Sans contre façon



sans contrefaçon Série : Gundam Wing
Auteur : Lyrashin, la Mort Incarnée
Genre : Houlà ! Alors nous aurons du yaoï. . . quoiqu'on peut le considérer comme de l'hétéro aussi ! Et puis des expériences scientifiques qui foirent ! Un Heero un peu beaucoup OOC, et une grande révélation !
Disclamer : Pas à moi, vous devriez le savoir depuis le temps ! Mais Jeremy est à moi !
Notes : Je sais, je sais ! J'ai déjà plein de fics en cours et je ne devrait pas en commencer de nouvelles ! Mais celle là, ça fait bientôt un mois qu'elle me trotte dans la tête, alors, tant pis ! Le titre est tiré de la chanson de Mylène Farmer, ça devrait vous aider. . . .


Chapitre 1 : La mauvaise seringue. . .



Heero se prit la tête entre les mains, se demandant pour la troisième fois comment il avait réussi à se mettre dans cette situation. . .

***************************************************************************

Ce matin là, il avait reçu une mission en solo de la part de son mentor. . . une tâche si simple qu'un enfant aurait pu la faire. . . très facile. . . absolument inutile d'être couvert par l'un de ses coéquipiers. . . il n'avait même pas jugé utile de les prévenir. . . Après tout, ses disparitions pour les missions solitaires étaient devenues tellement courantes qu'ils ne s'en inquiétaient même plus. . .

L'ordre de mission était de récupérer les données informatiques d'un hôpital contrôlé par OZ et de leur laisser un petit virus en cadeau d'adieu. . .

Aucune explosion, pas de destructions des bâtiments : les Mads cherchaient des informations médicales sur la santé de certains membres de la fondation Romfelher. . . Le plan était parfait. . . Même un singe aurait pu l'exécuter. . .

Parfait. . . oui. . . Sauf que personne n'avait prévu la présence de Zechs Merquise sur les lieux !!! Mais bon, il était compréhensible que personne ne sache qu'il avait été hospitalisé : le général Kushrénada ne souhaitait vraiment pas semer le trouble parmi ses troupes. . . Et quoi de plus choquant pour des soldats que de savoir que leur idole, le grand, le fier, le puissant, l'invincible Baron de la Foudre était cloué au lit parce qu'il avait des hémorroïdes. . .

***************************************************************************

A présent, cela le faisait sourire, mais Heero devait bien admettre qu'il s'était fait prendre comme un bleu. . .

Relevant la tête, il fixa une nouvelle fois, sans les voir, les murs, qu'il devinait être blancs et capitonnés, de la cellule de l'hôpital où il avait été enfermé, celle pour les détraqués-mentaux violents. Ca faisait presque trois heures déjà qu'il attendait qu'on vienne le sortir de ce trou pour l'interroger.

Comme pour répondre à ses prières muettes, la porte s'ouvrit lentement, laissant filtrer une lumière éblouissante qui semblait se détacher sur les murs. Le Japonais se protégea les yeux de ses mains, aveuglé par la soudaine luminosité. Il ne fallut pas longtemps avant qu'il ne sente une poigne de fer se refermer sur son bras et le tirer violemment vers la sortie.

Rapidement, d'autres mains rejoignirent la première pour lui apporter leur aide et le jeune terroriste fut soulevé, allongé sur une table à roulettes, et enfin attaché par les courroies de cuir. . .

Le temps qu'Heero ait récupéré le sens de la vue avec tout ce remue-ménage, on l'avait déjà transporté dans une autre salle. Il put alors découvrir qui allait se charger de son interrogatoire. . .

A sa grande surprise, il ne vit aucun uniforme de soldat : il était entouré uniquement par des hommes en blouse blanche. . . Une douleur au bras lui apprit que l'un d'entre eux venait de lui faire une injection, et il entendit vaguement un '' Maintenant Sophie, mettez lui sa tenue ! '' avant de se sentir légèrement planer. Une femme, assistée de deux aide-soignants, lui ôta ses liens pour lui enlever ses vêtements. Le garçon eut beau se débattre, la brume dans laquelle se trouvait son esprit l'empêchait de coordonner ses mouvements, et il ne pouvait rien faire maintenu par trois personnes comme il l'était. . . A part donner des coups de pieds, ce dont il ne se priva pas. . .

Après que l'infirmière ait réussi, tout en ayant récolté son lot de bleus pour l'année et celle à venir, à lui enfiler le traditionnel costume des patients, à savoir, la petite robe azur laissant les fesses à l'air, Heero sentit qu'on le poussait vers une grande table métallique grise. . . une table d'opération. Il fixa, les yeux écarquillés, les bistouris, les seringues, les scalpels, et les autres ustensiles de torture dont les ozies se serviraient pour lui arracher des informations. . .

