail.com OU ta_hera666
@hotmail.com ^__^ !
Dagger: Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ok ! Dans le fond, c’est juste une bonne
excuse pour savoir si ya du monde assez fou pour lire nos fics ????
Dawn:........Chuuuuuuuuuuuttttttttt sont po supposés le savoir, ça
!
Dagger: AH OK ^______^......Mon dieu que t’es brillante! J'y aurais
jamais pensé moi-même !
Dawn: Là dessus, j'ai aucun doute -_-
Dagger: Heille !!! Tu veux insinuer quoi, là !
Dawn: ABSOLUMENT RIEN ! Euh bon ! Là, faut faire la fic avant que
les lecteurs s'impatiententt !
Dagger: ..........
(2) Dawn: DSL pour le language LÉGÈREMENT vulgaire
Dagger: T'appelles ça ''légèrement'', toi ?
Dawn (Lance un Regard-De-La-Mort-Qui-Tue à la Heero Yuy à Dagger)
Dagger:.......Euhhhh…. j'pense que j’va aller me chercher un
verre de jus...
Dawn: TRÈS bonne idée ! Fais donc ça !