#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#

Aujourd'hui était un jour exceptionnel pour Jeremy Duprès[1]. Oui, aujourd'hui, il passait sa première journée à l'hôpital St Millénium. . . Pas en temps que médecin, bien sûr ! Il ne serait que le stagiaire du docteur Ochenta. . . Mais c'était tout de même un immense honneur que d'être admis dans cet établissement privé. . . Et c'était pour cette raison qu'il se devait de ne pas commettre la moindre erreur !

_ Duprès ! Apportez moi le penthotal[2] !

_ Oui Monsieur !

Le tout nouvel assistant se précipita vers l'étagère où étaient stockés les produits nécessaires à toutes les opérations du monde médical. . . Le problème était que la plupart d'entre eux n'étaient pas étiquetés. . . Et que Jeremy ignorait le fonctionnement du système de rangement. . .

S'agissait-il de la fiole bleue de droite ou de celle juste à côté ? Ou bien encore de la jaune sur l'étagère du dessous ? Ou alors la rouge, deux rangs plus loin sur la gauche ? A moins que ce ne soit la verte dans ce coin ? Et pourquoi pas la rose lumineuse au milieu ? Hum, non, ce n'était sûrement pas la dernière. . .

_ Duprès ! Et bien, il vient ce penthotal !?!

Soucieux de ne pas déplaire à son employeur, le stagiaire saisit la première bouteille qui lui tomba sous la main- au hasard, la bleue !- et courut vers les autres infirmiers. S'il avait pris le temps de jeter un coup d'œil sous le flacon, il aurait pu y voir marqué un numéro. . . Numéro qui correspondait à une ligne sur une fiche bristol plastifiée affichée au mur. . . Une ligne sur laquelle était écrit : ''Toxine expérimentale du labo J 1, en attente de tests sur primate''. . .

Pour faire bonne mesure, le jeune homme vida la quasi totalité du sérum dans sa seringue : après tout, les pilotes de gundam étaient sensés être entraînés à supporter la torture, non ? Donc le fait d'augmenter la quantité de penthotal ne pourrait que lui délier la langue[3] !

Il ne prit même pas la peine de désinfecter le bras de son patient et lui injecta le produit brutalement. Heero serra les dents et ne laissa aucune expression apparaître sur son visage alors que des picotements commençaient à l'élancer tandis que le produit se répandait dans ses veines. . .

_ Docteur Ochenta ! Docteur Ochenta !

Un soldat entra en trombe dans la pièce en criant au médecin de le suivre. D'après les bribes de phrases que le Japonais comprit, il y avait des complications dans l'opération du Colonel Merquise- un kyste, ou quelque chose dans ce genre là- et on requerrait la présence d'un spécialiste. Le docteur donna des ordres pour qu'on ramène le garçon dans sa cellule jusqu'à son retour. . .

#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#

Heero se roula en boule sur le sol, essayant d'oublier ce qu'il ressentait. Il avait mal. Tout son corps le brûlait ; il avait l'impression que son ventre allait exploser. . . Sa respiration était devenue erratique. . . Son sang semblait bouillir. . . Ses battements cardiaques ne cessaient d'accélérer sans qu'il puisse les contrôler. . . Kami-Sama, il avait mal. . . Mal. . . MAL !!!

Se tordant de douleur, le pilote de Wing parvint à se relever, tant bien que mal, s'appuyant contre le mur pour atteindre la station debout. Une nouvelle vague de souffrance, plus aiguë encore que la précédente, le submergea, et le jeune homme se jeta violemment contre les parois de sa prison dans l'espoir de faire cesser la douleur. . .Aucun résultat. . . A la crise suivante, Heero recommença. . . encore. . . et encore. . . et encore. . .

Le bruit mat des coups contre les murs finit par attirer l'attention du gardien qui se décida enfin, après plus d'une demi-heure de tergiversions, à ouvrir la porte de la cellule pour voir ce que faisait le prisonnier. Mais il ne s'attendait certainement pas à ce que Heero, fou de douleur, se précipite vers la lumière, donc vers lui, et le percute de toutes ses forces. . .

Le soldat fut projeté à très grande vitesse contre le mur du couloir sur lequel, la théorie de la répartition des forces oblige, son crane laissa une superbe traînée rouge sang alors qu'il se fendait. . .

Le Japonais n'y prit pas garde et, l'esprit embrumé par la souffrance comme par le sédatif que lui avait donné le médecin, il déambula dans les couloirs de l'hôpital, évitant les patrouilles de justesse parfois, jusqu'à ce qu'il trouve une porte avec un petit sigle vert au dessus indiquant : '' sortie de secours ''. . .

Le trajet que le jeune garçon parcourut, après sa fuite du bâtiment, resta très flou dans sa mémoire. Il savait juste que, poussé par la douleur et par son instinct de survie, il avait traversé la ville avant de s'écrouler dans une petite ruelle, juste devant une ancienne fabrique désaffectée. N'ayant même plus la force de se lever, Heero avait rampé dans le hangar désert et avait s'était endormi sur le sol, complètement épuisé. Malgré toute sa fatigue, il prit la peine de se retourner sur le dos avant de partir au pays des rêves. Il n'y avait pas prit garde, mais rester sur le ventre lui faisait extrêmement mal au torse. . .

#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#*#

Lorsqu'il se réveilla, Heero bénit sa bonne étoile et Duo. . . Pour deux raisons différentes bien sûr !

_ La première était qu'aucun sans abri n'avait tenté de trouver refuge dans la planque de fortune où il avait passé la nuit, et qu'aucun soldat n'avait visiblement pensé à le chercher là.

_ La seconde était que l'Américain avait donné à ses camarades la totalité des adresses de ses propres abris, et il les avait obligé à les mémoriser. . . ''En cas de coup dur '' avait-il dit. . . La situation actuelle pouvait bien être qualifiée de '' coup dur '', non ? Et l'une de ces adresses se trouvait justement dans cette cité. . .

Le chemin jusqu'à ce refuge providentiel sembla être bien plus difficile à Heero que son échappée de la veille : d'accord, il ne devait être que six heures du matin, mais les gens, auxquels il n'avait pas prêté attention hier, étaient déjà, pour la plupart, sur la route de leur travail. . .Et il fallait dire que la tenue bleue ciel de l'hôpital, qui jurait absolument avec la couleur de ses yeux, n'était pas des plus discrète. . .

Lorsqu'il parvint enfin à l'appartement des sweapers dont Duo leur avait parlé, Heero s'appuya contre la porte et s'autorisa un soupir de soulagement. La douleur de l'injection semblait s'être évaporée et il était en sécurité. . . Du moins pour l'instant. . . Mais sa fuite et la nuit passée dans la saleté de l'usine avaient laissé des traces. . .

Le garçon se dirigea donc vers la salle de bain. . .et se figea devant le miroir. C'était un miroir tout à fait banal, découpé dans une plaque en forme de rectangle et surplombant un lavabo qui se fondait dans une petite commode pour y ranger les shampoings et autres types de savons. . . un peu plus large que la moyenne peut-être. . . accroché au mur par deux clous, tout à fait normaux eux aussi. . . Quoiqu'un peu rouillés quand on y regardait bien. . . Mais le reflet de la glace laissait apparaître un léger renflement sur ses habits. . . Un léger renflement au niveau de la poitrine. . .

Heero écarquilla les yeux de plus belle et sa main se crispa sur son encolure. Il tira d'un coup sec sur son vêtement qui se déchira sur le devant dans un bruit extrêmement désagréable. . . Mais ça, c'était vraiment le cadet des soucis du Japonais : sur son torse, là où le tissus de sa tenue avait craqué, se trouvaient deux seins ronds et fermes, aux aréoles légèrement gonflées. . .

A suivre. . .


Les petites notes débiles :

[1] Toute ressemblance avec une personne réelle est absolument fortuite !

[2] Le penthotal est un sérum de vérité pour ceux qui l'ignorent. . .

[3] Lyra : Quel con ! Mais quel con !
Lian : Pour la petite explication, le penthotal en trop forte dose peut provoquer des lésions cérébrales et corporelles. . . voire même un arrêt cardiaque !

***************************************************************************

L'autrice s'amuse :

Heero : Non. . .
Lyra : si !
Heero : Non !
Lyra : Si, si, si, si, si !!!
Heero : Mais pourquoi ?!
Duo : C'est vrai ça, pourquoi ?!
Lyra : A cause d'une petite aventure qui nous est arrivée l'an dernier avec Lian et qui a longtemps gambergé dans ma petite cervelle pour trouver un scénario qui corresponde !
Duo : Quelle aventure ?
Lyra : Une excursion dans un magasin de lingerie pour acheter des sous-vêtements à Lian !
Lian *rouge de honte, se cache dans le petit trou de la souris là-bas dans le mur* : Nan, pas ça !!!!
Lyra : Disons que ce jour là, j'étais légèrement sous sugar hight et que même les vendeuses s'en souviennent. . .
Lian * confirme d'un signe de tête*
Lyra : Et je me suis donc inspirée de cette scène pour aboutir à une fic complète !
Heero : Et pourquoi c'est MOI qui doit me changer en fille ?
Lyra : Contamination par le syndrome d'Akuma ! Oh, et puis je tiens à remercier Shin pour m'avoir donner quelques conseils !
Duo : Elle aussi elle s'y est mise ?!
Lyra : Yep !
Heero : Je suis foutu. . .


Euh, une petite review, SVP ?


Fics Gundam Wing

Fanfics